mercredi 13 janvier 2010



ADA FERIA
Salle Jean Pierre Darracq
B.P. 14
40161 PARENTIS EN BORN CEDEX







COMMUNIQUE DE PRESSE


LES GANADERIAS DE LA FERIA DE PARENTIS SONT CONNUES

L’Association des Aficionados de Parentis en Born vient de rendre public les élevages qui seront au programme de la Sen Bertomiu 2010 les Samedi 7 et Dimanche 8 Août.
Ont été retenus un lot de Tomas Prieto de la Cal ( Veragua ) et un lot de Moreno de Silva ( Saltillo ).

mardi 12 janvier 2010

LE TANGO DES NOMBRILS

Nous vivons une bien étrange époque. Celle des prétentieux, des sots, fats, orgueilleux, des fous dangereux, des hâbleurs, des vantards et de toutes sortes de menteurs.
Paraître, parler, parader, se constituer des parterres de courtisans, sans crainte de la vergüenza, ou du ridicule, ou des deux. A mille lieues de la modestie, et de l'humilité des humains.
Et cela, nous le savons.
Sitôt tourné le dos les rois mages de la nativité, voici l'arrivée, ou le retour, comme on voudra, d'un nouveau prophète.
Battez tambours, sonnez, clarines,voici l'avènement de Bernard Domb, alias Simon Casas, qui, de consul du cirque nîmois, s'autoproclame - on n'est jamais si bien servi que par soi-même- sur le journal régional "Midi Libre": prophète. En son pays, s'entend, mais prophète tout de même.
Rien que çà, mais tout çà!
Voici ce qu'il déclare à la presse:
"No veo por qué no puedo ser profeta en mi tierra, ya que en lo que yo domino,la tauromaquia, soy profeta en el conjunto del mundo taurino internacional....Soy el segundo grupo mundial de tauromaquia....Hubiera sido paradojico, que no hubiese tenido la posibilidad profesional de ser competitivo y ganar el concurso para la plaza de Nîmes... Màs aùn las administro al nivél màs alto del éxito desde muchos años"...
Les espagnols sont prévenus: ils devront se soumettre aux légions de Simon l'invincible qui vont déferler sur l'Ibérie. Le roi, le grand, le beau, le fort, le presque dieu taurin , est d'ores et déjà auto-intrônisé et indétrônable prophète, et donc tout-puissant. Et malheur à qui voudrait lui résister.

Le destin de la corrida est, on le voit, dans des mains expertes et sûres, avec, d'un côté, au Sud Est, un prophète, et de l'autre, au Sud Ouest, un gourou, qui clame à longueur de semaines:" il faut se rassembler - autour de MOI-, il prétend que c'est pour SAUVER la corrida, bien sûr, et non pas pour préserver les intérêts de ceux qui en vivent, alors que nous, aficionados de verdad, ne cessons de le répéter, méthodiquement, consciencieusement, aveuglément, le mundillo et ses complices détricotent jour après jour cette corrida, jusqu'à en faire un spectacle qui ne saurait être défendable ni défendu, un spectacle seulement motivé par le fric facile qu'il peut générer, mais un spectacle cruel, comme il peut nous l'être trop souvent reproché, au vu de sa constante dérive mercantile.
" Un pour tous, tous pour Moi, Aimez-moi les uns les autres"!
Et ceux qui ne me suivent pas sont des ennemis de la corrida: rien que çà !
Les aficionados prétendent qu'on sauvera la corrida en faisant respecter ses règles- intégrité du toro, respect de la lidia, du public, du palco...-, et les gouros du S.E et du S.O. prétendent que c'est en la proposant au patrimoine de l'Unesco qu'on la sauvera.
Les bateleurs de foire sont à l'oeuvre, de plus plus forts, de plus en plus bruyants, mais de moins en moins au fait des réalités: le mal est plus profond qu'il n'y parait, la soif du pouvoir les rend irraisonnables.
Entre gourou, prophète, ou tertulias feutrées, quel choix reste-t-il?
Si ce n'est le tango des nombrils, la java des egos, la rumba des MOA-MOA!

lundi 11 janvier 2010

EXODE


EXODE.


