vendredi 26 février 2010

DE VICTOR HUGO ....A ÉLIKIA M'BOKOLO, LA MÊME ROUTE TORTUEUSE

“ Vous tenez à l’exemple ? Pourquoi ? Pour ce qu’il enseigne. Que voulez-vous enseigner avec votre exemple ? Qu’il ne faut pas tuer ! Et comment enseignez-vous qu’il ne faut pas tuer ? En tuant !” (Victor HUGO. Discours à l’Assemblée Constituante. 15 Septembre 1848)
C’est la CHINE qui a le plus grand nombre de condamnés à mort.
Aux USA, 3700 personnes attendent d’être exécutées, certaines depuis des dizaines d’années, et parmi elles, Mumia ABU-JAMAL, près de trente ans à attendre l’exécution de la sentence dans le « couloir de la mort », après un procès inéquitable, tronqué et truqué: cet homme a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis, au terme d’un procès marqué par l’intolérance raciale et par les faux témoignages, depuis reconnus par les auteurs eux-mêmes. Raciste invétéré, le juge traita l’accusé de « négro », le menaçant publiquement de le « frire ».
Le JAPON tue dans le plus grand secret : en principe, la sentence suprême est appliquée pour les grands homicides.
En IRAN, 346 personnes ont été pendues publiquement en 2008. L’IRAK continue aussi de se fourvoyer dans la même barbarie : c’est le plus souvent la répression politique qui est la cause des 1000 exécutions recensées ces 5 dernières années.
Au GABON, la FRANÇAFRIQUE toujours au beau fixe de l’empire ne fait pas baisser le taux des exécutions. Quand au RWANDA, la visite de Sarkozy semble avoir sonné le glas de toute enquête sur la responsabilité de la FRANCE dans le massacre de près d’un million de Tutsis par les milices Hutus en 1994.
Aujourd’hui, le jeune Franco Palestinien Salah HAMOURI totalise 1810 jours de détention dans les geôles israéliennes, emprisonné par le gouvernement du peuple dit « élu » de dieu – CINQ ANNÉES DE PRISON - !!! qui ne mobilisent pas la délicate presse internationale pourtant avide de dénoncer les crimes et les injustices. Mais pourquoi donc font-ils preuve, nos champions des droits de l’Homme, d’une indignation aussi sélective ? ISRAËL peut perpétrer les crimes les plus graves envers la PALESTINE, envahir son pays voisin, l’occuper, le détruire, humilier et martyriser son peuple, ISRAËL reste intouchable, bien à l’abri ,sous la protection des USA, des décisions, remontrances, et condamnations de l’ONU.
Au NIGER, les militaires semblent s’installer pour la durée, après leur coup d’état, et prendre racine. Là aussi : indépendance, ou FRANÇAFRIQUE éternelle ?
ALGER et PARIS se regardent en chiens de faïence, ALGER reprochant à « la FRANCE » de laisser figurer l’ALGÉRIE dans la liste des 14 pays « à risques ».
Crise entre le MALI, d’une part, et la MAURITANIE et l’ALGÉRIE, d’autre part, qui ont rappelé leurs ambassadeurs, suite à la libération par ce premier pays des quatre terroristes- deux Mauritaniens et des deux Algériens, sous la pression, semble-t-il, de la France, pour permettre la libération de l’otage Français Pierre CAMATTE.

Déclaration de Monsieur ÉLIKIA M’BOKOLO directeur d’études à l’EHESS, École des Hautes Études en Sciences Sociales. : « Aujourd’hui, l’ennemi de l’indépendance des pays Africains, est le capitalisme néolibéral, qui rogne partout où il peut les victoires que les peuples ont accumulé depuis 100 ans ».
Reste à enseigner dans les écoles la signification de la dette: non pas la dette honteuse que nous réclamons sans scrupule aux pays pauvres, après avoir tiré de chez eux les richesses dont nous profitons sans honte ! Non ! Justement, si quelqu’un a une dette envers l’autre, c’est bien l’occident envers tout ce qui constitua son empire colonial. A ce titre, apprenons à cultiver le respect et la reconnaissance envers ces peuples exploités, brimés, colonisés, -avec tout ce que recouvre le terme "colonisation" d’excès, de crimes et d’injustices multiples- mais à qui nous devons l’essentiel de notre bien-être. Pour combien encore?
Mais qu’il faut apprendre à partager.



ALICJA TYSIAC, ENNEMIE PUBLIQUE N°1 DES INTÉGRISTES POLONAIS

Pour sa troisième grossesse, alors que sa vie était en danger, aucun hôpital public n’accepta de pratiquer l’ I.V.G qu’elle implorait. Aujourd’hui, après des années de combat, aidée par des militantes féministes de l’EUROPE, elle a fait condamner l’État Polonais par STRASBOURG, ainsi qu’un hebdomadaire épiscopal qui l’avait comparé, ainsi que les juges de STRASBOURG, à des nazis.


Le fondamentalisme religieux règne dans les pays de l’EUROPE de l’Est depuis 1989. Mais en France même, des signes inquiétants apparaissent toujours plus nombreux dans les medias publics : la laïcité est mise à mal, de moins en moins respectée, et des « journalistes » se comportent envers les religieux comme des suppôts, non comme des professionnels qu’ils doivent rester dans le cadre de leur travail. Pour les athées, agnostiques, et libres penseurs, c’est chaque jour « jour du seigneur ». Pour eux, chaque religion renferme peu ou prou son germe fondamentaliste, souvent jusqu’à l’intolérance. Que deviennent le respect de toutes les philosophies, où est l’indépendance des medias, pour quand le pluralisme dû à tous les citoyens, la LAÏCITÉ seule garante de l’ ÉGALITÉ devant le Service Public ? Et que dire des structures de santé de plus en plus déficientes, le gouvernement s’acharnant à dépecer l’hôpital public ? Comme, d’ailleurs, les tribunaux, l’Éducation Nationale, la Poste, les Transports….

jeudi 25 février 2010

COMMENT LE ROYAUME DE LA SARKOZIE MAGYARDE HONORE LES FILS DE SES HÉROS


SCANDALEUX : LE FILS D’UN DES COMPAGNONS DU COLONEL GILLES SOMMÉ DE PROUVER SON IDENTITÉ FRANÇAISE !


