lundi 31 décembre 2012

LES "VRAIES" INFOS QUI BRUISSENT DEPUIS LES CALLEJONS.


Ces gens-là - ici, Manzanarès junior ainsi que ses amis margoulins du feu G10- réduisent la fiesta brava à un roman photo plus proche du commerce porno que de la corrida. Et la photo illustre parfaitement cette dérive alarmante de la Fiesta Brava. Mais à croire que la cupidité rend sourd et aveugle:  malgré nos innombrables mises en garde, le monde taurin dans son ensemble persiste dans des choix qui ont depuis longtemps tourné le dos à la lidia authentique des toros de COMBAT, pour lui préférer l'argent facile généré par la presse pourrie qui vit du système, sans se soucier de l'avenir de la corrida.

Près de nous, sur son blog, il y a encore un pseudo aficionado, admis ou invité dans les callejons pour publier des anecdotes pipoles, qu'il qualifie de bruissements ou de vraies infos, il est reconnaissable à  son barda video qui en fait un référent- pas pour nous, évidemment, ne nous étonnons pas ensuite de l'état lamentable de l'aficion, aux mains de ces diffuseurs de la bonne parole- pseudo aficionado qui annonce avec frénésie tous les NON ÉVÈNEMENTS qui jalonnent le feuilleton de cette petite planète taurine qu'il vénère.
Entre autres, ce symbole de corrida truquée, annoncée avec les trompettes de la désinformation, mais qui ne devrait jamais exister, tellement tout y est faux et galvaudé,

"une encerrona de Manzanares avec des "toros"- tremblez, spectateurs!!!-
 de Mierdagrande- pardon Garcigrande,
JPD et Victoriano del rio", en avril, à Sévilla"

Si quelqu'un pouvait un jour lui glisser deux mots sur la vraie corrida, nous y gagnerions tous, et lui en premier lieu, à pousser enfin ensemble dans le même sens, et non pas comme il le fait, et d'autres avec lui,  en léchant les bottes de ceux qui sucent la corrida jusqu'à la rendre exsangue, et en invectivant les spectateurs qui protestent depuis les tendidos....


BONNE ANNÉE 2013 A TOUS
FELIZ AÑO NUEVO A TODOS
CON TOROS INTEGROS, PARA UNA LIDIA AUTENTICA

vendredi 28 décembre 2012

UVTF, FSTF...TOUJOURS MARRONS, LES AFICIONADOS!

"Mon voyage à Daimiel pour la table ronde qui avait pour thème "La France, un exemple àsuivre !" a été une réussite. Il m'a permis de créer des liens avec des "aficionados de verdad", notamment avec Jorge FAJARDO qui est le Président de la UFTAE (Union des Federaciones Taurinas de Aficionados de España) et de la Federacion Taurina de la Comunidad de Madrid.
Pour ma part, je leur ai offert la médaille du centenaire de la FSTF
Vous trouverez ci-dessous une photo d'un témoignage de reconnaissance parfaitement encadré qui m'a été remis au cours de cette soirée et leur communiqué de presse."


 Un pour tous, tous pour moi!

Ainsi, d'après le texte et la photo, la FSTF distribue ses médailles en Espagne : ses dirigeants ont besoin de soutien, ai-je lu quelque part, mais eux-mêmes nous soutiennent-ils, à nous, aficionados Français aux abois, ceux-là même qui cherchent inlassablement qui pourrait les fédérer?- Car  les uns en appellent à l'ANDA, pourtant décédée depuis des lustres, les autres à l'ami Xavier, comme on attendrait tout et beaucoup trop d'un nouveau prophète à qui on confierait par avance, grâce à des voeux pieux, des prières, et des incantations, tous les pouvoirs pour qu'IL sauve la fiesta brava. Aucun d'eux ne fait le premier geste pour mobiliser celles et ceux qui pourraient l'être encore, et l'UVTF continue tranquillement à accepter - disons plutôt à ÉCARTER , parmi les villes taurines,- qui bon lui semble: voir son dernier congrès, assez pitoyable, décisions et sujets importants évacués sans autre forme de procès, on se regarde la pointe des souliers, pendant que l'enfoiré du Vieux Boucau enfonce le clou, et emmerde ceux qui mènent un combat sans embrouilles,-comme l'enfoiré s'en est fait une spécialité-pour imposer comme une corrida intègre que l'enfoiré a toujours combattue
 
 Et  " TORO,TORERO,Y AFICION" et d'autres avec eux, continuent de lui faire sa pub et les yeux doux, pour ses "tierras taurinas" de l'enfumage.
Si señores: del ahumamiento, del desprecio, para los aficionados de verdad!!! A ustedes de TORERO TORERO Y AFICION, que rehusan publicar mis commentarios. Solo los ciegos son excusables, porqué no pueden ver, pero por lo menos, saben entender la clara verdad

ORTHEZ, PARENTIS ne sont pas des Terres taurines: RAOUST!!! FUERA !!!

PS:  le forum de la FSTF reste fermé, sauf pour quelques rares abonnés tolérés. Je n'ai rien changé, ni mon pseudo, mon nom, mon mot de passe: RIEN! Et aujourd'hui, depuis quelques mois, allez savoir pourquoi, je ne peux plus me joindre à Dionxu, Paquito, Raiol, Emilio....
Minable!


HOMMAGE A 'ANTONIO:" EL GRAN REVERTE"



Pourquoi cet hommage à Antonio REVERTE, «  EL GRAN REVERTE » ?
En 1958, après mon épreuve réussie au concours d’entrée aux PTT, -où je fus admis avec le numéro 77, sur un effectif de 2.000 candidats-, je fus nommé à ROUBAIX,  ( Nord ), résidence CROIX,  détaché dans l’usine des Trois Suisses, pour trier les colis en partance pour la France entière. (C’est d’ailleurs à partir de ce jour que MARCIAC devint célèbre jusque dans le Nord, bien avant que mon village ne soit victime du grand chambardement annuel de son festival de jazz, avec son territoire public confisqué et pollué pour une cause politico mercantile pour laquelle on lui a pris  son âme.)

