dimanche 30 janvier 2011

MENTEUR ET MANIPULATEUR: VIARD, LE MALÉFIQUE

Hypnose, mensonge, manipulation, tricherie: un commerce d'avenir. Comme ils sont nombreux, et comme ils savent bien causer, les affairistes taurins comme les politiciens professionnels, tous ceux qui, comme le renard de la fable, sont passés maîtres dans l'art d'endormir celui qui les écoute et dont ils prétendent servir les intérêts...
Je n'ouvre désormais que très rarement les pages taurines du manipulateur boucalien, depuis que j'y fus déclaré indésirable, après que j'eus tenté un jour d'exprimer poliment un avis qui n'eut pas l'heur de plaire au maître de céans, puisque j'osais avancer une opinion d'aficionado évidemment à l'opposé du diktat de Viard. Alerté récemment par un post de Paquito II, j'ai fait une incursion sur le blog du manipulateur. Rien n'a changé chez le schizophrène du Vieux Boucau, dans son art de mentir, de mener par le bout du nez ceux qui lui accordent un peu de crédit, c'est-à-dire de mépriser ceux qui résistent à ses prétentions et à son arrogance et qui luttent à contre-courant de la médiocratie taurine ambiante qu'il cultive sur ses écrits et dans ses positions publiques, malgré les images trompeuses de ses opus, de s'acharner à faire prendre ses innombrables saloperies pour des actes de salut public. Et tant pis si l'ami Xavier m'a devancé dans mon désir de mettre les points sur les i du salopard qui ne se bat que pour son commerce, je tiens à ce que le boucalien sache ce que des aficionados pensent de lui.
Qu'il soit politiquement un ami du pp, çà le regarde. Mais qu'il mette l'Oct, le pognon de l'Oct, et des contribuables français, au service de sa boutique, et en plus au service du partido popular, alors là, c'est innadmissible. C'est tout, sauf de l'honnêteté, c'est même de l'escroquerie. Qu'attendent ses pairs ou plutôt ses complices du bidule pour bidouiller, l'oct, pour le jeter, le mettre hors d'état de nuire?
A Viard: cessez de jouer avec le fric des contribuables pour discréditer la cause taurine. Prétentieux, manipulateur, bonimenteur, vous devez quitter cette présidence que vous usurpez sans aucune vergogne. Dans vos ultimes élucubrations vous prétendez que le memorendum équatorien équatorien serait le fruit de la collaboration entre les juristes de ce pays, ceux de la Mesa del Toro, et "CEUX DE L'OBSERVATOIRE FRANCAIS". Encore une fois, vous vous payez la fiole de ceux qui vous lisent: je ne connais pas le rôle des juristes de l'Équateur, mais je connais suffisamment le rôle néfaste de la Mesa del Toro, en Europe, pour savoir que ces gens là ne sont unis que pour défendre EXCLUSIVEMENT les intérêts du mundillo, - ganaderos, empresas, figuras y figuritas- et qu'ils se moquent du respect dû aux cochons de payants aficionados, qu'ils prennent, dans 90 pour 100 des cas, pour des gogos. Mundillo que seule préoccupe sa vision d'une tauromachie dégénérée, au point que se détournent de l'aficion les générations nouvelles. Juristes sans doute grassement payés pour mettre en avant ces notions de tradition, respect, culture, derrière lesquelles les taurinos camouflent leurs appétits et leurs procédés de fraude, que ce soit là-bas où ici en Europe. Quand au rôle de l'Oct, épargnez nous de vous rappeler qu'il accompagne en général ceux du mundillo, que ce rôle vous sied à merveille, et que c'est pour cette raison que l'on souhaiterait que vous soyiez viré au plus tôt: ce serait le meilleur service rendu à l'aficion, en attendant la prochaine étape. Que ce terme de respect résonne drôlement sous votre plume, vous qui ne retenez dans vos reseñas que les faenitas devant des bovidés, sans relever jamais la suerte de picar, ou si peu, et qui ne ratez jamais l'occasion de fustiger les arènes, les placitas, souvent, où justement on s'applique à respecter le toro dans son intégrité, les règles de la lidia, et par conséquent le public, sans mensonge ni faux semblant....
Le plus grave c'est que utilisiez l'oct pour distiller votre poison, avec vos basses attaques politiques contre la gauche, contre certains hommes politiques de gauche, comme si seuls vos amis du PP défendaient la corrida, et que les gens de gauche étaient contre. Vous êtes dangereux, car vous semez haine et discorde, plutôt que de vous en tenir au rôle strict qui devrait être le votre, la défense de la fiesta brava. Minable moyen de faire diversion, pour vendre vos livres en Espagne, sans vous soucier du tort que vous faites à la tauromachie, en vous faisant passer pour son ambassadeur, alors que je vous accuse d'en être un fossoyeur, comme tant d'autres magouilleurs taurins. Vous vendez de belles photos de beaux toros au campo, alors que vous êtes depuis toujours promoteur et vendeur et vanteur de la corrida moderne, celle du medio toro pour vedettes De la "corrida de mierda", que vous présentez à vos lecteurs comme la panacée, alors que vous savez qu'elle est condamnée.
Je veux conclure par la manif organisée en Équateur, qui, selon vous, a rassemblé le peuple aficionado. Mais arrêtez donc d'inventer des énormités. Cette manif a été "spontanément" organisée non pas par le peuple, mais par les taurinos, hôteliers, restaurateurs, éleveurs, et leurs troupes, leurs salariés, et elle avait une connotation plus politique que culturelle, et vous le savez bien, vous qui prêchez avec vos amis du PP. Et je n'ai aucune sympathie particulière pour Correa. Mais je ne supporte pas que vous preniez les gens pour des courges. Il y a un blog, qui s'appelle "SOMOS ECUADOR". J'ai posté à plusieurs reprises plusieurs commentaires: AUCUN n'a été publié. AUCUN! Preuve que ce blog est tenu par des taurinos, des aficionados auraient publié une opinion d'aficionado. Et que, là-bas, comme ici, l'aficion est soigneusement écartée de tout avis, elle est mise sous le boisseau. Avec, comme ici aux terres taurines, un seul droit.
CALLARSE!
Il faudra bien un jour que vous admettiez que si la corrida devait disparaître, ce ne serait, je suis sûr, ni de la faute de Correa, ni de Zapatero, que je n'aime pas plus que le premier, ni de la mienne, ni celle des aficionados militants qui luttent sans relâche pour la sauver. NON: la faute en incombera simplement aux seuls taurinos, et à leurs complices, pour qui les toros ne sont qu'un négoce juteux. En premier lieu les figuras, puis les ganaderos, qui ont trafiqué jusqu'à l'excès pour que les "toros" soient réduits aux exigences des figuras, afeités, noblissimes, faibles, drogués, les empresas enfin, et dans les callejons, les palcos, partout, ceux qui ont fermé les yeux sur la dérive depuis longtemps observée par les aficionados conscients.
Vous, A. Viard, complice des fraudeurs, comme les autres, vous osez encore distribuer vos mauvais points à ceux qui vous donnent la leçon de la vérité. Pour camoufler vos tares taurines. Et cacher vos responsabilités, derrière la tranche de vos opus. Jusqu'à gloser sur les couleuvres qu'un "président populiste ferait avaler à une partie de son peuple". Nom de Dieu que je ne reconnais pas! Il fallait le faire, vous, le manipulateur qui, depuis des années, fait prendre à une partie de ses lecteurs des vessies pour des lanternes.
Je voulais dire des moruchos pour des toros de combat.

