dimanche 4 avril 2010

EL EMPUJADOR: POUSSEUR DE MULES A CORNES !






                                                            EL EMPUJADOR


Par Francisco Picornell



                     Plaza de Toros de la Malagueta. 3 avril 2010. "Corrida clownesque"



Sept merdes (pardon au pasteur) de Algarra : plus nombreuses que des chômeurs dans la rue Royale

Javier Conde .-. Sifflets. Sifflets
El Cid .- Silence. Salut.
Fandi-:Avis et Salut- Palmas

Ce qu’on a vu aujourd'hui frise le banditisme. La honte taurine à son paroxysme, mortelle pour la corrida. A commencer par l’UTE, pour finir par les autorités : tous responsables. Don Ildelfonso le 18 Décembre 2008 à Strachan, rue de Malaga, sur le site internet de la chaîne de télévision locale TV Malaga., vous m’avez dit, (et il y avait des rumeurs sur votre ascension au sommet) que si c’était nécessaire, il vous faudrait juste dix minutes pour  prendre une décision – quitter le palco ?- le temps de bien analyser car à l'époque vous aviez un problème dans la connaissance de la fonction.

Le temps est venu de tenir parole, aujourd'hui, sans plus attendre.! Et montons au palco du«jeune homme heureux" sans plus tarder.

Avant d'entrer dansl’arène, j'ai entendu des rumeurs selon lesquelles M. Conde père, a voulu amener les chats (toros) de Juan Pedro, qui réfléchit et hésita, puis finalement fut choisi Algarra. Je ne sais pas si c'est vrai ou non. Ce que je sais, c’est que Monsieur le Président est allé au campo pour voir les Algarra, mais ce n’est pas si sûr, puisque j’ai vu des chats, ou des escargots. Je le pense vraiment, pour les avoir vus sans cesse arrêtés, sans charge, et avec peu de cornes.

Don Ildefonso. Vous savez ce qu’est la présentation, mais pourquoi ne pas appliquer la réglementation andalouse? Savez-vous ce qu’est un taureau de plaza de première catégorie ?Savez-vous, enfin, ce qu’est un taureau de combat? Avant d’être président, vous étiez aficionado. SVP : défendez-nous !.

Revenons au sujet: Nous avons inventé la corrida de Picasso et nous avons dû inventer un costume Picasso, un authentique pastiche pour paysans lourdauds, sans aucun goût ni sens, sans aucune rigueur historique ou scientifique. A tel point que certains étaient vêtus moitié Goya, d’autres de lumières, les autres comme des clowns.

En bref, une absurdité.

Il faut créer un nouveau métier: le pousseur, - el empujador -qui est une personne qui a la tâche de pousser le mulet à cornes pour permettre au torero de faire plus facilement le beau en donnant des naturelles serrées.

Les sept animaux qui sont sortis cet après-midi, ressemblaient à des chevrettes ou des souris, avec des charges comparables à celles des confréries prises dans les embouteillages de la rue Carreteria

Avec ce «matériel» les trois diestros ne firent rien ni ne voulurent rien faire. Condé ne voulait pas voir ses opposants, sûrement parce qu'ils n'étaient pas de Juan Pedro ... Il est certain aussi qu’ils moururent tous deux pour des causes étrangères à la présence de Condé.

El Cid est ici pour former le cartel de l’insolence, de l’irrespect des taurinos organisateurs, après sa querelle avec Finito de Córdoba. Il faut voir comment cet ex torero a dégénéré. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il a un énorme culot, on ne sait pas si elle a pris l’habitude des douches froides, ou s’il a été victime d'un magicien. A chacun de ses opposants, il usa du pico sans retenue, et aussi prenait des poses empruntées en faisant le beau, comme s’il toréait. Silence et salut au tiers.


Le Fandi, a donné aujourd'hui l’entier récital habituel de tromperies, avec son plat de bouillie aux banderilles : toutes à cornes passées. Et de la muleta, mieux vaut ne pas parler, parce que si j’en parle, inévitablement je vais écrire des jurons, mon langage chargé d’insultes. J’eus des sueurs froides lorsque je vis s’agiter des mouchoirs, heureusement la sagesse l’emporta, les pétitions restèrent minoritaires.

La sortie des cabestros me réjouit beaucoup, non parce que je vis un visage ami, mais parce qu’il y avait un nain, comme « l’ami » de Malagueto.

Il ya eu quelques protestations d’aficionados honnêtes, quelques cris contre Puche de quelques autres d'autres, et beaucoup protestèrent le sixième.

Ceci, messieurs, est irréparable, la bataille est définitivement perdue.

Un saludo