Les nouvelles consignes données par le régime sarkozyste font désormais obligation de fournir la PREUVE de son idendité française, même si celle-ci ne fait pas de doute depuis plusieurs décennies.
Et les aberrations se multiplient sur tout le territoire de la République, chacune d’elles soulève l’indignation et la révolte. Au point que la nationalité française est contestée à un fils de l'AFFICHE ROUGE.
Ainsi, un simple renouvellement d’une carte d’identité, fait figure de parcours de combattant, pour nombre de Français NÉS SUR CE SOL, si le moindre doute existe quant à la nationalité de leurs parents : l’acte de naissance SUR LE SOL FRANÇAIS, justification suffisante d’état-civil jusque là, ne suffit plus, selon les Besson et Hortefeux.
Mais il en est des plus significatifs que d’autres. Parce u’ils ont partie liée avec la Résistance, la défense, puis la libération de la France. Alors, d’étranges et inquiétantes connexions se mettent en place avec, précisément, cette sombre époque où des lois iniques faisaient obligation aux juifs de prouver leur nationalité française, à partir d’un certain 22 Juillet 1940 de sinistre mémoire.
Et Armand GORINTIN participe de cette histoire. Son père, David, était ENGAGÉ VOLONTAIRE en 1939, pour la FRANCE. Il fut compagnon d’armes de Joseph EPSTEIN, héros de la Résistance FTP, de PARIS, instigateur de la guérilla urbaine, connu sous le pseudonyme de Colonel GILLES, fusillé à 33 ans au MONT VALÉRIEN, le 11 Avril 1944.

Souvenons-nous de l’Affiche Rouge. Joseph EPSTEIN, comme David GORINTIN, avaient refusé le fascisme, la soumission, la misère. Le second sera rapidement arrêté. Le premier devait rencontrer Lucie et Raymond AUBRAC, Lise LONDON, Maurice KRIEGEL-VALRIMONT. La captivité permettra à David d’échapper à la mort.

Au nom de quoi refuse-t-on à son fils, né Français, en France, en 1949, le renouvellement de ses papiers ? “ L’exigence de prouver ma nationalité, sans être totalement identique, renvoie singulièrement à la loi de 1940, l’une des premières lois xénophobes du Gouvernement de Vichy”, constate-t-il. Il y a David, le père, il y a Esther, la mère, récemment décédée. En 1942, elle est enfermée dans le camp de Mérignac, puis emprisonnée au fort du Hâ. L’évasion sera son salut. Ils s’installeront ensuite Rue de Rivoli, à Paris, avec leur fils Armand, auquel on refuse aujourd’hui de reconnaître son identité Française. Et qui résiste. “ Étant dès lors moi-même sans papiers, j’ai donc l’honneur d’exiger de vos services ma régularisation à laquelle j’ai droit, en vertu de l’art. 21-12 du code civil, qui stipule que la nationalité de ceux qui ont vécu en tant que Français depuis plus de dix ans, ne peut plus être contestée”, a-t-il écrit au préfet de police de Paris.
Et il souhaite que des dizaines de milliers de Français d’origine étrangère dans le même cas que lui en fassent autant.
A commencer par un certain Nicolas Sarkozy lui-même ?
Les fils des libérateurs n’ont ainsi comme toute reconnaissance que le mépris! Il est vrai que ce débat nauséabond sur l'identité nationale ne date pas d'aujourd'hui: les enfants d’Africains qui ont versé leur sang et leur vie pour la France en savent quelque chose !
Mais pour évacuer les vrais problèmes, et raccoler en même temps les esprits faiblement politisés, quoi de plus simple que de rivaliser avec le Pen, avec la complicité de medias dociles jusqu'à la soumission ?





MANOUCHIAN: DE LA POÉSIE À LA LUTTE ARMÉE, JUSQU'AU SACRIFICE FINAL


Missak Manouchian, responsable des FTP-MOI de Paris (été 1943), est né le ler septembre 1906 dans une famille de paysans arméniens du petit village d’Adyaman, en Turquie.

Il a huit ans lorsque son père trouvera la mort au cours d’un massacre par des militaires turcs. Sa mère mourra de maladie, aggravée par la famine qui frappait la population arménienne.

La résistance arménienne à la domination turque accentuée par le conflit religieux opposant les deux nations, les premiers étant chrétiens orthodoxes entraîne de terribles massacres par le gouvernement turc. Près de deux millions d’arméniens, hommes et femmes, y ont trouvé la mort (1915-1918).




Agé de neuf ans, témoin de ces atrocités qu’on qualifie aujourd’hui de génocide par référence à celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale Missak Manouchian en restera marqué pour la vie. De nature renfermée, il deviendra encore plus taciturne ce qui le conduira, vers l’âge de douze ou treize ans, à exprimer ses états d’âme en vers : "Un charmant petit enfant /A songé toute une nuit durant/ Qu’il fera à l’aube pourpre et douce / Des bouquets de roses". Recueilli comme des centaines d’autres orphelins par une institution chrétienne après avoir été hébergé dans une famille kurde, Missak gardera toujours le souvenir du martyre arménien mais aussi de la gentillesse des familles kurdes, ce qui le rapprochera, 25 ans plus tard, de ses camarades juifs de la résistance en France, eux-mêmes confrontés au génocide de leur peuple.

Arrivé en 1924 avec son jeune frère à Marseille, Missak apprendra la menuiserie et s’adonnera à des métiers de circonstance. Il consacrera les journées de chômage aux études, fréquentant les "universités ouvrières" créées par les syndicats ouvriers (CGT). Il fonde successivement deux revues littéraires, Tchank (Effort) puis Machagouyt (Culture). Dès 1937, on le trouvera en même temps à la tête du Comité de secours à l’Arménie, et rédacteur de son journal, Zangou (nom d’un fleuve en Arménie).

Le tragique rendez-vous du 16 novembre 1943 à Évry Petit-Bourg Rien à signaler sur les divers fronts. Mais ce matin-là, sous un ciel lourd, aux environs immédiats de la gare d’Évry Petit-Bourg (Essonne), va se jouer un épisode dramatique du " front invisible " où s’affrontent, à armes inégales, les Francs-Tireurs et Partisans immigrés (FTP-MOI) et les Brigades Spéciales de la police française aux ordres de la Gestapo.