samedi 22 janvier 2011

MARCIAC: L'OMBRE DU BLOCKHAUS SUR LE CHARME "AUTHENTIQUE"





































































Prises de vue d'une "oeuvre d'art" qui ne nous coûtera rien. (selon le maire)
En haut : depuis les jardins de la rue Notre Dame, les collines de Tourdun ont disparu derrière la forteresse de béton. Au grand désespoir des propriétaires riverains de la rue Notre Dame.

Dessous: le petit clocher, celui de la seconde église, le cloître des Augustins, et son nouveau voisin, le blokhaus.
Les bâtisseurs de la bastide avaient prévu un important développement de Marciac, sur la route de St Jacques de Compostelle: ils se sont trompés, mais la bâtisse, comme l'église St Pierre, reste éternellement belle,et les deux monuments, dont les deux clochers que l'on découvrait et que l'on admirait des kilomètres à la ronde, depuis notre enfance, avec leurs lignes élancées, pointées vers le ciel, au coeur du village, eh bien, de ce patrimoine culturel, affectif et sacré, auquel nous sommes viscéralement attachés, nous restera dorénavant une image défigurée,massacrée, pour satisfaire une soif insatiable de médiatisation, sans préoccupation de ce patrimoine millénaire que le devoir commandait de conserver dans son intégrité.
Paraître! Satisfaire un ego surdimentionné dont nous faisons les frais. Combler les désirs de touristes aisés qui se foutent bien des trésors de Marciac. Puis recevoir l'ovation de la reconnaissance.
Mais qui nous laissent chaque été leurs ordures, l'odeur infâme de la pisse dans la moindre ruelle, la saleté dans tous ses états: suffit de marcher, d'ouvrir les yeux, de se pincer les narines.

Et je ne pardonne pas le silence du maire, quand des croix de tombes, dont celle de mes parents, ont été brisées au cimetière. Et que j'ai écrit pour exprimer ma colère, parce que nous n'avions pas été prévenus. Sans réponse....Mais mon propos d'aujourd'hui traite de cette horrible bâtisse, dusse-t-elle être habillée de bois. Sans compter qu'il se dit partout que l'école - qui nous a tous vu défiler- serait rasée pour permettre une aire de stationnement, j'espère qu'il ne s'agit que d'un mauvais canular...
La construction de ce cube de béton érigé tout près de nos joyaux architecturaux, est un désastre esthétique, une verrue plantée sur un visage sain, une énorme tumeur qui révolte ceux qui osent s'exprimer ailleurs que devant le champagne offert lors des voeux annuels, un blockhaus de sinistre mémoire. Blockhaus! C'est le mot qui revient, partout. Une tache pour toutes les raisons invoquées plus haut, mais aussi pour d'autres. Certains citoyens, par exemple, n'ont pas peur de dénoncer le coût faramineux d'une opération qui en plus de défigurer Marciac, s'avère un goufre financier dont se seraient bien passés les contribuables en cette période de crise (qui sera longue, très longue, malgré les assurances des mauvais prophètes politiciens) c'est une injure à celles et ceux qui vivent durement, comme si Marciac était un village riche pour riches seulement. Caresser l'esprit et le charme légendaire de la Gascogne dans le sens du poil, comme l'affichette posée devant l'office du tourisme en est l'illustration, peut endormir quelques naïfs, mais le réveil sera rude pou tous. Outre la défiguration définitive de l'image du patrimoine, et alors que l'argent manque partout, que les difficultés pour vivre se multiplient dans des foyers de plus en plus nombreux comme chez les retraités les plus modestes, que le chômage augmente dangereusement, que les pauvres sont de plus en plus pauvres, surendettés, que les besoins en secours explosent, une telle opération de prestige n'était ni utile ni raisonnable, car bien qu'en dise le maire, elle coûtera très cher au contribuable marciacais, "l'argent de l' Europe" n'est pas un don providentiel tombé du ciel, il vient des "caisses" de l'Europe, par conséquent des impôts de France, donc du Gers et aussi de la poche des Marciacais.

