vendredi 24 décembre 2010

L'ÉCOLOGIE POLITIQUE: UN LEURRE !

L’ÉCOLOGIE POLITIQUE EST UN LEURRE


Il est de bon ton dans une certaine gauche de reprendre les thèmes les plus éculés d’une écologie passéiste. Car cela fait tendance, de se réclamer du « développement durable » et de prôner la décroissance sans jamais mettre en cause le capitalisme.

NE JAMAIS REMETTRE EN CAUSE LE CAPITALISME !!!

Sous peine de passer pour des ringards, face aux modernistes ….

Tiens ! Bizarre….. On entend le même discours en tauromachie ! « Modernes » contre « puristes » toristas !!

Mais ne quittons pas le sujet : par exemple, n’avons-nous pas récemment entendu sur les « medias » aux ordres de la pensée unique sous toutes ses variantes un dirigeant écologique picard, devant une assemblée du Medef (!!!!), expliquer comment le label « développement durable », pouvait devenir source d’affaires et donc de profits ?

L’écologie politique développe en général une idéologie du passé, en ce sens qu’elle fige les capacités de la société à résoudre ses problèmes, en agitant des démons comme : les déchets nucléaires, les dérèglements climatiques, la production alimentaire industrielle. Trop souvent, ces thèmes sont l’objet de campagnes qui se fondent certes sur des réalités, mais qui développent l’argument selon lequel les nouvelles technologies et les sciences seraient responsables des problèmes rencontrés.

Or, justement, c’est le contraire, et c’est bien parce que l’humanité consacre la moitié de ses richesses à L’ARMEMENT, que la production est destinée essentiellement et presque EXCLUSIVEMENT à l’accumulation financière du capital, que les richesses ne sont pas consacrées autant qu’elles devraient l’être pour la recherche du développement. Par exemple, Génération Écologie et les Verts hurlent contre les déchets nucléaires. Mais les déchets sont là ! Ils existent ! Et il faut arrêter d’agiter un épouvantail qui ne règle pas ce problème.

Pourquoi ne pas penser plutôt que ces déchets pourraient, grâce au développement de la recherche, être traités de telle sorte qu’on en diminuerait la nocivité, et surtout on pourrait diminuer la DURÉE de leur radio activité. (Voir ci-dessous l’article du C.N.R.S.)

Certains chercheurs envisagent même de les transformer en matière utile à d’autres applications. C’est plus sage que de distiller la peur, qui n’a jamais un moyen pour faire progresser la démocratie, si ce n’est pour certains politiciens servir à rassembler des voix de gogos déboussolés, le temps d’un scrutin.





UN REACTEUR « MYRRHA… CULEUX »
(Article du C.N.R.S.)


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© SCK*CEN/Mol & CNRS/IN2P3/IPN Orsay
Le projet Myrrha pourrait donner naissance à un nouveau système nucléaire capable de transmuter les déchets radioactifs.
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La transmutation fait aussi partie des axes de travail privilégiés par le programme Pace. Mais en parallèle, le CNRS s'est lancé, en collaboration avec le Centre d'étude de l'énergie nucléaire belge (SKC-CEN), dans le projet Multi-purpose hYbrid Research Reactor for High-tech Applications (Myrrha). Objectif : réaliser le premier représentant d'un nouveau système nucléaire dont un des buts principaux est de transmuter les déchets radioactifs. Dans un réacteur classique, la fission d'un noyau bombardé par des neutrons libère un neutron qui, à son tour, fissionne un autre noyau et ainsi de suite : on parle de réaction en chaîne. Dans le nouveau système ADS (Accelerator Driven Systems), une source de neutrons – un accélérateur de particules – est extérieure au réacteur, ce qui permet de mieux maîtriser la réaction en chaîne. De fait, ce réacteur dit « sous-critique » est très flexible et contrôlable, un gage de sa sûreté. De plus, l'ADS permet, de façon contrôlée, de transmuter les déchets hautement radiotoxiques, autrement dit de transformer des isotopes à vie longue en d'autres à vie plus courte, voire stables. Ainsi, les actinides mineurs qui ont des durées de vie de centaines de milliers d'années y seraient transmutés en fragments de fission à vie beaucoup plus courte, environ cent ans. Bilan de l'opération : une réduction immédiate de la toxicité des déchets à long terme et donc une réduction du temps de stockage.

mercredi 22 décembre 2010

LISTE NOIRE ......(*)







.....DES TAURINOS QUI SE MOQUENT DE LEURS OBLIGATIONS.




"Soyez assurés que la LISTE NOIRE de la A EL TORO avec ses élevages indésirables va bientôt solder ses produits, sans tarder, mais cette équipe qui pôse sur la photo de la MESA DEL TORO est autrement plus dangereuse, la plupart d'entre eux passent des accords, pactes taurins et conventions malhonnêtes sous un arc de triomphe, au grand jour, pour eux il y a ni prison,ni condamnation aucune,les mêmes amis de la commission de suivi, de vigilance, et de contrôle de la convention nationale taurine,tous ensemble, excepté le syndicat U.G.T.,sont assis à la table du toro: LA MESA DEL TORO.

Je ne comprends pas comment ces messieurs, du moins certains d'entre eux,restent impliqués dans ce mundillo taurin, plein de sociétés occultes, avec des prêtes noms et hommes de paille, pires les uns que les autres, avec des novilleros et des municipalités qui se soumettent à eux, c'est là que se vautrent ceux du G 7 , de la MESA DEL TORO, et les autorités.

Comme dirait Berlanga : ¡ EN PRISON, TOUS !! "


Pour illustrer ce propos de Javier Salamanca, voici trois photos: photos du haut et du bas, la clique, qui vit de notre aficion, qui pense ou feint de penser que le passage de la corrida de l'intérieur à la cultur va résoudre le problème de sa pérennité tant décriée.


Entre les deux, une image de la "corrida moderne", qu'ils préconisent et défendent, spectacle insupportable d'animaux faibles, décastés, mutilés: une honte, une vergüenza! Tous d'accord, minant les fondations de la Fiesta Brava tels des termites dévorant la charpente d'un chateau: Ponce, Juli, les Choperas, Casas....la Mesa del Toro,TOUS coupables de tricherie ou de complicité




QUAND COMPRENDRONT-ILS, CES TRICHEURS, QU'ILS COURENT AU DÉSASTRE ?





* Texte de Javier Salamanca, traduit par Pedrito.

N'oublions pas non plus que les fundas, - et çà, je l'écris à ma manière, personne me l' interdira - C'EST DE LA MERDE !


Un toro avec des fundas, OUI, c'est de la merde: çà tue un peu plus la corrida.






A QUAND LA LIBÉRATION DE SALAH HAMOURI?

DEUX MILLE CENT DOUZE JOURS DE PRISON!
IL Y A 5 ANS, 6 MOIS, ET l l JOURS,
QUE SALAH HAMOURI CROUPIT DANS LES
PRISONS SIONNISTES D'ISRAËL.
Parce qu'il est un jeune Franco Palestinien, et qu'il a
tenté de s'opposer à l'occupation de son pays,
la PALESTINE,
par une puissance colonisatrice armée par les USA,
ISRAËL.
Mme BETTENCOURT, amie des puissants de ce monde,
a eu plus de chance et d'appuis que ce jeune: ne demandez
pas pourquoi !
Merci M. Sarkozy, d'essayer de penser à ce que peuvent représenter
2112 jours de prison, pour le seul crime d'avoir lutté,
avec des pierres, pour libérer son pays.

SÉRÉNADE SARKOZIENNE.

D'APRÈS LE "LOS ANGELES TIMES".
Voici comment le "LOS ANGELES TIMES", voyait,
il y a quelques semaines, le petit fan du petit Bush:
alors que des millions de Français manifestent dans les
villes, depuis plusieurs mois, leur opposition déterminée
et leur mécontentement, dans une parfaite unité
syndicale,pour refuser le recul de l'âge de la retraite,
notre Sarkoléon leur joue sa sérénade: avec, en plus,
l'art de son mépris souverain, pourrait-on dire .
Sous un portrait de Louis XVI, clairement désigné, on
voit le trublion à talonnettes humblement tourné vers
le monarque et lui adressant un clin d'oeil, comme pour
lui susurrer:
"Sire, entends cette rumeur: à moi, ils ne me couperont
pas la tête, comme ils t'ont fait en 89, et je les aurai
jusqu'au trognon. Je veux te venger, et je te vengerai,
toi et ta caste, où je veux être admis avec
mes amis milliardaires, malgré mes très mauvaises manières
de gosse de riches, - à ma décharge, j'ai fait parti de la jeunesse
dorée et friquée, qui chassait les rouges en 68, - je veux qu'ils
en bavent, et je leur jouerai la même sérénade jusqu'à la dernière
note, je ne lacherai rien de rien, les salauds de pauvres sont
là pour subir la loi des riches et des puissants, les gens comme
moi sont là pour les écraser: j'ai été élu pour çà!"
Je pense que c'est ce que doit vouloir exprimer le journaliste
américain: c'est en tout cas à cela que son dessin me fait penser.
Avant j'aimais bien mon copain américain, mon compañero
y hermano, este ciudadano encastado del mundo,
David,
qui rentre de Californie.
Ce soir, grâce à lui, j'aime d'AUTRES Américains.

samedi 18 décembre 2010

9 et 10 JUILLET 2011 : DESTINATION CÉRET POUR EXOTISME TAURIN

Une charge d'un portugais de Coïmbra, lors de la feria cérétane 2009 . Souvenirs.... Exotisme ? Pourquoi pas, tellement CERET est si près de notre coeur aficionado, imprégnée de l'esprit de la FIESTA BRAVA, mais tellement son authenticité justement est à l'opposé des préoccupations et des desseins des organisateurs des "grandes" ferias friquées aux faenas de frivolités.
D'un côté: la LIDIA de toros!
De l'autre, le ballet du torero et celui des mouchoirs, que parachève trop souvent un indulto crapuleux, immérité, imbécile, comme celui d'un becerillo par Castella, à Mexico

A CERET, on a choisi, depuis longtemps, pour défendre efficacement la Corrida, de respecter son esprit, - ils choisissent de vrais TOROS - on respecte les canons, tout ce qui préserve et garantit l'authenticité et la vérité du combat.
Car la corrida est avant tout un combat.
L'ADAC, Association Des Aficionados Cérétans, vient de dévoiler les noms des élevages qui fouleront son ruedo, pour la prochaine feria des 9 et 10 Juillet prochains.