" Filé " à partir de son domicile parisien, Missak Manouchian devait rencontrer, sur les berges de la Seine, Joseph Epstein, responsable des Francs-Tireurs Français pour l’Ile-de-France. Ils seront capturés sur la rive gauche après avoir tenté d’échapper aux policiers en civil lancés à leurs trousses. Ainsi a pris fin l’une des plus grandes opérations de police contre la résistance, notamment la formation militaire des volontaires immigrés d’origines juive, italienne, espagnole, arménienne... dont les faits d’armes, dans la capitale même, furent autant de coups portés au prestige de l’occupant. Ce qui leur valut la colère de Berlin qui exigeait de mettre rapidement les "terroristes juifs et étrangers hors d’état de nuire".

Missak Manouchian tombera au Mont-Valérien, avec vingt-et-un de ses camarades, sous les balles de l’ennemi, le 19 février 1944. Également condamnée à mort, la jeune femme, Olga (Golda) Bancic, sera décapitée en Allemagne. Joseph Epstein et vingt-huit autres partisans français seront fusillés le 11 avril 1944. Louis Aragon a écrit sur cet épisode un poème magnifique, chanté avec beaucoup d’émotion par Léo Férré.





L’affiche rouge
Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans


Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants


Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE


Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand


Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan


Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant


Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant


Louis Aragon. Chanson interprétée par Léo Ferré.





La dernière lettre de Manouchian.

Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t’écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

Je m’étais engagé dans l’Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J’ai un regret profond de ne t’avoir pas rendue heureuse, j’aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d’avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu’un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l’armée française de la libération.

Avec l’aide des amis qui voudront bien m’honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d’être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n’ai fait de mal à personne et si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine. Aujourd’hui, il y a du soleil. C’est en regardant le soleil et la belle nature que j’ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t’embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.

Manouchian Michel.

P.S. J’ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M.M


























mercredi 24 février 2010

LISTE NOIRE 2010 DES GANADERIAS

Como cada año, hemos elaborado nuestra “Lista Negra” de ganaderías. Y si a alguien no le gusta el nombre que lo vea como la “Relación de los Hierros” que la Asociación el Toro de Madrid considera que no deberían ser contratados para Las Ventas en la temporada de 2010. Que nadie dude que desearíamos no tener que incluir ninguna en ella, pero es un resumen muy estudiado, tras ver lo sucedido en la pésima temporada pasada de 2009. En ella aparecen las que, a nuestro juicio, no merecen venir, ya sea por el momento en que se encuentran o por fracasos continuados en nuestro coso y por ello consideramos que se les debería dar un descanso en nuestra plaza. En los razonamientos individualizados hemos procurado utilizar los comentarios de las crónicas de la temporada escritas por nuestros asociados.

Tal como ya hicimos el año pasado, hemos decidido sacar de la lista aquellos hierros que no han lidiado en Madrid en los dos años anteriores. También damos un toque de atención a otros que están a las puertas de entrar y que se salvan por muy poco. Es simplemente nuestra opinión e insistimos en que ojalá nos equivocáramos cada año por el bien de la fiesta, pero ellos se lo han ganado a pulso. Lo único que pretendemos con esta lista es mostrar los hierros que no querríamos ver en Las Ventas en 2010, aunque desgraciadamente no será así pues, a diferencia de lo que pasa por ejemplo en Francia, en nuestro país cuenta poco la opinión de los aficionados. Y así nos va.

ADOLFO MARTIN. Repite. Estamos seguros de que Adolfo está trabajando para recuperar la casta que sus toros tuvieron antes y que tantas alegrías dieron a los aficionados de Madrid, pero tiene mucho trabajo por delante. El toro “Comadrón”, de la concurso, nos hace pensar que pronto saldrá de la lista, pero de momento sigue. Hay que cuidar la presentación y sobre todo no pasarse echando agua al vino.

VICTORINO MARTIN. Es la gran novedad de nuestra lista. El ganadero más importante de los últimos años estaba últimamente jugando con fuego y se ha quemado. Antes le salvaba algún toro, ahora es que ni cuida la presentación. La corrida de la Feria de Otoño fue la puntilla. Esta temporada por su propia decisión no viene a Madrid ¿Nos creemos sus razones? Allá cada uno. Esperamos que vuelvan las grandes tardes en las que sus “albaserradas” iban camino del desolladero entre ovaciones, pero de momento debe estar en la nevera un tiempo.

JUAN PEDRO DOMECQ. El fundador del encaste “artista” nos ha deleitado este año con un encierro (y sólo lidió cuatro ejemplares) escaso de fuerzas y de presentación muy justita para Madrid. Morante nos emocionó con su capote, pero ahí acabó todo. En otras plazas y con las “figuritas” es donde tiene que estar.

PARLADÉ. Otro hierro juanpedrero nuevo en la lista con todo merecimiento, por supuesto. En su única comparecencia “toros de bonita estampa, pero basura floja, mansa y descastada”, vamos como para ponerse a temblar.

JULIO DE LA PUERTA. Incapaz de presentar un encierro completo, siempre con remiendos. Solía a veces ser utilizada por la empresa como suministradora de sobreros. Ya, ni eso. Que se planteen los hermanos De la Puerta dónde quieren llevar su ganadería. Por nuestra parte, derecha al purgatorio.

GERARDO ORTEGA. Otra que se estrena. Presentó toros con muchos cuernos pero sin remate, no completó encierro y “mostraron una gran flojedad en los cuartos delanteros, anovillados y buscando los huecos para huir descaradamente” ¿Quién recomienda estas ganaderías? ¿Qué veedor da el visto bueno a estos ejemplares? ¿Es que son más baratas?.

JOSÉ VAZQUEZ. Hierro santacolomeño de Colmenar en otros tiempos (los antiguos Aleas), que ha terminado claudicando al encaste de moda. Y así le pinta: falta de casta, de fuerza y de todo. Por dignidad deberían cambiar el histórico hierro del 9.

MARQUÉS DE DOMECQ ¿Dónde están los toros del marqués que antaño triunfaban en Pamplona o con los que lo hacía el maestro Rincón? Puede que en el baúl de los recuerdos. Pues bien, mientras no salgan de allí, al crematorio. Ya ni presentación, algo que nunca faltó a estos otrora magníficos ejemplares. Tres toros feos y sin fuerza que no nos dan esperanza alguna para recuperar otra ganadería perdida.

CHARRO DE LLÉN. De encaste “Atanasio”, aunque según parece se esta pasando al bodeguero. Nos da lo mismo, carne de matadero. El presidente de esa tarde (Sr. Gómez) bien pudo devolver alguno más. No queremos a esta ganadería más por aquí ¿Quién o quiénes se han cargado el encaste Atanasio?

