mercredi 28 avril 2010

PRIETO DE LA CAL: ¡ MUCHISIMAS GRACIAS,CONDEZA ! - PERDON A USTED: ! MARQUESA !-

A Pablito, adorable aficionado en herbe,
A Barbara,  sa maman, qui en fait déjà un homme, besito cariñoso a los dos,
Au juge Garzon, qu'elle veut, comme moi, comme nous, sauver du franquisme....

Il faut reconnaitre à Julien LESCARRET le courage qui habite d'ordinaire les toreros romantiques: face à un os, Julien ne  démissionne jamais. Courageux, attachant, respectueux, il se donne, et il force donc le respect. Le retrouver au cartel est en général gage de tarde sérieuse. Et Eauze est si loin de St MARTIN DE CRAU.....Un bémol pour sa cuadrilla par trop souvent déficiente, parfois pitoyable.
Car il y avait du toro, ce dimanche, à LA CRAU, sans doute pour nous faire oublier la misérable crapulerie de la veille, où un petit, TOUT PETIT novillo, qui ne figurait même pas sur les programmes officiels du jour, rentra vivant au toril, au terme d'une minable pantomine orchestrée par l'éleveur et les organisateurs complices, comme à ST GILLES qqs années auparavant, quand le clan MARGÉ obtint l'indulto scandaleux d'une chèvre de MARGÉ. Dimanche, à ST MARTIN, lot sérieux, homogène, solide, et armé, des PRIETO DE LA CAL, interêt entretenu tout au long de la tarde, par des toros pleins de piquant, et souvent du sentido. Sensible à nos compliments après la corrida, la Comtesse nous remercia pour l'intérêt et le plaisir que nous avions éprouvé, heureuse des réactions des aficionados français, des palmas accompagnant la sortie de ses toros dans le ruedo et l'arrastre de chaque dépouille. L'esprit toujours vif, la comtesse...
18 piques au total, la plupart sortant seuls, le second, n° 34, né en avril 05, aurait supporté une sixième embestida, mais le nullissime campeur du palco en décida autrement, et Alberto AGUILAR, par cette faute impardonnable, faillit le payer cher: il fut pris - deux fois !!- , LESCARRET au quite faillit lui aussi être cueilli, la panique régna dans le ruedo jusqu'au coup d'épée hasardeux mais libérateur, donné à un bicho qui garda jusqu'à la mort tête et haute et gueule fermée. Salut aux tercios du torero, qui pouvait s'octroyer la vuelta que le public attendait. Mais AGUILAR semble ne pas manquer de pundonor.
SAVALLI a un peu déçu son fan-club: mis constamment sur le reculoir, sa reprise en main par Denis LORÉ ne semble pas avoir porté les fruits que l'on espérait. Une entière tombée à son premier... Au second, qui accélère sa charge en arrivant au contact du cheval, les banderilles ponctuées du classique quiebro, n'empêcheront pas la fadeur d'une faena sans transmission ni émotion. Sin pena ni gloria....malgré ses faroles de rodillas spectaculaires, no ha pasado nada, Jean Pierre et Michèle ont été assez déçus....
Le n° 42, joli berrendo coliblanco qui échoit à Julien, très mal piqué par RAYNAUD, sort seul de la troisième embestida: la faena sera difficile pour l'enfant de PISSOS, le toro possède de solides connaissances en sentido, il le prouve et reste le maître du ruedo, danger imminent, une tendida au troisième essai libère un soulagement général.
Le n° 58, né en mars 2005, joli negro liston, prend trois piques, la dernière en partant du centre, GABIN est ovationné, musique pour la salida du piquero, qui quitte son castoreño pour saluer le public. La faena sera agréable, par derechazos et naturelles de domination. Cadrage difficile: épée caida sur le côté, oreille méritée pour les deux lidias méritoires d'Alberto, qui invite GABIN à partager son succès. Beau geste taurin.
En résumé: très agréable tarde de toros, une seule oreille, mais beaucoup de belles images, des sensations fortes, des souvenirs, un entourage agréable, qui nous a presque fait oublier la goujaterie du phacochère qui n'a pas supporté que je m'insurge contre la démagogique indultadère. S'ils me lisent, mes voisins de tendido, j'espère que nous aurons à nouveau le plaisir de goûter ensemble à d'autres aussi belles tardes  de TOROS.
Saludo aficionado a todos y todas.
Et si tu me lis, Pablo, apprends bien des toros...et de tout.

Légende des photos:
En haut, les coupables de la saloperie de samedi, avec, au centre, l'indétrônable et dangereux Kugener
Suivantes: la seconde cogida de Alberto AGUILAR, Julien LESCARRET est au quite.
Suivante: l'envol de Mehdi
En dessous: les "Quintanas Aficion", dont on dit qu'un président d'un célèbre club du Gers souhaitait offrir des places à Nîmes, pour ne pas les entendre à Fourniol.
Enfin: Michèle, Barbara, Pablo....

INDULTO DE LA CRAU: FORFAITURE D'ESCROCS !