Cette année, les organisateurs du haut Vallespir nous proposent deux corridas et deux novilladas


Une corrida avec 6 toros de COUTO DE FORNILHOS de Barranco, -Alentajo, Portugal,- encaste Tamaron, la seconde avec 6 resos de Don José ESCOLAR GIL, de Lanzahita - Àvila-, encaste Saltilla Albaserrada.


Une novillada de 6 novillos de Don José Joaquin MORENO DE SILVA, de Palma del Rio - Cordoba-, encaste Marqués de Saltilla, et enfin 4 novillos de IRMÀOS DIAS, de Salvaterra de Magos, de Santo Estêvão, Benavente, encaste Tera Prtuguesa - Norbert Pedroso-


Que souhaiter, tant pour les Cérétans organisateurs que pour les aficionados al toro accourus de toute la planète torista? Que la déception, s'il y a, ne vienne que des coletudos confrontés à des problèmes difficiles à résoudre, que l'on espère non insurmontables, que piqueros et peones soient de vrais professionnels, respectueux du toro, du public, du palco, et de leur fonction. Qu'au moins les élevages soient à la hauteur de nos espérances et de nos exigences, et que les règles de la lidia soient appliquées avec le maximum de sérieux.


Effectivement, de nos jours et en règle générale, les toreros s'habituent à faire des dizaines et des dizaines de passes devant des bêtes tellement nobles et faibles, provenant d'élevages de mono encaste, c'est-à-dire sans caste, ni force, ni sentido, que lorsqu'ils sont confrontés à des élevages encastés, donc trop difficiles pour mettre en application leur toreo stéréotypé, leur bagage technique s'avère très vite cruellement insuffisant: ils sont promenés, toréent sur le passage, le maître, c'est le toro, c'est la débâcle, qui laisse l'aficionado insatisfait, d'autant que souvent le torero dominé tente devant le public de camoufler ses carences criantes par un desplante jugé de mauvais goût.


Les noms des toreros ne sont pas encore connus.


En attendant, retenons ces dates: CERET, 9 et 10 Juillet 2011.


jeudi 16 décembre 2010

HOMENAJE DE UN GANADERO DE VALOR A LA AFICION GALA: TOMÅS PRIETO DE LA CAL.

QUAND TOMAS PRIETO DE LA CAL REND HOMMAGE A L’AFICION
FRANÇAISE: UN PLACER A DIFRUTAR !

Pour l’aficionado français, il est des noms évocateurs de ce que nous recherchons tous en matière de vérité, d’authenticité : PRIETO DE LA CAL est de ceux-là, une référence, qui impose le respect. Et lorsque ce ganadero – on devrait écrire ce mot en majuscules, tellement des affairistes cupides le dénaturent en nous imposant des toritos dégénérés pour figuritas stupides et tricheuses-, lorsque donc cet éleveur de toros BRAVOS écrit et publie un texte tel que celui que je viens de découvrir dans la prestigieuse «REVISTA DE LA ASOCIACION CULTURAL TAURINA CERRO DE SAN ALBIN », c’est un vrai bonheur pour les aficionados « galos », de découvrir - ou redécouvrir, pour certains autres- ce regard et ce jugement conscients portés sur nous par cette aficion militante espagnole – hélas, trop rare-, pétrie de courage et d’authenticité, au point de scrupuleusement s’appliquer, contre vents et marées « modernistes », à élever de vrais toros de LIDIA, à l’opposé des affairistes du mono « encaste » préoccupés surtout à condamner la FIESTA BRAVA en sélectionnant du mediotoro, du perritoro, des « gatitos domec-sticados », et des cabestros pour évacuer des ruedos ces pitoyables terreurs INDULTÉES ( !!!!) par les borgnes, les aveugles, tous au service des taurinos véreux, tous complices de la mort prochaine de la corrida, si des gens comme PRIETO DE LA CAL et d’autres tels que lui étaient un jour par malheur gangrenés par le mal du fric.

Jamais nous ne les remercierons assez, ces ganaderos de l’Honneur, nous qui passons à la taquilla, pour vivre de vraies tardes de toros, les seules défendables, les seules que nous défendons et nous défendrons becs et ongles hasta la victoria, o hasta el final, contre la maffia des affairistes, ceux du mundillo, et tout ce qui tourne autour, tels ces pseudos revisteros bobos (ou fachos) du Boucau, de Bordeaux, de Toulouse et d’ailleurs, tous ceux qui nous prennent, nous, cochons de payants, pour des gogos justes bons à râcler et se taire.

Merci, muchisimas gracias, señor TOMÄS PRIETO DE LA CAL !

Y muchisimas gracias tambièn a PEDRO GARCIA MACIAS, presidente de la la Asociacion cultural taurina « CERRO DE SAN ALBIN, - MERIDA, ESPAÑA ». Merci pour ton travail opiniâtre pour promouvoir et défendre la CORRIDA DE TOROS, ta disponibilité, générosité et gentillesse, car l’aboutissement de ton travail valait la peine, selon tes propres mots. « Si señor : ha merecido la pena tu trabajo para llegar a esa prestigiosa revista de que puedes ser orgulloso, que iba cierto de menos a màs, como una faena de maestroGracias tambièn a todos los que te han ayudado en tu obra, todos y todas merecen nuestro reconocimiento. ¡ GRACIAS, Y CHAPEAU !

Voici donc le texte de Tomàs Prieto De La Cal, traduit avec l’aimable autorisation de Pedro Garcia Macias, Président de la prestigieuse revue extremeña de Mérida.

25 AÑOS DESPUÉS - 25 ANS APRÈS.

Cela fait 25 ans que j’ai lidié ma première novillada en France, précisément à PARENTIS EN BORN. J’avais 18 ans, en 1985, et aucun des trois lots préparés pour cette temporada n’était vendu. Comme pour commémorer la destruction des arènes de Bordeaux, 25 ans auparavant, une association regroupant de bons aficionados, l’UNION TORISTA DE BORDEAUX-PARENTIS, prit contact avec moi pour m’acheter la plus importante de leurs novilladas, et finança cet achat des propres deniers de ses membres.
Je me souviens d’un novillo, berrendo en càrdeno, qui envoya la cavalerie au complet dans le callejon : les 3 novilleros étaient terrorisés, le lendemain les journaux titraient « TOROS SORTIS DE L’ENFER ». Je me rappelle du critique taurin du journal communiste « L’HUMANITÉ », prenant un cubalibre à la sortie des arènes avec le dernier ministre des armées de FRANCO, l’un et l’autre partageant le même enthousiasme de ce qu’ils avaient vécu, et cette foule sur les gradins ovationnant longuement le mayoral, au demeurant très jeune, c’était son début à ce poste(Il s’agissait de Rafaël). La France venait de découvrir les VERAGUA de Prieto De La Cal, à une époque où ils faisaient autant preuve de mansedumbre que de puissance.

25 ans plus tard, je suis revenu avec fierté dans cette même arène, qui a gardé la même aficion pour le toro, accompagné d’un autre Prieto De La Cal : mon fils. L’élevage sort parfois avec ce même poder- je l’espère chaque jour plus – mais chaque fois avec plus de bravoure. Notre maison s’est remplie de trophées, toujours plus nombreux, avec des têtes de toros, ( Farolero et Aguardentero, les derniers), de mille et mille souvenirs de ces 25 années au cours desquelles, bien que la Fiesta Nacional soit allée inexorablement de mal en pis, nous autres, c’est le contraire.¡NON ! Nous, nous continuons à aller à màs, toujours en nous améliorant, à contre-courant de la tauromachie ambiante, à la recherche de cette aficion que reflète comme un miroir cette placita française, symbole pour moi de la RECONQUÊTE DE LA FIESTA, ensemble nous chargeons la suerte, toujours vers l’avant, sans jamais reculer.

Vous tous, mes amis du Côteau de San Albin, et vous tous, aficionados de partout, vous allez aussi à màs, et comme jamais, comme des braves que vous êtes, vous vous défoncez, aussi, ensemble, nous pourrons vaincre et nous vaincrons, et la Fiesta grâce à ce petit miroir que j’évoque dans ces lignes, se sauvera toute seule. Un abrazo. »

samedi 4 décembre 2010



Traduit par Esteban G. pour Cuba Si Lorraine
Lorsque le jour s’éteint et que le sommeil commence à m’envahir, j’aime bien lire ou regarder quelque chose de distrayant à la télévision. Les gens qui, comme-moi, par conviction, responsabilité morale ou tout simplement par obstination, tentons de nous tenir informés et dénoncer ce qu’il ne convient pas d’être connu, nous avons besoin d’une échappatoire pour ne pas perdre la raison après avoir vu toutes les luttes, les misères et les ignominies qui se développent chaque jour sous nos yeux.
Avec le temps, vient le moment où nous parvenons à nous endurcir, et seulement de temps en temps, une de ces informations vient nous détruire chaque fois un peu plus à l’intérieur. C’est l’une d’elles, précisément, que j’ai vue aujourd’hui. Ezequiel Ferreyra est mort d’une tumeur cérébrale, il n’était âgé que de sept ans. Il n’y a rien d’assez fort pour se consoler de la mort d’un enfant, mais son cas était très spécial ; ou plutôt, il n’avait rien de spécialement malheureux. En théorie cela n’existe nulle part ailleurs : un enfant esclave. Pourtant, il vivait – pour ainsi dire – dans un pays comme tant d’autres, plus ou moins libres, dotés d’une protection pour les travailleurs plus ou moins mauvaise et d’un système judiciaire qui est supposé défendre les droits de ses citoyens, une catégorie dans laquelle, comme dans ce cas, les enfants ne font pas toujours partie.
Son travail était de ceux qui sont réservés aux plus pauvres, ceux qui ne comptent pas, ces pièces de la machine, enfants eux-mêmes d’autres pièces de la machine. Sa fonction consistait à remuer et récupérer le sang et les excréments des poules et à manipuler des poisons pour une entreprise qui vend des œufs aux grands supermarchés en Argentine. Dans la vie, sa fonction était de travailler pour les patrons de la machine, les mêmes qui chez-eux, certainement, ne laissent pas les excréments et les poisons à portée de leurs enfants pour ne pas qu’ils soient malades, car leurs enfants sont plus enfants que les autres; c’est pour cela qu’ils auront le dernier jeu vidéo et le dernier iPhone à la mode qu’Ezequiel aura payé avec la tumeur cérébrale provoquée par le travail fourni aux patrons de la machine et de leurs parents.
Ezequiel n’était pas un enfant. C’était un esclave. C’est-à-dire, il n’a pas été enfant, il n’a pas été individu, il n’a rien été. Il n’a été qu’une vis de la machine, et elle vient de casser. Il faudra la jeter et s’en procurer une autre.
Merci à Ana AtienzaDate de parution de l’article original: 17/11/2010

dimanche 28 novembre 2010

CONCHA CARRETERO; "LA REPUBLICA ES EL BIENESTAR DEL TRABAJADOR"

C O N C H A C A R R E T E R O

La veterana militante de las JSU, compañera de cárcel de las Trece Rosas en 1939, fue nombrada presidenta de honor de la Conferencia Republicana del PCE
JUANMA ROMERO Madrid 28/11/2010 01:00 Actualizado: 28/11/2010 10:55

Concha Carretero, ayer sábado, en los pasillos del Centro Cultural Moncloa de Madrid, abrazada a su ramo de rosas rojas que le había regalado el PCE y a la bandera republicana por que siempre ha luchado.

