jeudi 16 décembre 2010

HOMENAJE DE UN GANADERO DE VALOR A LA AFICION GALA: TOMÅS PRIETO DE LA CAL.

QUAND TOMAS PRIETO DE LA CAL REND HOMMAGE A L’AFICION
FRANÇAISE: UN PLACER A DIFRUTAR !

Pour l’aficionado français, il est des noms évocateurs de ce que nous recherchons tous en matière de vérité, d’authenticité : PRIETO DE LA CAL est de ceux-là, une référence, qui impose le respect. Et lorsque ce ganadero – on devrait écrire ce mot en majuscules, tellement des affairistes cupides le dénaturent en nous imposant des toritos dégénérés pour figuritas stupides et tricheuses-, lorsque donc cet éleveur de toros BRAVOS écrit et publie un texte tel que celui que je viens de découvrir dans la prestigieuse «REVISTA DE LA ASOCIACION CULTURAL TAURINA CERRO DE SAN ALBIN », c’est un vrai bonheur pour les aficionados « galos », de découvrir - ou redécouvrir, pour certains autres- ce regard et ce jugement conscients portés sur nous par cette aficion militante espagnole – hélas, trop rare-, pétrie de courage et d’authenticité, au point de scrupuleusement s’appliquer, contre vents et marées « modernistes », à élever de vrais toros de LIDIA, à l’opposé des affairistes du mono « encaste » préoccupés surtout à condamner la FIESTA BRAVA en sélectionnant du mediotoro, du perritoro, des « gatitos domec-sticados », et des cabestros pour évacuer des ruedos ces pitoyables terreurs INDULTÉES ( !!!!) par les borgnes, les aveugles, tous au service des taurinos véreux, tous complices de la mort prochaine de la corrida, si des gens comme PRIETO DE LA CAL et d’autres tels que lui étaient un jour par malheur gangrenés par le mal du fric.

Jamais nous ne les remercierons assez, ces ganaderos de l’Honneur, nous qui passons à la taquilla, pour vivre de vraies tardes de toros, les seules défendables, les seules que nous défendons et nous défendrons becs et ongles hasta la victoria, o hasta el final, contre la maffia des affairistes, ceux du mundillo, et tout ce qui tourne autour, tels ces pseudos revisteros bobos (ou fachos) du Boucau, de Bordeaux, de Toulouse et d’ailleurs, tous ceux qui nous prennent, nous, cochons de payants, pour des gogos justes bons à râcler et se taire.

Merci, muchisimas gracias, señor TOMÄS PRIETO DE LA CAL !

Y muchisimas gracias tambièn a PEDRO GARCIA MACIAS, presidente de la la Asociacion cultural taurina « CERRO DE SAN ALBIN, - MERIDA, ESPAÑA ». Merci pour ton travail opiniâtre pour promouvoir et défendre la CORRIDA DE TOROS, ta disponibilité, générosité et gentillesse, car l’aboutissement de ton travail valait la peine, selon tes propres mots. « Si señor : ha merecido la pena tu trabajo para llegar a esa prestigiosa revista de que puedes ser orgulloso, que iba cierto de menos a màs, como una faena de maestroGracias tambièn a todos los que te han ayudado en tu obra, todos y todas merecen nuestro reconocimiento. ¡ GRACIAS, Y CHAPEAU !

Voici donc le texte de Tomàs Prieto De La Cal, traduit avec l’aimable autorisation de Pedro Garcia Macias, Président de la prestigieuse revue extremeña de Mérida.

25 AÑOS DESPUÉS - 25 ANS APRÈS.

Cela fait 25 ans que j’ai lidié ma première novillada en France, précisément à PARENTIS EN BORN. J’avais 18 ans, en 1985, et aucun des trois lots préparés pour cette temporada n’était vendu. Comme pour commémorer la destruction des arènes de Bordeaux, 25 ans auparavant, une association regroupant de bons aficionados, l’UNION TORISTA DE BORDEAUX-PARENTIS, prit contact avec moi pour m’acheter la plus importante de leurs novilladas, et finança cet achat des propres deniers de ses membres.
Je me souviens d’un novillo, berrendo en càrdeno, qui envoya la cavalerie au complet dans le callejon : les 3 novilleros étaient terrorisés, le lendemain les journaux titraient « TOROS SORTIS DE L’ENFER ». Je me rappelle du critique taurin du journal communiste « L’HUMANITÉ », prenant un cubalibre à la sortie des arènes avec le dernier ministre des armées de FRANCO, l’un et l’autre partageant le même enthousiasme de ce qu’ils avaient vécu, et cette foule sur les gradins ovationnant longuement le mayoral, au demeurant très jeune, c’était son début à ce poste(Il s’agissait de Rafaël). La France venait de découvrir les VERAGUA de Prieto De La Cal, à une époque où ils faisaient autant preuve de mansedumbre que de puissance.

25 ans plus tard, je suis revenu avec fierté dans cette même arène, qui a gardé la même aficion pour le toro, accompagné d’un autre Prieto De La Cal : mon fils. L’élevage sort parfois avec ce même poder- je l’espère chaque jour plus – mais chaque fois avec plus de bravoure. Notre maison s’est remplie de trophées, toujours plus nombreux, avec des têtes de toros, ( Farolero et Aguardentero, les derniers), de mille et mille souvenirs de ces 25 années au cours desquelles, bien que la Fiesta Nacional soit allée inexorablement de mal en pis, nous autres, c’est le contraire.¡NON ! Nous, nous continuons à aller à màs, toujours en nous améliorant, à contre-courant de la tauromachie ambiante, à la recherche de cette aficion que reflète comme un miroir cette placita française, symbole pour moi de la RECONQUÊTE DE LA FIESTA, ensemble nous chargeons la suerte, toujours vers l’avant, sans jamais reculer.

Vous tous, mes amis du Côteau de San Albin, et vous tous, aficionados de partout, vous allez aussi à màs, et comme jamais, comme des braves que vous êtes, vous vous défoncez, aussi, ensemble, nous pourrons vaincre et nous vaincrons, et la Fiesta grâce à ce petit miroir que j’évoque dans ces lignes, se sauvera toute seule. Un abrazo. »