Il y avait au coin de la place principale de CROIX, et de la rue Holden, qui conduisait aux « Trois Suisses », un bistrot. Avec son jukebox. Et deux paso dobles : « El Gato Montès » et « El Gran Reverte »  Et tous les jours, ou presque, après notre repas pris à la cantine, on se retrouvait, mes copains et moi, pour boire un café. Et chaque jour je glissais une pièce dans la boîte à musique pour écouter ces pasos dobles qui berçaient mon cœur et mes rêves d’aficionado. Car ma passion et mes rêves étaient  depuis longtemps et à jamais ceux de l’arène, des vaches braves, depuis le berceau, et des toros, que j’avais  découverts à VIC juste quelques mois auparavant,  lors de la Pentecôte de 1958. Et ces deux pasos dobles taurins, je les ai écoutés sans doute des centaines de fois. A tel point qu’on m’appelait l’Espagnol, parce qu’en plus, évidemment, je les fredonnais souvent, en triant les colis de la filature.
Et aujourd’hui,  longtemps après, 54 ans après, j’ai voulu savoir qui était Antonio REVERTE, « EL GRAN REVERTE », célèbre au point qu'il lui fut  consacré un si bel hommage. Il semble aujourd'hui que REVERTE ait été un matador courageux, téméraire, et malchanceux. Comme tant d'autres. Mourir à 33 ans ! Quel destin ! Voilà pourquoi j’ai voulu savoir et écrire ce que j’ai appris de lui, même si c’est peu. Lui  rendre hommage.

Va por ti, Antonio, « El Gran REVERTE »,
Que me hizo soñar, desde mi juventud, lejo de mi tierra, hasta hoy y siempre.

Para los Españoles

Antonio Reverte Jiménez es un matador de toros español, nacido en Alcalá del Río (Sevilla) el 28 de abril de 1870, y muerto enMadrid el 13 de septiembre de 1903.

Trayectoria

Tras una prometedora andadura novilleril, hizo su primer paseíllo ante la severa afición de la Villa y Corte un 19 de julio de 1891. Dada la trayectoria ascendente que parecía tomar su carrera -jalonada desde muy pronto por un puñado de buenas actuaciones-, decidió tomar la alternativa en el transcurso de dicha temporada. Para tan anhelado fin, el día 8 de septiembre de aquel año de 1891 volvió a anunciarse en los carteles de la plaza de Madrid; pero su malhadado sino -preludiando ya el rosario de percances y desgracias que le tenía deparado- le impidió verse aupado al escalafón de los matadores de toros en la fecha prevista. Acaeció que el día 3 de septiembre de aquella misma campaña, en las arenas del coso palentino, Antonio Reverte recibió dos puntazos y dos cornadas que le propinó un astado del hierro salmantino de Vallés, precisamente cuando el valeroso novillero sevillano intentaba ejecutar uno de los lances que ya le habían hecho célebre: el arriesgado quite capote al brazo, es decir, la famosa “revertina”.
Sin embargo, no transcurrieron muchos días sin que Antonio Reverte pudiera ver colmado su deseo de tomar la alternativa, ya que, si bien no pudo hacerlo el día 8 de septiembre de 1891, lo realizó el día 16 de aquel mismo mes, a pesar de que el dictamen de los facultativos desaconsejaba tan prematura como temeraria reaparición. Llevado de su mucho coraje, se presentó en Madrid apadrinado nada menos que por el genial espada cordobés Rafael Guerra Bejarano, «Guerrita», quien le cedió los trastos con los que había de dar lidia y muerte a estoque a un toro de la ganadería de Saltillo que atendía al nombre de Toledano.
Gestos de esta índole, que revelan el pundonor y la valentía de Reverte, lo llevaron en no pocas ocasiones al quirófano, zarandeado entre cornada y cornada. Tal vez la de mayor gravedad entre todas las que sufriera fue la que recibió en la localidad francesa de Bayona el día 3 de septiembre de 1899, cuando alternaba con su antiguo padrino de alternativa. El toro Grillito, perteneciente a la vacada de Ibarra, le infirió una tremenda cornada en la pierna izquierda cuando Antonio Reverte, adornándose con un arriesgado desplante, se había arrodillado ante el burel después de haberlo estoqueado.
Dentro de la gravedad de este percance, el matador hispalense tuvo la fortuna de verse acompañado en aquellos remotos parajes por un médico español, el doctor Isla, quien impidió que se aplicara sobre la pierna herida la inmediata amputación que, mal aconsejados por su impericia en lides taurinas, habían apresuradamente diagnosticado los galenos franceses.
Pese a todo, Antonio Reverte Jiménez no logró restablecerse por completo de esta tremenda cogida, que le impidió seguir toreando el resto de aquella temporada de 1899 y le mantuvo también inactivo durante la campaña de 1900. En la de 1901, todavía con sus facultades físicas considerablemente mermadas, reapareció para torear sobre todo en Francia y Portugal, aunque también hizo un par de paseíllos en el suelo patrio. Deseoso de mostrar a todo costa que seguía siendo el mismo torero corajudo y arrojado que conoció el público español antes de la cornada de Bayona, en la temporada de 1902 se anunció seis tardes en la plaza de la Villa y Corte, y cruzó luego el Atlántico para dejar una irregular impresión por las plazas del país azteca.
Sin embargo, la suerte y las fuerzas no le acompañaban, y en 1903 tuvo que detenerse a oír las voces de quienes le aconsejaban una presta retirada.
Pero no quiso cortarse la coleta durante aquella campaña, en la que sólo cumplía treinta y tres años de edad y doce como matador de toros bravos. Así que aún reunió fuerzas para torear en Portugal y en Marsella, localidad que a la postre conservaría el triste honor de haber sido la última en contemplar el toreo de Reverte.
En efecto, el día 6 de septiembre de 1903 hizo el paseíllo en las arenas del coso marsellés, acompañado en los carteles por «Morenito de Algeciras» y «Revertito», para enfrentarse con un encierro de la ganadería de Benjumea. De retorno a Madrid, cayó gravemente enfermo, víctima de un tumor en el hígado que hizo necesaria una intervención quirúrgica de urgencia. Por desgracia, la ciencia de su tiempo no fue capaz de salvar su vida, que se apagó definitivamente el día 13 de aquel mismo mes.