Sus ojos chispean vida. Agarra al interlocutor de cuando en cuando con fuerza mientras habla, camina ligera apoyada en un bastón. No abandona la energía a Concha Carretero, pese a que en mayo cumplirá 93 años y pese a que sufrió la tortura franquista: fue encarcelada un 4 de agosto de 1939 en la misma prisión de Madrid donde horas después fueron fusiladas las Trece Rosas.

Nacida en 1918 en Barcelona "por casualidad" –sus padres huían porque les habían acusado de atentar contra el rey Alfonso XIII en su boda con Victoria de Battenberg, en 1906–, pero "súbdita madrileña" de toda la vida, pertenecía, como ellas, a las Juventudes Socialistas Unificadas (JSU) y, antes, a las Milicias Antifascistas Obreras y Campesinas (MAOC). Fue liberada y vuelta a detener, hasta que salió de la cárcel definitivamente en 1942. Hoy es madre de cinco hijos –otro más murió recientemente–, y tiene 14 nietos y 10 bisnietos.

Ayer el PCE la nombró presidenta de honor de su Conferencia Republicana y la obsequió con 13 rosas rojas. Cantó como nadie el Joven guardia, el himno de las Juventudes Comunistas.
Se la ve con mucha fuerza e impulso. Con ánimo de construir esa III República.

... Y de cantar Joven guardia, que melevanta mucho la moral. Yo sigo perteneciendo a las JSU, las llevo tan dentro de mí que di mi vida por ellas, aunque no la perdí como otros.
Sí, porque usted coincidió con las Trece Rosas.

Lo primero que hizo Franco fue echarnos de mi casa, así que una amiga de Ventas [en Madrid] nos acogió a mi madre, a mi hermano pequeño y a mí. Luego, tras una reunión clandestina, me detuvieron y me llevaron a la cárcel el 4 de agosto. Pasé una tortura terrible. Me dejaron inconsciente, tirada. Fue al día siguiente, cuando me estaba recuperando, cuando me enteré de que en la madrugada del 4 al 5 habían fusilado a las Trece Rosas. Era muy amiga de una de ellas, Julia Conesa.

¿Por qué es necesaria la República hoy en España?

"Me asusto cada vez que pienso que puede volver a gobernar España la derecha"
Es el bienestar del trabajador. Recuerdo cuando se proclamó la II República, en 1931, que pensábamos que era lo más grande. Mi hermano y yo bajamos de Tetuán a Cuatro Caminos cantando el "No se ha ido [el rey Alfonso XIII], que le hemos barrido". Luego no fue como pensábamos. Empezamos a vivir bien desde 1934 a 1936, pero en los primeros tres años seguíamos perseguidos, sobre todo el partido. Pero sí, veo totalmente necesario que se vayan estos [los reyes]. Me cabreo cada vez que les veo, que viven a cuenta del pueblo y que han sido protegidos. Que trabajen y vivan como los demás. Yo estoy esperando esa III República. Cuando venga, me iré. Antes quiero desfilar con la bandera por la que tanto hemos luchado, luchamos y seguiremos luchando. Porque siempre hemos luchado por la República.

¿Ve ánimo en la gente?

Veo de todo: gente que sí está concienciada y gente que no. Yo vivo en un barrio de trabajadores, en San Blas [en Madrid], pero luego es verdad que vota al PP. Ahí me duele. Yo imagino que es porque es una zona con muchos guardias civiles a los que Franco dio muchas viviendas.
Pero ahora, en España, parece que puede volver a ganar el PP.

Es el dolor más grande que tengo. Me asusto cuando pienso que la derecha puede volver a gobernar de nuevo España.

Francia, Alemania o Italia son repúblicas...

No son repúblicas. Yo hablo de la República del proletariado, porque ésas son repúblicas capitalistas.

"No guardo ni una gota de rencor. Sólo quiero que la gente sepa qué pasó"

¿Le preocupa que la derecha diga que la memoria histórica divide?
Ellos tienen sus trucos. Pero la memoria no divide. Es muy necesaria para que la gente se sepa qué pasó y por qué. Que todos los que estábamos en la cárcel por nuestras convicciones no éramos delincuentes, sino luchadores por la libertad.
¿Ha superado España sus miedos?

Sí, sí, y de hecho ahora estamos sacando todo aquello, para que la gente sepa. No para dividir, ni con el ánimo de pasar factura, ni de rencor, ni de venganza. Sólo para que la gente sepa.

¿Usted, con todo lo que ha sufrido, no siente nada de rencor?

No, no siento ni una gota de rencor, sólo quiero que se sepa qué pasó y por qué. Nunca he sido nada rencorosa. Me lo enseñó mi madre. Cuando salí de la cárcel, prometí que iría siempre que pudiera al cementerio, a ver a mis 60 camaradas. Y lo fui cumpliendo. Prometí que mientras viviera su nombre quedaría a la altura de lo que les correspondía, como luchadores por la libertad.

¡ VIVA LA REPÚBLICA !

mardi 16 novembre 2010

UN HOMME DEBOUT : STÉPHANE HESSEL, 93 ANS !

Il vient de publier un petit livre, (Indigène Éditions), au titre on ne peut plus clair: "Indignez vous!" Concentré de discours sur la Palestine, sur la Résistance, l'engagement.... Le sens des convictions. A l'adresse des jeunes, - son âge, son expérience le lui permettent- mais pas seulement. Extraits:
" La pire des attitudes est l'indifférence. Dire "je n'y peux rien, je me débrouille," en vous comportant ainsi, vous perdez une de ces composantes essentielles de ce qui fait l'humain. Une des composantes indispensables.: la faculté d'indignation, et l'engagement qui en est la conséquence."
Et plus loin : " Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est préciaux. Quand quelque chose vous indigne, comme j'ai été indigné par le nazisme, alors, on devient militant, fort, et engagé."
Précisions : Stéphane Hessel est né en 1917, à Berlin. Vient en France à 7 ans. Le bacc à 15 ans.
Torturé par la Gestapo, résistant, bien sûr, déporté en 1944 à Buchenwald. Où il est déclaré "décédé du typhus". S'évade, plusieurs fois. Participe en 1948 à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il y croit toujours. La poésie l'a aidé à survivre dans les camps de la mort. Nommé en 1977 ambassadeur de France à l'ONU, pour, quels que soient nos gouvernements, "tenter d'apporter une réponse au sous-développement".
A 93 ans, il continue de s'indigner, il s'oppose avec véhémence, avec ses amis résistants, à la récupération par le petit Sarnikoléon des symboles de la Résistance, -que ce dernier massacre sans honte,- il rappelle inlassablement ce que la France d'aujourdhui doit au programme élaboré il y a 66 ans par le Conseil National de la Résistance: Sécurité sociale, retraite par répartition, indépendance de la Presse, Alloc. familiales, semaine du travail, droits sociaux multiples attribués aux salariés....Non seulement aucun citoyen Français ne doit l'ignorer ou l'oublier, mais en plus il les appelle à lutter contre son démantèlement.
QUATRE VINGT TREIZE ANS ! Et la révolte intacte!
Un jeune homme comme on en fait plus!
(Source: "El pato encadenado" Suite à l'émission "EMPREINTES" France 5 )

samedi 6 novembre 2010

TAURINOS: CEUX DES CHICHIS ET DE L' EMBROUILLE- (Los del tiqui-taca )

Ils posent tous sur la photo : Manzanarès, Perera, Simon Casas, Pablo Chopera, Manuel Martinez Erice, Fandi, Talavante, El Cid, et Oscar Chopera. En dessous, Matilla, José Luis Lozano, Araùz de Roblès, Canorea, Don Choperon, et le Juli.


Petit exemple des champions de la Culture 2010-2011. Voici l'Espagne des "tiqui-taca", les rois des chichis et de l'embrouille. Celle dont la garde-robe pue le Reflex et les crèmes de bronzage, l'image de l'âge d'or du capitalisme taurin, avec aussi l'odeur de l'after shave dont se couvrent les artistes, sauf ceux qui exposent leur barbe. Ceux des chichis disent : laisse moi ce qui me revient, ceux de la magouille se gardent leur part du business. C'est un jeu, LEUR jeu, rien d'autre ne les intéresse que de perpétuer ces lois du monde taurin, ils ne cherchent pas d'autres plaisirs, que ceux de paraitre, d'être dans la presse, et ils n'ont d'autres préoccupations que d'aligner des gros chiffres sur leurs comptes courants.


Ils font comme quelqu'un qui tente de vendre une moto de peu de valeur, en panne, mais qu'eux-mêmes ne veulent ni ne savent réparer. Ils prétendent vouloir s'ouvrir au monde, de s'adapter à la société qui évolue, alors que les gens eux-mêmes voient facilement de l'extérieur que leur intérieur est infecté, n'est que mauvaise bile et pisse. Et il n'est que de jeter un oeil dans la presse pour se rendre compte qu'ils ne souhaitent surtout rien changer.


