mercredi 28 avril 2010

PRIETO DE LA CAL: ¡ MUCHISIMAS GRACIAS,CONDEZA ! - PERDON A USTED: ! MARQUESA !-

A Pablito, adorable aficionado en herbe,
A Barbara,  sa maman, qui en fait déjà un homme, besito cariñoso a los dos,
Au juge Garzon, qu'elle veut, comme moi, comme nous, sauver du franquisme....

Il faut reconnaitre à Julien LESCARRET le courage qui habite d'ordinaire les toreros romantiques: face à un os, Julien ne  démissionne jamais. Courageux, attachant, respectueux, il se donne, et il force donc le respect. Le retrouver au cartel est en général gage de tarde sérieuse. Et Eauze est si loin de St MARTIN DE CRAU.....Un bémol pour sa cuadrilla par trop souvent déficiente, parfois pitoyable.
Car il y avait du toro, ce dimanche, à LA CRAU, sans doute pour nous faire oublier la misérable crapulerie de la veille, où un petit, TOUT PETIT novillo, qui ne figurait même pas sur les programmes officiels du jour, rentra vivant au toril, au terme d'une minable pantomine orchestrée par l'éleveur et les organisateurs complices, comme à ST GILLES qqs années auparavant, quand le clan MARGÉ obtint l'indulto scandaleux d'une chèvre de MARGÉ. Dimanche, à ST MARTIN, lot sérieux, homogène, solide, et armé, des PRIETO DE LA CAL, interêt entretenu tout au long de la tarde, par des toros pleins de piquant, et souvent du sentido. Sensible à nos compliments après la corrida, la Comtesse nous remercia pour l'intérêt et le plaisir que nous avions éprouvé, heureuse des réactions des aficionados français, des palmas accompagnant la sortie de ses toros dans le ruedo et l'arrastre de chaque dépouille. L'esprit toujours vif, la comtesse...
18 piques au total, la plupart sortant seuls, le second, n° 34, né en avril 05, aurait supporté une sixième embestida, mais le nullissime campeur du palco en décida autrement, et Alberto AGUILAR, par cette faute impardonnable, faillit le payer cher: il fut pris - deux fois !!- , LESCARRET au quite faillit lui aussi être cueilli, la panique régna dans le ruedo jusqu'au coup d'épée hasardeux mais libérateur, donné à un bicho qui garda jusqu'à la mort tête et haute et gueule fermée. Salut aux tercios du torero, qui pouvait s'octroyer la vuelta que le public attendait. Mais AGUILAR semble ne pas manquer de pundonor.
SAVALLI a un peu déçu son fan-club: mis constamment sur le reculoir, sa reprise en main par Denis LORÉ ne semble pas avoir porté les fruits que l'on espérait. Une entière tombée à son premier... Au second, qui accélère sa charge en arrivant au contact du cheval, les banderilles ponctuées du classique quiebro, n'empêcheront pas la fadeur d'une faena sans transmission ni émotion. Sin pena ni gloria....malgré ses faroles de rodillas spectaculaires, no ha pasado nada, Jean Pierre et Michèle ont été assez déçus....
Le n° 42, joli berrendo coliblanco qui échoit à Julien, très mal piqué par RAYNAUD, sort seul de la troisième embestida: la faena sera difficile pour l'enfant de PISSOS, le toro possède de solides connaissances en sentido, il le prouve et reste le maître du ruedo, danger imminent, une tendida au troisième essai libère un soulagement général.
Le n° 58, né en mars 2005, joli negro liston, prend trois piques, la dernière en partant du centre, GABIN est ovationné, musique pour la salida du piquero, qui quitte son castoreño pour saluer le public. La faena sera agréable, par derechazos et naturelles de domination. Cadrage difficile: épée caida sur le côté, oreille méritée pour les deux lidias méritoires d'Alberto, qui invite GABIN à partager son succès. Beau geste taurin.
En résumé: très agréable tarde de toros, une seule oreille, mais beaucoup de belles images, des sensations fortes, des souvenirs, un entourage agréable, qui nous a presque fait oublier la goujaterie du phacochère qui n'a pas supporté que je m'insurge contre la démagogique indultadère. S'ils me lisent, mes voisins de tendido, j'espère que nous aurons à nouveau le plaisir de goûter ensemble à d'autres aussi belles tardes  de TOROS.
Saludo aficionado a todos y todas.
Et si tu me lis, Pablo, apprends bien des toros...et de tout.