LES MATADORS CÉLÈBRES :
ANTONIO REVERTE JIMÉNEZ : LE DESTIN BRISÉ D’UN TORERO

Il naquit à ALCALA DEL RIO (SÉVILLE) le 28 Avril 1870, et après une carrière prometteuse de novillero, il effectua son premier paseo devant le difficile public madrilène le 19 juillet 1891 . Sa carrière s’annonça  vite comme exceptionnellement prometteuse, compte tenu des nombreux succès qu’il obtint dès ses débuts en habit de lumières. Dès lors, il décida de prendre l’alternative au cours de cette temporada. Il le désirait tant qu’il se présenta à MADRID le 8 Septembre 1891, mais ce début  fut un échec, une suite de contretemps  et divers malheurs  le tinrent éloigné de l’escalafon occupé par les autres matadors à la date qu’il s’était fixé.  Or, il advint que le 3 Septembre de la même année, dans les arènes de PALENCIA, REVERTE reçut deux cornades sévères infligées par un toro de VALLÉS- Campo Charro Salmantin– au moment précis où le vaillant novillero  tentait d’exécuter une passe qui l’avait déjà rendu célèbre : la fameuse « revertina », quite effectué avec le capote replié sous le bras.

Cependant, peu de temps passa avant que ne lui reprenne son envie de prendre l’alternative, si bien qu’il réalisa le 16 Septembre ce qu’il n’avait pû effectuer le 8 de ce mois, et ceci malgré les conseils des médecins et de son entourage qui jugeaient trop prématurée cette réapparition dans les ruedos. Et c’est avec GUERRITA – Rafaël Guerra Bejarano- comme parrain qu’il officia la première fois devant un SALTILLO  du nom de « Soledano »

Dès ce jour, par sa vaillance naturelle, son courage et son pundonor, ce fut pour REVERTE une succession de blessures et de passages sur les tables d’opération,  Surtout, la plus grave blessure, celle qu’il reçut à BAYONNE  le 3 Septembre 1899,  alors qu’il alternait avec GUERRITA, le toro « Grillito », de la ganaderia IBARRA, lui infligea une terrible cornada à la jambe gauche, alors que le matador effectuait un desplante de dos et agenouillé, après avoir estoqué l’animal.

Devant la gravité de la blessure, le matador eut la chance de se voir accompagner dans ces terres lointaines par un médecin espagnol .le docteur ISLA, qui s’opposa à l’amputation préconisée trop hâtivement par les secours français, dans leur méconnaissance de ces blessures d’arènes et de leur traitement.

Malgré cela, REVERTE ne put se rétablir aussi rapidement qu’il le voulait de sa grave blessure, qui le tint éloigné des ruedos pendant la fin de la temporada et même celle de 1900, où il n’eut aucune activité. En 1901, malgré des moyens physiques considérablement diminués, toujours suite à cette blessure, il réapparait surtout en France et au Portugal, également pour quelques rares paseos sur le sol de la mère patrie. Il désirait prouver à tout prix aux aficionados espagnols qu’il était le même vaillant torero, courageux, intrépide, même, qu’ils avaient apprécié avant la cogida de BAYONNE, et il fut présent à Villa y Corte – MADRID -  pour six paseos en 1902, puis traversa l’ATLANTIQUE pour laisser au Mexique une impression générale assez controversée.

Cependant, en 1903, il n’eut ni les forces suffisantes ni la chance nécessaire pour poursuivre sa carrière, jusqu’à devoir écouter les voix de ceux qui lui conseillaient d’abandonner au plus vite.

Mais il ne voulut pas se couper la coleta durant cette saison, où il n’avait seulement que trente-trois  ans, et à peine douze années professionnelles comme matador. Il réussit à rassembler assez de forces pour toréer au Portugal, puis enfin à MARSEILLE, ville qui plus tard devait avoir le triste honneur d’avoir accueilli la dernière corrida d’Antonio REVERTE.

En effet, le 6 Septembre 1903, il effectua son dernier paseo dans le ruedo Marseillais, accompagné de MORENITO DE ALGECIRAS et de REVERTITO, pour affronter un encierro de BENJUMEA. De retour à MADRID, il tomba gravement malade, victime d’une tumeur au foie, qui nécessita une rapide intervention chirurgicale. Malheureusement, la médecine de cette époque n’était pas suffisamment évoluée pour que la vie de REVERTE puisse être sauvée: et il s’éteignit le 13 Septembre suivant, une semaine après son dernier paseo.

jeudi 27 décembre 2012

PARTOUT, LA RÉSISTANCE CONTRE LA TRICHERIE. ICI, C'EST LIMA, AU PÉROU!

PLAZA DE TOROS DE ACHO( PERÚ )

PEÑA TAURINA TENDIDO 10

Somos un antiguo grupo de amigos aficionados a la "Fiesta Brava", agrupados en el tendido 10 de nuestra histórica Plaza de Acho. Desde hace cuatro años nos organizamos en la Asociación Peña Tendido 10, con el único afán de: Apoyar y fomentar el desarrollo de los espectáculos Taurinos de acuerdo a la normatividad vigente, a nivel nacional. Representar y defender los derechos de la asociación y sus asociados. Contribuir a la Revalorización de la Feria Taurina del Señor de los Milagros.
 
(Nous sommes un groupe anciens d’amis et aficionados à «  LA FIESTA BRAVA », rassemblés sur le tendido 10 de nos historiques Arènes de ACHO. Depuis maintenant quatre ans, nous militons dans l’Association Peña Tendido 10, dans l’unique dessein :
  • d’appuyer et favoriser le développement des spectacles taurins selon les lois en vigueur, au plan national.
  • représenter et défendre les droits de l’Association et de ses membres
  • contribuer à la mise en valeur de la Feria Taurine du Seigneur des Miracles)

mercredi 26 décembre 2012

LA GRANDEUR DU TOREO

JOAQUÍN VIDAL VIZCARRO : 

El hombre que escribió los toros.