Faut être vraiment accro de la Crau pour faire chaque année + de 1000 bornes pour se rendre à la feria de ST MARTIN ! Accro, oui! Mais pas au point d'avaler les grosses couleuvres des mundillitos mafieux, de St GILLES, ou de St MARTIN, leur dire même bravo comme font ces publics ignares, et  fermer sa gueule devant les magouilles manigancées au vu et au su des aficionados. Les arènes se vident, régulièrement, inéluctablement, mais la plupart des organisateurs et de ceux qui jouent un petit rôle dans leurs clubs s'en foutent, ils sont inconscients de leurs méfaits et sûrs d'eux, comme si leur forfanterie pouvait durer éternellement et impunément, ils complotent leurs sales coups, sans honte, leurs "trampas", et en plus, un peu plus tard, ils s'en vantent, puis t'interdisent de protester contre la fraude, tel un certain Lescot,- d'après mes voisins de tendido- un phacochère disgracieux, malotru et cramoisi, -pas par le Vittel, je vous rassure,- qui intime à la cantonnade de se taire, et "argumente" avec les insanités suivantes, contre la protestation des mécontents de l'indulto crapuleux, comme si ses complices avaient fait trop de recettes :
"Quand on est pas content, on vient pas! On reste chez soi!"
Bravo à la Unica: elle a les soutiens qui lui ressemblent!
Quintana's: que j'aurais souhaité votre présence, plus proche!
Merci donc au gros finaud pour la finesse du propos, merci aussi pour l'accueil, l'hospitalité,le partage d'une passion, la fidélité et l'aficion reconnues et récompensées. Si on vient de loin à St MARTIN, c'est pour voir du vrai, pas des magouilles.Ce monde taurin est vraiment malade de son ego, enflé comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf. Et nous serions, aficionados, accusés par certains d'être faussement vertueux, nous serions excessifs, pour être exigents de plus de respect, d'authenticité, par des organisateurs ( et leurs complices) qui nous prendraient pour leurs admirateurs silencieux et béats? Sinon pour des jambons? Comment pouvoir continuer à tolérer l'intolérable? 
Pour commencer, dès  la première tarde, nous eûmes droit à une sacrée surprise, la spécialité JALABERT, sans doute: impossible d'acheter les entrées générales de la corrida du dimanche, il fallait attendre le lendemain à partir de 13H!!  Deuxième accroc: on avait annoncé une novillada avec deux toros de trois élevages locaux, deux novillos de chez GALLON, deux de chez Ch. YONNET, deux enfin des frères TARDIEU. Par quel mystère les novillos des frères TARDIEU annoncés sur le dépliant remis à l'entrée furent-ils remplacés par deux produits d'Alain TARDIEU? Nous ne le serons jamais, aucune explication, ni par affiche apposée sur la porte, ni au micro! Comme avant-goût, çà promettait! Mais le pire était à venir....
Avec les deux novilleros en competencia, nous eûmes évidemment droit à un cours complet de toreo moderne: sur le passage, derechazos en marche arrière, pico télescopique, muletazos accrochés, quelques piques traseras, desplantes de mauvais goût à toro dominateur, faenas gueulées -Fernandez-, bajonazos copieusement applaudis par de nombreux connaisseurs.... A travers çà, un bon novillo, el quinto bueno, n° 39, de TARDIEU, mal exploité, comme il se devait, qui prit trois piques en règle, et qui aurait mérité une lidia verdadera.
Sort le 37, de Alain TARDIEU, ultime de la tarde, negro, bien roulé, bonne tête, gacho, manso. Deuxième embistada depuis le centre, et début de faena avec passes pendulaires, charge parfaite, noblissime. Mon voisin nîmois Pierre me souffle son présage, je commence à craindre le pire....Et le pire se dessine rapidement. Le novillero laisse respirer son opposant, il tourne lentement autour de lui, sûr de la soumission débile du novillo, il a la muleta repliée contre sa hanche, puis cite, et le bicho s'élance à nouveau sur la flanelle....Et çà recommence.....Et je vois un placeur courir dans le callejon, escalader l'enceinte jusqu'au palco, dire quelques mots avec le président, puis redescendre et courir à nouveau vers le coin d'où il venait. Je voudrais me tromper, je me dis que c'est pas possible, que çà va pas recommencer ici, à St MARTIN DE CRAU.... Pourtant....Le novillero s'avance au milieu de l'arène, et interpelle le public....."Je ne le tue pas, n'est-ce-pas? Je l'indulte, hein?" Je gueule, on gueule, on est nombreux à gueuler:"¡Matalo, ya ! ¡Matalo! Autour de nous, je n'ai pâs entendu crier "indulto"!, non, qu'on ne me dise pas que çà venait du public, c'est encore une crapulerie bien orchestrée, çà venait évidemment de la maffia callejonnesque. Mais rien n'y fera, Fernandez a reçu la consigne - l'ORDRE-  de faire son cinéma,,l'arnaque était en place, le coup était bien monté, prémédité, par des gens méprisables qui ont arrangé impunément leur sale coup- "c'était pour rendre service à l'éleveur, me dira ingénument le lendemain un complice",comme si les coups de poignard crapuleux assénés à la corrida par ces indultos répétés et INJUSTIFIÉS, pouvaient lui rendre service !! J'ai aperçu un coin du mouchoir orange que le dénommé Kugener cache encore sur ses genoux, comme s'il avait un peu honte....Oh! Une tout petite honte, çà leur passe vite, à ces gens-là, la honte, ils en jouissent, sans doute, d'ailleurs, le lendemain, il sera encore là au palco pour la corrida, ils sont indispensables, intouchables, irremplaçables, ces mecs, prouvant ainsi que la corrida est tellement fermée, pourrie, qu'elle est condamnée à s'éteindre, par la faute de ses magouilleurs .
Voilà! L'indulto crapuleux, imbécile, et débile, oeuvre des mataderos véreux, est consommé: je suis loin, quand le cirque prend fin, j'ai quitté la plaza écoeuré, d'avoir été une nouvelle fois le témoin impuissant de cette  nouvelle escroquerie de l'indulto crapuleux manigancé par des irresponsables qui se croient pour cela importants.
Kugener et ses complices Mitu et Selze peuvent être fiers: ils ont donné leur coup de pioche qui agrandit la fosse destinée à recevoir les cendres de la Fiesta Brava. Je n'ai de cesse de dénoncer ces malandrins, de leur dire tout le mépris qu'ils m'inspirent et qu'ils inspirent à de nombreux aficionados, les seuls qui pourraient encore défendre la corrida. Mais leurs rangs s'éclaircissent, et ce n'est pas un hasard, mais ces gens-là n'en ont cure, ils ne voient rien, depuis leur promontoire taurino-social : il y a d'abord les prix,qui rebutent de + en + de gens modestes, et il y aussi et surtout les comportements de ceux qui sont en vue ou qui s'en croient, empreints d'orgueil, de cupidité, pour rester polis, bien que je n'en éprouve plus la nécessité. 
Messieurs les m'as-tu-vu tricheurs et prétentieux, - je vais leur envoyer ce texte par courrier, au cas où ils ne le liraient pas  sur la toile-, ce torito était noble, exclusivement noble, et vous avez primé cette noblesse de façon excessive, scandaleuse, au détriment de la seule qualité qui vaille, la BRAVOURE, mais vous avez voulu faire plaisir à un de vos amis, au mépris des règles de la lidia, et cet indulto est scandaleux, une escroquerie de plus dans ce monde taurin où les trampas et la fraude sont loi. Indulter un étalon ne peut sauver la corrida. Pour sauver la corrida, il faut respecter la lidia, ses règles, et le public!
Pas arranger ses petits copains!!!!!!!!
Rare public, à peine un tiers d'arène, et mépris du respect dû à ce public de plus en plus clairsemé: et vous voudriez vous étonner que la corrida vive ses dernières années?
  