Légende des photos:
En haut, les coupables de la saloperie de samedi, avec, au centre, l'indétrônable et dangereux Kugener
Suivantes: la seconde cogida de Alberto AGUILAR, Julien LESCARRET est au quite.
Suivante: l'envol de Mehdi
En dessous: les "Quintanas Aficion", dont on dit qu'un président d'un célèbre club du Gers souhaitait offrir des places à Nîmes, pour ne pas les entendre à Fourniol.
Enfin: Michèle, Barbara, Pablo....

INDULTO DE LA CRAU: FORFAITURE D'ESCROCS !

Faut être vraiment accro de la Crau pour faire chaque année + de 1000 bornes pour se rendre à la feria de ST MARTIN ! Accro, oui! Mais pas au point d'avaler les grosses couleuvres des mundillitos mafieux, de St GILLES, ou de St MARTIN, leur dire même bravo comme font ces publics ignares, et  fermer sa gueule devant les magouilles manigancées au vu et au su des aficionados. Les arènes se vident, régulièrement, inéluctablement, mais la plupart des organisateurs et de ceux qui jouent un petit rôle dans leurs clubs s'en foutent, ils sont inconscients de leurs méfaits et sûrs d'eux, comme si leur forfanterie pouvait durer éternellement et impunément, ils complotent leurs sales coups, sans honte, leurs "trampas", et en plus, un peu plus tard, ils s'en vantent, puis t'interdisent de protester contre la fraude, tel un certain Lescot,- d'après mes voisins de tendido- un phacochère disgracieux, malotru et cramoisi, -pas par le Vittel, je vous rassure,- qui intime à la cantonnade de se taire, et "argumente" avec les insanités suivantes, contre la protestation des mécontents de l'indulto crapuleux, comme si ses complices avaient fait trop de recettes :
"Quand on est pas content, on vient pas! On reste chez soi!"
Bravo à la Unica: elle a les soutiens qui lui ressemblent!
Quintana's: que j'aurais souhaité votre présence, plus proche!
Merci donc au gros finaud pour la finesse du propos, merci aussi pour l'accueil, l'hospitalité,le partage d'une passion, la fidélité et l'aficion reconnues et récompensées. Si on vient de loin à St MARTIN, c'est pour voir du vrai, pas des magouilles.Ce monde taurin est vraiment malade de son ego, enflé comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf. Et nous serions, aficionados, accusés par certains d'être faussement vertueux, nous serions excessifs, pour être exigents de plus de respect, d'authenticité, par des organisateurs ( et leurs complices) qui nous prendraient pour leurs admirateurs silencieux et béats? Sinon pour des jambons? Comment pouvoir continuer à tolérer l'intolérable? 
Pour commencer, dès  la première tarde, nous eûmes droit à une sacrée surprise, la spécialité JALABERT, sans doute: impossible d'acheter les entrées générales de la corrida du dimanche, il fallait attendre le lendemain à partir de 13H!!  Deuxième accroc: on avait annoncé une novillada avec deux toros de trois élevages locaux, deux novillos de chez GALLON, deux de chez Ch. YONNET, deux enfin des frères TARDIEU. Par quel mystère les novillos des frères TARDIEU annoncés sur le dépliant remis à l'entrée furent-ils remplacés par deux produits d'Alain TARDIEU? Nous ne le serons jamais, aucune explication, ni par affiche apposée sur la porte, ni au micro! Comme avant-goût, çà promettait! Mais le pire était à venir....
Avec les deux novilleros en competencia, nous eûmes évidemment droit à un cours complet de toreo moderne: sur le passage, derechazos en marche arrière, pico télescopique, muletazos accrochés, quelques piques traseras, desplantes de mauvais goût à toro dominateur, faenas gueulées -Fernandez-, bajonazos copieusement applaudis par de nombreux connaisseurs.... A travers çà, un bon novillo, el quinto bueno, n° 39, de TARDIEU, mal exploité, comme il se devait, qui prit trois piques en règle, et qui aurait mérité une lidia verdadera.