OUI: comment et qui a pu autoriser la construction d'une telle horreur toute en béton à quelques mètres des monuments que sont les églises, alors que, pour construire une maison traditionnelle au-delà du chemin de ronde, à cinq ou six cents mètres des deux monuments, il m'a fallu me rendre aux "Bâtiments de France", ces drôles de gardiens de la protection des monuments, qui multiplient les tracasseries aux simples citoyens, mais ferment les yeux sur les abus et les horreurs que se permettent impunément les politiciens de droite ou de gauche.

Car pendant que l'élu fait construire l'horrible blokhaus de concert sans être inquiété, voilà ce que s'entend exiger le quidam comme moi qui fait bâtir sa maison d'habitation:

-sur votre maison neuve, tuile canal, au besoin de la récupération(!!)
-crépi gratté fin, ton pierre

-petits carreaux aux fenêtres

-portail garage en bois

-pas de volets roulants aux fenêtres......

Et tout à l'avenant.

Mon village était beau! Jusqu'à ce que l'âme gasconne en soit confisquée, au profit d'une enseigne commerciale, jusqu'à disparaitre sous le vernis factice de la célébrité ! Mais il parait que nous avons beaucoup de chance, puisque nous recevrons des VIP, dans les baignoires de cette salle de spectacles. Des "verry importantes persons"qu'on répète dans les milieux branchés. Il fallait donc que Marciac se distingue: ce sera fait, avec cette salle conçue pour des concerts, certes, mais avec ce petit plus, des niches pour les riches. En Andalousie, il y a aussi des vip: ils ont colonisé la Costa Brava. Demandez aux Andalous ce qu'ils en pensent.
Était-il nécessaire, de gommer TOUT ce qui faisait de Marciac son image séculaire?
La place: toute chamboulée. L'image du couvent des Augustins? Escagassée. Il y avait des lavoirs publics, sur la Bidzègue, sur le Bouës, et sur le ruisseau qui se jette dans le Laüs, au bout du "carrérot": témoignages d'un passé pas si lointain, où nos mères rinçaient la "bugado", au milieu des rires et des cancans publiés, ou des secrets susurrés, entre les unes et les autres, images colorées et vivantes de l'album de notre patrimoine, aujourd'hui disparues, mais qui méritaient d'être conservées et restaurées. Au contraire: effacées! Comme pour les chasser de la mémoire collective! Au nom de quoi ?André MULLER, créateur du festival, n'aurait certainement pas vu les choses sous cet angle. Marciac n'a plus de terrain de pétanque, pas de salle des fêtes digne de ce nom. Il n'y a ni dentiste, ni vétérinaire. Pas de laboratoire d'analyses. Pas dépôt de matériaux: il faut courir à Plaisance, Mirande, ou Maubourguet, pour trouver ce dont on a besoin pour les travaux de construction. Pendant deux ou trois mois, le terrain de sport est lui aussi confisqué, impraticable. Le commerce de jardinerie que vante votre site internet communal? Par amitié pour qui y travaille, mieux vaut ne pas s'étendre.
Mais Marciac aura une immense salle pour ses concerts de jazz. Avec ses vip dont nous avons tant besoin pour développer l'économie locale. C'est le désir d'un maî(t)re à qui on obéit très -trop- facilement. Se soumettre sans mot dire à des choix trop coûteux? Un sentiment, un esprit, qui n'a rien à voir avec la fierté des gascons et le charme de leurs villages. Des choix qui ne sont pas non plus du goût de citoyens mécontents de cette politique de prestige! Le village confisqué, squatté, sali, pendant plus de 30 jours, puis karchérisé - érosion des places et trottoirs, réfection, donc coût financier et écologique, donc impôts - Mais çà ne suffisait pas: il est aujourd'hui défiguré. Ah mais! Marciac est connu "dans le monde entier"! Et çà, çà nous remplit d'aise....
Il fut un temps où il n'était pas nécessaire d'écrire des slogans publicitaires flatteurs sur une affichette pour pouvoir apprécier le charme de Marciac: mais ces mots raccoleurs ne me rendront pas l'image écornée de ce village "typique", si cher à mon coeur de Gascon, moi qui suis né ici, au "Moulin du Houga", sur le Boués, dans ce village autrefois authentique, jusqu'à ce que des marchands accourus de partout ne s'en emparent, et qu'ils ne se comportent, avec les medias marchands de vent, et les touristes, comme dans un immense zoo.