jeudi 22 avril 2010

JOURNALISTES ASSASSINÉS AUX HONDURAS: SILENCE A LA TÉLÉ FRANÇAISE !!!

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Honduras: la série de meurtres de journalistes se poursuit
Publié 22 avril 2010 Actualité , Amérique latine 1 Comment

Revistazo.com
Publié par Danielle BLEITRACH pour Changement de Société

Vous remarquerez à quel point la presse occidentale, française en particulier s’intéresse peu aux meurtres en série de journalistes au Honduras, imaginez que ce genre de choses arrive à Cuba ou au Venezuela, le tam-tam médiatique, reporters sans frontières et autres stipendiés de l’empire multiplierait les sujets. Là c’est le silence total, on tue au Honduras, non seulement les journalistes, mais les paysans qui défendent leur champ. Passez il n’y a rien à voir, l’ordre impérial règne depuis le coup d’Etat.
21 avril 2010.-Une décharge dans la tête a ôté la vie du journaliste Georgino Orellana, en le changeant en septième reporter assassiné en 2010 du pays. Un meurtre de plus à déplorer de la même manière quela négligence avec laquelle les autorités policières agissent au Honduras.

Les versions préliminaires établissent qu’Orellana était surveillé par un individu, qui l’attendait à la sortie des installations de la chaîne televisora où il travaillait, dans la ville de Saint-Pierre Sula.

Une décharge adroite dans la tête, tandis qu’il montait dans son véhicule, aurait généré sa mort immédiate. Les autres disent qu’il est décédé quand il a été déposé à un hôpital public de la ville.

Le fait est que, « ce meurtre nous frappe au profond et il nous répugne. Nous devons tous réclamer une enquête parce que nous sommes sans défense », a dit pour la première fois depuis que les meurtres se succèdent depuis le début de l’année, le président du Collège de Journalistes Elan Reyes Pineda, dans une interview offerte au journal parlé Telenoticias Cinco, de la Corporation Televicentro, où il a travaillé pendant des années.

la mort d’Orellana intervient aujourd’hui , le 20 avril 2010, à peine quelques semaines après, l meurtre de ses collègues Joseph Ochoa, Nahún Palacios, David Meza Montecinos, Luis Antonio Chévez, Bayardo Mairena et Manuel Juárez, assassinés tous, en mars.

« Nous sommes effrayés, ici va arriver un moment dans lequel comme journalistes ce que nous allons mettre ce seront des CD de musique », a dit d’un ton sarcastique devant le peu de chance pour les reporters de survivre au Honduras, le président de l’Association de Presse du Honduras, Charles Ortiz.

Ortíz a participé à un programme de radio après la choc générée par la nouvelle de la mort d’Orellana. « La liberté de presse n’existe pas dans ce pays », a-t-il souligné.

Les représentants des institutions journalistiques citées, ont déclaré qu’ils allaient faire des actions de pression, y compris des manifestations publiques, pour exiger des laxistes autorités policières du Honduras, un éclaircissement sur les meurtres et sur la multiplication des meurtres des reporters dans ce pays.

L’impunité continue à faire des siennes. Jusqu’à cette date il n’y a pas eu un seul criminel qui a payé pour les meurtres de 10 journalistes assassinés de 2007 à aujourd’hui.

Georgino Orellana a reçu le titre de licencié en Journalisme à l’Université de la Vallée de Sula. Il a été un maître en journalisme cinématographique. Ilétait connu pour être un homme humble et un bon compagnon de travail.

Revistazo.com se joint aux échantillons de chagrin des parents d’Orellana et des autres collègues qui ont été sauvagement assassinés.

FERIA DE LA CRAU.

Nous y serons.
St MARTIN DE CRAU sera notre première feria, notre première sortie, l'ouverture de ma temporada.
                                               Novillada du samedi 24 Avril:

2 TARDIEU Frères
2 GALLON et fils
2 Ch. YONNET
pour Pablo Lechuga et Esaù Fernandez

                                               Corrida du dimanche 25 avril:

PRIETO DE LA CAL
pour Lescarret, A. Aguilar, M. Savalli

Résumé en début de semaine prochaine.

