mercredi 28 novembre 2012

L'ART DE BONIMENTER ....

....POUR VENDRE SES TERRES TAURINES

Depuis le temps que le renard du VIEUX BOUCAU – imitant celui de la fable de Jean DE LA FONTAINE- s’évertue à présenter des vessies pour des lanternes ceux qui se laissent prendre encore à sa démarche démagogique, son unique but consiste à pouvoir continuer de vivre à leurs dépens, et donc plus rien ne nous étonnera jamais de son comportement fantastiquement irrationnel, propre à désorienter les illusions des pauvres aficionados qui pourraient encore se laisser aller à lui accorder, de temps à autre, de plus en plus rarement, une once de crédit, ou de confiance, en attendant son prochain virage à 180 degrés sur la corrida moderne, CONTRE LES TALIBANS, ce que nous sommes depuis toujours pour lui, parce que nous exigeons une corrida intègre, face à lui qui ne cacha jamais sa préférence pour la fiesta cirque.
Il faut toutefois reconnaître que, si les faits sont têtus, et même si de moins en moins d’aficionados se laissent embobiner par ses manœuvres et ses multiples retournements , il continue à berner encore le petit monde taurin français qui l’a laissé s’installer à la barre de ce microcosme qu’est l’onct, censé représenter le monde de l’aficion. Vous savez ? L’oct ! Ce bidule pour le patrimoine, avec son insigne ridicule: le bœuf de LASCAUX, qui représente les valeurs et la tradition taurines. Mais qui continue de confier à A.V. le soin de ne rien dire ou si peu sur les magouilles et des trafics de toutes sortes dont sont victimes les « toros » domec-stiqués par les éleveurs de perritoros et le mundillo. Il n’en suffit pas plus pour que Viard trouve ainsi auprès de certains milieux espagnols le crédit que peu d’entre nous lui accordent, ici, en France, et qu’il traduise et vende là-bas, grâce à des aides publiques, ses « tierras taurinas » -apparaissant ainsi comme un interlocuteur digne de confiance, partisan de la corrida intègre, pendant qu’il continue ainsi de répandre, ici et là-bas, grâce à ses statagèmes commerciaux et notamment les illustrations de son opus, le venin qu’il a toujours distillé contre elle, au profit du seul toreo moderne.
Et gare à celui qui voulut depuis toujours dénoncer son double langage : CENSURE ! Interdiction totale de s’exprimer ! Au point qu’il fait même des adeptes sur le blog voisin « toro, torero, y afición », où j'ai l'habitude de promener ma soif de curiosité aficionada: ses photos y sont publiées régulièrement, de belles images de toros braves et sauvages, alors que la pique est absente quasiment des reseñas de son blog,T.T., par contre, il est pratiquement impossible de publier sur ce blog voisin un commentaire mettant en garde le lecteur contre le double langage de l’auteur des opus : silence radio ! Là, sur le blog de ses amis, "toro, torero, y afición", on publie en avant première la journée taurine de ORTHEZ 2013, dont Viard est un fervent promoteur, comme le constatent chaque année les orthéziens, mais il y est interdit de dénoncer la vente de sa marchandise frelatée, la promotion depuis des lustres de la corrida moderne, dédiée au toreo, aux figuras, au faux semblant de la toreria, et qui est pourtant l’activité traditionnelle du jongleur multicartes.