"El aficionado puro, ese camina quedo, para, mira, calla. El aficionado puro parece que mira, pero en realidad no ve. La ilusión de la corrida ocupa su pensamiento y sueña toros bravos, lidiadores expertos, artistas de la tauromaquia. El aficionado puro, lo primero que le interesa del cartel es la ganadería y la hora de comienzo de la corrida. Los espadas, con ser muy importantes, constituyen un factor secundario en sus motivaciones, pues, toree quien toree, acudirá al festejo en cualquier caso. No suele alentar partidismos y lo mismo elogia hasta la excelsitud la actuación de un torero una tarde, que destruye analíticamente la siguiente. Algunos aficionados, cuando se les pregunta cuál es su toreo favorito, se sienten ofendidos por la duda y responden severamente: -Yo no soy de nadie; sólo del que lo hace.Su exigencia es que salga el toro íntegro; que la lidia se ajuste a las reglas; que la presidencia cumpla y haga cumplir el reglamento. Si además hay toreo bueno, ésa ya será la felicidad. El aficionado puro vive la corrida desde sus prolegómenos, se fija en todo cuando sucede en el ruedo y en el callejón; observa, estudia, analiza, correlaciona; posee un sentido de la justicia estricto y su primer objetivo de defensa es la fiesta misma. El aficionado puro es beligerante con todo cuanto atente contra la autenticidad del espectáculo, con aquello que lo desnaturalice. Pero no es intrasigente a ultranza, pues, en sentido contrario, cuando hay toro íntegro, lidia verdadera, mérito del lidiador, se hace de miel. El aficionado puro , en realidad, es un bendito de Dios". (EL TOREO ES GRANDEZA)
L'ART DE TORÉER EST GRANDEUR.
JOAQUIN VIDAL VIZCARRO
(L'HOMME QUI A ÉCRIT SUR LES TOROS
Le vrai aficionado avance lentement , s'arrête, observe, en silence. Le pur aficionado semble regarder, mais en réalité  il regarde sans voir. L'image de la corrida le taraude  ses pensées, il rêve de toros braves, de combattants experts, d'artistes de la tauromachie. A l'aficionado authentique, ce qui l'intéresse en premier du programme c'est l'élevage, et l'heure où  débute la corrida. Les toreros, bien qu'ils soient très importants, constituent un aspect secondaire pour ses choix ou motivations, car, qui que ce soit qui va toréer, dans n'importe quel cas, il viendra aux arènes. Il n'a pas pour principe de prendre parti pour l'un ou pour l'autre torero, un jour il pourra se réjouir de l'excellence de la prestation de l'un, et le lendemain critiquer le même torero si nécessaire.
Certains aficionados, quand on leur demande quel est leur torero préféré, doutent de cette impertinence, et se sentent offensés, ils répondent sévèrement:" Je ne suis pour aucun. Seul m'intéresse celui qui torée." Sa seule exigence est de voir sortir le toro dans son intégrité. que la lidia soit conforme aux règles; que la présidence agisse et fasse respecter le règlement . Si en plus se conjugue l'art de bien toréer, c'est la cerise sur le gâteau. Que du bonheur. Le pur aficionado vit la corrida depuis ses préliminaires, il ne perd plus  rien  de ce qui se passe dans le ruedo et le callejon. il observe, étudie, analyse, compare, veille à ce que tout soit juste et respecté, car sa préoccupation première est de défendre la fête elle même. Le pur aficionado est prêt à combattre tout manquement à l'authenticité du spectacle, et prêt à dénoncer celui qui y porte atteinte. Il n'est pas intransigeant par principe, au contraire, quand il y a dans l'arène un toro intègre, une lidia vraie, dans les règles, un torero méritant, il devient tout miel. 
L'aficionado authentique, en réalité, est un béni des dieux.

Gracias, Maestro Joaquin VIDAL 

LA FERIA DE LA CRAU: A ÉVITER!!

 POURQUOI JE N'IRAI PLUS A ST MARTIN DE CRAU
(Sur l'indulto, se reporter à ma reseña du 28 avril 2010)

J'apprends que St MARTIN de CRAU prépare sa feria 2013. Avec trois élevages différents, dont trois toros  de YONNET et trois de JALABERT frères, plus  6 toros de Dolorès AGUIRRE. 
J'hésite: non pas entre y aller ou rester chez moi, mais entre rire ou pleurer. De rage ! 
Car remonte en moi  le souvenir de cette corrida du 25 avril 2010, où fut manigancé depuis le callejon,  l'indulto scandaleux- comme tous les indultos, on ne le répètera jamais assez- d'un torito - UN NOVILLO!!-  de TARDIEU, juste trois ans, et présenté comme TORO(!!), parce qu'il appartenait à TARDIEU, justement, et seulement pour çà, -et pourtant, qu'est-ce que je pouvais respecter le ganadero!!- Ce novillo était bizarrement cornu, il est allé deux fois au cheval, il était noble, noble, il était même NOBLISSIME, c'est tout ce qu'il avait, et surtout il n'avait rien pour être grâcié, mais il y avait au palco un président - Kugenel(!!)-, ami des amis de TARDIEU, nullissime autant que le novillo fut noblissime, et ce mec sortit le mouchoir orange! Et comme je gueulais contre l'imposture, un connard - un certain Lescot, d'après mes voisins- parmi les rares gogos qui "garnissaient" chichement les gradins me rétorqua de rester chez moi, si je n'étais pas content.
Car à ST MARTIN DE CRAU, il y a tellement d'aficion, tellement de monde, qu'avec un tiers d'arènes, on peut se permettre de dire à celui qui fait mille bornes de rester chez lui.
Nous vivons une époque formidable, il n'est pas un jour sans que nous ne puissions le vérifier.
Ce jour-là, j'ai décidé de faire une croix sur la CRAU.
Bien m'en a pris: car depuis, rien ne s'arrange. Au contraire! Et cette année, à nouveau, la "Unica" de ST MARTIN DE CRAU s'est encore distinguée, en présentant, d'après des témoignages recueillis sur la toile, un lot de PAGÈS MAILHAN scandaleusement afeité, jusqu'à la mutilation, sans que même le revistero de "TOROS", la vieille revue nîmoise qui n'est plus référence, s'en montre choqué: il n'a rien vu d'anormal! Pas un mot sur la saloperie dont ont été les témoins outrés de nombreux aficionados.

Et oui: c'est bien beau de proposer des corridas, encore faut-il qu'elles restent sérieuses, que les toros soient entiers, et non mutilés, qu'ils soient respectés, dans leur intégrité, mais aussi que la lidia soit respectée, sans parler du public: respect dû au public avant tout. Car il ne sert à rien de favoriser ses petits copains par des grâces qui ne sont que des petits arrangements entre amis, des magouilles comme ce milieu en donne tant d'exemples, et qui laissent croire aux gogos qu'ils ont été les témoins d'un évènement exceptionnel. Au point que certains enfarinés - roulés dans la farine par les organisateurs margoulins, rappelez-vous de Lescot - se croient autorisés d'invectiver ceux qui refusent la cocufaction.