MERCEDES FIGUEROA. Vaya un estreno en esta plaza. Estamos seguros que la familia Mayoral tenía algo mejor en la dehesa y nos trajo un saldo para terminar la temporada. Vaya tarde que nos dieron. Casi nos quedamos sin garganta protestando inválidos.

ARAUZ DE ROBLES. En la temporada pasada sólo lidió un ejemplar, a ver si en la 2010 pueda ser que se olviden de este hierro de una vez. Toros de variados pelajes y procedencias pero vacíos por dentro.
ATANASIO FERNANDEZ. Nos hemos librado de esta legendaria vacada charra, que por culpa de sus actuales responsables está a punto de ser finiquitada. Lo sentimos, pero no queremos volver a verla en el ruedo madrileño. Cargarse una ganadería es muy fácil, pero levantarla, eso ya…

EL SERRANO. Solía ser una ganadería que se utilizaba como remiendo de otras. Ya ni eso. Que siga así, que sus ejemplares se queden en el campo, porque allí es donde mejor están.

YERBABUENA. Parece ser que su propietario, Ortega Cano, está más pendiente de su anunciada enésima despedida que de criar animales encastados y con fuerza, algo que en su última comparecencia brilló por su ausencia. No nos extrañaría que por ser la despedida del maestro le obsequiaran con volver a lidiar en Madrid. Toquemos madera.

CAVIRA. Repite otro año más en la lista. No hay motivos para que salga de aquí. Lidió el 15 de agosto de hace dos años una corrida muy floja y descastada. Este año puede que no venga. Mejor, nos ahorramos sufrimientos.

SALVADOR DOMECQ. Hace dos años solo lidió cuatro ejemplares, este año pasado cinco y siempre la mansedumbre como tónica general. Eso sí, esta vez le salió uno a “El Capea” que le valió a éste para tocar pelo. Era tan noble (o bobo) como un corderillo de cuatro días. Esa nobleza es lo que van buscando la mayoría de criadores y figuras actuales.

SAMUEL FLORES. Se empeña Taurodelta en traer a esta ganadería, en otros tiempos buena. Hoy no hay manera de recuperarla. Otro batacazo, flojos y descastados, otro hierro echado a perder… ¿Por culpa de quién? Pregunten a un conocido torero que frecuentaba mucho la finca “El Palomar”.

SEPULVEDA. Otra ganadería que vuelve a la lista. Aunque solo lidiara un ejemplar, ni uno queremos ver más por nuestra plaza. Está podrida y como la mayoría de las vacadas que en otros tiempos eran preferidas por las figuras, están así, para quemarlas.

VALDEFRAESNO-FRAILE MAZAS. Más de lo mismo. Toros inválidos, descastados y muy mansos, pero estén seguros que nos la tragaremos otra vez esta próxima temporada ¡Madre mía, qué castigo tenemos con esta empresa!

MARTELILLA-CASA DE LOS TOREROS. La primera, una ganadería al servicio de las figuras, conocida entre algunos aficionados como “la mierdecilla”, aunque últimamente la empresa la coloca a toreros de los llamados “modestos”. Sacó después un segundo hierro, con el mismo propietario. Ambos sobran en la fiesta.

GARCIGRANDE. Una vacada favorita de las llamadas figuras. A Castella le van muy bien para hacer su toreo de arrimón. Pero como se dice en nuestras crónicas de la temporada, son ejemplares de comportamiento manso y borreguil y además algunos impresentables para Madrid. Este tipo de toro no nos interesa verlo en absoluto.

GUARDIOLA FANTONI. No está en su mejor momento precisamente y lo sentimos, pero es así. Vino como remiendo de Cebada Gago, siendo pitados dos de ellos. Falta de casta, le deseamos una pronta recuperación a este hierro, otrora de los importantes.

DOMINGUEZ CAMACHO. Esta temporada pasada presentó bien la novillada, pero inválida hasta más no poder. Sólo la mala actuación del presidente Trinidad impidió que varios de sus ejemplares fueran al corral, por lo tanto sigue en la lista.

SANTIAGO DOMECQ. No ha venido la temporada pasada, ni la esperamos en ésta del 2010. Otro hierro bodeguero que hace más daño que bien a la fiesta.

JOSÉ LUIS PEREDA-LA DEHESILLA. Por partida doble nos hemos tragado a estos dos hierros del señor Pereda. Muy desigual presentación y pobre juego, algún ejemplar impresentable, falta de casta y con las fuerzas justas. En definitiva, no le vendría mal un descanso.

LAS RAMBLAS. Un gran toro llamado “Orgánico” no es suficiente para sacarla de la lista, pues solo lidió tres y no completó el encierro. Los otros dos, descastados e inválidos. Con varios más como “Orgánico” estaría todo resuelto. O sea que el problema es la selección.

NAZARIO IBAÑEZ. Un gran novillo de nombre “Pocaplanta”, pero sus hermanos, aunque bien presentados, fueron mansos y descastados. Va mejorando, pero no lo suficiente como para salir de la lista.

JUAN PÉREZ TABERNERO. Se estrenó el año pasado y sigue; saldo ganadero, se devolvieron tres pero podían haber sido los seis, feos y otros calificativos que nos ahorramos. Al purgatorio de cabeza.

PUERTO DE SAN LORENZO. La perdonamos un año, pero vuelve a las andadas, tres toros pitados y dos devueltos por inválidos. Ganadería irregular y al servicio de las figuras. Esta empresa es fiel a este hierro y nos dará ración doble, lo que no nos extrañaría.

PEÑAJARA. Del éxito al fracaso total en sólo un año. Lo sentimos por don Rufino, pero tenemos que meterla en la lista. Estamos seguros que los problemas habidos en esta temporada pasada se van a solucionar. Además, él mismo ha tomado la decisión de no venir este año y la respetamos. Mejor para todos.

TOROS DE CORTÉS. Hierro de Victoriano del Río. Otras veces venían bien presentados, pero lo de este año ha sido de escándalo, mal presentados, pobres de cara, con poca fuerza y escasos de casta. Parece ser que el ganadero se quiere desprender de estos toros…Bien, pero para otra vez experimente usted en otra plaza, no en la que dicen primera del mundo.

