dimanche 30 octobre 2011

QUELQUES IMAGES SOUVENIRS DE LA JOURNÉE DES YONNET EN AIRE


































































































Depuis l'hommage à ANTOÑETE, puis la corrida par elle-même, jusqu'aux retrouvailles autour de la table, quelques images de la journée des YONNET.


Remarquer le sourire éclatant de ESCRIBANO, la joie de toréer et de transmettre cette alegria au public, après deux paires de banderilles particulièrement risquées dans deux quiebros contre les planches, à voir aussi le célèbre Tito SANDOVAL et son castoreño, muy torero, si señor! L'excellente présentation des toros de YONNET, sans doute très affaiblis par leur longue immobilité avant et pendant le voyage, n'a pas, hélas, comblé les attentes des aficionados comme ils le souhaitaient.


Ils étaient venus, ils étaient tous là, connus ou moins connus, même L.L., le prétentieux censeur de cyr qui fustige sur son blog le gueulard qui porte un pin's: il est interdit pour une certaine catégorie d'intellos prétentieux, je me répète, de protester, de donner de la voix, lorsque le tintamarre "musical" ne cesse pas immédiatement, après qu'un torero vienne de se faire prendre, alors que c'est la règle. Mais il est des gens qui peuvent tout se permettre - pensez, ils ont sorti un livre, "LE livre"- alors, eux peuvent manifester avec arrogance leur mépris d'un trublion qui, de plus, ne fréquente pas leur petit monde. Le tio Pepe, lui, avait le droit de donner de l'organe, et je ne suis pas le tio PEPE, mais il est des gens qui se croient supérieurs, censeurs, prétentieux, pourquoi? eux seuls le savent, et ils ne pardonnent rien à ceux sont différents et qui ne mangent dans la main de personne.


Avec tout mon mépris pour eux!


Heureusement, la journée fut belle.

HOURRA! SARKO A TROUVÉ DU FRIC..... MAIS SEULEMENT POUR LA GUERRE!

Refusons le budget militaire 2012
Signez la cyber-pétition en ligne
Les caisses sont vides ? Et pourtant, les députés sont appelés à voter le 9 novembre un budget de la Défense de plus de 40 Milliards d'euros, pensions comprises.
Ce n'est pas la crise pour tout le monde et tous les budgets. Ce budget de la Défense 2012 prépare les guerres de demain et alourdit la dette publique. L'arme nucléaire y a encore une fois la part belle.
Ce budget est la conséquence de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan et du vote de la Loi de programmation militaire 2010-2013 qui engloutira ces prochaines années 186 milliards d’euros au bénéfice de la Défense, dont 102 milliards seront consacrés à l’équipement des forces. Quelles sont les menaces auxquelles notre pays doit faire face et qui nécessitent un tel détournement de fonds ?Au lieu de servir à préparer la guerre, ces sommes colossales devraient servir à éradiquer la faim dans le monde, assurer un accès à l'eau potable à tous, garantir une éducation partout sur la planète, ...promouvoir la paix.
Le Mouvement de la Paix vous invite à vous mobiliser pour refuser ce véritable budget de guerre.
Pour cela :
Signez la cyber-pétition en ligne qui sera envoyée en votre nom aux parlementaires, députés et sénateurs, de votre département - cela ne prend que quelques instants;
Faites signer cette pétition autour de vous (en téléchargeant la pétition en un fichier pdf) et renvoyez les signatures au comité du Mouvement de la Paix de votre département ou au siège national du Mouvement de la Paix, Maison de la Paix, 9 rue Dulcie September, 93400 Saint Ouen;
Demandez un rendez-vous aux parlementaires de votre département pour les mettre devant leur responsabilité;
Faites suivre ce message (en format html) à vos connaissances pour former la chaîne de la paix.
Nous comptons sur vous.
Le Mouvement de la Paix
http://www.mvtpaix.org/

jeudi 27 octobre 2011

LES YONNET D'AIRE: DÉBARQUÉS LE MATIN, AFFAIBLIS, TORÉÉS A 16 HEURES

Comment s'étonner de la faiblesse latente des pensionnaires de "La Bélugo"? De Salins de Giraud à Aire sur l'Adour, à peine 500 km! Ce n'est donc pas le bout du monde. Et pourtant, le magnifique lot d'Hubert et Françoise YONNET - rappelons qu'il avait été prévu à l'origine le 21 Août dernier pour la Monumental de BARCELONE, plaza de I° catégorie- a paru bien faible, sans transmission ni alegria. Il semble que, partis très tôt le matin de la ganaderia, les toros aient été débarqués vers IO heures, pour être combattus quelques heures plus tard. Il est très regrettable qu'une sage solution ne soit pas trouvée, par exemple un repos d'une journée dans les corrales d'une arène proche, afin que le bétail se remette de la fatigue et de l'engourdissement provoqué par une trop longue position debout et à l'étroit en attendant le départ et pendant le transport. Au contraire: bien armés, bien présentés, bien charpentés, tous dans le type origine GUARDIOLA, les toros ont peu poussé sous le fer, certains même pas du tout, comme si leur poder était resté collé au plancher du camion où ils étaient restés trop longtemps prisonniers.