C'est un poème de Benjamin Fondane: écrivain Roumain, né en 1898, qui émigra en France et se mit aussitôt à écrire en Français poèmes et essais. Il collabora aux "Lettres Françaises", revue de la France Libre. En mats 1944, il est arrêté, comme tous les Juifs, par la Gestapo, puis conduit à la prison de Drancy. Enfermés sans explications, lui et sa soeur, jusqu'à la fin avril. Puis internés tous les deux à Auschwitz, torturés et assassinés dans la chambre à gaz le 29 Septembre, parce qu'ils étaient juifs. Poète héros, - il vécut en poète et mourut en héros- visionnaire, qui aurait pû être épargné et sauvé, mais qui ne voulut jamais abandonner sa soeur aux bourreaux nazis. Il avait aussi vécu en Argentine, et aujourd'hui, l'Argentine l'honore, et lui consacre expositions et hommages.
" C'est à vous que je parle homme des antipodes,
je parle d'homme à homme, avec le peu de moi qui demeure de l'homme
avec le peu de voix qui me reste au gosier
mon sang est sur les routes, puisse-t-il
ne pas crier vengeance!
Un jour viendra, c'est sûr, de la soif apaisée,
nous serons au-delà du souvenir, la mort
aura parachevé les travaux de la haine,
je serai un bouquet d'orties sous vos pieds,
alors, et bien sachez que j'aurai un visage
comme vous. Une bouche qui priait, comme vous.
Oui, j'ai été un homme comme les autres hommes,
nourri de pain, de rêve de désespoir. Eh oui,
J'ai aimé, j'ai pleuré, j'ai haï, j'ai souffert,
Et quand la mort, la mort est venue, peut-être
ai-je prétenndu savoir ce qu'elle était, mais vrai,
je puis vous le dire à cette heure,
elle est entrée toute en mes yeux étonnés,
étonnés de si peu comprendre-
avez-vous mieux compris que moi?
.............................................................;
Un jour viendra sans doute, quand le poème lu
se trouvera devant vos yeux. Il ne demande
rien! Oubliez-le. Oubliez-le! Ce n'est
qu'un cri, qu'on ne peut pas mettre dans un poème
parfait, avais-je donc le temps de le finir?
Mais quand vous foulerez ce bouquet d'orties
qui avait été moi, dans un autre siècle,
en une histoire qui vous sra périmée,
souvenez-vous seulement que j'étais innocent
et que, tout comme vous, mortels de ce jour-là,
j'avais eu, moi aussi, un visage marqué
par la colère, par la pitié et la joie.
un visage d'homme tout simplement."

samedi 9 janvier 2010

RETORNOS.

J'ai trouvé particulièrement savoureux ce billet publié sur le site " HASTA EL RABO, TODO ES TORO".
Des "retours" dont l'aficionado se passerait, hormis, bien sûr, celui du "Tato", qui fut un lidiador courageux.
Et je voudrais vous faire partager mon plaisir, avec l'autorisation de son auteur.
Bonne lecture.

"Las segundas partes, además de que nunca fueron buenas, suelen carecer de la grandeza, la vehemencia y la dignidad suficiente como para que el héroe vuelva a ocupar el lugar perdido en el edén de los aficionados. Por no hablar ya, de volver a ser escuchados por los ``rockefeller´´ capitalistas que planchan sus nalgas en las poltronas de algunos despachos.

Son muchos los que vuelven del otro lado, el de lo mundano, donde habitamos las personas de carne y hueso. Ése donde hay que pedir mesa para cenar en un restaurante (cuando se puede), donde hay que tirar de créditos e hipotecas para malvivir en un piso de 80 metros, donde si alguien te reconoce por la calle es para reclamarte alguna deuda, y donde las únicas rubias siliconadas que vemos están en Interviú en formato Din A-4. Y es que cuando te conviertes, o te han convertido, en un semidiós, un titán de leyenda griega, en un Rodrigo Díaz de Vivar, debe de ser un infierno y un serio problema volver a la simpleza del hombre, al salario del obrero y a la docilidad del subordinado.