Pierre CAUMONT

vendredi 21 janvier 2011

QUE PEUT-IL? QUE FAIT-IL? QU'A-T-IL FAIT? RIEN!! NADA !


Que peut-il? Tout. Qu'a-t-il fait?




Rien.


Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.


Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.


Dieu sait pourtant que le Président se démène: il fait rage, il touche à tout, il court aprés les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c'est le mouvement perpétuel; mais, hélas! cette roue tourne à vide.


L'homme qui, aprés sa prise de pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.


Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices,il faut qu'il les satisfasse.


Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.


On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la nie, l'insulte et la bafoue!


Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.

Victor HUGO, dans "Napoléon le petit"
Réédité chez Actes Sud


PS. Au fait : vous pensiez à QUI? Avouez que vous pensiez à "LUI"....le tout petit, qui mouline et pérore...

jeudi 20 janvier 2011

MEMORIA AUTOEDITADA - CONTRA EL OLVIDO -

CONTRA EL OLVIDO
Familiares de desaparecidos e investigadores aficionados luchan al margen de la industria editorial para que la represión franquista no se olvide
D. BARCALA / P. CAMPELO MADRID 10/01/2011 08:20 Actualizado: 10/01/2011 23:31
Las familias de La Barranca se reunieron en los setenta en la enorme fosa riojana para evitar unas obras, como cuenta Jesús Vicente Aguirre en 'Aquí nunca pasó nada'.
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Son artesanos de la memoria. Escritores aficionados, investigadores ocasionales o familiares de víctimas que sobreviven al margen de la industria editorial para pelear con sus propios ahorros para que sus recuerdos no caigan en el olvido que el franquismo siempre buscó para la historia negra de España. Centenares de estos luchadores se han apoyado en los últimos años en pequeñas imprentas, editoriales de asociaciones e incluso en internet para evitar el olvido de la barbarie franquista.
"Quiero que dentro de mil años todo el mundo sepa quiénes fueron los asesinos de mi padre en Uncastillo (Zaragoza)". Ese es el motivo por el que Jesús Pueyo, de 93 años, escribió en 2004 Del infierno al paraíso. En una pequeña imprenta de un amigo de Irún, lanzó unos pocos ejemplares para enviarlos al rey, al presidente del Gobierno y demás autoridades pidiendo ayuda para encontrar a su padre, desaparecido desde aquel día de agosto de 1936 cuando, con 13 años, fue a buscarlo al campo "porque le llamaba la Guardia Civil". "Los falangistas mataron a siete familiares", recuerda vía telefónica desde su casa de Hendaya (Francia).
"Que todo el mundo sepa quiénes fueron los asesinos", dice Pueyo
Desde 1978 no ha parado de buscar la verdad con los valores que le enseñó su padre. "En los pocos años que gocé de la dicha de tenerlo a mi lado, me inculcó su nobleza y valentía con la que defendió su derecho a poseer un pedazo de tierra para trabajarlo, sin saber que esa reivindicación le costaría la vida. Su recuerdo ha sido la brújula que me ha guiado durante toda mi vida", dice en la cuarta página de su libro, imprescindible para conocer de primera mano la represión en Uncastillo.
La dedicatoria del libro de Pueyo se repite en cada uno de los ejemplares de estos libros publicados al calor del movimiento de la memoria histórica en la última década. "A la memoria de los mártires por la República y la libertad. A sus viudas, hijos y demás familiares, por el miedo y el hambre padecidos". Así dedica el jubilado Antonio Ontañón, de 77 años, Rescatados del Olvido, editado por él mismo con 13.000 euros que todavía paga "a plazos".
Este ex empleado del Banco Bilbao decidió dedicar su jubilación a investigar las muertes del cementerio de Ciriego, en Santander. "No tengo ningún familiar fusilado allí. Aunque para mí es como si todos los que están enterrados allí fueran mis padres, porque murieron por sus ideas republicanas, que son las mías", explica. Ontañón recorrió los juzgados de toda Cantabria para poner nombre a cada una de las 850 personas asesinadas entre 1937 y 1948 en las tapias de Ciriego, que yacen en las zanjas del cementerio.
"Nunca pensé que podría ganar dinero con el libro", afirma uno de los autores
Un camión de muertos
"Investigando descubrí que cada día mataban a 16 personas porque era la capacidad del camión", recuerda. Una de las mayores recompensas que Ontañón ha recibido por el libro fue la carta de respuesta que José Saramago le envió desde Lanzarote, fechada el 1 de julio de 2003: "Gracias por el estremecedor libro que me enviaste. La justicia siempre llega tarde y esta ha tardado demasiado. Personas como tú hacen creer todavía en la posibilidad de un mundo justo".
Tengan familiares o no, los autores de estos humildes estudios están unidos por la búsqueda de la verdad de su tierra. "Siempre me ha interesado la Guerra Civil, aunque mi familia era de derechas. En 2002, tras visitar a 600 familias y después de cinco años de trabajo, me decidí a publicar el libro de la represión en La Rioja Aquí nunca pasó nadae_SDRq, explica el funcionario municipal y cantautor Jesús Vicente Aguirre que, en la década de los setenta, formó parte del conocido grupo folk Carmen, Jesús e Iñaki, que compuso La Barranca en homenaje a las 400 víctimas del fascismo enterradas en aquella dehesa riojana.
"Visité a 600 familias en cinco años", explica Jesús Vicente Aguirre
5.800 ejemplares
"Recogí el guante que habían lanzado algunos historiadores y utilicé más de 1.500 fotos", explica Aguirre. En su caso, sí consiguió una editorial que publicara su estudio. "En Ochoa me dijeron que me cubrían el coste, pero en ningún momento pensé que podría ganar dinero con el libro", reconoce tras haber vendido 5.800 ejemplares a 35 euros, gracias a las presentaciones en ateneos republicanos de toda España.
Aquí nunca pasó nada recoge investigaciones de historiadores locales junto con la experiencia de campo de Aguirre. En el capítulo de La Barranca recoge los testimonios de los centenares de viudas que "cada 2 de noviembre, día de los Difuntos, y después el 1 de noviembre, día de Todos los Santos", se reunieron desde 1976 para proteger la tierra donde estaban sus familiares de las inminentes obras de un aparcamiento.
"Mi madre me dijo que debíamos contarlo siempre. Mientras te reluzca el brillo en los ojos tienes que venir aquí todos los años'. Y aquí estaré hasta que ya no vea", explica en el libro Jacoba Escalona Díez, nieta de una de las víctimas, que, como las madres y abuelas de la Plaza de Mayo en Argentina, simboliza la resistencia contra el olvido.
Un valioso archivo fotográfico
Los autores de los libros autoeditados han recuperado un valioso archivo de fotografías familiares. La imagen a la derecha corresponde a los afiliados de las JSU (Juventudes Socialistas Unificadas) de Uncastillo (Zaragoza) el 25 de Mayo de 1935.