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Salen por méritos:

EL PILAR. Ya el año pasado estuvo a punto de salir. Bien presentada, en tipo, quizá le faltó algo de picante a nuestro entender, pero los “rabosos” tienen el privilegio de ser los únicos que salen este año de la lista por méritos. Y decir, a propósito de esto, que algunas figuras empiezan a huir de esta ganadería ¿Por qué será?.

Salen: Fermín Bohórquez, Sorando, Lagunajanda, Martínez Pedrés, El Torreón, El Sierro, Conde de la Corte, Torreherberos, M. A. Millares, Murteira, J. Manuel Criado, Rosario Osborne, Villamarta y M. Luisa Domínguez.

Todas ellas abandonan la lista, no por méritos propios, sino por llevar, como mínimo dos años sin lidiar en Madrid.

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Nuevos en la lista: Victorino Martín, Juan Pedro Domecq, Parladé, Julio de La Puerta, Charro de Llen, Peñajara, Gerardo Ortega, Marqués de Domecq, José Vázquez, Mercedes Figueroa y Toros de Cortés.

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Toque de atención:
La Quinta. Cuidado, señor Conradi, el buen vino se estropea si se le mezcla con demasiada agua.

Cebada Gago. Don Salvador, si no tiene toros para Madrid ¿para qué viene?

Fernando Peña. El asunto de la falta de fuerza nos tiene muy preocupados.

Núñez del Cuvillo. Fuerzas y presentación justitas. Aplíquese ganadero o de cabeza al pozo. Esta vez se ha quedado a las puertas.

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LISTA BLANCA
Atendiendo a la petición de los socios en nuestra última Asamblea General, además de la Lista Negra de Ganaderías, consideradas como las que a nuestro entender se han ganado a pulso el que no deben ser contratadas en nuestra plaza de Las Ventas durante la temporada de 2010, hacemos pública una Lista Blanca, con la relación de las que para nuestros asociados han sido las mejores de la pasada temporada. Para ello hemos tenido en cuenta el resultado de la votación para la elección de nuestros Trofeos de Mejor Ganadería y Mejor Toro de la temporada 2009 en Las Ventas.

Es una manera de demostrar a los que ferozmente nos critican que, de la misma forma que creemos que se debería erradicar en 2010 a ciertas ganaderías de la considerada primera plaza del mundo, también se debe premiar y repetir a las que triunfan.

Encierro mas completo de la temporada 2009:
1º-Ganadería de "PALHA" con un 51,45% de los votos (27-5-2009)
2º-Ganadería "MORENO SILVA" con un 47,53% de los votos (30-4-2009)
3º-Ganadería de "JOSÉ ESCOLAR" con un 46,37% de los votos (16-5-2009)

Mejor toro de la temporada 2009:
1º "CAMPANERO" de la ganadería de José Escolar, con el 55,81% de los votos (3º del 16-5-2009).

2º "CAMARITO" de la ganadería de "Palha", con el 44,18% de los votos (5º del 27-5-2009).

3º "BEATO" de la ganadería de Victoriano del Río, con el 20,93% de los votos (4º del 5-6-2009).

ASOCIACIÓN EL TORO DE MADRID

N.B. Cette liste peut prêter à divers commentaires ou interprétations, avec des critères d'appréciation variables selon les aficionados, mais aussi du fait qu'il n'est pas tenu compte des
corridas et novilladas françaises.
Toutefois, cette publication nous parait une référence sérieuse en la matière, et confirme une fois de plus le long processus de doméquisation-domestication des élevages noblissimes, au détriment des encastes seuls susceptibles de garantir à la corrida son admirable authenticité.