Les gens de la CRAU ont du pain sur la planche, avant d'avoir compris que l'aficion est suffisamment fragile, sans qu'il soit nécessaire de rajouter chaque année une couche de porquerias pour la démobiliser et l'affaiblir un peu plus. 
C'est pourquoi je resterai chez moi, en 2013, comme en 2011, en 2012, et au-delà. A moins que les choses changent au pays de la CRAU
A moins qu'il soit trop de leur demander de faire respecter les toros, la lidia, le public, d'exiger des toreros de plata des comportements dignes de leur fonction, de leur interdire de gueuler derrière leur cape pour ameuter les gogos en quête de récompenses crapuleuses, de faire piquer correctement les toros, de face, sans les laisser assassiner avec l'assentiment des matadors, etc..., etc....?Qu'ils sachent, ces organisateurs, s'ils ne le savent pas encore, que si les aficionados sont de plus en plus nombreux à exiger une fiesta brava intègre, c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas d'autre moyen pour assurer - j'ai envie de dire pour garantir, si c'est possible encore- la pérennisation de la corrida.

lundi 24 décembre 2012

PICADOR MULTADO -SANCTIONNÉ-: CUANDO, A FRANCIA?

http://img15.hostingpics.net/pics/955165multadoalpicador.jpg 


SUR LE CHEMIN DE LA CORRIDA INTÈGRE?

J'aime cette image!
Cette photo parait avoir été prise  en Amérique du Sud: Mexique, Pérou....
Le panneau accroché au-dessus du palco semble indiquer que le piquero
vient d'être sanctionné d'une amende, probablement pour avoir massacré 
sans vergogne le toro qu'il aurait dû piquer dans les règles imposées par l'éthique.
L'intention de punir est certes fort louable:
à ceci près que si le varilarguero mérite une amende, et qu'il est puni, ce qui est juste,
le matador pour lequel il accomplit les basses oeuvres devrait être puni d'une amende beaucoup plus forte, puisque que c'est lui et lui seul qui commande au picador d'assassiner l'animal, pour en faire un collaborateur servile, car vidé de ses forces et de sa sauvagerie.
Voilà pourquoi les choses commenceront probablement à s'améliorer dans ce domaine,
le jour où les piqueros ne seront plus les salariés des toreros, mais auront un statut de torero
- ce qu'ils sont - mais toreros indépendants.

Mais il y a tant et tant à faire, à commencer par vider les callejons de tous les parasites invités ou tolérés,  équipés, outre leur badge qui n'est surtout pas un gage de qualité d'aficionado, de papier et crayon, ou d'un quelconque appareil, et qui, de ce fait, se croient autorisés d'encenser les pires truquages et pantomimes, et d'imposer silence aux tendidos d'où fusent broncas et protestations le plus souvent si ce n'est toujours justifiées
Complices des taurins, ces parasites sont ainsi une des causes de la crise qui touche le public gogo,
surnommé par certains "afición de aluvión" ( de pacotille)
 Mais pour nous, aficionados a los toros, plus que jamais, avec toujours plus de volonté
et de  ténacité, le combat pour l'intégrité de la fiesta brava continue

¿CAMINITO DE LA CORRIDA INTEGRA?

¡Me gusta esta imàgen!
La foto parece ser tomada en America del Sur: Mexico, Perù....
El rótulo colgado sobre el palco parece indicar que el piquero acaba de ser castigado de una multa,sin duda por haber estropeado sin vergüenza su toro que necesitaba picar en las reglas impuestas por la ética.
La intención de castigar parece ciertamente justificada: excepto que si el varilarguero merece su multa,
el matador para quièn él trabaja y cumple sus bajas obras debe ser castigado con una multa mucho màs fuerte, porqué es el, el matador, que manda al piquero de asesinar el animal, para hacer de él un
colaborador servil, vaciado de sus fuerzas y de su salvajeria natural.
Por eso, las cosas empiezaran mejorarse en esa esfera - respectar el toro!-  el dia donde los piqueros 
no seran màs asalariados de los "maestros", pero tendràn su estatuto de torero - lo que són-
pero toreros independientes!

Pero ya sabemos que hay tanto y tanto a hacer, por ejemplo empiezar de vaciar los callejones
llenos de paràsitos invitados o tolerados, equipados, ademàs del botón que no vale sobre todo prueba de afición, de papel y lapiz, de un Canon o otrto, y por eso, se creen autorizados :
incensar las peores porquerias y pantomimas,
y imponer silencio a los tendidos,
de donde suben broncas y protestaciones muchas veces o siempre justificadas
Cùmplices vivos o mudos de los taurinos, esos paràsitos son una de las causas de la crisis de la afición, la llamada "afición de aluvión".
Para nosotros, aficionados a los toros, màs que nùnca, y con siempre màs de tenacidad y voluntad,sigue la pelea para la integritad de la fiesta brava

FELICES              FIESTAS

VALDEMORILLO: QUELQU'UN SERAIT PARTANT?

VALDEMORILLO 2013


 En esta feria madrileña, Tomás Entero ha apostado fuerte con dos corridas de toros de las mas conocidas del campo bravo español como son las camadas de Victorino Martín y de Juan Pedro Domecq. En esta feria reaparecerá en los ruedos tras seis meses de su gravísima cogida que sufrió el 15 de agosto en Las Ventas de Madrid el diestro Fernando Cruz que compartirá cartel con Sergio Aguilar y con Alberto Lamelas que se apunta a su primera corrida del hierro de la A coronada. En cuanto a la corrida de toros de Juan Pedro Domecq, Tomás Entero ha apostado por los toreros jóvenes como Antonio Nazaré, Juan del Álamo y la nueva promesa mexicana Sergio Flores. 
Viernes 8 de febrero:
 Novillos de Antonio San Román para Tomás Campos, Brandon Campos y Pablo Gallego que debutara con picadores.
Sábado 9 de febrero: 
Corrida: Toros de Juan Pedro Domecq para Antonio Nazaré, Juan del Álamo y Sergio Flores.
Domingo 10 de febrero:
Corrida:  Toros de  Victorino Martín  para Sergio Aguilar, Fernando Cruz y Alberto Lamelas.