A VOS AGENDAS !

POUR CELLES ET CEUX QUI SOUHAITENT ÉCONOMISER TEMPS ET ARGENT, VOICI LA
LISTE NOIRE DES GANADERIAS 2011
Publiée par l'ASSOCIATION EL TORO DE MADRID
C'est la liste noire des éleveurs du mono encaste, du toro décaféiné, du torito décasté et faiblissime pour vedettes et figuritas qui moissonnent des oreilles de chèvres et de moutons, du toro de merde destiné à l'indulto pour publics gogotisés et mundillitos tricheurs.
Élevages à éviter. Si un nom de cette liste figure sur les affiches des "grandes" arènes, dénoncez le, et surtout faites-le savoir, à la presse, à l'empresa, au public, aux aficionados qui souhaitent EFFICACEMENT défendre la survie de la corrida. En payant votre place, soyez au moins exigeants sur la qualité de ce qui vous est vendu. Si c'est de la merde, comme c'est TROP souvent le cas, sachez le dire, au besoin le crier, même le publier.
Car aujourd'hui, plus que jamais, il s'agit de SURVIE de la corrida, de la FIESTA BRAVA, chose que n'ont pas encore assimilé les voyous de "LA MESA DEL TORO", les Casas, les Chopera, les figuras, les éleveurs de chèvres dociles qu'ils continuent honteusement d'appeler "toros", alors que ces animaux décastés, faiblissimes, afeités, anoblis jusqu'à la débilité, sont la honte de la corrida, il n'y a plus de lidia d'une bête sauvage et limpia, il n'y a qu'un ballet parfaitement orchestré entre un "bailador tramposo" que da pasas y pegapasas a un animal domesticado.
Gagnez du temps et de l'argent, en cessant de cautionner cette pseudo corrida spectacle qui ne peut que mourir à court terme, si trop peu de gens ne se lèvent pour réagir. Choisissez en même temps pour la temporada qui s'annonce, les arènes qui résistent au pourrissement ambiant: peut-être, plus nombreux, parviendrons nous à nous faire entendre, par tous les sourds et les aveugles du système taurin, qui préfèrent continuer à s'enrichir à bon compte, sans crainte de scier jusqu'à la cassure la branche sur laquelle ils sont assis. En tirant, ensemble, la sonnette d'alarme, peut-être finiront-ils par comprendre qu'ils doivent, d'urgence, stopper leur convoi vers l'abime.
LISTA NEGRA
JP Domecq - Parladé - Valdefresno - Pereda La Dehesilla - Martelilla (Mierdecilla)- Marqués de Domecq- Salvador( le mal-nommé) Domecq- Guardiola Fantoni- Hnos Dominguez Camacho- Samuel Florès- Domingo Hernàndez-Garcia - Nazario Ibàñez - Gavira - Arauz de Roblès - Adolfo Martin- Charro de Llèn- Sepùlveda - José Vasquez - Julio de la Puerta -Gerardo Ortega -
Peñajara - Las Ramblas - Mercedez Figueroa- Juan Pérez Tabernero- Santos Alcalde - Carmen Segovia - Hros de Pilar Partinez- La Palmosilla - San Miguel - Bañuelos - J. Ignacio Charro - El Serrano - Yerbabuena (Mierda "buena" )- Atanasio Fernàndez - Santiago Domecq -
Sortis de la lista negra 2010, donc mention au mérite pour deux élevages:
-Puerto de San Lorenzo- Toros de Cortés -
Petit espoir de retour pour signal de modeste redressement:
-La quinta - Nuñez del Cuvillo -
C'était le tableau noir des élevages infâmes, à refuser de voir sur une affiche, à écarter de vos programmes, à barrer d'un trait noir sur vos "corridas" prévues en 2011, comme ennemis de la fiesta brava, comme alliés objectifs des adversaires de la corrida (Association "El Toro de Madrid).