mercredi 17 février 2010

IL FAUT RÉHABILITER FONDAMENTALEMENT LA SUERTE DE PICAR

L’hiver n’en finit plus. Particulièrement long. Plus les ans passent, plus il devient pesant, insupportable.
Heureusement, la bibliothèque est là accueillante, disponible pour l’évasion. L’occasion d’y redécouvrir des pages anciennes, parfois un peu oubliées. Entre deux grilles de mots croisés, voici un petit ouvrage de 1964, photos de Lucien Clergue, « Tous les secrets de la Corrida ». L’ambition sans doute de guider les premiers pas de l’aficionado néophyte sur le chemin de l’observation et de la compréhension, l’intention louable de faire s’ouvrir une passion naissante, grâce à l’analyse sage de celui qui sait, et qui explique. Rude tâche, il est vrai, quand on sait à l’usage, avec l’expérience de 60 ans d’aficiòn, qu’il y a deux façons rendues inconciliables, par les excès des taurinos, de vivre cette passion : il y a, il faut le rappeler sans cesse, le regard de ceux qui donnent la primauté au torero, à la vedette, -qui ne retiennent souvent que son nom- leur regard ne voit pas l’animal sans force, ni violence, ni sauvagerie, c’est noir, çà fait « MEUUUU », comme disent les aficionados espagnols, et çà suffit à leur inculture taurine, même si l’impropre – au combat – animal n’est qu’un simple faire-valoir des « maestros », un bloc de marbre à qui le torero arrache 50 ou 100 passes, et il y a le regard averti et critique au contraire de ceux qui exigent la présence en piste d’un vrai TORO-TORO, vif, solide, intègre, non trafiqué, qui seul peut justifier la pérennité de la corrida et de la Fiesta Brava.
Une intégrité du toro qu’ils exigent sans compromission et sans faiblesse, sous peine de voir le combat pour la survie de la corrida perdu d’avance, ce qui leur vaut d’être qualifiés d’ « intégristes » par les fossoyeurs de l’intérieur de la toreria, et qui, à des titres divers, vivent TOUS de notre passion. Oui, les partisans de la corrida prétendument moderne sont des affairistes très souvent sans scrupules: c’est le lucre, la cupidité, l’intérêt usurier, qui gangrènent dangereusement la corrida et la Fiesta Brava, par les choix suicidaires d’animaux faibles et décastés, que s’autorisent les éleveurs, au service des « vedettes », jusqu’aux empresas et organisateurs, prisonniers de leur politique à courte vue du gain et des succès faciles.
Au point que les ganaderos intègres,- ils existent, si ! si ! -, sont boudés par les toreros vedettes, et donc écartés par les empresas et tout le mundillo, ils n’ont alors plus qu’à disparaître.
Les « professionnels » présentent cela comme répondant aux exigences du public actuel qui voudrait une tauromachie moderne, (-notez qu’ils ne parlent plus d’ « aficionados », ces gens qui seraient minoritaires, et donc sans intérêt, qui dénoncent sur les blogs et sur les tendidos les trafics, la corruption, les nombreuses magouilles dont tout le monde est témoin-) alors que ce sont eux et eux seuls qui cultivent l’ignorance du public et la caressent dans le sens du poil, pour mieux exploiter sa docilité et son silence.
Le chapitre du petit livre sur la pique est évidemment un petit chef d’œuvre de langue de bois : la pique est-elle « le mal nécessaire », comme on l’assurait autrefois ? Est-elle toujours l’épreuve de la bravoure du « fauve », selon les fondamentaux de la lidia, alors que la plupart des « fauves » s’agenouillent dès le premier picotazo?
« La pique doit pénétrer en avant du garrot, dans un endroit précis de la musculature du cou », explique l’auteur M.R. Delorme. Pourquoi n’avoir pas été plus précis, plus pédagogique ? Pourquoi ne pas avoir invité le spectateur néophyte à protester contre les piques assassines dans le cou, dans l’épaule, dans le dos, les plus fréquentes de nos jours, qui font que le piquero se permet tout, au point que des ignares l’applaudissent dès qu’il fait demi-tour vers la sortie, contents simplement de le voir partir, n’attendant que l’interminable faena « artiste » à un bovidé pitoyablement immobile et pour laquelle ils sont venus, la danse des mouchoirs enfin saluant un bajonazo infâme?
Mais ils ne savent même plus voir la différence entre une entière sincère – rarissime, il est vrai – et un bajonazo, un golletazo, une épée crapuleuse.
Allons plus loin, dans le texte : « le picador qui se livre à la carioca fait pivoter son cheval sur la droite, de façon à interposer(sic) le corps de sa monture entre le taureau et le centre de l’arène ».
La carioca est ainsi présentée comme une action normale, une attitude logique, alors qu’elle est une caricature cruelle de la suerte de picar : elle est interdite, et l’on en voit pourtant dans la majorité des plazas, sans que les palcos ne les sanctionnent et sans que les publics ne protestent comme ils le devraient.
Plus loin, encore : « Malheureusement, il arrive quelquefois qu’un picador maladroit ou dûment chapitré par son patron le matador, frappe un point particulièrement vulnérable, dans le but inavoué de provoquer une forte hémorragie, au mépris de la grosse amende qu’il RISQUE de recevoir »
Alors là, il est permis de rire, et bruyamment : vous en avez déjà vu, vous, des actes répréhensibles, souvent crapuleux, accomplis sous vos yeux par des hommes sans scrupules, vêtus d’or ou d’argent, et punis par une amende ? Qui plus est, une grosse amende ? Jamais !!! Ou alors, l’auteur n’y connaissait rien, dans quel cas on peut lui accorder une certaine tolérance, ou alors, il a appris sa leçon, et il prend les lecteurs pour des billes, comme le journaliste de France 3 qui est payé par nos impôts pour nous prendre pour des c…, car il a répété vingt fois ce soir mercredi 17 que Sarkozy était le premier chef d’état français à se rendre en HAÏTI, comme s’il s’agissait d’un acte héroïque qui a changé la face du monde.
Et ils se persuadent sans doute ainsi les uns et les autres, bouffons des cirques taurins ou des cirques télévisés, qu'ils sont sérieux, et fiables !

Autre chose, toujours pour les piques : pas une seule fois, l’auteur n’indique que le picador doit présenter sa monture face au toro lorsqu’il le cite de la voix et du geste, et non accueillir sa charge sur le flanc du cheval, comme on le voit trop souvent.

Enfin, pour conclure ce morceau d’anthologie taurine, une petite dernière, débitée par le connaisseur au service de l'aficion, -du moins le croit-il- très sûrement invité dans les callejones, ensuite éduqué dans la foulée par d’autres "spécialistes" patentés, et pour finir invité aux agapes coutumières: « Ensuite, selon le processus toujours semblable, le taureau sera ramené au picador, et cela autant de fois que le comité d’experts et de notables qui préside la course l’aura jugé utile »
Tas de veinards que nous sommes : depuis des lustres et des générations, des comités d’experts, de notables, veillent sur nous, sur notre passion, sur le bon déroulement de la fiesta brava, sur son intégrité, afin que la corrida soit irréprochable, inattaquable, pour que personne, aucun zanti ne puisse s’opposer à notre passion, aussi honorable que séculaire. Nous sommes protégés contre ceux qui pourraient vouloir détruire la corrida, et nous ne le savions pas ! Seulement, voilà : le naïf qui a écrit ces lignes savoureuses, il y a quelques décennies, ne pouvait certainement pas imaginer que les plus dangereux ennemis de la Fiesta Brava viendraient de l’intérieur, parmi eux souvent ces comités d’experts et de notables, plus préoccupés de se montrer, de trôner, de paraître, d’abuser de notre patience, de fermer les yeux sur toutes les dérives qui sapent les fondements de la corrida authentique, de nous menacer même, comme se le permit le père d'un torero biterrois, ennemis autrement plus dangereux que les braillards aux pancartes auxquels nous laissons toutes les raisons de combattre la pseudo corrida.
Et dont le scandale des fondas n’est que le dernier prolongement, que nous devons dénoncer et combattre.

GUIÑO ADMIRATIVO Y CARIÑOSO A UN TORERO DE PLATA QUE VALE ORO.








Photo N° 2


C'était à CERET, feria 2009, un grand monsieur, par le talent et la personnalité vient de planter ses harpons. Il ne parait y avoir ici aucune tricherie: EL CHANO banderille, "au balcon", s'il vous plait, un toro-toro "en pointes", sans rechigner, sans s'échapper. Un vrai bonheur, un grand professionnel qui fait honneur à son grade, la planta torera au service de l'art, du courage, et de la maestria.


¡Un gran torero!


Qui, comme à chaque fois, ou presque, après sa prestation saluée comme elle le mérite, s'avance humblement dans le ruedo, montera en main, pour répondre à l'ovation du public debout .


!OLÉ CHANO ¡


Photo N°1: Le même, prêt au quite. Toujours égal, sérieux, professionnel, humble, sans la forfanterie coutumière dont se parent les tricheurs. Un caractère bien trempé.


¡ Si, señor: un TORERO !