Note de Pedrito: Hormis les " màs conocidos - HÉLAS- du campo bravo espagnol," les domestiqués  juanpedros pour vedettes milliardaires, le reste du cartel me parait attrayant. S'il y avait un ou des partant(s).... Qu'il fasse signe

samedi 22 décembre 2012

LES MAYAS ONT MANIFESTÉ, LES TÉLÉS N'ONT RIEN VU, QUE LES CINGLÉS DE BUGARACH


Les mayas ont manifesté le 21 décembre

 Par Danielle BlEITRACH   - "HISTOIRE ET SOCIÉTÉ"-

22 déc 2012
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Hier sur quelques chaînes aux actualités, les télévisions françaises se sont une fois de plus illustrées par leur incurie intellectuelle et politique. Dans le prolongement de l’apocalypse annoncée nous avons eu droit à quelques images de danse sur l’île du soleil du lac Titicaca en Bolivie… Il s’agissait sans doute d’une des déclarations de Evo Morales sur le respect dû à la terre mère… La télévision française l’a transformée en cérémonie maya… alors qu’il s’agit d’une zone inca  (ce qui relève d’une certaine confusion géographique). Mais comme le sensationnel, le folkorique, l’anecdotique prend le pas sur le politique, après que tous les New âge, phénomène des sociétés capitalistes développées, nous aient gorgé de prophétie maya,  la télé a utilisé en bonne logique de leur tourisme  planétaire un événement célébré par les  indiens des Andes et leur gouvernement… .le tout pour poursuivre sur la lancée audimat d’une histoire tronquée sur un peuple ancien du sud du Mexique.. A peu près comme si vous illustriez un prophétie de Nostradamus par des images d’actualité sur le chamanisme en Sibérie…
En revanche on ne nous a pas parlé de ce rassemblement de 7000 zapatistes dans les rues des principales villes du Chiapas. Une région du sud du Mexique qui est elle réellement une zone maya et les habitants des Chiapas sont effectivement les descendants de cette civilisation disparue, mais qui a laissé dans tout le yucatan mexicain de magnifiques vestiges… Les Chiapas sont une zone riche où vit un peuple misérable à qui une aristocratie foncière a toujours refusé le droit à sa terre.
Les zappatistes masqués,  comme leur commandant Marcos, saluaient à leur manière non pas l’apocalypse mais les temps nouveaux,  comme en 1994, où leur refus de l’ALCA, de la zone de libre échange instaurée entre le Mexique, le Canada et les Etats-Unis, avait inauguré le processus en Amérique latine un changement de système… Même alors  s’ils n’avaient pu empêcher l’ALCA pour leur propre compte, une ouverture  aux capitaux nord-américains et la frontière fermée aux êtres humains, leur révolte fut celle attribuée aux Mexicains (et aussi aux Cubains), celle de sentinelles prévenant le reste de l’Amérique latine de ce qui les attendait de  la part de l’ogre venu du nord…
J’étais au Chiapas, y compris à la Réalidad pour le rassemblement qui avait eu lieu en 1996…Et je me souviens encore comment tout le monde m’interrogeait alors sur le mouvement de 1995, en France. La contrerévolution néolibérale qui s’abattait alors sur la planète n’avait rencontré que trois lieux de résistance, les Chiapas le premier janvier 1994, dans la même année la grande vague revendicative des ouvriers sud-coréens et en 1995, le grand mouvement français…
Quelque chose venait de débuter, mais nous l’ignorions encore, une force de résistance planétaire multiforme  s’esquissait, elle reste encore à analyser et elle paraît du moins en Europe bien en dessous des coups portés. Mais un processus historique se déroule sur le long terme, le seul problème est qu’il se déploie dans une aggravation des contradictions entre un formidable essor des connaissances humaines et une capacité d’autodestruction du système existant tout aussi formidable… Face à cette absence de forces organisées mais aussi de la montée de l’incrédulité sur ce que peut apporter le système, nous sommes depuis devant un mélange de « régénération-réaction » qui favorise l’appel à de pseudo oracles ou la croyance en la mystique indigène pour manifester notre besoin de transformation. Les Chiapas à ce titre furent un moment à la mode, mais à partir où les luttes et quand  le processus complexe d’évolution de l’Amérique latine prit de l’importance le romantisme du bon sauvage et du retour à un monde primitif se replia dans nos médias vers l’astrologie et l’on taxa les révoltés de la dite Amérique latine de « populisme ».
Pourtant partout les processus se poursuivent et ce qui fait l’intérêt de l’Amérique latine est justement la multiplicité des initiatives et des positionnements politiques qui convergent vers quelques grandes aspirations, en particulier un développement endogène dans lequel les ressources naturelles de chaque pays seraient mises au service du choix démocratique des peuples en faveur de leurs orientations spécifiques, le contraire de l’impérialisme, mais également quelque chose de tout à fait distinct des internationales de jadis avec leurs mots d’ordre unique et l’obéissance à un leadership… Cette expérience montre déjà souvent certaines de ses limites mais elle annonce partout ce renouveau de la démocratie et de la souveraineté des peuples…
Pas étonnant que les télévisions françaises ne nous parlent jamais de ça… en attendant voici l’article de la Jornada , le principal journal mexicain sur le sujet occulté par nos télévisions…
Movilización silenciosa de zapatistas en Chiapas http://lajor.mx/UVOZLX En la fecha en que incautos esperaban el fin del mundo, comunidades mayas bases de apoyo del EZLN ocuparon las plazas principales de las ciudades de Ocosingo, San Cristóbal y Las Margaritas, mismas que tomaron en 1994. Foto:  La Jornada / Víctor Camacho

lundi 17 décembre 2012

TOUJOURS PAS DE MIRACLE A ACHO, SELON

 CLÔTURE DE TEMPORADA A ACHO ET SA 
FERIA DE NUESTRO SEÑOR DE LOS MILAGROS....

....ET TOUJOURS PAS DE MIRACLE!
 
Chronique de notre ami aficionado Péruvien POCHO PACCINI BUSTOS

"D’abord, l’élevage:

Par rapport à l’abominable lot de la dernière corrida, celui de l’élevage péruvien de Roberto PUGA, les toros colombiens de ce jour de Esteban de las Ovejas étaient du même tonneau: ils étaient imprésentables pour ACHO, ou toute autre arène prétendument de première catégorie: également passés chez le barbier scieur, ensuite massacrés par les piqueros , le premier fut vilainement étrillé, avec des blessures profondes, il fut ensuite remplacé : ils restèrent inertes, moribonds, sans aucune transmission devant la muleta. En réalité ces taros ne pouvaient rien transmettre, pas même des maladies(!)

A ce sujet, combien récurrent, il est nécessaire que les empresas réagissent : qu’elles laissent de côté, qu’elles refusent la pratique de ces protections sur les cornes, s’il n’y a plus de vrai TOROS , la corrida perd de sa vérité, et ici, à ACHO, la fiesta brava a commencé à écrire les premières pages de sa mort annoncée.