Hasta pronto

L'AGONIE DU SIÈCLE AMÉRICAIN

L’agonie du siècle américain, par Henry Allen


Publié 22 avril 2010 Etats-Unis , Les laboratoires du changement social 1 Comment

21 avril 2010Le rêve américain se meurt, et avec lui le siècle de magistère sur le monde que l’Amérique s’était promise à elle-même, au nom d’une destinée manifeste qui n’est plus qu’une illusion dont il convient de se défaire, écrit Henry Allen, qui collabore au Washington Post depuis 39 ans et a obtenu en 2000 un prix Pulitzer pour son œuvre critique.

par Henry Allen, Washington Post, 20 avril 2010



                                                     LE RÊVE SE MEURT

Voici ce qu’il était : une croyance que le monde avait un amour particulier pour les Américains, pour notre ardente innocence, notre spontanéité un peu gauche, pour notre volonté de partager l’évidente et véritable lumière de la démocratie avec ceux qui se battent encore dans les ténèbres de l’histoire, pour notre énergie imprévisible, notre musique syncopée et nos sourires de joueurs de baseball. Ajoutez à cela la majesté de montagnes violettes et les frissons parcourant des blés couleur d’ambre, et vous voyez de quoi il s’agit [1].

Il est difficile de dire à quel moment précisément est né ce rêve. Est-ce avec le tour du monde de la Grande Escadre Blanche [2] de Teddy Roosevelt ? Avec la guerre menée par Woodrow Wilson afin de rendre le monde plus sûr pour la démocratie ? En 1940, Henry Luce, qui disait aux Américains chaque semaine dans « Time and Life » qui ils étaient, a proclamé « le siècle américain. » La Seconde Guerre mondiale l’a réalisé.

Ce rêve est devenu le mien avec les bobines d’actualités et les pages du magazine Life, après la Seconde Guerre mondiale, lorsque j’ai vu les images des Français et des Italiens jetant des fleurs à nos troupes qui les libéraient des nazis, de GI rentant à la maison avec leurs fiancées européennes, d’enfants allemands au milieu de décombres, regardant le ciel et encourageant les avions américains qui leur apportaient de la nourriture durant le pont aérien de Berlin.

Né en 1941, j’étais encore très jeune, mais assez grand pour considérer que ces vérités allaient de soi : Nous n’avions pas conquis ; nous avions libéré. Nous étions toujours les bons, placés du bon côté Malgré les récriminations à propos des Yankees incultes et grossiers, tout le monde, en secret, voulait vivre comme les Américains. Lorsque ces gens nous jetaient des fleurs, c’étaient nos amis, et non pas des collaborateurs, comme ces femmes françaises dont les villageois ont rasé la tête lorsque leurs petits amis allemands sont partis avant l’arrivée des Américains. Ces femmes sont restées sur place, bien sûr – personne ne voulait être une épouse de guerre de nazis dans l’Allemagne de l’après-guerre.

Ils ont perdu, nous avons gagné. Rien ne permet de se faire autant d’amis qu’une victoire totale, du genre de celles que nous n’espérons même plus. C’est ainsi qu’au Japon, frappé deux fois par la bombe, les jeunes gens ont adopté le baseball
L’Amérique allait diriger le monde, non pas à son profit, mais – pour la première fois dans l’histoire – pour le bien de la planète.
Rêve merveilleux ! Il a subi quelques déconvenues, mais a survécu à notre échec en Corée, notre défaite totale au Vietnam, à notre retrait du Liban, à la catastrophe Somalienne du « Blackhawk Down ».



Il nous a survécu, alors que nous nous ridiculisions, quand notre sauvetage des otages en Iran a sombré dans le chaos la poussière du désert, sans un coup de feu de l’ennemi. Nous ne pûmes même pas ramener tous nos morts pour les enterrer.
Nous avons bombardé un hôpital psychiatrique à la Grenade, pendant que nous libérions le monde de quelque vague menace communiste. Nous avons bombardé une usine produisant de l’ibuprofène en Afrique, en représailles à une attaque contre notre ambassade à Nairobi. Nous avons bombardé l’ambassade de Chine durant notre guerre aérienne pour libérer le Kosovo. Le rêve a même survécu à George W. Bush, qui a déclenché une guerre pour débarrasser l’Irak des armes de destruction massive.

Il n’y avait pas d’armes, mais nous avons continué le combat pour sécuriser la démocratie en Irak et avons fini par des séances de torture de masse à Abou Ghraib, qui ont donné ces photos souvenirs si colorées de nos GI Joes et Janes. Les enfants irakiens jouent-ils déjà au baseball ?

Barack Obama a remporté l’élection présidentielle grâce à une campagne électorale promettant une meilleure guerre, encore plus grande, dans l’Afghanistan voisin. Comme toujours, obéissant au mandat du rêve américain, nous envahissons un pays sans aucune autre raison que son propre bien. C’est ce que les gens ne semblent pas comprendre.

Comme dans la vallée de Korengal, en Afghanistan, que les soldats américains ont abandonné mercredi dernier, cinq ans après l’avoir envahi pour y apporter la vérité, la justice et le modèle américain à des Afghans qui en retour nous ont haï.
Nous leur avons donné de l’argent, toutes sortes de friandises. Mais ils nous haïssaient.

Nous les avons suppliés de nous laisser construire une route qui les relierait au monde extérieur. Ils ont haï la route. Et puisque nous ne l’avions pas compris, ils ont fait exploser six ouvriers du chantier de construction de cette route.
Ils nous haïssaient à un point tel que nous avons du les acheter – 23 000 litres de carburant et une grue – pour nous laisser partir, sans qu’ils nous tuent pour le plaisir.