Ortega Cano, Juan Mora, Jesulín de Ubrique, Victor Puerto o El Tato son los últimos en volver del viaje, casi todos llevan en el esportón un mismo objetivo: la recuperación de la boyantía de sus carteras. Sea al precio que sea. Así Ortega Cano se ha convertido en el hazmerreír del aficionado; la vida de Jesulín la comparten las revistas del corazón y el clan estomagante de los hermanos Romero y Ruiz Miguel; a Víctor Puerto lo escuchamos cada dos por tres, desde hace años, contar lo mismo sobre su hipotética vuelta en la radio de Molés cuando no hay nada más interesante que ofrecer al oyente; a Juan Mora las cornadas y un cambio de apoderamiento, maldito el día, lo dejaron aparcado para (casi) siempre y del Tato se puede decir que fue un torero más que digno que hizo todo lo contrario que José Tomás: anunciarse en La Maestranza, Las Ventas, el Bocho, Iruña, La Misericordia y allá donde se le requirió, encartelado con toreros artistas, lidiadores, jóvenes, veteranos, figuras, paquetes y demás elementos del escalafón. Con encastados clientes como Isaías y Tulio Vázquez, Victorino, Pablo Romero, Miura o Baltasar Ibán"
Certains aficionados españols ne font pas non plus dans la langue de bois: sans effets de manche, ils parlent vrai. Et ce blog notamment mérite la visite de tous ceux et celles qui aiment et défendent la Fiesta Brava.

mercredi 6 janvier 2010

LES PEÑAS QUI VONT SAUVER LA CORRIDA.

De nouvelles peñas ont fleuri ces dernières années sur les gradins . L'originalité, c'est justement que toutes, absolument toutes, ont en commun de se réjouir bruyamment de tout se qui peut se passer dans le ruedo.

De TOUT : même et surtout tout de ce qui rend la corrida insupportable ! Condamnable!