Les matadors :
J’admirais Padilla, comme il n’est pas possible. Torero tremendista comme cela plait certainement aux nouveaux publics sans connaissance de la corrida de toros. Avec son semblant de toreo , rejetant la charge sans l’accompagner, la jambe en retrait,alors qu’il faut la mettre en avant, l’exemple parfait de ce qu’il faut ne pas faire pour toréer vraiment, et ce malgré qu’il se trouvera toujours quelqu’un pour affirmer qu’avancer la jambe est un artifice du toreo. Il faudrait rappeler à Padilla qu’il doit, comme ses collègues de cartel, se conformer aux règles qu’exige la lidia.

Fandiño fut à chaque fois digne, il fit honneur à sa fonction de torero, il fut pris sans gravité, les armes de son toro ayant été immodérément afeitées, ce qui évita sans doute le pire.  On doit reconnaître qu’il fut le seul des trois matadors à citer de loin son toro, la muleta parfaitement présentée , bien que la suite ne fut pas du même niveau. En règle générale, prestation du torero satisfaisante, jusqu’à son estocade.
 
De Luque, on retiendra surtout ses nombreux capotazos qui eurent pour effet d’étourdir son opposant sans s’imposer ni pouvoir lier medias ou véroniques, mais cela eut pour effet de chauffer les gradins. A son premier toro, il servit d’interminables trincheras : un torero qui ne sait pas toréer, qui ne provoque aucun intérêt du point de vue de la lidia. La raison ? Sans doute son manque de spontanéité, de personnalité, alors qu’il a pensé sa faena depuis sa chambre d’hôtel, et qu’il ne sait rien improviser !
Et avec çà, deux oreilles ! Pour nous rappeler qu’à ACHO, avec son palco, tout arrive, même les pires excès
C'est tout pour aujourd'hui, et je vous remercie de me lire."

Et Pocho conclut par ces lignes, dans ses commentaires, en réponse au salut de Toni "EL CHOFRE": "La fiesta ici au Pérou est en train de sombrer. Il est urgent d de réfléchir sérieusement à mettre en place très vite un projet qui rassemble les aficionados pour obliger les taurinos à garantir un spectacle sérieux qui n'ait plus rien à voir  avec les frivolités dont se contentent les nouveaux publics." Et je vous laisse traduire son dernier mot à Toni:
"Saludos, Maestro especialmente a tí por tu cumpleaños y a la cuadrilla de El Chofre, por inspirarnos en la lucha."

dimanche 16 décembre 2012

FERIA DE VIC 2013: LE POINT DE VUE DE JAVIER SALAMANCA


MONSIEUR GARZELLI

PLUMEAU EN MAIN POUR VOTRE MÉNAGE ET FERIA AU RABAIS:
VOUS COMMENCEZ BIEN MAL!  
Ceux qui le connaissent disent que c’est un bon aficionado, d’autres cependant disent qu’il aime se montrer au palco endroit où il est réputé être généreux en récompenses, surtout de se mettre les toreros dans la poche, et qu’il a profité de la vacance du poste de Président, après la mort de JJ Baylac, en 2010, pour présider ce club à la faveur de sa dernière assemblée générale

Ici, en Espagne, nous nous tournons souvent vers la France comme vers un miroir où nous regardons, mais je crois que parfois nous nous trompons, car tout ce qui brille n’est pas or. C’est vrai que chez vous on respecte un peu plus l’aficionado , mais comme le dit ici le dicton populaire, «  Personne ne donne des euros contre deux centimes »
Certainement de nombreux membres de son club critiqueront ses choix d’élevages pour la feria de 2013., malgré tout le respect que j’ai pour les ganaderias qui seront combattues, mais M. Garzelli n’a pas respecté en ne tenant pas compte de la caste et de la bravoure du toro « Rastrojero »vainqueur de la corrida concours de 2012
Son éleveur a gagné vous avez décidé de faire un grand ménage, mais vous commencez bien mal ! d’être sollicité pour une corrida pour 2013, comme cela était de règle jusqu’à ce jour, mais çà n’a pas été le cas, il faudra un jour qu’il nous dise pourquoi il a pris cette décision, quand tous les aficionados tenaient pour certain de voir les « Saltillos » de la finca « La Vega » au cartel de la feria vicoise de 2013. Après avoir laché le taurino Espagnol Choperas, ils engagent le Français Lartigue ; ils changent un veedor confirmé , CARREÑO, par « MARISMEÑO », ils sont bien libres de faire ce qu’ils veulent, mais même le plus simplet des aficionados se rend compte que cette feria 2013 est comme on dit au rabais, peut-être parce que le nouveau président a peur de perdre à nouveau 300.000 euros comme cela est arrivé en 2012, parce que la billetterie est en baisse, ou qui sait peut-être si’il doit se soumettre aux intérêts de son nouveau partenaire taurin Lartigue

Car l’aficion française se fait plus respecter que la notre, c’est sûr que oui. Mais chez vous aussi il y a des choses étranges, difficiles à expliquer. Aussi, et je m’autorise à l’écrire, en France, il semblerait que beaucoup de choses commencent à prendre mauvaise tournure, j’étais cette année à CERET, et j’y ai vu de belles choses, mais j’ai entendu aussi des gens applaudir des piques de voyou et des muletas accrochées, donc partout il y a à redire

Je souhaite bonne chance à tous, ganaderos et toreros, mais je tiens à exprimer mon total désaccord avec l’absence incompréhensible dans votre arène de la devise de MORENO SILVA, sentiment partagé par de nombreux aficionados espagnols et français.

Texte de Javier SALAMANCA 
Publié par plusieurs sites aficionados espagnols

(traduit par Pedrito)

mardi 11 décembre 2012

PAUVRES BELGES, OBLIGÉS D'ACCUEILLIR L'EXIL DES MILLIARDAIRES

ON NE PEUT PAS RECEVOIR TOUTE LA RICHESSE DU MONDE….