Nous étions des étrangers. En fait, beaucoup de gens détestent les étrangers. (C’est pourquoi on les appelle les « étrangers ».)
Les gens n’aiment les étrangers que lorsqu’ils viennent en petit nombre pour dépenser de l’argent puis repartir ; ou lorsqu’ils viennent en armées, pour chasser d’autres étrangers encore plus détestés, puis repartent. J’ai pris un jour le thé avec la femme d’un chef de village indonésien. Elle se rappelait comment les Japonais avaient été acclamés pour les avoir libérés des néerlandais, jusqu’à ce qu’ils déportent les hommes dans des camps de travail. Ensuite, les iliens ont applaudi les Américains qui avaient chassé les Japonais.
Nous ne faisons pas l’objet d’un amour particulier. Nous avons nos propres vertus, et nous nous sommes rapprochés plus que toute autre nation de la réalisation de ce commandement de Jésus enjoignant d’aimer nos ennemis. Mais nous nous éveillons de ce rêve.

Et pourtant, nous nous accrochons à lui. John Kennedy avait promis que nous accepterions de payer n’importe quel prix, supporterions n’importe quel fardeau, pour parvenir à le réaliser. Et Ronald Reagan nous a comparés à « une ville sur une colline », vers laquelle les regards du monde se tournaient. Obama électrise ses auditoires lorsque se déploie sa rhétorique messianique de sauveur du monde.

Désormais, tout se passe comme si, sans ce rêve, nous ne serions pas l’Amérique, et qu’un candidat à la présidence ne peut l’emporter sans y croire.
Pourtant, le capitaine Mark Moretti, le commandant de nos forces à Korengal, s’est exprimé ainsi : « Je pense que partir est la bonne chose à faire. »

Le rêve se meurt. Ne le réanimez pas, s’il vous plaît.

jeudi 8 avril 2010

JOURNALISTES INTÈGRES, ÉDITORIALISTES VERTUEUX: BON APPÉTIT !!!

 Publié par Danielle BLEITRACH


8 avril 2010 Amérique latine , Médias

S’il était encore besoin d’une preuve de la manière dont la presse occidentale et singulièrement française participe de ce que Chomsky appelle un système de propagande, on le trouverait dans la sécheresse de ce constat: Il y a plus d’assassinats de journalistes en Amérique latine que dans le reste du monde. Où ont lieu ces assassinats ? A Cuba, au Venezuela ? Non! Pourtant n’est-ce pas ce que notre presse nous laisse entendre tous les jours? Non: les deux pays phares en matière d’assassinat de journalistes en ce début d’année 2010,sont le Honduras et le Mexique, sous la tutelle directe du grand frère nord-américain. Vous l’ignorez si vous ne lisez que les quotidiens et les hebdomadaires de la presse dite « libre ». Dites vous bien que la blogueuse cubaine félicitée par Obama ne tiendrait pas huit jours au Honduras aujourd’hui. Si elle prétendait raconter au jour le jour la manière dont le nouveau pouvoir issu du coup d’Etat réprime à tour de bras.

Le 7 avril la Campaña Emblema de Prensa (PEC).a dénoncé le fait que plus de la moitié des 22 assassinats de journalistes qui ont eu lieu durant le premier trimestre de 2010 dans le monde ont eu lieu en Amérique latine, et la majorité de ces derniers assassinats est intervenue au Honduras et à Mexico. Sur 22 assassinats dans le monde de janvier à mars, 5 ont eu lieu dans le seul mois de mars au Honduras.

Passez, il n’y a rien à voir, tout est rentré dans l’ordre a déclaré madame Clinton.

Et la presse se conduit au Honduras comme elle s’était conduite en 1989 au Panama. C’est ce mois de décembre là que personnellement j’ai compris ce qu’elle valait, ce qu’on pouvait en attendre. A ce moment là, il y eut une campagne médiatique d’une ampleur inouïe, on avait sorti les morts de mort naturelle des morgues pour monter la fiction de la découverte d’un charnier à Timisoara, en Roumanie. Au même moment, l’aviation nord-américaine bombardait Panama, y faisait 3000 morts, les Etats-Unis agissaient ainsi pour reprendre pied et chasser leur ancien stipendié Noriega. Ce dernier manifestait des velléités d’indépendance. Il n’y eut pas le moindre entrefilet dans la presse, pas un mot sur les 3000 morts mais les grandes orgues se déchaînèrent sur les cadavres sortis de la morgue comme preuve de l’inhumanité des communistes.

Et bien l’affaire de Zapata, celle des « dames en blanc » soutenues à Miami par le « vertueux » Posada Carriles, une ordure qui a couvert le continent de ses meurtres et tortures, la pseudo révélation de la collusion de Chavez avec les FARC à coup d’ordinateur truqué, tout cela masque l’essentiel, la manière dont l’empire américain tente de reprendre pied dans le continent rebelle, et pour cela s’appuie sur des criminels, des assassins, des narcotrafiquants. Ceux qui veulent dire ce qui se passe, sortir de l’omerta, sont assassinés comme un vulgaire syndicaliste. Des syndicalistes qui eux aussi tombent sous les balles du factieux. Et vous vous taisez, vous faites ce que l’on vous dit : écrire des articles mensongers, construire des sujets pour le journal du soir… sur Cuba et le Venezuela…

Parce que le plus extraordinaire est la servilité des journalistes, pas un mot, pas un doute sur la nature immonde de l’opération à laquelle ils se prêtent par leur silence et leurs aboiements sur ordre, leur absence de la moindre compassion pour ceux qui tentent encore au péril de leur vie de faire honnêtement leur métier . Partout dans le monde, le plus dangereux pour vous journalistes, les faits sont là, est une situation où les pouvoirs que vous servez tentent d’écraser des peuples qui se rebellent.

Ils ont à leur ordre des brutes sadiques mais eux-mêmes capitalistes assoiffés de profits, grands latifundaires opprimant le paysan indigène, lui volant sa terre sont simplement et monstrueusement convaincus de leur superiorité sur le reste de l’humanité, et ce sont ces gens-là que vous servez.