Nous arrivons là à l’objet de ce pamphlet : l’édito du jour de A.V. mériterait de figurer au panthéon de la démagogie, de la pantalonnade, du théâtre de Guignol : Viard le Preux, Viard le Boucalien sans reproches, nous fait part de son immense désarroi, il assiste à un grande campagne d’intoxication «  A GRANDE ÉCHELLE »(sic!). Le pauvre ! Eh oui ! Lui qui n’a jamais intoxiqué personne, qui a toujours défendu et promu la corrida intègre, qui a toujours ouvert ses colonnes aux « aficionados a los toros » sans rechigner ni censurer qui que ce soit, qui n’a jamais prêté le flanc aux appuis politiciens – par ex., du PP espagnol d’Aznar et de ses suivants- , il vilipende l’un après l’autre les membres du satané G10, cet outil dont se sont doutés les petits milliardaires pipoles qui n’ont aucune considération, ni pour l’avenir de la corrida, qu’ils assassinent, ni pour les pauvres aficionados qui abandonnent et jettent l’éponge les uns après les autres, parce que ce dont ils étaient passionnés a perdu son âme et finit par coûter la peau des fesses. Il découvre que ce petit monde affairiste taurin est véreux, lui, le perdreau de l'année. Il ne savait pas, le naïf,  que la corrida est devenue un spectacle où les spectateurs sans aficion- ils sont même devenus des clients, dans certaines arènes-  ne viennent et réagissent que pour applaudir et récompenser les pires saloperies, sans égard pour la lidia, dont ils n’ont aucune connaissance, et sans égard pour les toros, la plupart du temps de pauvres animaux sans force, ni caste, ni sauvagerie, mais plus souvent anoblis à l’extrême et même drogués. C’est le résultat de la corrida découverte par le petit écran .Et qu’importent les règles d’une véritable lidia, de la nécessité de toréer, non de faire des passes, d’exiger de vrais toros, etc....Qu’importe enfin si le drame est devenu une fête, si musique et distribution d’oreilles sont devenues le plaisir suprême : le toro n’est plus qu’une image fugace, le temps de sortir du toril, avant de devenir après le picotazo symbolique et cruel un faire-valoir dont chacun n’attend que noblesse et débilité, jusqu’à l’épuisement.
Dans ce faux réquisitoire du jour signé A.V., tous les coupables ou presque y passent, alors qu'il les encensait, il  brûle aujourd’hui ce qu'il a toujours adoré : Mort Hanté de la Prueba – mauvais, comme tous les modernes-, la July, le meneur, Cuvillo et ses borregas,( A.V. semble découvrir la dangerosité de ces éleveurs de chèvres doméquisées), Finitôt de Cordoba, Chopera, les claniques qu’on ne s’arrache plus nulle part, et qui à Salamanca, à Illumbe, envoyaient leurs sbires pour confisquer mon caméscope, la TVE, le « monde taurin », dont il oublie qu’il s’acharne à faire parti de la mafia, tout y passe, jusqu’à son coup de pied de l’âne à un élu arlésien, qui a l’impertinence de n’être pas aficionado.
Comme si ce n’était pas à nous, aficionados, de commencer à balayer devant notre porte. Mais pour cela, il faudrait que nous commencions par nous fédérer, et constituer une entité qui pourrait enfin parler d’une seule voix. Mission impossible, le salut ne viendra sûrement pas de là, autant faire confiance pour nous supporter les uns les autres aux deux enragés de l’UMP qui squattent la télé depuis bientôt 40 jours, jusqu'au dégoût le plus insupportable, et c’est pas prêt de s’arrêter....
C’est la conclusion de l’édito qui, une nouvelle fois, vaut son pesant de cacahuètes : A.V., après avoir pris la défense du contribuable arlésien, ce qui ne peut être que louable, encore faut-il ne pas se cantonner à sélectionner les contribuables.... « arrête là l’inventaire de nos petites misères automnales, et renvoie le lecteur qui souhaiterait approfondir le sujet vers l’opus 42 de la revue qui sortira en kiosque la semaine prochaine, avec une étude comparative des effets cathartiques produits par les prestations (!!!) …...politiquement incorrecte, mais salutaire et salutaire, je crois ».
Et voilà l’objet de sa diatribe contre ce petit monde et ses méthodes que nous combattons ou dénonçons sans relâche, nous, depuis fort longtemps . Depuis que nous avons compris dans quelle crise nous conduisaient les mauvais choix en matière de politique taurine préconisés ou suivis par le gourou du Vieux Boucau et ses amis taurinos, sans compter leurs comparses disséminés dans les callejons dans le but de nous faire taire .
Nous, aficionados, nous défendons la corrida intègre.
Pendant que d’autres ne se préoccupent que de bonimenter avec des termes psychanalytiques redondants sur les "effets cathartiques" dont tout le monde n'a que faire: leur unique but, c'est de développer leur négoce. De faire leur trou.
Cherchez l’erreur

lundi 26 novembre 2012

PAS DE MIRACLES A ACHO!


EN ACHO, COMO EN NIMES, MADRID, BILBAO:

DE MAL EN PEOR.... DE MAL EN PIS!

 Construites en 1756, les arènes de ACHO se prétendent les plus anciennes d'Amérique, parmi les plus grandes du monde. Les plus importantes aussi parmi les 56 arènes que compte le Pérou.  Les plus prestigieuses du continent, et pour être complet, la plus grande feria d'Amérique.
N'en jetez plus! Fermez le ban!
Il suffit de lire les infos qui relatent les faits marquants de la "Feria de los Milagros", pour se rendre compte que la tauromachie sud-américaine atteint des sommets, non en qualité et en authenticité des valeurs de la Fiesta Brava, mais au contraire en parodie de corrida, avec des animaux quasiment domestiqués pour suivre sans rechigner le chiffon rouge du maestro dompteur, à la manière des animaux de cirque dressés pour sauter dans des cercles ou se coucher dociles devant la baguette des dresseurs de chiens et des poneys, attendant le susucre de la récompense.

Aficionado de verdad, voici ce que rapporte POCHO PACCINI BUSTOS, de la corrida de ce dimanche 25 novembre a ACHO.
Va por usted, Sr POCHO.