Deux cinquièmes d'arènes, pour cette dernière corrida de la temporada française, avec, par contre, un callejon beaucoup trop garni par des centaines de gens qui n'ont rien à y faire, qui bougent quand il faudrait ne pas bouger, et qui distraient le toro qui n'en avait surtout pas besoin, mais qui sont invités ou tolérés, en qualité d'amis d'untel ou d'un autre, ou d'amis d'un ami.... Le bordel et l'indiscipline bien de chez nous.

Minute de silence enfin pour honorer le grand, l'immense Antonio CHENEL "ANTOÑETE", l'homme qui avait " el tabaco por compañero", et qui gardait ses cartouches de cigarettes au frigo, dixit Carmen, la Condesa de Estrasas. Una leyenda se ha ido....dejando huèrfana la aficiòn.


Les applaudissements saluent la sortie du toril du premier YONNET. Pique ratée, et reprise. Deuxième piquette sans pousser, à un animal affecté de boiterie. Faenita: le toro tient à peine debout, ce que très peu de reseñas ont souligné, il gratte le sol, parait noble, mais sa faiblesse interdit tout espoir de lidia. Et le public n'a pas un mot de protestation. Javier CASTAÑO, sans risque, après séance de profil avec la droite, s'avance à petits pas vers la corne contraire, mais se fait quand même cueillir: sans mal! Entière. Et le coquin s'attribue une vuelta qui ne s'imposait sûrement pas, vu l'inconsistance de son opposant, mais que les spectateurs ne lui rechignent pas


Corne gauche légèrement escobillée pour le YONNET qui échoit à ESCRIBANO. Pique trasera applaudie par les spectateurs d'AIRE PLAGE: nouveau signe inquiétant de la triste évolution de l'aficion. Seconde vara immédiatement relevée, le bicho ne pousse plus. Seconde paire de banderilles du matador époustouflante d'engagement: quiebro collé aux planches, ESCRIBANO "en" a, ce geste torero le prouve. Par la suite, faena partant du centre, cambiadas dans le dos, muletazos templés, avec un animal qui donne des signes de faiblesse et se laisse embarquer. Les charges sont vite raccourcies, mais l'animal garde la gueule fermée et la tête haute. ESCRIBANO reste dans le berceau des cornes, puis s'éloigne pour donner de l'air à son opposant. Passes trop profilées, manoletinas, mete y saca, avant demi épée au troisième essai: dommage.


SAVALLI ne change pas: dommage, pour lui aussi, mais surtout pour nous, qui avions fondé de grands espoirs, notamment depuis le bolsin d'ARNEDO, qu'il remporta haut la main. Ou plutôt s'il change, ce n'est hélas pas pour s'améliorer. On dit à l'envi qu'il est très mal entouré: il faut croire que lui-même ne fait pas grand chose pour changer ni de comportement, ni de conseilleurs. Son premier toro est de loin le meilleur des trois, il pousse sous le fer, sans rechigner, quite par Morenito d'Arles. Il s'échappe vers le cheval pour la seconde rencontre, sort assez vite. Début de faena à la Mehdi, saccadé, le toro se distrait vite et se fige. Le torero arrache bien quelques passes, le bestiau n'en veut plus, il garde bouche fermée, mais ne charge plus. Mete y saca, deux essais, une entière. Un bon toro parait avoir été gâché....