Tout ce que je vais maintenant vous dire journalistes intègres, éditorialistes vertueux est vous le savez parfaitement exact, et votre seule possibilité est de faire taire ceux qui diront la même chose, par assassinat en Amérique latine, en nous faisant glisser dans la spirale de l’oubli médiatique dans nos pays… Dans les deux cas on assassine la verité, par le sang ou l’asphyxie.

Rien de plus sûr que d’être correspondant de votre presse, celle des ordures qui vous tiennent en laisse , à Cuba ou au Venezuela. Non seulement vous êtes en totale sécurité, vous n’êtes pas empêchés dans votre travail, mais vos articles sont écrits à l’avance et vous n’avez pas à vous fatiguer à connaître la réalité du pays, il vous suffit de fréquenter les ambassades et la section des intérêts nord américains où l’on vous donnera le calendrier des « dissidents ». De toute manière, inutile de tenter d’écrire autre chose votre journal ne passera rien d’autre.

Surtout pas le fait qu’au Honduras, cinq journalistes ont été assassiné rien que dans le dernier mois de mars. Dans ce pays, le silence est de rigueur vous savez bien que le journal qui vous emploie qu’il s’agisse du Monde, du Figaro ou de Libération a une ligne que vous devez adopter: après un bref temps de désordre où malheureusement on a dû chasser le président élu », mais où des « élections libres » en ont aussitôt élu un autre, la situation est redevenue « tranquille ». Donc on ne parle ni du Honduras, ni des manifestations populaires qui y ont lieu malgré les risques, on laisse le silence se faire sur la révolte populaire comme sur les assassinats de syndicalistes et de journalistes.

L’actualité, celle que vous fabriquez, c’est le défilé des « dames en blanc », leur « répression » par les méchants dictateurs que sont les frères Castro. C’est la presse libre censurée au Venezuela, et vos micros tendus pour recueillir les délires haineux de Uribe contre Chavez.

Donc au Honduras, cinq journalistes ont été assassinés durant le seul mois de mars et vous vertueux reporters et éditorialistes vous n’en direz pas un mot. C’est ce qu’on appelle avoir le culte de la gamelle à défaut de celui de la vérité.

Le cas du Mexique – qui vient juste derrière le Honduras- est me direz-vous différent, on y assassine les journalistes comme les femmes à Juarez… Quel rapport avec le pouvoir ami des Etats-Unis? Rien si ce n’est que dans ce pays, terre ouverte aux capitaux nord-américains et frontière fermée aux êtres humains, la situation est arrivée à un tel degré de corruption que des pans entiers du territoire national sont aux mains des trafiquants de drogue et que les cinq journalistes assassinés depuis le début de l’année l’ont été dans la guerre ouverte menée par cette mafia. On ne peut pas ignorer que ce pays est celui où la plus extrême pauvreté coexiste avec les premières fortunes mondiales et que pour garantir de telles inégalités, il faut des gangsters, des paramilitaires comme en Colombie. Notons qu’en Colombie où traditionnellement l’assassinat de journalistes et de syndicalistes, leur torture, fait partie des moeurs gouvernementales, les trafiquants de drogue, leurs paramilitaires sont directement au pouvoir.

Parce que pour tenir l’Amérique latine, il faut promouvoir les assassins, les trafiquants , les mafias, ceux qui sont capables de vendre père et mère pour se faire du fric, pour s’en sortir aux dépens des autres. Vous le savez bien et vous n’ignorez pas que la CIA a toujours été chercher une partie de son petit personnel dans le lumpen prolétariat. Et que la déstabilisation au Venezuela, à Cuba et ailleurs a besoin de ces gens là…    «Dissidence » et délinquance font bon ménage. L’assassinat, le terrorisme, la torture font partie de la domination depuis toujours exercée sur l’Amérique latine. Cuba a été longtemps gouvernée par les gangsters vos alliés, et vous cherchez encore et toujours dans les bas fonds de quoi déstabiliser les gouvernements qui gênent votre pillage.Que vous en soyez à transformer des délinquants en héros de la liberté prouve sur qui et sur quoi repose votre système, les vais gangsters sont à Wall Street , la collaboration est ouverte depuis pas mal de temps entre la CIA, la mafia, le FBI dans la lutte contre les rouges, quitte à assassiner au passage un président des Etats-Unis indocile, comme on le ferait avec un Allende, avec la fiction d’une affaire entre chiliens, comme celle que l’on tente d’inventer à Cuba.

Messieurs les journalistes, allez vous me faire croire que vous ignorez cette réalité là? Alors à force de vous taire que devons-nous penser de vous ? Que vous êtes prêts à sacrifier ceux des votres qui refusent de côtiser à la mafia, la votre, la seule qu’a jamais défendu votre innénarable Robert Mesnard, RSF et autres dirigeants corporatistes du fascisme auquel vous participez?

Le reste du monde,même si la situation y est moins périlleuse obéit à la même logique, c’est dans le sillage de ceux que vous soutenez qu’il y a le plus de meurtres de journalistes. La plus critique est celle du Népal, où deux journalistes ont été assassinés durant le premier trimestre de cette années, là aussi cela va avec la volonté d’interdire aux maoïstes pourtant largement vainqueurs par les armes et les urnes de mener une politique en faveur du peuple. Par ailleurs on note que durant la même période de janvier à mars 2010, un journaliste a été assassiné en Bulgarie, à Chypre, en Afghanistan, en Angola, au Yemen, en Russie, au Pakistan.