DES VOEUX QUI METTENT L'EAU À LA BOUCHE!
















MERCI A L'ADA CÉRET
MERCI A L'ADA PARENTIS,
POUR LEURS VOEUX AFICIONADOS, ET SURTOUT LEUR RÉSISTANCE À LA JULICRÂTIE AMBIANTE, ET LA DOMES(C)TICATION MORTIFÈRE DE L'ENCASTE CONDUISANT À UNE FIESTA QUI NE SERAIT PLUS "BRAVA" SANS LA CLAIRVOYANTE RÉSISTANCE DE CES GENS QUI DONNENT À L'AFICION AUTHENTIQUE SES LETTRES DE NOBLESSE ET SON HONNEUR....
SANS LEUR LUTTE OBSTINÉE POUR METTRE EN VALEUR LES ACTEURS PRINCIPAUX DU SPECTACLE LA CORRIDA NE SERAIT RIEN!
¡NADA DE NADA! RIEN DE RIEN !
QU'UNE SENSATION DE VOYEURISME MALSAIN,UN MALAISE, UNE CRUELLE PARODIE, CONDAMNABLE ET CONDAMNÉE À DISPARAITRE.

RIEN QU'UNE COQUILLE VIDE SANS "EUX"!
"EUX": CE SONT, LES DEUX PRINCIPAUX PROTAGONISTES DE LA LIDIA, PAS LES FAIRE-VALOIR DES PIPOLES.

PRIMERO: LE TORO, EL TORO REY !!!.... AVEC LUI, PAS DE FAENITA POUR PÉTITIONNISTES D'OREILLETTES. LA LIDIA. SEULEMENT LA LIDIA. ET PEUT-ÊTRE LA FAENA, AVEC UN VRAI TORERO MACHO. LA FAENA VRAIE, COURTE, EFFICACE, SANS TRICHERIES NI FRIORITURES, DIGNE D'UN VRAI TORO

....ET SECUNDO: LE PICADOR, LE PIQUERO PROFESSIONNEL, CELUI QUI EST CAPABLE DE VERGÜENZA, DE RIGUEUR DANS SA TÂCHE, SOUVENT DIFFICILE ET INGRATE, SOIT, MAIS TORERO À PART ENTIÈRE, CAPABLE DE FAIRE SE DRESSER DE BONHEUR LES AFICIONADOS RECONNAISSANTS POUR DE LONGUES OVATIONS MÉRITÉES, POUR PEU QU'IL S'AFFRANCHISSE DE LA TUTELLE DES EXIGENTES FIGURITAS, CAPRICIEUSES AUTANT QUE TROP PAYÉES. ET TRICHEUSES, EN PLUS....(Genre: quand je te fais signe d'arrêter, continue de massacrer, comme si tu ne m'entendais pas, arrête que lorsque je m'approche en faisant de grands gestes, tu passeras ainsi pour LE salaud, - je te paye pour çà -et moi pour LE bon, que ces cons vont applaudir)
VOILÀ: BONNE ANNÉE TAURINA Y TORISTA À TOUTES ET TOUS CELLES ET CEUX QUI AIMENT LES TOROS - TOROS, ET LUTTENT, EXCLUSIVEMENT, SANS FARD NI COUPS TORDUS, - il en reste peu, mais je les apprécie et ils se reconnaitront, par-delà les voleurs planqués dans certaines peñas, les tricheurs du mundillo et des petits cercles qui rêvent de leur ressembler, et les prétentieux de tout poil qui veillent sur le pré carré de leur notoriété volatile - POUR QUE LA CORRIDA TRIOMPHE ET PERDURE.

Leyenda.