Le quatrième exemplaire est un negro puissant et bien armé, charpenté, l'oeil averti de mon ami Jean Pierre SORBET me fait remarquer la morphologie caractéristique des GUARDIOLA. Et ajoute que à la différence des autres élevages, qui comportent le chiffre de l'année de naissance sur la jambe droite des animaux marqués au fer, tous les numéros de naissance sur le dos des toros de YONNET sont précédés du 7. Donc nés en 2007! Première pique ratée. Embestida pour une piquette, puis une autre: le toro de CAZSTAÑO n'aura reçu aucune pique, pas une éraflure, que des simulacres. Difficile de juger de la bravoure! Pourtant les aplausos fusent: "Bièn, piquero", les spectateurs debout saluent l'"exploit" de celui qui a juste posé puis immédiatement relevé sa pique. Remarquable! Que c'était beau! Pour un peu, ils lui attribueraient la légion d'honneur, ou le mérite agricole. Ay: Que pena ! Nous nageons dans la connerie. Pardon: la tonteria. Ils sont fous de récompenses déplacées. Besoin d'applaudir, de montrer qu'ils ont apprécié, même les gestes et les actes les plus banals. Même des gens que j'ai crus modérés et sages, il y a peu, font chorus. Le seul mérite aujourd'hui de Tito SANDOVAL est d'avoir économisé ce YONNET qu'un autre aurait peut-être massacré. Mais le mérite en revient quand même à Javier CASTAÑO! Le maestro, qui commande et exige, c'est lui. David ADALI, souverain aux banderilles, est appelé à saluer. Par la suite, la faena se réduira vite à quelques gestes sans saveur, le bicho est fatigué, embestidas lourdes, génuflexions, pas de jus, ni du torero, ni du toro, aucune émotion.

El toro se para, definitivamente.

Épuisé, mais sans effort, il reçoit une entière qui le couche. Autre vuelta vergonzosa du Salmantino.


No hay quinto malo. Mais celui-ci n'était pas le cadeau du jour. Très bel animal que celui que reçoit ensuite ESCRIBANO, qui va rééditer son exploit de quiebro au ras des tablas, au risque de se faire clouer. Phénoménal! Auparavant, une pique bien poussée, mais pour la seconde, hampe vite relevée. Le toro s'avère manso, il serre et sa corne gauche signe plusieurs avertissements au torero. Qui administre quelques passes sans dominio, à un bestiau qui gratte et cherche comment atteindre son but: déglinguer ce bipède qui se cache mal derrière le drapelet. Toro qui garde toujours la tête haute, les pitons dressés, comme ses frères, boca cerrada. Et reste le maître, malgré les efforts et le courage du torero, qui, comme aussi la plupart des capés d'aujourd'hui, oublie que pour peser sur un toro, il faut se croiser, et non faire passer, à l'infini, des animaux montés sur rails. Passes de châtiment insuffisantes, pour ma part, la bête a gardé du jus pour en imposer jusqu'au bout. Demi épée tendue au centre du ruedo. L'animal fait quelques pas vers les tablas, et se couche. Vuelta.


Ou bien, le sixième YONNET aurait pû tomber dans de meilleures mains, ou bien, çà revient au même, SAVALLI ne fut pas, une nouvelle fois, à la hauteur. Première pique en partant du centre, le toro pousse bien. Quite, deuxième embestida, la pique de MONNIER reste accrochée au dos du toro. Pas joli! Mais, plus grave, dès l'entame de faena, Mehdi "torée" sur le recul, et donc se met vite en danger. Se fait désarmer plusieurs fois. D'un toro noble, en fait un animal vite avisé. Se fait même poursuivre, saute dans le callejòn, image peu glorieuse d'un matador en déroute, découvert en permanence, faisant des passes toujours à reculons. Pourtant, ce toro méritait une lidia construite par un vrai lidiador, non pas par un incapable qui ne sait que répondre avec le toupet qui le caractérise à la critique d'un aficionado. L'Arlésien a peut-être touché les deux meilleurs toros de la tarde, mais nous n'en avons pas profité. Ils ont été gâchés par SAVALLI, au point que même ses plus farouches partisans se sont détournés de leur protégé, excédés par ses lacunes et son comportement.


Fin d'une tarde qui resta intéressante, mais sans grand relief, vu la faiblesse du bétail, et celle de certains des bipèdes qui leur étaient opposés.

A noter, tout de même, l'application des trois toreros à faire respecter le tercio des piques, en plaçant les bichos au centre du ruedo, les piqueros usant de tous leurs artifices pour provoquer les charges d'animaux peu décidés à collaborer( probable fatigue du voyage ).

A AIRE, on fait venir au palco un président de....BILBAO! Est-ce bien sage, nécessaire? A BILBAO, on ne sait pas qu'il faut interrompre la "musique" - cacophonique !!!- dès qu'il y a cogida dans le ruedo? Quelle manie d'aller chercher si loin des gens qui n'apportent rien, au lieu de former de jeunes aficionados de talent, simplement volontaires pour s'appliquer à être justes, sérieux, et efficaces....