Le chiffre de 22 assassinats dans le premier trimestre est comparable à celui de la même période de 2008, où il y a eu 20 journalistes assassinés, il est égal à celui de 2007, mais inférieur au chiffre de 2009, où l’augmentation était due à l’offensive israélienne à Gaza, au conflit en Somalie,Irak et Pakistan. L’année passée, a rappelé la PEC, ont été assassinés 122 journalistes dans le monde entier, aucun de ces assassinats n’a eu lieu à Cuba, au Venezuela faut-il le noter? Il n’empêche vous allez continuer… Alors je vais vous dire ce que je pense de vous, vous n’êtes pas à mes yeux plus coupables que ceux qui fabriquent des armes, mais le pire chez vous est qu’en plus vous prétendez nous fourguer de vertueux discours sur la défense de la démocratie, et c’est là que vous êtes réellement écoeurants, à vomir…

Vous fonctionnez toujours à, la manière dont jadis on faisait fonctionner les journalistes de la presse Hersant, on les envoyait dans les « colonies » où ils devaient dire le contraire de ce qu’ils voyaient sur le terrain, quand ils avaient accepté cela, ils étaient murs pour revenir en France et y couvrir les conflits sociaux, les problèmes de « politique » française…

Danielle Bleitrach

dimanche 4 avril 2010

EL EMPUJADOR: POUSSEUR DE MULES A CORNES !






                                                            EL EMPUJADOR


Par Francisco Picornell



                     Plaza de Toros de la Malagueta. 3 avril 2010. "Corrida clownesque"



Sept merdes (pardon au pasteur) de Algarra : plus nombreuses que des chômeurs dans la rue Royale

Javier Conde .-. Sifflets. Sifflets
El Cid .- Silence. Salut.
Fandi-:Avis et Salut- Palmas

Ce qu’on a vu aujourd'hui frise le banditisme. La honte taurine à son paroxysme, mortelle pour la corrida. A commencer par l’UTE, pour finir par les autorités : tous responsables. Don Ildelfonso le 18 Décembre 2008 à Strachan, rue de Malaga, sur le site internet de la chaîne de télévision locale TV Malaga., vous m’avez dit, (et il y avait des rumeurs sur votre ascension au sommet) que si c’était nécessaire, il vous faudrait juste dix minutes pour  prendre une décision – quitter le palco ?- le temps de bien analyser car à l'époque vous aviez un problème dans la connaissance de la fonction.

Le temps est venu de tenir parole, aujourd'hui, sans plus attendre.! Et montons au palco du«jeune homme heureux" sans plus tarder.

Avant d'entrer dansl’arène, j'ai entendu des rumeurs selon lesquelles M. Conde père, a voulu amener les chats (toros) de Juan Pedro, qui réfléchit et hésita, puis finalement fut choisi Algarra. Je ne sais pas si c'est vrai ou non. Ce que je sais, c’est que Monsieur le Président est allé au campo pour voir les Algarra, mais ce n’est pas si sûr, puisque j’ai vu des chats, ou des escargots. Je le pense vraiment, pour les avoir vus sans cesse arrêtés, sans charge, et avec peu de cornes.

Don Ildefonso. Vous savez ce qu’est la présentation, mais pourquoi ne pas appliquer la réglementation andalouse? Savez-vous ce qu’est un taureau de plaza de première catégorie ?Savez-vous, enfin, ce qu’est un taureau de combat? Avant d’être président, vous étiez aficionado. SVP : défendez-nous !.

Revenons au sujet: Nous avons inventé la corrida de Picasso et nous avons dû inventer un costume Picasso, un authentique pastiche pour paysans lourdauds, sans aucun goût ni sens, sans aucune rigueur historique ou scientifique. A tel point que certains étaient vêtus moitié Goya, d’autres de lumières, les autres comme des clowns.

En bref, une absurdité.

Il faut créer un nouveau métier: le pousseur, - el empujador -qui est une personne qui a la tâche de pousser le mulet à cornes pour permettre au torero de faire plus facilement le beau en donnant des naturelles serrées.

Les sept animaux qui sont sortis cet après-midi, ressemblaient à des chevrettes ou des souris, avec des charges comparables à celles des confréries prises dans les embouteillages de la rue Carreteria

Avec ce «matériel» les trois diestros ne firent rien ni ne voulurent rien faire. Condé ne voulait pas voir ses opposants, sûrement parce qu'ils n'étaient pas de Juan Pedro ... Il est certain aussi qu’ils moururent tous deux pour des causes étrangères à la présence de Condé.

El Cid est ici pour former le cartel de l’insolence, de l’irrespect des taurinos organisateurs, après sa querelle avec Finito de Córdoba. Il faut voir comment cet ex torero a dégénéré. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il a un énorme culot, on ne sait pas si elle a pris l’habitude des douches froides, ou s’il a été victime d'un magicien. A chacun de ses opposants, il usa du pico sans retenue, et aussi prenait des poses empruntées en faisant le beau, comme s’il toréait. Silence et salut au tiers.


Le Fandi, a donné aujourd'hui l’entier récital habituel de tromperies, avec son plat de bouillie aux banderilles : toutes à cornes passées. Et de la muleta, mieux vaut ne pas parler, parce que si j’en parle, inévitablement je vais écrire des jurons, mon langage chargé d’insultes. J’eus des sueurs froides lorsque je vis s’agiter des mouchoirs, heureusement la sagesse l’emporta, les pétitions restèrent minoritaires.

La sortie des cabestros me réjouit beaucoup, non parce que je vis un visage ami, mais parce qu’il y avait un nain, comme « l’ami » de Malagueto.

Il ya eu quelques protestations d’aficionados honnêtes, quelques cris contre Puche de quelques autres d'autres, et beaucoup protestèrent le sixième.

Ceci, messieurs, est irréparable, la bataille est définitivement perdue.

Un saludo

vendredi 2 avril 2010

LE CAMP D'EN FACE.

Qui cherche à convaincre André Viard ?