Ce sont des taurins de bonne situation, bien en vue, les toreros sont des sexe pipoles, tous tricheurs encravatés qui jouent au monopoly du toro, ils ont laissé leur odeur de macho jusque sur les rideaux de l'hôtel où ils posent pour la photo. Il faut à peine 7 ou 8 secondes pour transmettre son image et le titre , mais il faudra moins de temps au lecteur pour tirer ses conclusions: ces taurins continueront leurs combines pour en profiter entre eux. Méprisant la femme, avec ou sans voile, ils répètent que c'est un zéro à la gauche d'un chiffre: ni dans le ruedo, ni au dehors, sauf pour payer, bien sûr. Mais les hommes aussi sont pour eux matière négligeable, ils valent à peine plus d'égards.
Ils font mine de s'intéresser à une peña, une fédération, une association ou un groupe d'aficionados quelconque. Mais s'ils négligent d'envoyer un mot d'encouragement à une association espagnole célèbre, rien ne les gêne de s'en tirer par une flatterie ou un bon mot.
Nous savons enfin que leur souhait est que TVE leur mendie trois retransmissions par an de corridas de toros, et que même ils sont prêts à perdre de l'argent pour cela, ils ont même évoqué la Corrida de la Beneficencia comme condition préalable. En soulignant que le Roi appuie la Fiesta. Et ils veulent donner de la corrida une image de modernité, au point qu'ils exigent pour le premier festejo retransmis par la télé publique espagnole, du bétail de Cuvillo ou de JPD.- ce serait l'assurance garantie de succès-, avec trois artistes qui brinderont au roi. Voilà pour leurs intentions publiquement déclarées.
Dans le fond, ils sont aussi modernes que des chaussettes blanches sous des mocassins noirs.
Enfin, ils s'obstinent à sélectionner - améliorer- le toro. La bravoure, le trapio, ou l'intégrité, tout cela n'a aucune espèce d'importance, il faut les oublier pour se consacrer à l'art. Ils le disent clairement: le toro du 21 ° siècle doit être un stylo bille BIC.
Ni moi, ni personne ne peut affirmer que le passage à la Culture de la corrida sera la solution aux problèmes actuels, mais nous sommes sûrs d'une chose: ces gens-là ne représentent personne qu'eux mêmes et leurs intérêts.
Traduit du blog " Hasta el rabo todo es toro".
Publié avec l'aimable autorisation d son auteur Antonio DIAZ
Con nuestro agradecimiento

vendredi 5 novembre 2010

ARLES : CONFÉRENCE-DÉBAT DES BLA BLA BLA !

Alors qu'il est urgent d'agir, les mêmes continuent de discourir, de déblatérer.

On apprend que la Muleta d'Arles organise une conférence débat le 12 Novembre sur .... ....l'AVENIR DE LA CORRIDA, avec machin et trucmuche, l'un, président de éthique et ésthétique de la corrida, et l'autre, maître de conférences (des gens qui savent et qui "parleront" -oh, pardon!! : qui DÉBATTRONT - de la corrida,) plein de belles choses qui devraient faire avancer le schhmimimilblicq taurin. Genre: la corrida est ART, donc un sujet des élites, donc c'est notre domaine, nous allons débattre d'art: notre vision globale, à nous, les conférenciers, apportera un éclairage nécessaire qui devrait permettre de mieux appréhender la problématique de la corrida et de son avenir.
BLA BLA BLA BLA, BLA BLA BLA BLA !!!
C'EST CLAIR, LIMPIDE: écoutez notre message de débatteurs émérites, et préparez vos mouchoirs blancs, pour récompenser nos analyses puissantes et justes, nos envolées oratoires .
Quand aux aficionados militants, ils peuvent se rhabiller: alors qu'il est plus que urgent d'AGIR, dans les "hautes" sphères des discoureurs intello qui s'écoutent, on fait comme si, on n'entend rien, on parle....brillamment, sans agir, même modérément
Les taurinos aveugles ou borgnes doivent bien se marrer.

vendredi 29 octobre 2010

LA REVANCHE PERSONNELLE D'UN CANCRE


Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre.
jeudi 26 février 2009 par Alain Garrigou, professeur de science politique, université Paris X – Nanterre.





L’histoire universitaire et le rapport malheureux de Nicolas Sarkozy à celle-ci permettent de comprendre la politique de mépris qu’avec constance ses affidés développent à l’endroit de la recherche et des chercheurs, de l’université et des universitaires. Preuves à l’appui.

Les propos de Nicolas Sarkozy sur l’université et la recherche trahissent une implication personnelle qui n’obéit pas seulement à la centralisation présidentielle du pouvoir. Il ne suffit pas de mettre en cause les conseillers et la plume du discours du 22 janvier 2009 sur « une stratégie nationale de recherche et d’innovation » alors que des passages improvisés de cette allocution prennent un ton acrimonieux et que bien d’autres interventions confirment un solide ressentiment. Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s’en prenait par exemple à celui qui avait mis la princesse de Clèves au programme du concours d’administration centrale : « Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle » (23 février 2007 à Lyon). Depuis, les propos méprisants se sont multipliés contre les scientifiques ou des sciences. En février 2008, la mise en place d’une commission présidée par le professeur Guesnerie, visait à donner une caution académique aux reproches adressés à un enseignement qui négligerait l’entreprise, accorderait trop de place à la macroéconomie et à la sociologie et préparerait, on le devine, à des pensées politiquement subversives. Toutefois, la commission Guesnerie conclut à une excellente qualité d’ensemble des manuels. Les attaques contre la section économique et sociale ont néanmoins continué en prenant parfois le ton du persiflage au nom d’une compétence peu évidente. Ainsi, le 27 janvier 2009, Nicolas Sarkozy ressassait-il son hostilité devant un nouveau public : « Il y a une filière économique pour vos enfants. C’est une blague. Mettez vos enfants dans la filière ES, ils ne pourront pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques ».

Titres de compétence ? Les sociologues savent bien que les jugements en disent souvent plus sur leurs auteurs que sur les choses dont ils parlent. Or les études de Nicolas Sarkozy n’ont pas été si brillantes ni spécialisées qu’elles l’autorisent à juger de haut les questions d’orientation scolaire et de pédagogie. Par contre, elles ont été assez médiocres pour nourrir son ressentiment personnel qui, en affinité avec l’humeur anti-intellectuelle des milieux qui le soutiennent, explique largement la « petite guerre » faite aujourd’hui aux scientifiques et universitaires.

Avant l’élection présidentielle de 2007, les sites officiels (ministère de l’Intérieur, Conseil Général des Hauts de Seine), partisan (UMP) ou professionnel (Cabinet d’avocats Arnaud Claude – Nicolas Sarkozy) indiquaient que Nicolas Sarkozy avait une maîtrise de droit privé, un certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un DEA de sciences politiques et fait des études à l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Quelques uns étaient plus précis comme le Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire indiquant un « DEA de sciences politiques avec mention (mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 » ainsi que celui du Conseil Général des Hauts de Seine qui assurait que « Nicolas Sarkozy décroche un DEA de sciences politiques avec mention, lors de la soutenance d’un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 ».

La mention des Etudes à l’IEP de Paris est problématique puisque Nicolas Sarkozy n’y a pas poursuivi ses études jusqu’au bout comme il est aisé de le vérifier dans l’annuaire des anciens élèves. Or, selon les usages, le titre d’ancien élève ne vaut que pour les diplômés. Il fut donc abandonné. Toutefois, le site de l’Elysée porte toujours cette indication lapidaire : Institut d’Etudes Politiques de Paris (1979-1981). Quant à l’expression « avec mention » accolée à un diplôme, elle indique cette propension à « gonfler » son CV caractéristique des candidatures aux emplois d’aujourd’hui. Si les universitaires savent que tous les diplômés ont au moins la mention « passable », tous les Français ne le savent peut-être pas. L’ensemble des CV est flou à d’autres égards puisqu’on ignore où les diplômes ont été obtenus. Seul le site professionnel du cabinet d’avocats des Hauts de Seine indiquait que Nicolas Sarkozy « est diplômé de droit privé et d’un DEA de sciences politiques de l’Université de Paris X Nanterre ».

C’est en effet là que Nicolas Sarkozy a fait ses études. Faute d’annuaire d’anciens élèves, il était plus difficile de vérifier ce curriculum vitae. Le certificat d’aptitude à la profession d’avocat a bien été obtenu en 1980 avec la note de 10/20 (cf. doc. 1 en annexe). Il y a par contre un problème pour le DEA. Sauf la même défaillance de mémoire des professeurs exerçant en 1979 dans le DEA de sciences politiques de Paris X Nanterre, Nicolas Sarkozy n’a pas obtenu son diplôme. Une petite enquête se heurte à la page noire du réseau intranet de l’université. L’auteur de ces lignes a alors adressé une demande écrite à la présidence de l’université qui a confirmé que le service de scolarité disposait bien d’un document certifiant l’obtention du DEA. Il restait à vérifier avec la pièce qui fait foi en la matière, à savoir le procès verbal de délibération, document autographe au format A3, difficile à contrefaire. Le candidat apparaît bien dans le procès verbal de la première session : il est « ajourné » car absent de l’épreuve écrite terminale et n’ayant pas rendu son mémoire (cf. doc. 2). Il restait à consulter le procès verbal de la deuxième session. Or, le procès verbal a disparu des archives de l’université. Il est même le seul procès verbal manquant de toute l’existence du DEA.

Un conclusion est certaine : les universités protègent mal leurs archives. Si l’auteur de ces lignes a pu y pénétrer pour enquête, on peut supposer que d’autres puissent le faire aussi, légalement ou non, pour des raisons illicites. Voila en tout cas un bon motif de réforme de l’université : garantir l’authenticité des diplômes.

Alain Garrigou Professeur de science politique à l’université de Paris X Nanterre
PS : Le titre de l’article est de la seule responsabilité de la Fondation Copernic.

mercredi 27 octobre 2010

LES MESSAGÈRES DU FROID .