Ce fut aussi le jour des retrouvailles avec les aficionados qu'on salue toujours avec respect et affection, les photos suivront, témoignages de quelques belles heures de convivialité et d'amitié. Auparavant, je n'avais pas souhaité me rendre dans les Landes, - mauvais souvenirs de l'ancien palco- ce dimanche 22 octobre, mais nos amis Juan Pedro et Michèle, de TARASCON SUR RHÔNE, devaient faire le voyage: ils nous ont appelé, ils souhaitaient bien sûr qu'on se voit, voilà pourquoi j'ai changé d'avis. Ensuite, de JEGUN, de COLLIOURE, de LA ROCHELLE, de PARENTIS, de ORTHEZ, de PLAISANCE, de BELGIQUE et de partout, les amis aficionados avaient accouru, et drâce à eux la journée fut plus belle, comme le sont ces moments où rien n'importe plus que ce gusanillo qui nous parcourt l'être tout entier. Que nos une, comme disent nos amis espagnols.


Dernière étape 2011: ST SEVER, le ONZE NOVEMBRE, avec ONZE ENCASTES.


Retenez bien: 11 - 11 - 2011 : 11 ENCASTES DIFFÉRENTS , à SAINT SEVER, dans les LANDES




lundi 10 octobre 2011

ST SEVER: 11/11/11, JOURNÉE TAURINE ORIGINALE ET INÉDITE.

L'EXPLOIT DE LA PEÑA JEUNE AFICIÒN, DE SAINT SEVER.

Como anunciado hace poco en este blogue, publicamos el programa completo de la jornada taurina de SAINT SEVER, organizada por la peña "JÒVEN AFICIÒN", de este pueblo del departamente de las LANDAS

11 de NOVIEMBRE 2011

9H30 : Tentadero de machos, con lidia, tercio de varas y muleta, sólo el ganadero decide matar o no su novillo:

CELESTINO GARCIA ( Santa Coloma)

VALRUBIO (Vega Villar)

GUSTAL DEL CAMPO CERRADO (Arranz)

MARIANO CIFUENTES ( Coquilla )

MALABAT ( Atanasio)

Para los toreros:
VICTOR MENDÈS
RICARDO TORRÈS

JULIEN LESCARRET

RAÙL VELASCO

MARIO DIEGUÈS

El torero más antiguo de alternativa va escogiendo su toro.
Los picadores serán señores Imbert y Langlois con sus caballos.

A las 16 horas: NOVILLADA SIN PICADORES

Lidia de las ganaderías por antigüedad:
PABLO MAYORAL (Veragua)

URCOLA

CASTILLEJO DE HUEBRA ( Murube)

ASTARAC (Pedrajas)
CRUZ MADRUGA MARTINEZ (Baltasar Iban)

CONTRERAS ( Guateles)

Para los novilleros:

JUAN CORTES
BORJA JIMENEZ
TIAGO SANTOS

(Gracias a Victor de la peña "Jeune Aficion)





mercredi 5 octobre 2011

EN ATTENDANT LA TEMPORADA 2012....

....Le BLOG CITOYEN ET TAURIN prend la relève du BLOG TAURIN ET CITOYEN.

L'actualité taurine prendra bientôt ses quartiers d'hiver.


Ici, on parle des YONNET, le 23 Octobre prochain, à AIRE/SUR/ADOUR. Au risque de retrouver une nouvelle fois au palco l'indéboulonnable, l'irremplaçable, l'infumable Amestoy, qui m'a gâché tant de tardes, je m'abstiendrai, avec regret, pour Hubert et Françoise YONNET, de rejoindre la plaza aturine.


Nous reste St SEVER: j'avoue que je n'avais réalisé de prime abord, l'originalité et la prouesse de la Peña "JEUNE AFICION", de réunir ONZE encastes différents le 11/11/11 pour clôturer leur semaine taurine. Chapeau! Nous y serons, évidemment, leur aficion le mérite largement. Preuve nouvelle, si besoin était, que les aficionados responsables des "petites" arènes font beaucoup plus pour sauver la corrida, - en variant les encastes présentés, ils font connaître ainsi des élevages qui, sans leurs efforts, disparaîtront au profit du mono encaste domecstiqué exigé par les figuras pompe à fric,- que les grandes plazas spécialisées dans les défilés de chèvres et de bédigues sans forces, droguées, souvent sans cornes.


Sans parler de leurs indultos de la honte!


Rendez-vous donc à St SEVER, le 11 NOVEMBRE, dès 9H00, pour une belle jounée de rencontre aficionadas.


Et place au blog "CITOYEN ET TAURIN", en attendant le printemps 2012.


P.S. Pourvu que nos amis ORTHÉZIENS repoussent fin juillet leur feria! Ils doivent comprendre qu'il serait impossible, à beaucoup d'aficionados comme nous, qui courons de CERET à ORTHEZ, de faire une croix sur la plaza catalane, qui nous fait tant rêver.