¡ Que agradecemos còmo lo merece: con respeto y admiraciòn !
Pedrito

Avec mes remerciements à André DÉMOULIN, pour ses belles photos. Un saludo aficionado à lui, à son ami Cérétan....
....Y a todos los de verdad.




samedi 13 février 2010

LA ZONE EURO ATTAQUÉE PAR LES SPÉCULAREURS

Rebond de la crise : au tour de la zone Euro d’être attaquée par la spéculation
Publié 12 février 2010 Economie , L'Europe Laissez un commentaire

Jeudi 11 février 2010
On nous avait prédit il y a quelques semaines la sortie de crise ! En fait, la crise s’approfondit.. Les pays de la zone Euro les plus fragiles : Grèce, Espagne et Portugal subissent à leur tour la crise. Ces pays sont obligés d’augmenter leur taux d’intérêt pour financer leurs déficits, ce qui augmente leur fragilité.
Pour l’instant, la direction de l’UE hésite. Va-t-elle demander au FMI de les aider – comme pour les pays baltes – quand on sait qu’en contrepartie celui-ci demandera toujours plus d’ajustements structurels, ce qui veut dire accélérer la destruction des services publics et de la protection sociale solidaire ? Ce serait porter un coup fatal à la crédibilité de la zone Euro.
Va-t-elle au contraire faire jouer la solidarité européenne ? Mais le Traité de Lisbonne (articles 123 et 125) interdit de renflouer les caisses d’un autre État que ce soit par la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales, par l’Union européenne ou par un État


Il faut que le pays qui a besoin de liquidités aille les chercher sur le marché privé de la spéculation. A moins que l’on estime que l’article 122, qui permet à la Commission de proposer au Conseil européen une aide financière, soit utilisé en fermant les yeux sur les articles ci-dessus. Déjà, le pacte de stabilité du traité de Maastricht (honte déjà à ceux qui ont appelé à le voter !) n’est plus appliqué. Rappelez-vous les 3% maximum du déficit du budget des États…
Nous voyons que le peuple avait raison quand il refusa le Traité constitutionnel européen en 2005. On voit bien, dès la première secousse, qu’il n’est pas opérant, qu’il n’est pas fait pour les crises mais pour privatiser les profits et socialiser les pertes. Deux ans après la mascarade du vote de ratification des parlementaires, les néolibéraux à la tête de l’Union européenne n’ont comme possibilité que de continuer leur fuite en avant en s’asseyant déjà sur le Traité lui-même !
Bien évidemment, la crise économique révèle l’incapacité de la gouvernance mondiale du turbocapitalisme (dirigeants des firmes multinationales, associations multilatérales et régionales et administration étasunienne et ses alliés) à se réformer, prise qu’elle est dans l’écheveau des outils néolibéraux installés partout depuis le Consensus de Washington de 1979. Elle n’a pas pris la mesure de la dernière crise de l’été 2007, doublée du krach bancaire et financier de septembre 2008, et sont repart avec les mêmes règles qu’avant. Et comme les mêmes causes produiront les mêmes effets…
Vous connaissez le dogme des néo-libéraux, pour lutter contre les déficits publics, il faut, disent-ils, augmenter les revenus des plus riches et alléger leurs prélèvements fiscaux et sociaux, et faire travailler plus pour gagner moins les couches populaires et les couches moyennes : nous voilà prévenus !
Il faut vraiment intensifier la campagne d’éducation populaire tourné vers l’action pour expliquer à tous et partout que c’est la logique économique et politique qu’il faut changer et poser la question de savoir si on peut encore leur faire confiance !

par Bernard Teper
Co-responsable du secteur Santé – Protection sociale de l’UFAL

vendredi 12 février 2010

TORTILLA DE PATATAS SIN HUEVOS NI PATATAS

Les cartes de rationnement en vigueur jusqu'en 1952, étaient séparées en trois catégories, suivant les possibilités d'achat de leurs titulaires. Leurs attributions étaient variables : selon la catégorie, on avait droit à 125 grammes de viande, 1/4 de litre d'huile, 250 g. de pain noir, 100 g. de riz, 100 g. de lentilles ou de pois chiches, une tranche de jambon, et un oeuf. En principe cette nourriture était insuffisante, et les gens se débrouillaient pour faire face à la pénurie. Les chats sont devenus des lièvres, ( donner un chat pour un lièvre), il y avait la patate du pauvre, les patates "à l'Aviòn" (patates bouillies, du laurier, et une pointe de colorant de marque "el Aviòn"), le lait coupé d'eau, le ragoût aux glands et aux châtaignes, la chicorée en guise de café.
Mais le plus curieux de tous ces plats, c'était "l'omelette aux pommes de terre, sans pommes de terre ni oeufs". La partie blanche de l'orange, comprise entre la peau et les quartiers du fruit- je ne sais comment çà s'appelle -, était séparée, macérée, puis découpée comme pour les patates. Les oeufs étaient remplacés par une mixture formée de quatre cueillères de farine, dix c. d'eau, une c. de bicarbonate, du poivre moulu, de l'huile, et du sel, enfin un colorant censé donner la couleur du jaune d'oeuf.
Aussi anciens que la tauromachie elle-même, les abonos sont classés en différentes catégories, selon les possibilités de chacun. Le soleil et l'ombre font le tri, la plaza séparée en deux parties distinctes, parfois trois. Barrera, contrabarrera, tendido, grada et andanada, créent des séparations, qui cassent la monotonie du lieu, éloignant ou rapprochant le spectateur des acteurs du ruedo. Bien que le centre de l'arène soit le même pour tous, la perception de ce qui s'y déroule peut-être différente, selon l'endroit d'où l'on regarde. Ainsi, aux endroits où frappent le soleil et les mouches, on peut apercevoir un beau toro, et un torero artiste, alors que ceux qui sont assis plus bas, à l'ombre, sont les témoins d'une énorme tricherie, avec au centre, un imposteur. Et pour que tous ces gens soient d'accord, il faudrait accorder à chacun une page du journal.
L'absence de caste et de bravoure que connaissent depuis des lustres la majeure partie de nos élevages, fait que le toreo finit par ressembler à "l'omelette aux patates sans oeufs ni patates." Les marmitons qui s'habillent de lumières usent de tous les artifices, ruses, singeries, pour pallier au manque de bravoure et de poder de leurs opposants. Par exemple, devant le manque d'agressivité, devant la fragilité et la soumission débile de l'animal, le matador parvient à obtenir des triomphes, grâce à des kilomètres de faenas, truffées de chicuelinas, gaoneras, manoletinas, bernardinas, et statuaires, sans compter les dernières luquesinas et lopesinas; des sauts, des cabrioles, fuites en débandade pour les banderilleros, les piqueros sourds pour la pluspart, vrillent leur fer avec acharnement dans les épaules, et font mine de savoir si leur chef leur crie " ¡ vale! " ou " ¡ dale !" - , c'est-à-dire "çà suffit !" ou " continue de le massacrer ! "-. Les présidents sont plus généreux que les Rois Mages, les vétérinaires certifient comme valable tout ce qui porte des cornes, du moment que c'est noir et que çà fait "Muuuuuuùùù", et les aficionados demeurent bien seuls, les seuls qu'on peut continuer à voler et à escroquer mille et une fois, sans cesse, sachant bien qu'ils reviendront, comme des paroissiens fidèles, sans rechigner, trouvant normal de continuer à se faire truander.
Apparemment,le résultat final est le même:le spectacle a duré plus de deux heures, les chiqueros
se sont ouvert au moins 6 fois, bal des mouchoirs blancs, dizaines de muletazos, et quantité de coups d'épée, aplausos, sifflets, silence, trois cuadrillas et trois toreros, un paseillo. tout y était. Mais la saveur n'a plus le goût d'antan, il manque les ingrédients, remplacés par un excès de clinquant.
SOURCE : "LOS AÑOS DEL MIEDO" de JUAN ESLAVA GALÃN
Traduit avec l'aimable autorisation de Sr Antonio DIAZ
Blog"HASTA EL RABO TODO ES TORO"
Con el agradecimiento de Pedrito