GELUCK: « UN JOUR ON AURA TELLEMENT DE REFUGIÉS FISCAUX ICI QU’ON SERA OBLIGÉ DE LES RENVOYER PAR CHARTERS. ON NE PEUT PAS ACCUEILLIR TOUTE LA RICHESSE DU MONDE" …
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samedi 8 décembre 2012

Michel Naudy, mort embarrassante d’un journaliste embarrassant

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Pionnier de la critique interne de la télé, et placardisé à France 3 depuis 17 ans
Michel Naudy, journaliste et militant communiste, avait lancé en 1995 une éphémère émission de critique télé sur France 3 Île-de-France, Droit de regard. Salarié par la chaîne mais placardisé depuis dix-sept ans, il a été retrouvé mort à son domicile le 2 décembre à l’âge de soixante ans. La gendarmerie privilégie l’hypothèse du suicide.
Pas une seule réaction officielle de France Télévisions, pas une mention à l’antenne: jusqu’à sa mort, Michel Naudy aura illustré la difficulté de la télévision à parler d’elle-même, et de la dureté, parfois, de ses rapports de force internes. Agé de soixante ans, Naudy a été retrouvé mort, atteint d’une balle dans la tête, dimanche 2 décembre à son domicile d’Ascou (Ariège). Ancien chef du service politique du quotidien l’Humanité puis cofondateur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Politis, Naudy avait été journaliste à France 3 à partir de 1981 puis rédacteur en chef de la rédaction nationale. Il avait été, en 1995, à la tête d’une des premières émissions de critique média sur France 3 Île-de-France : « Droit de regard ». Mais cette année-là, une de ses émissions avait été censurée. Il avait alors démissionné avant de revenir à France 3 où il se retrouva « placardisé », comme l’explique à @si un responsable du SNJ-CGT de la chaîne.
Naudy avait conservé le statut de rédacteur en chef national, sans affectation. Régulièrement, il demandait un poste à sa direction. La CGT envoyait aussi chaque année un courrier à la DRH, auquel on répondait qu’aucun poste ne correspondait à sa fonction de rédacteur en chef national. En 2008 ou 2009, alors qu’un poste de chef du service politique national de France 3 se libérait, il postula avec le soutien de la CGT devant la commission paritaire. « La commission a été très violente« . On lui aurait alors signifié qu’il ne pouvait avoir ce poste en raison de sa proximité avec le parti communiste, comme l’indique ce communiqué du SNJ-CGT publié sur Acrimed. « Il s’agit d’une discrimination professionnelle et politique » souligne notre source. Selon l’AFP, Naudy avait effectivement des engagements politiques. Il s’était présenté – sans succès – aux législatives de 2007 dans l’Ariège sous la bannière du PCF.
Le syndicat des journalistes CGT de France Télévisions a salué sa mémoire : « Michel faisait honneur au journalisme d’investigation, au journalisme d’analyses et d’éditos, enfonçant les clous là où ça faisait mal. Le lutteur a décidé d’en finir. » Le syndicat déplore d’ailleurs le silence de la direction de France 3 après sa mort. « D’habitude, lorsqu’un ancien salarié de France 3 décède, on en parle à l’antenne, là, rien. »
Pas de maladie incurable

Il faut dire que le cas Naudy a tout pour embarrasser la direction de France Télévisions. Sa longue placardisation l’a-t-elle conduite au suicide? « Il en parlait tout le temps, il vivait très mal cette mise à l’écart« , assure-t-on au SNJ-CGT. A l’inverse, le site de France 3 Midi-Pyrénées a évoqué l’hypothèse d’une maladie : « Selon un proche de Michel Naudy interrogé par France 3 Midi-Pyrénées, celui-ci était très fatigué ces derniers temps et se savait malade. » Naudy aurait-il souhaité mettre fin à ses jours pour éviter de plus amples souffrances ? L’info a été reprise dans plusieurs articles, comme ici. Pourtant, il semblerait qu’il n’en soit rien. La source de France 3 Midi-Pyrénées est Jean-Pierre Petitguillaume, un ancien proche de Naudy. Ensemble, ils avaient fondé le Cercle Lakanal, un groupe ayant pour objectif de dénoncer la corruption de certains élus ariègois. Il explique à @si que le journaliste du site de France 3 Midi-Pyrénées, avec qui il avait évoqué cette maladie, n’a pas bien compris ses propos. « Il ne s’agissait pas d’une maladie incurable« , assure-t-il. « Cette maladie ne peut en rien expliquer le suicide de Naudy. »
Autre hypothèse: Naudy devait comparaître le 4 décembre devant le tribunal correctionnel de Foix, pour diffamation envers Francis Dejean, directeur général des services du Conseil général. Dejean poursuivait le journaliste, notamment pour avoir écrit qu’il avait été condamné pour violences sur un terrain de rugby. Mais Petitguillaume se refuse à y voir une cause de son geste. « C’était un homme debout, très combatif, qui n’esquivait pas les problèmes. » Petitguillaume refuse d’ailleurs de croire à la thèse du suicide, privilégiée pour l’heure par la gendarmerie. Naudy lui aurait lancé : « Si un jour tu apprends que je me suis suicidé, demande une enquête. » Une autopsie devrait être effectuée dans les prochains jours.
Avec le Cercle Lakanal, Michel Naudy avait dénoncé à plusieurs reprises l’irrégularité de la gestion du conseil général socialiste.France 3 Midi-Pyrénées l’interrogeait à ce sujet en octobre dernier
Une émission de Critique média censurée.

Naudy s’était illustré en 1995 pour avoir été à la tête, sur France 3 Île-de-France, d’un magazine critique sur les médias intitulé « Droit de regard ». Cette même année, une de ses émissions, consacrée au traitement de l’élection présidentielle par France 2, avait été déprogrammée deux heures avant sa diffusion. Xavier Gouyou-Beauchamp, directeur de France 3, considérait qu’elle était « critique » et "déséquilibrée vis-à-vis de France 2" , précisait à l’époque un article du Monde.
L’émission censurée critiquait notamment les journalistes Alain Duhamel (France 2), et Guillaume Durand (TF1). Naudy soulignait qu’ils étaient devenus des « chronométreurs officiels d’une République en quête de convenable ». Le magazine commentait aussi une soirée électorale où « l’on se tapait sur les cuisses aux exploits motorisés de porte-micros lancés aux basques du vainqueur ». Intitulé « Télé-beauf », un montage dénonçait les blagues lourdes du duo Daniel Bilalian-Bruno Masure, perpétuellement hilares, rappelle Le Monde. Un exemple : « Je viens de voir passer une très jolie chiraquienne, toutes considérations politiques mises à part », lançait l’un d’eux, tandis qu’à plusieurs reprises ils faisaient remarquer au correspondant de France 2 qui, place de la Concorde, tendait le micro à des jeunes filles : « Vous êtes toujours sur les bons coups (…). Vous êtes toujours bien placé sur ces coups-là. » L’émission avait finalement été diffusée la semaine suivante, après que Michel Naudy eut présenté sa démission. Elle n’avait pas été reconduite à la rentrée 1995.