On dit qu'elles glapissent, qu'elles trompettent, on dit aussi qu'elles craquent.... Au fur et à mesure qu'elles approchent, leur cri inimitable nous oblige à lever les yeux pour scruter le ciel, et découvrir leur vol majestueux, en de gigantesques V ondulants, qui se déforment et se reforment au gré de gracieuses paraboles.
Ce mardi 26 Octobre, plusieurs vols constitués de centaines de grues ont ainsi survolé Marciac: le temps de saisir le Canon habitué des ruedos, et voici l'image, un peu lointaine, certes, mais tellement empreinte de cette beauté naturelle des voyageuses du ciel.... Ces migrations qui rythment les saisons, et nos vies.... La lente pérégrination depuis le nord vers le sud sur fond bleu immaculé, de ces messagères du froid, n'a pas fini de nous émerveiller. Chaque année, en Octobre, elles nous laissent à nos frimats inhospitaliers, pour voler vers des horizons plus accueillants, plus tempérés, vers leur terre promise, à grand renfort de leurs battements d'ailes libérateurs.
Elles nous laissent à nos rêves.
Que revienne vite le printemps, pour assister au spectacle de leur éternel retour !
(Pour agrandir la photo, cliquer dessus)

mercredi 20 octobre 2010

PRIÈRE D'UN ATHÉE FIEFFÉ MENTEUR .

Chers dieux

Je serai bref

Cette année, vous m'avez pris mon chanteur préféré, Jean Ferrat.
Vous m'avez pris mon acteur préféré, Bruno Cremer.
Mon réalisateur préféré, Claude Chabrol

Et finalement mon sportif préféré, Laurent Fignon

Je désire simplement vous rappeler que mon politicien préféré est Nicolas Sarkozy.


PS J'ai reçu ce savoureux message, dont je ne suis, hélas, pas l'auteur, mais je vous le fais partager. Seul le titre est de moi.
Pedrito

dimanche 17 octobre 2010

¡ESCANDALOSO! UN SCANDALE DE PLUS A L'ÉLYSÉE!


SCANDALEUX !!!
Lorsqu'on sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy) est scolarisé depuis septembre à Dubaï, notre avenir s'éclaire d'un jour nouveau ! Très intéressant. Pendant que Le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger.
Un cadeau sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces Ecoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et cela atteint des sommets : 5 500 € l'année à Tokyo, 6 500 € à Londres, 15 000 € à New York et 17 000 €, le record, à San Francisco. Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de bourses plutôt généreux est déjà en place. A New York, par exemple, Il faut gagner moins de 65 000 € par an - pas vraiment le smic - pour décrocher 4 500 € d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse.
Mais pour Sarkozy, ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande expresse de l'Elysée, l'Etat Français prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... Quels que soient les revenus des parents! Plus besoin de bourse ! A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite.
" J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarkozy, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes, mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français."
Encore merci ! Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boîtes, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier: pourquoi payer les frais de leurs expatriés si l'Etat régale ? Un coût qui fait boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien gardée d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard Enchaîné". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la bagatelle annuelle de 713 millions d'euros! Intenable! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux établissements, pas la gratuité pour les plus nantis. Mais pourquoi Sarkozy s'est lancé là dedans? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer! Pour ce fils de riche, et tous les autres.
Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarkozy n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité ! Ce ne sont pas les médias qui nous le diront. Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education Nationale, je vous laisse juges. Tout va bien. Surtout pour certains. Il n'y a plus d'argent ???
Et oui, les caisses de l'Etat ne sont pas vides pour tout le monde....

dimanche 10 octobre 2010

AU NOM DU PÈZE, DU FRIC, ET DU PUNDONOR PERDU.

Il y avait Ponce, le Cid, Morante, le Juli, Perera, Ordoñez, et Talavante. Tous les sept des "figuras", représentatives du monde des ruedos. Pas d"éleveurs, ni d'empresas, ni surtout pas d'aficionados, ceux qui à chaque tarde "crachent au bassinet", et pourtant sont les témoins conscients du cancer endémique qui mine la corrida, mais que les occupants des callejones, complices du mundillo, tentent de réduire au silence, avec le concours des avale couleuvres, membres dociles des peñas "chuttt"! Les gogos au service de la corrida moderne: la corrida des "TORÉROS"!

Face aux multiples attaques qui la menacent, et sans doute conseillés par ce monde de ganaderos affairistes et de tous ceux qui dans l'ombre ou au grand jour vivent de notre passion, nos sept mercenaires militants de la corrida pompe à fric, déguisés pour la circonstance en jeunes hommes sages et sérieux, "délégués" (par qui ?) alignés en costume-cravate, ont enfin trouvé la solution: proposer au pouvoir politique espagnol que la corrida qui dépendait du ministère de l'Intérieur, appartienne désormais au ministère de la Culture.
Leur crédo : nous étions d'anciens lidiadors, nous sommes devenus des artistes.
Il fallait y penser! Et oser le faire!

Nos sept mousquetaires - c'est comme çà que les nomment certains aficionados ibères sur leurs blogs- l'ont fait! Persuadés qu'ils sont d'avoir servi la cause de la corrida, propre, innattaquable, irréprochable. Élever des chèvres sans force ni caste, et les tuer ensuite d'un bajonazo, -à défaut d'avoir décoché l'autorisation de les indulter,- au terme de ballets à cent passes relèverait de la "culture", ce qui justifierait que ces pratiques cruelles, - l'animal n'étant plus le taureau sauvage qu'il doit être, à la demande des "figuras" et grâce aux multiples tricheries de règle chez les éleveurs, la cruauté est évidente !- ne puissent être interdites. Ponce, leur porte parole, a déclaré que les uns et les autres se considéraient satisfaits que la ministre de la culture les ait reçus, et tous ont apprécié les connaissances de leur interlocutrice.
Ce qui leur parait nécessaire et suffisant pour sortir la corrida de l'impasse où ils l'ont acculée!
Au nom du pèze, du fric, et du pundonor perdu ! Amen (ez) le flouze, et le spectacle continue !
Le problème, entre autres multiples tricheries et escroqueries qui sont le lot de la "corrida spectacle" ou "moderne", c'est que deux d'entre eux de ces jeunes hommes sages mais cupides à l'excès, sont juge et parti, donc particulièrement mal placés pour parler au nom des aficionados absents, puisqu'ils sont toreros et éleveurs. Et les cinq autres - comme la plupart des figuras et figuritas plus enclins à danser devant des chèvres qu'à lidier des toros braves-, se prêtent complaisamment aux avantages d'un système corrompu, et veulent totalement ignorer le mal que dénoncent les aficionados, isolés ou esseulés, comme on voudra, parce qu'ils n'ont jamais été invités à donner leur avis, mais qui se démènent pourtant, innefficacement jusqu'à ce jour, pour mettre un terme à ce système perverti par le fric, exigeant à la fois le respect :
- 1° dû au toro intègre, - al toro rey -
- 2° et au public aficionado, le seul garant, si c'est encore possible, de la pérennité de la corrida.
Heureusement, de temps en temps, un rayon de soleil parvient à illuminer ce sombre tableau. Et le dernier pavé balancé par Luis Francisco dans le marécage taurin n'a pas manqué de ravir l'aficion a los toros, celle qui est dans le vrai, et qu'il faudra bien finir par écouter. Le maestro en tout cas n'a pas la langue de bois, et appelle un chat un chat, eût-il le vague et lointain aspect d'un toro. Il dénonce l'aspect catastrophique de la corrida actuelle. J'avais, depuis toujours, une grande admiration pour Esplà, torero macho, parfois roublard autant que fin lidiador, toujours consciencieux, pundonoroso : une nouvelle fois, il ne m'a pas déçu. Il m'a même ravi. On se souvient de sa ferme condamnation, depuis son lit d'hopital, après sa grave cogida de Céret, de l'attitude scandaleuse de Padilla, qui plia courageusement ses bagages sous le prétexte que le vent était trop fort, après ses numéros habituels de cirque. Et qui faillit faire capoter la tarde, déjà compromise par la blessure de Esplà. Qui remit choses et gens en place. Aujourd'hui, il remet le couvert, quitte à s'attirer les foudres du petit monde coulé dans le moule du fric, et qui ne lui fera pas de cadeau. Il dit, parlant des sept: " Ce qui les intéresse, c'est leur ferme privée, ils ne savent ni ne veulent s'occuper de faire le ménage dans la maison taurine. Ponce, quand à lui, torero et ganadero, a sorti cette année une novillada, bien présentée, certes - d'ailleurs, ils misent tout sur la "présentation"-, mais les six novillos sortirent invalides et décastés. Si ces messieurs sont les défenseurs de la fiesta, nous ne sommes pas sortis de l'auberge! Pour ce voyage, il manque les provisions essentielles...., dirait un aficionado averti."
Aficionados éternellement absents! Pourquoi? Parce qu'indésirables dans les sphères du mundillo et de tous les mundillitos corrompus, ces gens qui traditionnellement ne veulent aucun témoin dans l'exercice de leurs magouilles, qui ne s'entourent que de complices inconditionnels, sourds et aveugles pour tout ce qui concerne les trafics, les trampas, la tricherie de leurs mentors: dévoués corps et âme à leurs maîtres et bienfaiteurs, et surtout pas curieux. Mais aussi aficionados trop peu nombreux et pourtant divisés, les humbles traités de haut par une pseudo élite. Les fundas sont une merde! Mais les fundas ne sont qu'un des innombrables maux, dont souffrent la tauromachie et l'aficion.
Pourquoi le public devient rare? Pourquoi se détourne-t-il de la tauromachie? Pourquoi les prix des spectacles sont-ils si élevés? Pourquoi les animaux sont-ils nobles, jusqu'à la soumission quasi domestique? Et faiblissimes, jusqu'à s'effondrer dès le premier picotazo? Mais pourquoi les piqueros sont-ils aux ordres des matadors? Si ce n'est pour les laisser assassiner impunément les bêtes qui leur opposent la moindre velléité de combat, - piques essentiellement traseras - sous le regard indifférent des alguaciles, ces "huissiers" ou gendarmes chargés de faire respecter les règles de la lidia, et avec la complicité des petits maestros qui vérifient la propreté de leurs souliers pendant le forfait du piquero?(1) Ils font mine de lui hurler de s'arrêter, pour donner au public l'illusion que le piquero est un entêté, le seul responsable de l'état lamentable d'un toro qu'il fallait avant tout ménager et respecter en le piquant dans les règles toujours en vigueur, mais dont tout le monde se fout, taurinos d'abord, public de gogos enfin.
Alors qu'il ne fait qu'obéir aux ordres de son petit chef de "maestro", les mêmes "spectateurs" qui ont sifflé le picador vont aussitôt encenser celui qui va crâner avec son chiffon rouge devant le pauvre bovidé rendu invalide par la faute du tricheur en quête d'art.
Pourquoi les callejones sont-ils pleins de gens qui n'ont rien à y foutre, surtout pas à applaudir les attitudes trompeuses ou irrespectueuses des acteurs des ruedos, encore moins à solliciter récompenses et indultos? Pourquoi les pseudos présidents sont-ils aux ordres des figuritas, jusqu'à se courber moultes et moultes fois devant elles? Pourquoi la musique, à la moindre faena droitière? Pourquoi les trophées TOUJOURS -ou presque- excessifs?
Il y a quatre ou cinq décennies, que ce soit à Vic Fezensac ou aux arènes du Soleil d'Or de Toulouse, on se souvient que 80 à 90 % des spectateurs étaient aficionados, et les broncas étaient nombreuses: bien sûr que les tricheurs tentaient leurs trampas, mais ils étaient copieusement et vertement dénoncés, et les sorties sous les projectiles étaient légion. Aujourd'hui, la tendance s'est inversée: les gradins sont souvent recouverts de rouge et blanc, d'un public choisi, sage, venu exclusivement pour voir "toréer" les "figuras", plus préoccupé du ballet des "toréros" que de la bravoure et de l'intégrité de celui qui doit revenir le ROI de la fiesta brava, sous peine de la disparition définitive du premier et de la seconde.
Faut-il énumérer d'autres causes au mal incurable de la corrida? Que tout le monde connait, mais dont les responsables ne veulent pas entendre parler, préférant perpétuer le mur du silence?
Cette réunion fut historique, ironisent beaucoup d'aficionados des deux côtés des Pyrénées. Ne laissons pas pour ce qui nous concerne leurs illusions à ses instigateurs. Comme la corrida moderne est un spectacle condamné par la seule faute de ses acteurs, la réunion spectacle avec la ministre ne saurait être qu'une farce de plus, tout au plus un coup d'épée dans l'eau, aucun vrai problème n'ayant pû y être abordé par aucun des protagonistes, les aficionados restant, comme toujours, mais eux surtout en raison de leur faible nombre et de leurs divisions cultivées par quelques prétentieux, systématiquement écartés de toute sérieuse discussion.
Aragon écrivait, face à la menace nazie : "Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat".... Mais par ces temps de folie individualiste, sagesse et ego ne sont pas forcément, hélas, synonymes.
Ces choses rappelées, tout a fini par un bon repas: devinez qui devrait règler l'addition?
Rendez-vous l'année prochaine sur les gradas de Céret, Parentis, Roquefort, Alès.... En raison de son indulto crapuleux sollicité depuis le callejon, à partir de 2011 j'ai gommé définitivement de mes pérégrinations taurines SAINT MARTIN DE CRAU. Comme ST GILLES après celui des Margé.
Continuez, messieurs, à vous étonner de la baisse de fréquentation dans les arènes !!!
(1) Les alguaciles viennent essentiellement pour défiler sur leurs chevaux, pour la parade, pour le côté circus: pour du vent ! Pour l'esbrouffe! Parce que çà fait joli, le "cérémonial". Ne parlons pas quand c'est une blondinette ou deux qui ouvre le paseillo, comme dans la plus grande arène du cosmos: vous pourrez compter sur leur efficacité tout au long de la lidia, en cas de nécessité...