De quoi faudrait-il le convaincre, lui qui représente l’aficion dans toute sa probité, sa vérité, sa pureté, drapé dans la toge de l’autorité autoproclamée du « monde taurin français » ?
Lui qui vit de son négoce pour lequel les aficionados n’ont ni intérêt ni affinité, tellement ils rendent responsables ce pilier du mundillo et ses pairs de la dégénérescence de la fiesta brava. Les imprudents qu'il fustige sont évidemment ceux qui se bagarrent pied à pied contre la pseudo-corrida moderne tant vantée par les revisteros à la mode dans tertulias et salons, et sur la « grande » presse aux titres racoleurs qui fait rêver les ignares et vendre du papier.
Après Zocato, Viard, et consorts, -excusez, mais je ne lis qu’accidentellement ces reseñas à l'eau distillée de la presse régionale, la toile quotidienne me suffit,- voici le dernier farfelu qui sévit sur « la N.R. des Pyrénées » : Quatre puertas grandes « MALGRÉ » les toros, titre un certain Dupeyrat. Alors que n’importe quel aficionado aurait écrit « GRÂCE aux toros », et non « malgré », car les figuras qui se sont contorsionnées à Castellon ont obtenu des « triomphes » truffés d’oreillettes et de « puertas grandes » GRÂCE à des bédigues faibles, sans caste, sans force, ni race, précise lui-même le pseudo révistero, incapable de comprendre que le genre de tardes qu’il commente et pour lesquelles des billets se sont vendus à 300 euros pour voir Tomàs, n’a plus rien à voir avec la corrida qu'il doit défendre, ceci est un spectacle pour riches, pour une élite d’intellos ou de bourges friqués, et ces gens-là n’aiment pas la corrida, ils ne la défendent pas en acceptant de voir tuer des chèvres par des toreros « artistes », ils ne la défendront jamais.
Mais avec un appareil photo et un billet gratuit pour le callejon, il est préférable de se munir de la brosse à reluire, si l'on souhaite revenir. Et gratuitement !!
Il y avait un défilé d’infâmes merdasses Domecq dans le ruedo de Castellon, Dupeyrat n’a pratiquement vu que des « triomphes !!» Castella, Perera , Moreno, Tomàs, Aparicio, figuritas adulées par publics énamorés mais déconnectés de la fiesta brava, sans aucun sens de l’aficion, ni vergüenza, de l’intégrité nécessaire, du respect dû au bétail comme au public. Spectateurs roulés dans la farine, mais contents ! Et le mouchoir en main, pour des moissons ridicules d’oreillettes régalées.
Pour ma part, que l’on mette fin à cette horrible tromperie de mauvais traitements à animaux dégénérés ne me gênerait nullement !
Au contraire !!!
Mais revenons à l'objet du titre: M. Viard, lorsqu’on crie sur la toile son dégoût des combines, fraudes, manigances, tromperies, et magouilles, qui sont devenues le lot quotidien de la corrida light, que vous couvrez par votre silence ou vos attaques contre nous, aficionados, vous osez sans honte ironiser sur des « plaidoyers pro domo en vase clos qui ne dépasseraient pas les limites de nos cénacles »…(sic) Mais, dussé-je vous le rappeler, M.Viard, il est strictement impossible, même le plus poliment du monde, d’émettre, dans le pré carré de votre chapelle réservé à vos ouailles soumises par définition à votre diktat, une opinion qui déplaise à votre grandeur, j’en ai fait l’expérience. Je sais : vous n’êtes pas le seul. Ailleurs aussi, il fut impossible de dire, d’écrire. Pareillement censuré, mais là, je sus que c'était pour ne pas provoquer votre courroux!! Et plus tard rappelé à l’ordre, comme un délinquant, un usurpateur, parce que j’avais osé recopier sur mon modeste blog un bandeau dénonçant les fundas, - bandeau que Cyr avait autorisé sur plusieurs blogs espagnols, et que je m’étais donc autorisé à utiliser pour la bonne cause, en toute bonne foi- Le monde des aficionados est ainsi fait. Morcelé, émietté, mais trop souvent sûr de lui. Et au-dessus. Surtout, au-dessus! Alors, vous aussi, vous, surtout, soyez modeste, comme vous le conseillez vous-même dans votre plaidoirie pour l’union « UN POUR TOUS, TOUS POUR MOI, AIMEZ-MOI, LES UNS LES AUTRES » , non pas pour faire pencher les sondages catalans, -on ne fait pas une politique taurine propre et défendable avec des sondages à la con, mais en faisant un grand ménage, à commencer par vous remettre à votre vraie place, hors de l’OCT, première salutaire mesure pour tenter de sauver ce qui peut l'être, si ce n'est pas trop tard; des noms circulent déjà, mais je crains les coups d'état autant que les dictateurs qu'ils sont censés renverser, bonnet blanc et blanc bonnet, çà se vaut, et la légitimité d'un Wolff(?) resterait à prouver-, soyez donc plus modeste et réaliste, parce que les T.T. n’ont quand même pas le tirage des Pieds Nickelés ni du Canard Enchainé. Et parce que vous n’êtes qu’un, -UN !!- comme moi, comme nous. Avec dix casquettes, certes, mais un appétit démesuré ne fait pas forcément un gourmet authentique. Au contraire....Ridicule dans sa suffisance, certes, vous continuez à tenter d’en mettre plein la vue, avec le Pape, Staline,- on se demande qu’est-ce qu’ils foutent dans votre pitoyable plaidoirie - et avec l’impayable unesco, qui devrait sauver votre boutique…. Et celles de vos semblables. Mais ne comptez pas sur nous, aficionados, pour nous rallier à votre cause. Pour avaler vos couleuvres sur le « CAMP D’EN FACE »
Mon camp d’en face, c’est vous ! Et ceux que vous représentez !