Sort le 37, de Alain TARDIEU, ultime de la tarde, negro, bien roulé, bonne tête, gacho, manso. Deuxième embistada depuis le centre, et début de faena avec passes pendulaires, charge parfaite, noblissime. Mon voisin nîmois Pierre me souffle son présage, je commence à craindre le pire....Et le pire se dessine rapidement. Le novillero laisse respirer son opposant, il tourne lentement autour de lui, sûr de la soumission débile du novillo, il a la muleta repliée contre sa hanche, puis cite, et le bicho s'élance à nouveau sur la flanelle....Et çà recommence.....Et je vois un placeur courir dans le callejon, escalader l'enceinte jusqu'au palco, dire quelques mots avec le président, puis redescendre et courir à nouveau vers le coin d'où il venait. Je voudrais me tromper, je me dis que c'est pas possible, que çà va pas recommencer ici, à St MARTIN DE CRAU.... Pourtant....Le novillero s'avance au milieu de l'arène, et interpelle le public....."Je ne le tue pas, n'est-ce-pas? Je l'indulte, hein?" Je gueule, on gueule, on est nombreux à gueuler:"¡Matalo, ya ! ¡Matalo! Autour de nous, je n'ai pâs entendu crier "indulto"!, non, qu'on ne me dise pas que çà venait du public, c'est encore une crapulerie bien orchestrée, çà venait évidemment de la maffia callejonnesque. Mais rien n'y fera, Fernandez a reçu la consigne - l'ORDRE-  de faire son cinéma,,l'arnaque était en place, le coup était bien monté, prémédité, par des gens méprisables qui ont arrangé impunément leur sale coup- "c'était pour rendre service à l'éleveur, me dira ingénument le lendemain un complice",comme si les coups de poignard crapuleux assénés à la corrida par ces indultos répétés et INJUSTIFIÉS, pouvaient lui rendre service !! J'ai aperçu un coin du mouchoir orange que le dénommé Kugener cache encore sur ses genoux, comme s'il avait un peu honte....Oh! Une tout petite honte, çà leur passe vite, à ces gens-là, la honte, ils en jouissent, sans doute, d'ailleurs, le lendemain, il sera encore là au palco pour la corrida, ils sont indispensables, intouchables, irremplaçables, ces mecs, prouvant ainsi que la corrida est tellement fermée, pourrie, qu'elle est condamnée à s'éteindre, par la faute de ses magouilleurs .
Voilà! L'indulto crapuleux, imbécile, et débile, oeuvre des mataderos véreux, est consommé: je suis loin, quand le cirque prend fin, j'ai quitté la plaza écoeuré, d'avoir été une nouvelle fois le témoin impuissant de cette  nouvelle escroquerie de l'indulto crapuleux manigancé par des irresponsables qui se croient pour cela importants.
Kugener et ses complices Mitu et Selze peuvent être fiers: ils ont donné leur coup de pioche qui agrandit la fosse destinée à recevoir les cendres de la Fiesta Brava. Je n'ai de cesse de dénoncer ces malandrins, de leur dire tout le mépris qu'ils m'inspirent et qu'ils inspirent à de nombreux aficionados, les seuls qui pourraient encore défendre la corrida. Mais leurs rangs s'éclaircissent, et ce n'est pas un hasard, mais ces gens-là n'en ont cure, ils ne voient rien, depuis leur promontoire taurino-social : il y a d'abord les prix,qui rebutent de + en + de gens modestes, et il y aussi et surtout les comportements de ceux qui sont en vue ou qui s'en croient, empreints d'orgueil, de cupidité, pour rester polis, bien que je n'en éprouve plus la nécessité. 
Messieurs les m'as-tu-vu tricheurs et prétentieux, - je vais leur envoyer ce texte par courrier, au cas où ils ne le liraient pas  sur la toile-, ce torito était noble, exclusivement noble, et vous avez primé cette noblesse de façon excessive, scandaleuse, au détriment de la seule qualité qui vaille, la BRAVOURE, mais vous avez voulu faire plaisir à un de vos amis, au mépris des règles de la lidia, et cet indulto est scandaleux, une escroquerie de plus dans ce monde taurin où les trampas et la fraude sont loi. Indulter un étalon ne peut sauver la corrida. Pour sauver la corrida, il faut respecter la lidia, ses règles, et le public!
Pas arranger ses petits copains!!!!!!!!
Rare public, à peine un tiers d'arène, et mépris du respect dû à ce public de plus en plus clairsemé: et vous voudriez vous étonner que la corrida vive ses dernières années?