En haut, première image, clin d'oeil aux années de VIC où le toro était l'attrait n° 1. Souvenirs...
Les voeux vicois de 1987. Un Garcia Romero de VIC 1979, et sa légende implacable: encore faut-il pouvoir décrypter les mots simples, et pour cela, nul besoin de cette manie maladive des psy de tout poil.... Pourquoi vouloir à tout prix expliquer l'inexplicable? La dictature animaliste est aussi dangereuse et insupportable que toutes les dictatures, et la beauté n'est pas heureusement synonyme de platitude, ni d'uniformité des goûts et des sentiments. La vie de millions d'enfants est plus précieuse, me semble-t-il, que la mort de quelques toros élevés pour - d'une façon ou d'une autre, mais c'est ainsi, c'est la loi incontournable de toute existence, - mourir. En public, en combattant, ou à l'abattoir, sous les yeux de ses semblables bovins attendant leur tour: qu'est-ce qui est moins cruel? Qu'est-ce qui l'est plus ?
Aujourd'hui,la carte est toujours belle, les photos sont sur papier glacé,mais je ne me reconnais plus dans le ruedo de Fourniol, tellement tout a changé,les toros, les gens, le public. C'était le temps où VIC n'était encore, en marge de la feria del toro,qu'un défouloir sympatique pour assoiffés, pas encore l'immense et dangereux défonçoir où il est de plus en plus difficile de s'aventurer. Alcoolisation forcenée d'une jeunesse sans idéal, jusqu'à la défonce complète, entre drogue et coma éthylique: ce problème n'est-il pas autrement plus grave que la prétendue violence des images de la corrida?
(J'ai vu hier des images sur des soirées "skins"(?) Alcool (!!) Drogue (!!) Et sexe(!!) La défonce officielle, sans retenue, aucune limite. Aucun tabou. Scènes débridées, qui confinent à l'orgie, surtout devant les caméras et portables, 6 ou 700 très jeunes qui se "lachent". Jusqu'où? Pourquoi? Âge moyen: entre 13/14 et 18 ans.)
Et oui: çà m'interpelle! Et grave ! Pas vous?
Et VIC, dans tout çà?
Justement! Çà y ressemble, et de + en +! Mais voilà: motus! On ne dit rien . On n'a rien vu. Silence aux pisse-vinaigre que les excès de toute sorte inquiètent! 6.000 afi cionados pour 20.000 adictos au jaune et aux coktails les plus variés et destructeurs? Le commerce, "notre" réputation, avant tout! Le reste: un détail....
Merci aux amis aficionados qui m'ont adressé leurs voeux sur la boite mail- et un très beau livre taurino, pour l'un d'eux-: Pedro Garcia Macias, Zanzibar, Javier, Antonio, Daniela, Robedeca, Rebelde,Mariano,.... Palmas a todos, gracias por su amistad, sus visitas.
Pitos a toroprensa, que me prohibe hablar de Viard como lo merece, mentiroso porque partidario de la corrida moderna, mientràs que vende fotos de toros bonitos que nunca seran presentados ante de los aficionados( Sr Pablo Garcia Mancha, una cosa es hablar, otra cosa es actuar, que no es procupacion del de OCT, solo importa su negocio. Y eso no es una insulta, la democracia imponia publicar opiniones differentes y respetables)

vendredi 7 janvier 2011

JAVIER SALAMANCA: "LES AFICIONADOS FRANCAIS ONT BEAUCOUP PLUS DE CHANCE QUE NOUS, LES ESPAGNOLS".

LOS “GRACILIANOS “DE VALDELLÁN ACUDIRÁN A
LA FERIA DE PARENTIS EN BORN (FRANCIA)
(Javier Salamanca)

Todo apunta a que los “Gracilianos” de Valdellán pisarán el ruedo francés en la feria de la localidad de Parentis (6 y 7 de Agosto de 2011).En esta feria cuidan mucho la variedad de encastes y suelen acudir a ella ganaderías arrinconadas y olvidadas en España (Pablo Mayoral, Moreno Silva, P. De La Cal, Raso de Portillo,Barcial,Los Tulios,Pilar Población…….),igualito que en España.El hierro propiedad del empresario Palentino Don Fernando Álvarez Sobrado se va abriendo hueco poco a poco en los circuitos vamos a llamar “toristas”, aunque su mayor triunfo este 2010 haya tenido lugar en su querida Palencia donde los novillos de “Valdellán” desbordaron a la terna, en la cual figuraba el número de la novillería actual Juan Del Álamo.Casi con toda seguridad vuelvan a estar también en la Feria Palentina de San Antolín.
Una vez más Francia da ejemplo de cómo cuidar los encastes a punto de desaparecer.
Voici ce vient de publier sur son blog Javier SALAMANCA, quant à la présence des "Gracilianos" à la feria de PARENTIS d'Août 2011. Comme beaucoup d'aficionados espagnols, il s'élève sans cesse contre les spectacles d'aburrimiento garanti avec toritos faiblissimes pour figuras surpayées, où règne le mono encaste doméquisé, pendant que des élevages fameux partent à l'abattoir dans l'indifférence générale des taurinos, si ce n'est avec leur complicité.
Javier est un aficionado qui en a et qui le prouve par ses coups de gueule permanents. Et il rend en plus régulièrement hommage aux aficionados galos et aux placitas françaises qui portent haut la bandera taurina.
Bravo Javier: enhorabuena por tus embestidas encastadas

CÔTE D'IVOIRE: SARKO AVEC LE "BON" CONTRE LE "MÉCHANT" ?

CÔTE D'IVOIRE: DES CENTAINES DE MORTS.
POUR QUI, POUR QUOI?

Les dramatiques évènements de la Côte d'Ivoire ont eu un curieux traitement médiatique en France; télévisions et journaux « bien pensants » ont claironné dès le départ le discours va t'en guerre de Sarkozy et ses ministres, sur la nécessité d'installer au pouvoir les paladins du monde occidental, Ouattara, ex-directeur adjoint du FMI, Soro, ex-chef des insurgés du Nord toujours en armes, élus, on vous le jure, avec une majorité certaine, puisque les intéressés le disent.
Depuis un mois, le matraquage médiatique en faveur d'Ouattara a été indécent en France. Plus curieux a été, durant tout le mois de décembre, le mutisme presque total des analystes « progressistes », anti-impérialistes », appelons les comme on veut, qui, d'ordinaire, réagissent aux désastres africains avec célérité: pas d'analyses claires, ou peu, au PCF, dans l'Humanité, ou dans les multiples canaux internet qui foisonnent aujourd'hui. L'embarras était perceptible, on ne pouvait affirmer à Abidjan qui était le gentil agressé, qui est le méchant agresseur, dans un conflit chaque jour plus hargneux: seul le perdant est évident, il se nomme le peuple ivoirien. Il a fallu attendre les communiqués de la plupart des partis progressistes de la région pour avoir enfin une dénonciation nette du jeu de l'occident et de ses alliés en Côte d'Ivoire.