vendredi 1 octobre 2010

ESTADOS UNIDOS PREVENIDOS POR UNASUR : PROHIBIDO METER SUS MANOS IMPERIALES EN LATINOAMÉRICA


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Chávez pide a EEUU no meter sus manos imperiales en Latinoamérica
1 Octubre 2010 Haga un comentario
El presidente de Venezuela, Hugo Chávez, urgió hoy al gobierno de Estados Unidos a no meter “sus viejas manos imperiales” en Latinoamérica.
“Debemos exigirle al gobierno de los Estados Unidos que no siga metiendo sus viejas manos imperiales en este continente”, sostuvo Chávez en Buenos Aires, donde participó en la reunión de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) convocada de urgencia por la sublevación de fuerzas policiales en Ecuador.
El presidente venezolano advirtió que Estados Unidos actúa “financiando con millones y millones de dólares a movimientos de la extrema derecha, muchos de los cuales andan conspirando para desestabilizar a los gobiernos de los países de la alianza bolivariana”.
“Sobre todo -continuó- a los países cuyos gobiernos, absolutamente legítimos y democráticos, hemos levantado la bandera de la revolución socialista en democracia”.
El mandatario de Bolivia, Evo Morales, coincidió con su par venezolano.
El mandatario boliviano remarcó en ese sentido que “Honduras ha sido un mensaje para América Latina”. “Lamento mucho que quienes dicen que son grandes defensores de la democracia son los que vacíen, impulsen dictaduras militares”, señaló.
“Los presidentes de Sudamérica somos los grandes defensores de la democracia. Quedan todavía algunos grupos retrógrados en América Latina que piensan que con un golpe de Estado se pueden resolver los problemas o las diferencias políticas y programáticas”.
(Con información de DPA)

samedi 25 septembre 2010

2.021 JOURS QUE LE JEUNE FRANCO-PALESTINIEN SALAH HAMOURI CROUPIT DANS LES PRISONS ISRAÉLIENNES!-



DEUX MILLE VINGT ET UN JOURS !!!!.......
Ce dimanche 26 SEPTEMBRE 2010,
que le jeune Franco Palestinien est détenu dans les prisons de TEL-AVIV, pour avoir osé se rebeller contre son puissant voisin impérialiste israélien, état expansionniste soutenu en cela et armé depuis sa fondation par le symbole de la démo-crassie des maitres du monde "libre" : les USA.
Mais qui continue d'occuper GAZA, et d'étendre sa colonisation, au mépris de la condamnation internationale, avec la bienveillante complicité des Ponce Pilate occidentaux.
Ah! Cher Salah HAMOURI: si tu avais eu la bonne idée de t'appeller, par exemple.... BETTENCOURT. Le royaume de la Sarkozie tout entière aurait depuis longtemps renversé les barrières diplomatiques pour te libérer comme il se doit.
Ce forfait et les autres, tout finira par se payer, mais rien ne te rendra, hélas, ces années de jeunesse volée.
On souffre avec toi, comme pour un fils injustement puni par des bourreaux

HIPOCRESIA, TU NOMBRE ES OBAMA





José M. GuardiaBarcepunditAsí que los republicanos vetaron eliminar la prohibición de que los gays sirvan en el ejército de los EEUU, ¿eh? Pues el departamento de Justicia de Obama debe de ser republicano, porque ha pedido a un juez que mantenga a los gays fuera de las fuerzas armadas a pesar de que un tribunal lo ha calificado como constitucional

Publicaso por Ignacio Ruiz Quintano

de "Salmonetes ya no nos quedan"

jeudi 9 septembre 2010

XÉNOPHOBIE D'ÉTAT OU INSTRUMENT DE CLASSE ?