lundi 1 février 2010

M. VIARD : L'O.C.T. VOUS RESTERA LONGTEMPS

Que se passe-t-il ? Quel vacarme ! Les blogs de l'élite aficionada, qui écartaient jusqu'à peu les auteurs de critiques trop crûment exprimées à leur goût, rivalisent aujourd'hui d'ardeur - en termes violents, et non à fleurets mouchetés - pour flinguer le grand timonier de l'Oct! C'est à qui mettra le mieux ses écrits les plus talentueux au service de la bonne cause: descendre le conducator! Le CEAUSCESCU du monde taurin ? Que nenni: le marchand du temple des Terres Taurines, dont l'unique préoccupation se résume à ces mots énoncés par lui devant un parterre de politiciens et de taurinos qui se foutent de l'essence envolée - volée - de la lidia : "LES EXIGENCES DU SPECTACLE MODERNE" !
A la bonne heure ! Nous y voilà ! Il n'y a plus de corrida, çà, on le savait depuis longtemps, bien avant Desgarbado, indulté grâce- entr'autres -aux gentils abonnés de Dax, d'aujourd'hui et de trente ans, et à son public populaire, -déguisement de rigueur- , aux Viard, aux innombrables moutons qui bêlent leurs "Biêênnn" de bas en haut des gradas, et aux taurinos complices. André Viard : qui a des exigences, en matière de corrida, et je ne parle pas de vos lecteurs de TT, amateurs de photos, mais dont certains ne mettent JAMAIS les pieds dans une arène? Le public? Vous savez bien que NON! Le public est devenu ce que vous- taurinos affairistes- en avez fait, un jouet dans les mains
-des éleveurs peu scrupuleux,( les autres se comptent sur les doigts des deux mains,)
- des empresas affairistes, comme vous,
-des figuritas trop grassement payées pour jouer avec des chêvres capables de boire cent fois de suite un chiffon rouge sans se détourner de lui,
le public c'est depuis deux ou trois decennies une nouvelle génération de spectateurs taurinement ignares, au point de gober jusqu'à l'infect tout ce qui se passe dans le rond sans mot dire, pire, applaudissent le clinquant, le faux et l'odieux, indultent la moindre merde, et se réveillent par contre pour gueuler contre les aficionados qui dénoncent la tricherie et l'arnaque.
-Le callejon, où vous régnez sans débourser, vous et vos semblables, lance contre nous l'anathème ou l'insulte, aussitôt repris par les tendidos: ainsi se propage votre mythe de la corrida moderne, celle où il n'y a de place que pour le fric, l'argent facile généré par un spectacle infâme, sans préjuger de la souffrance subie par un animal invalide, estropié, afeité, privé d'une force et d'une violence génétiques, seules capables de justifier le respect de ce que nous aimons: la lidia du toro bravo. Et vous apprenez les gens à aimer cette saloperie.
Mais ne craignez rien, A.V., vos censeurs, maîtres dans le verbe et la syntaxe, ont l'hospitalité tellement sélective, qu'il leur sera difficile d'être suffisamment efficaces pour vous déboulonner de votre piédestal. Comme l'ANDA ne souhaitait pas d'aficionados pour l'aider, d'autres prétentieux répètent les mêmes erreurs. Des aficionados sont systématiquement bâillonnés, écartés, selon des critères de sélection que seuls connaissent les bloggers. Les stals sont-ils toujours ceux qui en furent à leurs corps défendant?
Ce sont les Américains qui ont fait tomber, au propre et au figuré, Sadam Hussein de son piédestal. Ici, vos jours à l'oct seraient-ils comptés,- CE QUE VOUS N'AURIEZ PAS VOLÉ !- au vu des tirs qui se succèdent contre vous à un rythme soutenu? Depuis nos modestes tribunes, nous sommes encore quelques simples aficionados, censurés sur des blogs comme je le fus sur le votre, A.V. et E.C..
Mais comme Sarkozy, mentant, paradant, trichant, promettant tout et son contraire, face à une gauche désunie, la plus con du monde, vous faites face à une aficion désunie, déconstruite, isolée, incapable de reconnaître les siens.
Quand à moi, opposé avec la même détermination à leur orgueil et à votre insupportable prétention de parler au nom du monde taurin Français, je vous souhaite bien du plaisir, aux uns et aux autres: le spectacle moderne que vous défendez, A.V., je le combattrai sans relâche, quand à la corrida, la vraie, avec des défenseurs aussi sûrs d'eux, la pauvre, je crains que ce soit un peu tard.
Et je vivrai ce qui reste de mon temps d' aficion loin d'eux, loin de vous, et de votre inclination dangereuse pour la souffrance des "perritoros" .
Mais vous avez encore devant vous de beaux jours de manipulateur de l'oct.
Que ceux qui auraient peur de m'approuver m'écrivent.
Saludo a todos y todas los de verdad