jeudi 19 août 2010

ME GUSTAN LAS NOVILLADAS DE PARENTIS EN BORN

SAMEDI 7 AOÛT: PRIETO DE LA CAL.
Lleno absolu pour cette novillada d'ouverture de la San Bertomiu.
Trois piques pour le novillo d'ouverture, n° 68: forte, la première, sort seul de la seconde, hésite longuement puis pousse peu pour la troisième. Peu de charge ensuite pour une faenita assez compliquée, et profilée, de Javier HERRERO, dont la muleta tutoie souvent la corne du Prieto, qui garde la bouche fermée jusqu'à la mort, après une entière et un avis. Le n° 20, sorti en quatrième position, tape dans les planches. Il prendra lui ausi trois piques, et poussera avec force trois fois, les deux dernières après un galop depuis le centre du ruerdo. Puis gardera la maitrise des débats. Hérrero torée de profil, en criant beaucoup, et beaucoup trop, c'est assez insupportable. Il est promené et désarmé plusieurs fois, sa prestation s'achève en eau de boudin. Ce qui ne l'empêche pas de descabeller son novillo après 4 pinchazos, sans une seule épée.
Le second de la tarde, n° 40, prend lui aussi trois bonnes rations de fer. Il parait un peu faible, glisse plusieurs fois, il est noble à souhait. Quelques derechazos de Luis MARTIN NUÑEZ, ajoutez-y les bêlements de la cuadrilla de service - bièèèènnnn!!!!-, et le palco déclenche la musique! Protestation sonore de M. CHAVANIEU à l'adresse de la peña: " La musique ne doit pas jouer tant que le torero n'a pas toréé de naturelles!!!" (Et c'est vrai que des stages pratiques devraient être sérieusement organisés pour la Présidence: car ces gens-là, du palco, se prennent souvent pour plus aficionados que nous.... Il y en a un qui a su me l'écrire, il y a peu... Être président, c'est une référence. Comique! Tenez: celui qui sévissait à VIC, le vendredi soir, et qui a distribué des paniers d'oreilles de compassion ou de reconnaissance, accumulant conneries ou magouilles, et bien vous le voyez souvent et vous continuerez de le voir partout, à AIRE, à RIEUMES ou ailleurs. A croire qu'ils ont un contrat d'exclusivité, qu'ils sont uniques, indispensables, irremplaçables. ) Et comme la plupart de ses compañeros, Nuñez fait des passes, sans toréer, se découvre beaucoup, se profile, et se fait bouffer. Deux pinchazos, une entière qui ressort, et le gamin s'octroie une vuelta imméritée, avec la complicité du palco silencieux. Son second opposant cherche lui aussi l'issue de secours: il prend d'autorité une sévère pique trasera, puis une autre dans l'épaule, des rations de voyoux. Pour le reste, ce sera bis repetita: avec le pico, essentiellement, dont il abuse, Nuñez fait des passes, sans imposer son poignet, se fait promener, subit la loi de la caste. Entière. Circulez....
Le troisième, jabonero, n° 50, est reçu par farol à genoux par Esaü FERNANDEZ. C'est la signature du chaval. Pour le reste, pas grand chose, si ce n'est presque rien.Après deux piquettes et un embestida ratée, c'est surtout en gueulant que le garçon tente de faire croire qu'il torée, alors qu'il subit lui aussi la loi du Prieto de la Cal. Aucune transmission du torero vers le respectable, puis l'animal se fige très vite. Pinchazo, un tiers d'acier tendu, entière sur le côté. Le dernier est accueilli comme son premier: afarolada arodillada! Puis le novillo ira trois fois au cheval, mais ne poussera qu'une fois. Et comme au premier, Esaü nous sert sa cambiada dans le dos: çà donne un frisson sur les gradins, les "oh" fusent, puis le feu s'éteint aussitôt, le toro, très noble, se figeant très vite. Sans se croiser, le garçon torée de la droite, -musique à nouveau, sans que Fernandez ne donne UNE naturelle, aberration que soulignent les voisins de tendido !-, puis le garçon se découvre, est poursuivi, puis loge enfin une épée hasardeuse sur le côté, loin de la croix. Le novillo va mourir aux planches. Oreille scandaleuse qui laisse croire au novillero qu'il a un avenir!
Seize piques, tarde de toros, mansos con casta la plupart, donc intérêt soutenu malgré le trop léger bagage des garçons.
Fin du premier acte.

3 commentaires:

Zanzibar a dit…

"La musique ne doit pas jouer tant que le torero n'a pas toréé de naturelles".
Je souscris tout à fait à ce précepte mais n'en avais jamais entendu parler en tant que règle à respecter par le présidence.
S'agit-il d'une simple recommandation pleine de bon sens taurin émise par monsieur C. ou d'une coutume établie qui tend à être de plus en plus souvent dédaignée par les palcos ?
Merci de ta réponse !
zanzibar

pedrito a dit…

A vos claviers!

Los Quintana aficion a dit…

J'ai etais legerement deçu par ce lot de novillos bien presenté,mais sans ce poder qui fais la force de cet elevage,malgre cela les trois jeunes sont resté largement en desous de leurs opposant.
Au niveau de la musique je ne sais pas si c'est une regle a respecter ou non.
une chose est sur ces au public de faire entendre sont mecontentement a la presidence et pour la vuelta au ruedo le novillero peut ce la prendre s'il le souhaite et encore une fois ces le public qui doit protester.
Quand a l'oreille,ils ont qu'a leurs filé un panier d'oreilles avant le paseo, au moin on abregera certaine mise en scene des cuadrillas et des palcos!!!