Dans une discussion sur le texte de Pascal Maillard sur l'insécurité et la xénophobie d'Etat et pour une éthique de la résistance, Annie Lacroix-Riz apporte un point de vue de classe nécessaire aux communistes pour dépasser une réaction de révolte devant le discours Sarkosyste. Ce n'est pas une dérive fascisante, qu'on pourrait éviter avec une alternative centriste ou socialiste, mais bien un choix de la grande bourgeoisie pour atteindre son objectif central de réduction massive des salaires, telle qu'elle l'avait déja fait dans le passé.A Toni Gatlif, aux " Bohémiens en voyage ", à tous les sans-papiers," Aux captifs, aux vaincus !… à bien d'autres encore ! "
Cette indignation contre l'ignominie est lyrique et émouvante, mais il convient de rappeler que la xénophobie, brandie pour la énième fois en France, n'a pas fonction idéologique : pratiquée avec intensité en temps de crise, avec une efficacité particulièrement redoutable dans les pays colonisateurs (la France le fut et le demeure de fait), elle a caractérisé la Troisième république finissante, particulièrement l'ère Daladier-Reynaud, et elle s'insère pleinement dans la lutte pour l'écrasement des salaires - c'est à dire pour le maintien, voire l'augmentation du profit , rendue possible par la division des salariés (entre femmes et hommes, étrangers et Français, jeunes et vieux, etc.). Elle a obtenu l'aval, alors officiel, de la " gauche de gouvernement ", qui était précisément " aux affaires " différence (une des seules) avec la situation actuelle (nous sommes actuellement dans la phase d'assaut du genre Doumergue-Laval) et qui en prit donc l'initiative officielle. Or, l'initiative alléguée fut dictée par les puissances d'argent - c'est la chambre de commerce de Paris, haut lieu du grand capital français, fief de la Confédération générale du patronat français (CGPF), ancêtre du MEDEF, qui dictait à Daladier et à ses ministres leurs textes de 1938-1940 contre les étrangers en général et les juifs étrangers en particulier. Je dis bien dictait, stricto sensu, comme s'en vantait alors le président de ladite chambre devant ses mandants en assemblée générale (preuves écrites à l'appui, puisqu'il comparait les textes soumis aux ministres aux décrets finalement pris) (cf. l'article joint paru dans le récemment défunt Siné Hebdo en mai 2009, " "La chasse aux clandestins " de la 3e République agonisante ").C'est aussi la dimension essentielle de la lutte contre les fonctionnaires, loi LRU comprise, dont ceux-ci n'ont pas pris la mesure. Le sort de notre mouvement l'a démontré en 2009. A l'université, on a eu tendance à croire que l'offensive thatchérienne était idéologique, imputable à un analphabète ignorant des lettres (l'un n'empêche pas l'autre : il vaut mieux pour incarner la lutte contre l'intellect choisir autre chose qu'un fin lettré) et mise en œuvre par une administration débile, procédant à des réformes " absurdes " (pas de langue vivante au CAPES de langue, et autres fantaisies de la même farine, quelle idiotie !). Quand, en haut, on veut tout casser, on pratique une politique d'apparence absurde, qui confronte ses victimes d'en bas à l'incompréhension totale, comme, par exemple, la semaine de six jours et les 48 h hebdomadaires légales rétablies en novembre 1938 dans une France où la moyenne de la semaine de travail était de l'ordre de 36 h.Ce que Naomi Klein qualifie de " stratégie du choc " a une longue histoire, dans la guerre sociale, laquelle ne relève ni des sentiments ni des états d'âme qui sont au cœur du généreux texte cité par Ophélie Hetzel. Georges Sadoul, dans son Journal de guerre, cite le cas de la suppression du congé dominical par " une grande banque " parisienne, congé remplacé par " deux demi-journées de congé qu'on ne pourrait jamais bloquer en une seule ", ce qui accablerait les familles, " surtout les femmes ". Quand la jeune secrétaire " catholique bien-pensante [et…] bien élevée " de l'établissement réclama en 1939 à son sous-directeur le retour au repos dominical en arguant que " la banque n'en marcherait pas plus mal. Pourquoi prendre une mesure si inhumaine ? ", il " rican[a] : "Mais parce que maintenant nous vous tenons, ma petite" " (Journal de guerre (2 septembre 1939-20 juillet 1940), Paris, Les Éditeurs français réunis, 1977, p. 105). L'assaut contre les retraites a été lancé non pas parce que nous vivons plus vieux, mais parce que la " réforme ", partagée par la droite prétendument " républicaine ", l'extrême (dont la première ne se distingue plus guère) et la " gauche de gouvernement ", qui y a souscrit quand elle était " aux affaires " et œuvrait aux traités " européens ". Il va nous ramener aux retraites de misère d'avant-guerre, et a exactement la même fonction que la gigantesque injustice fiscale, la chasse aux étrangers, le combat contre le statut de la fonction publique (désormais sérieusement entamé), etc. Quand nous-mêmes et nos organisations de défense renouerons avec ces analyses couramment faites au cours de la crise systémique des années 1930 par la fraction radicale, très affaiblie aujourd'hui, du mouvement ouvrier - et avec l'action y afférente , nous nous battrons plus efficacement contre l'ennemi commun aux Roms, français ou étrangers, aux étrangers (pauvres, pas riches) en général et à nous-mêmes.Le capitalisme en crise ne " trahi[t pas ses] lois " en œuvrant comme il le fait actuellement, il les met en pratique, comme dans les crises de 1873 et 1929-1931. La droite se fascise aujourd'hui comme elle s'est fascisée dans l'entre-deux-guerres, la gauche de gouvernement ne " baisse [pas] les yeux ", elle est fidèle à elle-même, privée de politique de rechange parce qu'elle ne dispose d'aucun moyen contre le grand capital, qui la contrôle en large part : c'est un fait, pas un jugement idéologique - ceux qui en doutent n'ont qu'à faire un long stage dans les fonds BA et GA des Renseignements généraux aux archives de la Préfecture de police ou dans la série F7 du ministère de l'intérieur, aux Archives nationales, qui pourra les conduire jusqu'à une période assez récente pour certains dossiers des APP. Cette gauche convaincue que le capitalisme relève de la même fatalité que la pluie et le beau temps ne se donnera pas davantage d'alternative en 2012, elle le reconnaît d'ailleurs avec une grande simplicité, et le Canard enchaîné (de la semaine dernière, à propos de F. Hollande) n'est pas le seul à le dire alors que Daladier, chef du parti radical, fit semblant de virer à gauche avant les élections de Front populaire. La population française ou " le peuple de gauche " ignorait en 1936 que Blum et Vincent Auriol tenaient leur programme socio-économique de la Banque de France et des éléments français (issus de la Banque de France) de la Banque des règlements internationaux. Nous n'avons pas l'excuse d'ignorer aujourd'hui que le Parti socialiste, même parmi les adversaires personnels de M. Strauss-Kahn, n'a pas d'autre politique que celle dictée par le FMI - c'est à dire par le club constitué depuis juillet 1944 par les classes dirigeantes de nos pays et celles des États-Unis, garantes en dernière analyse jusqu'à nouvel ordre , du coffre-fort des premières.Tant que nous considérerons qu'aborder ces questions signifie " sortir du cadre de la défense syndicale " ou assimilée, nous perdrons avec la même régularité que nous avons perdu, sans interruption, depuis 30 ans. D'ailleurs, la victoire sociale de 1936 ne fut pas électorale - le programme social et économique de Blum était celui de l'austérité financière de la Banque de France , mais elle fut exclusivement due à l'action de mai-juin 1936 des salariés français, favorisée par les " unitaires " et combattue par la majorité des " confédérés " (dont nos actuelles " directions syndicales " sont presque sans exception héritières) ; elle donna un répit, un vrai, aux familles d'immigrés, victimes depuis le début de la crise d'un véritable harcèlement, policier notamment, répit malheureusement très bref (voir plus haut). " La gauche de gouvernement " a bien vite, après ce grand succès mal préservé, préparé dans une mesure considérable la voie à Vichy, y compris en matière d'immigration, propos, je l'affirme, absolument non polémique.Globalement, c'est nous qui, assurément sans le vouloir, trahissons nos propres intérêts au profit de ceux d'en face, lesquels ne trahissent jamais les leurs, parce qu'ils sont servis par des mandataires efficaces, parce que strictement contrôlés (nous ne pouvons en dire autant), ne cessent jamais de " raisonner ", c'est à dire calculent tous leurs coups, au millimètre près (ça marche tant que nous ne bougeons pas). Ils n'abdiquent jamais. Jusqu'ici, c'est dans le seul camp des salariés que l'abdication a régné. Il n'y a pas de " clercs " en général, il y a des " clercs " qui servent des intérêts de classe, et ceux qui nous accablent, réduisant nos salaires directs et indirects, choisissent, pour nous le faire accepter, ils ont bien raison, ceux et seulement ceux qui leur sont dévoués. Il ne nous reste qu'à recréer les instruments de défense qui rendront visibilité et écho aux " clercs " qui servent notre camp. Il y a du chemin à faire.Nous avons autant ou davantage besoin de lucidité socio-économique et politique (et de connaissance froide de l'histoire) que d'indignation épique (relisant Les Misérables, je reconnais cependant ce que nous devons aux élans de Victor Hugo, et admire le vaillant Baudin, qui déclara : " Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs [par jour] ! " avant de se livrer au feu des putschistes de décembre 1851). Il s'impose naturellement de signer toutes les pétitions de défense des Roms, ce que j'ai fait, comme nous tous sans doute. Mais on les défendrait mieux, ainsi que la majorité des gens qui vivent en France, nous compris, en tenant compte de ce qui précède et en renonçant à rêver à 2012, le rêve ayant des chances de virer au cauchemar.
Voir les cas grec, espagnol, etc.
mercredi 1er septembre 2010
par annie.lacroix-riz

lundi 6 septembre 2010

VIVE LA RETRAITE A 95 ANS POUR LES CONS !!!!!....

.....!!!!!!! Pour les medias aux ordres des adeptes du "libéralisme", et tous les manipulateurs d'opinion,
-pour les intouchables milliardaires, vautrés sur leurs ignobles privilèges,
-pour celles et ceux qui admettent, comprennent, ou approuvent, ce système de merde qui enrichit une minorité par les guerres et les armes et qui multiplie les crimes et leurs victimes innocentes
-pour ceux qui payent l'impôt sur la fortune, et ceux qui voudraient le payer
-pour les politiciens couchés devant le veau d'or, valets et fondés de pouvoir à leurs ordres,
-pour le petit dictateur magyar à talonettes, qui commence à me les briser menu, avec ses prétentions à détruire le fruit de siècles de luttes et de victoites sociales
-pour ses sbires, ses ministres sinistres autistes, accrochés à leurs strapontins comme des tiques pendues à la peau des clébards souffreteux, avec une palme spéciale à Woert et à trois ou quatre autres d'entre eux, Fillon, Besson, Ducon....
-pour les antis, les Re-chier et consorts, insupportable graine de dictature, qui ne conçoivent la vie et le goût d'autrui, - et autrui, c'est LARGE - qu'à travers le prisme déformant de leur prétendue défense forcenée des zanimaux. Forcenée!! Ils sont forcenés, fermés, bornés, violents, emmerdants, injurieux, ils nous contraignent à les traiter pour ce qu'ils sont...Mais ces cons-là ne m'interdiront jamais d'aimer ce que leurs pauvres neurones ne pourront jamais caresser,de près ou de loin, de manger et de boire ces ripailles qui donnent un sens à la vie, un art délicieusement incomparable de vivre, voudraient-ils me -NOUS - faire honte parce que je suis épicurien? La nature a fait les choses ainsi, et aucun moraliste ni autre mal baisé n'y changera rien. Mais la fin de la corrida et de la Fiesta Brava n'est que leur première étape. Et celles et ceux que leur discours et leurs mensonges ont momentanément attendris: le savent-ils?
-pour enfin celles et ceux qui estiment qu'après le travail, il n'y a plus de vie, plus rien, que la vie c'est boulot, et que le boulot, c'est la vie, jusqu'à la mort.
Demain, je serai dans les rues de TARBES, avec mes amis, mes camarades, syndiqués - la plupart, sans doute, CGT, CFDT,FO,SUD,UNSA,CGC....il y en a beaucoup trop, pour être efficaces,- ou non, pour dire au locataire de l'Elysée, à l'ami des milliardaires du Fouquet's ou d'ailleurs: YA BASTA ! Assez d'embrouilles, de mensonges, de tromperies, votre mépris du peuple travailleur nous est insupportable.
Sr Sarkozy: FUERA!
60 ans: c'est un âge correct pour continuer à vivre le mieux possible, et les moyens ne sont pas réservés à vos amis les milliardaires!
FUERA TODOS !!!

dimanche 5 septembre 2010

DESCUBREN ISLA DE BASURA EN ATLANTICO CON SUPERFICIE MAYOR QUE CUBA.