Il faut donc rappeler quelques évidences occultées par les médias: . Dans la compétition électorale enfin réalisée en Côte d'Ivoire, après 5 ans d'attente, le candidat de l'occident, d'autant plus fidèle aux prescriptions de l'impérialisme, du FMI, qu'il en fut un des dirigeants, était Ouattara, soutenu au surplus par Bedié, héritier de l'anticommuniste Houphouet Boigny, et par les sécessionnistes en armes du nord du pays, les « Forces Nouvelles », groupes armés toujours présent dans la région. Au second tour de l'élection, tout électeur antiimpérialiste ivoirien ne pouvait que voter pour le concurrent d'Ouattara, même sans illusions.

Laurent Gbagbo, président sortant, a un passé de militant progressiste, des liens avec certains socialistes « de gauche » comme Emmanuelli. Il a indéniablement tenté au début de son mandat quelques réformes socialistes progressistes (couverture médicale), mesures avortées du fait de l'effondrement économique du pays. Ses mauvaises relations avec la France officielle (dès Chirac et Villepin), et même le déclenchement de l'insurrection des « Forces Nouvelles » au Nord ont débuté quand il a ouvert par appel d'offres les grands travaux du port d'Abidjan aux concurrents extérieurs (Chinois), alors qu'ils étaient jusque là un marché réservé aux entreprises françaises (Bouygues, etc). Ceci étant, le nationalisme borné de Gbagbo et son entourage matiné d'évangélisme à l'américaine, a très largement dérivé vers le verbiage démagogique, voire xénophobe, et la volonté de se maintenir à tout prix au pouvoir, quelles que soient les conséquences pour la population.

L'élection ivoirienne de fin 2010 montre les mensonges du discours occidental qui confond le pluripartisme et la démocratie, en Afrique et ailleurs.
Qu'a de démocratique un scrutin où l'on n'a le choix qu'entre deux candidats néfastes politiquement?
Quelle démocratie existe-t-il quand la majorité des électeurs sont si misérables qu'il suffit d'un tee-shirt ou d'un bol de riz pour acheter un vote?
Est-ce un choix démocratique quand l'absence d'enjeux clairs sur les programmes aboutit à des votes suivant l'ethnie ou la religion (Nord musulman contre Baoulés animistes ou chrétiens)?
Les pressions, y compris physiques, n'ont pas manqué à Abidjan où les partisans de Gbagbo sont majoritaires; mais, contrairement à ce que dit la télé française, les résultats proclamés sont-ils si purs dans le Nord contrôlé par les militants en armes des Forces Nouvelles?

On peut accorder un crédit limité aux affirmations contraires des protagonistes. Mais il est en tout cas certain que le peuple ivoirien a tout à perdre à une guerre civile, ou à une partition du pays, que certains en Occident souhaitent, comme ils le souhaitent au Soudan (indépendance programmée du Sud), voire au Congo, pour faciliter leurs affaires. Le problème ne peut être résolu que par les Ivoiriens, par la négociation entre protagonistes, éventuellement par l'arbitrage de l'Union Africaine, et pas de quelques chefs d'état pro-occidentaux de la sous-région (Wade, Boni et le CEDEAO). Mais toute intervention étrangère armée au profit d'un protagoniste ne peut que déboucher sur un sursaut nationaliste et un bain de sang.
C'est à cela que risquent d'aboutir les proclamations irresponsables de Sarkozy, alors que la France et ses soldats -ex-puissance coloniale qui fit déjà tirer sur les manifestants ivoiriens à Abidjan sous Chirac-, est totalement disqualifiée pour intervenir dans un conflit interne. Un des soutiens de Gbagbo, parfois moins bien inspiré, n'avait pas tort de rappeler que le Président ivoirien n'était pas un sous-préfet français aux ordres de l'Elysée.

Publié par FRANCIS ARZALIER

mercredi 5 janvier 2011

RECUERDOS DE AZPEITIA , PERLA DE GUIPUZCOA

AZPEITIA.... POUR LE SOUVENIR....POUR LE PLAISIR!

Ce premier week-end d'Août 2010, il y avait un lot de PALHA dans la jolie placita guipuzcoana, des portugais comme on les connait et comme on les apprécie depuis longtemps. Puissants et mansos, violents et rudes: d'authentiques PALHA, ces quelques images pour se nous rappeler que les toreros -à pied ou à cheval- ne passèrent pas la plus confortable des après-midi. Rafaelillo ne reviendra d'ailleurs pas de l'infirmerie, et le visage du vaillant Alberto AGUILAR lors de sa vuelta témoigne de la sérieuse cogida qu'il venait de subir.

J'avais écrit: " Nous reviendrons à AZPEITIA "! Je persiste et je signe: l'aficion y est réelle et sincère, et ne demande qu'à s'épanouir. Avec de tels toros, çà devrait marcher.