A tel point que la lidia n'a plus de sens, les règles sont bafouées, le spectacle - çà n'est plus un COMBAT !- se réduisant pour l'essentiel à faire passer un animal souvent mutilé, si possible 60 à 80 fois de suite dans la muleta du contorsionniste de service. Pour la génération des spectateurs de la corrida Canal +, seul cet aspect de la défunte "lidia", - la faena de muleta interminable à un animal dépourvu de sauvagerie et que les aficionados españols nomment "perritoro",-apporterait cette prétendue émotion qui parait les combler, encouragés, formatés, même, qu'ils sont en cela par les affairistes -éleveurs trafiquants, empresas,figuras,-qui y trouvent ainsi plus facilement leurs comptes, eux qui se nourrissent de notre aficion, et par leurs complices, les intouchables des callejons, photographes, nombreux invité-e-s qui parlent,fument et gesticulent, qui non seulement ne paient pas leur entrée et devraient regarder en silence, ces privilégiés, mais en plus provoquent et insultent les aficionados qui osent protester contre les multiples manquements graves à la lidia.
A St Gilles, c'est le père Castella qui vous menace physiquement, à Rieumes, c'est un arenero qui vous interpelle, partout, il faut payer et assister à la débâcle de la lidia sans rien dire, sous peine de menaces et d'insultes.
L'aficion exigente, rigoureuse, bruyante si c'est nécessaire devant la triche et les scandales, qui autrefois était de règle dans toutes les arènes, est devenue l'exception, le spectateur acceptant aujourd'hui le pire sans broncher. La règle aujourd'hui, grâce au concours actif des Chopera, Balañas, etc...., à l'aide des ganaderos magiciens dans la génétique destinée à anoblir à l'extrême des toros canada-dry, et grâce à leurs complices, qui versent des larmes de crocodiles sur l'avenir menacé de la corrida, -qu'ils font mine de défendre, alors qu'ils font parti des enterreurs,- la règle, donc, c'est de se rendre complices de l'innacceptable, de l'insupportable, de l'intolérable, c'est d'applaudir et de cautionner, avec son mouchoir blanc ou sa casquette, la mort en public de bestiaux noblissimes, faiblissimes, arréglés ou afeités, - qu'importent les mots-, en un mot, ni sauvages, ni braves, ni puissants, mais honteusement et tristement pitoyables.
Et parallèlement à cette dérive de la corrida, où la monopiquette de 3 secondes suffit à faire s'agenouiller le "toro", depuis ces dernières années, on dénombre une quantité impressionnante de nouvelles peñas, depuis les tendidos, jusqu'aux palcos, en passant par les ruedos, les callejones, et les medias. J'en ai relevé quelques unes sur les sites amis, -là où l'on peut s'exprimer sans être censurés par les gourous et autres ouèbemastères tout aussi donneurs de leçons et sectaires les uns que les autres, mais où, ni chez les uns, ni chez les autres, on ne peut entrer sans montrer patte blanche, ou (et) faire acte d'allégeance-, mais vous et moi, sommes confrontés chaque dimanche aux plus nombreuses, hélas même dans nos placitas jusqu'ici épargnées par le phénomène du aficionadement correct.
Pour ma part, -et j'invite tous les aficionados à faire de même-, en 2010, je continuerai de dénoncer avec vigueur, les peñas suivantes:
- Peña "Palmas al peor"
- Peñas recreativas " El Rabo Alegre" y "La Oreja Feliz"
- Peña internaciónal "Los Bufones del Ruedo"
- Y la otra " Sus Hermanos del Callejòn
- Grupo de defensa de "El Eral descastado"
- Peña "Los Cantamañanas"
- Grupo cómico-peligroso"Los Romero Boys" o "Los Dalton de Canal " (de la pandilla Romero)
- Peña "Los Abrazafarolas endormitados"
- Peña universal"Los Bomberos Toreros y Peones"
- Peña "Aburrimiento feliz"
- Peña "Aficion perspicaz al Perritoro"
- Peña "A.A.A.A.hhhhhhhhh" (Aburridos Arrodillados Anestesiados Anónimos)"
- " Los Admiradores de La Muleta Oblicua"
- "Olé Pasito Atràs"
- Peña "Indultacrabas"
- Peña "Los amantes del Perfilero"
- Peña " N.G.S.M." (Nos Gusta Solo Mierda)
- Peña " El Silencio Cómplice"
- Peña "Los Coños Mudos"
- "Los Cómplicios del Palco Vergonzoso"
-Et les désormais omniprésentes "Peña BIÉÉÉNNNN, CHUUUTTTT","SILENCIO", "CAYATÉ", "MÉTIDEVANTTOIQUIÈSIFORT"!
Bien sûr, çà n'est pas nouveau!
Mais çà s'aggrave, dangereusement, rapidement, inéluctablement, au même rythme que la sauvagerie des toros, qui a été reléguée au rang des accessoires, pour seulement les plus grands profits des uns et des autres .
Et le peuple - les gens modestes- déserte depuis belle lurette les arènes, (la barrière du fric): ces préoccupations d'aficionados sont bien loin des leurs . Qui pourra bientôt défendre la fiesta brava, alors que les intéressés eux-mêmes, des prétendus aficionados, procèdent à de multiples sélections, jusqu'à écarter et censurer ceux qui ne leur ressemblent pas, quand ce n'est pas se retrouver clandestinement ?
Bonne année 2010 .
Et laissez les coursiquettes de chèvres aux amateurs de cirque: au moins, nous risquerons moins de les croiser à CÉRET, ALÈS, PARENTIES, BEAUCAIRE( j'en oublie ?), que dans les temples sacrés de l'indulto imbécile .