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Descubren isla de basura en el Atlántico con superficie mayor que Cuba
5 Septiembre 2010
Tras 22 años de juntar restos de plástico acumulados en medio del océano, un grupo de investigadores estadounidenses descubrió cómo y por qué se formó una isla de basura en el Atlántico . Lo que aún no pudo explicar ningún científico, son las consecuencias que tendrá en los seres vivos semejante contaminación.
Ya se sabía de la existencia de la gigantesca isla de plásticos flotantes del Pacífico Norte. Ahora, investigadores de Woods Hole Oceanographic Institution y de la Universidad de Hawaii en Honolulú dieron a conocer -en la revista Science - los resultados de la recolección de muestras tomadas entre 1986 y 2008 por más de 7.000 estudiantes universitarios en 6.136 localizaciones del mar Caribe y del Atlántico Norte. En este último se da la mayor concentración, que llega a 580.000 piezas por kilómetro cuadrado, en su mayoría milimétricas; la superficie de esa zona supera a la de Cuba.
Si bien los investigadores determinaron que los residuos flotantes tardan menos de 60 días en llegar desde las costas norteamericanas hasta la zona de acumulación, la gigantesca isla de plástico se formó con desechos arrojados desde las tres Américas. No obstante, el mayor caudal proviene del norte.
Fueron arrastrados por corrientes superficiales y, por una circulación ciclónica de vientos, se aglutinaron en una zona de convergencia, en el mar de los Sargazos. Se trata de “una especie de embudo, donde el agua se concentra y termina yéndose hacia el fondo”, explica José Luis Esteves, a cargo del Laboratorio de Oceanografía Química y Contaminación de Aguas del CENPAT-Conicet, en Puerto Madryn. Allí, la velocidad de la corriente es tan lenta, que un velero podría estar 100 años sin moverse.
Los científicos se sorprendieron al comprobar que, pese a que la producción de plástico aumentó mucho en estos años, no pasó lo mismo con la concentración de restos en la zona de mayor acumulación. Descubrieron que en los trozos más pequeños ya se habían establecido microorganismos, y concluyeron que, después de haberse degradado por el clima y la radiación solar, terminan depositándose en el fondo del mar.
“El impacto global, muchas veces no se ve -señala Esteves-. Esos procesos de degradación tienen importancia en el ecosistema, por la disminución de oxígeno.
Hay plásticos más peligrosos que otros, según su composición.
Originalmente tenían un contenido de mercurio muy elevado, que hoy se ha reducido. Pero en el fondo del mar hay bacterias que transforman el mercurio en metilmercurio, que causa malformaciones fetales” cuando es ingerido a través del pescado contaminado.
Es la pesquería la que produce buena parte de la contaminación. Antes de terminar en una isla de basura, los sunchos de plástico ahorcan a los lobos marinos, cortan el pie de gaviotas y se enriedan en los delfines. Las bolsas matan a las tortugas marinas, que las tragan al confundirlas con medusas.
“Cada uno de estos barcos es un pequeño barrio flotante, con los defectos que tiene cualquier vecino con el manejo de sus residuos -observa el investigador argentino-. Pese a que la Organización Marítima Internacional prohíbe el vertido de todo tipo de plástico, no les importa tirar lo que sea, incluidas baterías de la ecosonda”.
Los plásticos son sólo lo visible. ” El problema es lo que incluyen: hay residuos plásticos que contienen pilas o sustancias metálicas -subraya Esteves-. Si son botellas de aceite de vehículos, o de combustible, o sustancias tóxicas, terminan dispersándose en el mar en el lugar donde caigan”.
Además de formar islas de basura, las corrientes marinas y el viento también la amontonan en determinados lugares de las costas. “En la Patagonia hemos detectado zonas de hasta 10 kilómetros.
Cualquier sitio donde haya convergencia oceánica es un lugar potencial de acumulación de basura.
La hay en la isla de los Estados, donde viven sólo cuatro personas, que no son generadoras de basura. Y lo que no quedó ‘colgado’ allí o en las Malvinas, seguirá hasta el centro del Atlántico”.
Esteves ve “extremadamente difìcil” eliminar estas islas, “a menos que haya una campaña de Naciones Unidas. Es una decisión de política internacional”. Entretanto insiste en la necesidad de reemplazar el plástico por otras sustancias, para reducir su uso y para incrementar su reciclado.
(Tomado de Clarin, Argentina)

vendredi 3 septembre 2010

PEUT-ON CROIRE A LA PAIX ?




COMMUNIQUÉ DU CONSEIL NATIONAL DU MOUVEMENT DE LA PAIX

Pour sortir de la crise, mettre en oeuvre une culture de Paix

La crise systémique mondiale accroit tous les problèmes de notre planète : environnement, pauvreté, pandémies, insécurité économique et sociale - personnelle et collective, et développe des violences de toutes natures, poussant les peuples et les individus dans une concurrence accrue. Les conséquences sont dramatiques pour des millions de personnes, menaçant la survie des plus vulnérables et accroissant les inégalités.
Cette crise, dont les peuples ne sont pas responsables, sert souvent d’alibi pour remettre en cause les acquis sociaux, et limiter l’accès aux droits humains élémentaires alors que s’affichent des profits et des fortunes révoltants. Elle est aussi utilisée comme prétexte pour éloigner les peuples de l’exercice de leur souveraineté en favorisant les démarches autoritaires.
Cette crise est notamment alimentée par des dépenses militaires qui atteignent le record mondial indécent de 1531 milliards de dollars (+80% depuis 2002 (source SIPRI) et favorisent un dangereux et inadmissible commerce des armes.
Le gouvernement de notre pays s’inscrit dans cette logique, plaçant la France au troisième rang mondial pour ses dépenses militaires (source SIPRI), notamment à cause de la modernisation de ses arsenaux nucléaires, en violation de ses engagements internationaux dont le Traité de Non-Prolifération des armes nucléaires.
Cet été, le Président de la République et le gouvernement français ont franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre de leur idéologie sécuritaire et xénophobe, basée sur la peur de l’autre et de l’avenir. Ils stigmatisent des groupes sociaux désignés comme boucs émissaires d’une crise dans laquelle ces groupes n’ont aucune responsabilité. Leur politique conduit à la policiarisation de la société et à la mise en cause des libertés publiques, à la pénalisation de la pauvreté et à la militarisation des relations internationales. Le Mouvement de la Paix rejette cette politique également condamnée par l’ONU, qui dénonce « l’alimentation de la xénophobie par les autorités publiques » en France.


L’alternative d’une culture de paix


Dans le même temps, aux quatre coins du monde, les solutions de violences politiques, économiques, sociales et guerrières montrent chaque jour leur inefficacité. Elles rendent la sécurité des peuples de plus en plus précaire, aggravent les situations et favorisent la montée des extrémismes et la multiplication des violences.
Ces orientations sont contestées par les opinions publiques, qui rejettent majoritairement les politiques de guerre et les violences sous toutes leurs formes. Ainsi une majorité de français demeure hostile à la présence française en Afghanistan. De nouvelles perspectives concrètes d’élimination des armes nucléaires existent : plan en 5 points du secrétaire général de l’ONU, Convention d’élimination des armes nucléaires, zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient, … Elles sont majoritairement soutenues par les peuples, les institutions et près de trois-quarts des États.
Pour le Mouvement de la Paix, la construction d’un avenir humain partagé et durable entre les peuples, appelle des réponses humaines et solidaires, basées sur la satisfaction des besoins sociaux, le développement d’une véritable démocratie active et la mise en œuvre de tous les droits humains. En effet, les défis que doit affronter le monde exigent de changer de logique, de passer d'une culture de la guerre, de la domination et du chacun pour soi, à une culture de la paix, de la solidarité et du droit.
Partageons nos ressources et nos intelligences pour empêcher la dégradation de la vie sur la planète, utilisons nos énergies pour vaincre la pauvreté afin d’offrir aux générations futures un avenir décent en promouvant une Culture de la Paix. La culture de paix, c’est ce processus de transformation sociale que l’ONU définit comme « un ensemble de valeurs, attitudes, comportement et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États ». La culture de paix appelle au développement de politiques qui se structurent autour de 8 axes majeurs
Aussi, à quelques mois de la fin de la « Décennie 2001-2010 pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la Paix au profit des enfants du Monde », le Conseil national du Mouvement de la Paix décide d’inscrire son action dans le prolongement de ces 10 années d’engagement dans la Culture de la Paix.
Ainsi, le Mouvement de la Paix exprime son soutien à toutes les manifestations sociales qui vont dans le sens d’une société nouvelle plus juste, notamment les journées d’action du 7 septembre en France et du 29 septembre au plan européen. Il appelle à la réussite des manifestations du 4 septembre« Face à la xénophobie et à la politique du pilori : Liberté, Egalité, Fraternité ».
Le Conseil national du Mouvement de la Paix appelle à faire du 21 septembreJournée internationale de la Paix, une grande journée de mobilisation et d’expression de la société française pour la Culture de Paix. A cette occasion, le Mouvement de la Paix demande au gouvernement français d’observer le 21 septembre un Cessez-le-feu en Afghanistan - comme le demande la résolution de l’ONU – et d’engager un processus de retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
Le Mouvement de la Paix appelle à la réussite de l’opération « Un bateau pour Gaza » et demande la levée du blocus. Il rappelle son exigence de la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale
A quelques semaines de la préparation du budget de la France, le Mouvement de la Paix demande la diminution des budgets militaires au profit des besoins sociaux, l’annulation de tous les programmes liés au renouvellement des armes nucléaires - en particulier le programme M 51 qui constitue une violation du Traité de non Prolifération Nucléaire. Il propose à tous ses partenaires en France et au plan international de relancer la dynamique de mobilisations autour des sites emblématiques du surarmement nucléaire.
Le Mouvement de la Paix demande un engagement fort de la France dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l’occasion de la conférence des Nations Unies de septembre 2010
Le conseil national du Mouvement appelle les citoyens de notre pays à agir pour ces objectifs et ainsi sortir de la crise par la promotion d’une culture de la paix.
Bobigny le 29 août 2010
[1] Soit 1200 milliards d’euros
[2] Les 8 axes de la Culture de Paix définis par l’ONU :1. Renforcer une culture de la paix par l’Eduction2. Promouvoir le développement économique et social3. Promouvoir le respect de tous les droits de l’Homme4. Assurer l’Egalité entre les femmes et les hommes5. Favoriser la participation démocratique6. Développer le compréhension, la tolérance et la solidarité7. Soutenir la communication participative et la libre-circulation de l’information8. Promouvoir la paix et la sécurité internationale
[3] http://www.nonalapolitiquedupilori.org/
[4] http://www.21septembre.org/
[5] http://www.omd2015.org/
Contact :pressemvtpaix.org01 40 12 72 35
LE MOUVEMENT DE LA PAIXMAISON DE LA PAIX, 9 rue Dulcie September – 93400 Saint-OuenTel : 01 40 12 09 12 - Fax : 01 40 11 57 87Site web : www.mvtpaix.org - mail : nationalmvtpaix.orgAgréé Association Nationale de la Jeunesse et d’Education Populaire

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