TROISIÈME D'ABONO A ACHO.
"QUELLE GRANDE PANTOMIME! "

"Le programme officiel annonçait pour ce jour dimanche 25 novembre 6 "toros"(!) de la Ganaderia colombienne "San Sebastian de las Palmas", pour "El FANDI", Miguel Angel PERERA, et AlejandroTALAVANTE.
En fait, ce fut un spectacle mixte, avec inclus des novillos sans picador, ( le second de PERERA), et pour le reste des toros et des novillos avec picadors, mais non piqués, comme l'exige pourtant le règlement de la plaza de ACHO, avec au minimum deux charges contre le cheval), et les devises ne correspondaient pas aux couleurs des ganaderias.
El FANDI: reçoit le premier en perdant du terrain et échouant au capote, sans lier ses capotazos, sans templer. Piques inexistantes. Avec les banderilles, comme de coutume, rapide et contorsionniste, mais en trichant, clouées à corne passée. Avec la muleta, profilé et fuera de cacho, usant du pico maintes et maintes fois, faisant passer le toro sans le dominer. Puis honteux bajonazo, en bâclant la suerte de matar. Pour son second opposant, même scénario, à la différence qu'il demanda la permission de clouer une quatrième paire de bâtons, qu'il eut le mérite de clouer au balcon, et dont il se sortit miraculeusement. Je pense que ce torero fut un skieur émérite, je lui conseillerais de retourner à cette occupation, et je lui garantis de grands succès dans ce domaine, pour les championnats d'Espagne.

Idem pour PERERA, qui pour son premier toro, reçoit l'animal avec sa cape sans art ni dominio, des capotazos sans améliorer la conduite des charges, aucun pouvoir ni aucune profondeur dans son toreo( il conviendrait d'ailleurs de rappeler à ces garçons que avec la cape aussi on doit toréer en pesant sur l'animal, soumettre le toro et avancer la jambe et en ouvrant le compas.) Monopique crapuleuse en arrière comme d'habitude.La faena de muleta en étouffant le toro, alors qu'il faudrait lui donner de la distance pour qu'il reprenne confiance et ressources, abus du pico- il devrait tenir la muleta avec des pincettes, ce serait sans doute plus esthétique- toreo désagréable  sans consentir le moindre effort. Pinchazo et tendida efficace. PERERA s'autorise une vuelta imméritée. Pour son second,  - animal imprésentable dans une arène qui se dit de première catégorie, et qui ressemblait à un chevreuil,- juste bon pour NSP, comme il fallait s'y attendre il ne fut pas piqué, comme l'exigea le matador -  même la devise seule le fit davantage saigner-, PERERA comprit qu'il fallait le ménager pour que ce mouton conserve quelques forces. C'est ainsi qu'il s'évertua à distiller une faena d'école, juste pour combler un public d'ignares, avec ses sempiternelles passes changées. Il se fit bousculer deux fois et chaque fois sans mal, preuve que s'il avait eu à affronter un vrai toro, les cogidas auraient eu d'autres conséquences beaucoup plus sérieuses. Combien de fois faudra-t-il répéter à ce pauvre public, avide de triomphes et d'oreilles, que tout cela n'a aucune importance, tant qu'il n'y a pas de vrai toro dans l'arène. PERERA ne put même pas estoquer correctement avec l'épée ce pauvre petit chevreuil, il dut descabeller QUATRE fois, il perdit les trophées, mais lui aussi s'autorisa une vuelta scandaleuse au vu de sa lidia. Crécelles, clochettes et sifflets, montèrent depuis le tendido 10, mais en réponse, toute l'arène se retourna contre nous et prit parti pour le "torero"(sic!), en nous priant de partir. Je ne m'étais jamais autant réjoui que l'on nous demandât de quitter le tendido, d'être expulsés, alors que nous payons très cher et que le toro est absent.   D'autant plus que la censure n'a aucune raison d'être dans une société civilisée.

Le premier toro de TALAVANTE, un invalide aux cornes mutilées de manière insupportable, dut être changé par un palco sans aucune compétence. Au réserve, manso, TALAVANTE tenta d'arracher quelques muletazos de peu d'effets, faenita sans relief pour ce qui aurait dû être une formalité. Pour son dernier toro, animal sans bravoure ni  transmission, rien à signaler, excepté pendant la suerte de banderilles un quite de PERERA au secours d'un peon en danger. Ce que le torero fit de mieux pour sa part, au cours de la tarde.

De mal en pis."

NOTE DE PEDRITO:
A côté de cela, beaucoup d'indultos à la Feria de los Milagros de ACHO, des indultos de demi toros, de perritoros, de chèvres, de caprins en tous genres, la fiesta circo dans toute son horreur. Pas de miracles: la vérole moderniste ronge insidieusement le fruit de la Fiesta qui n'est presque plus jamais BRAVA.
Apprécions d'autant plus et honorons nos petites arènes où le TORO reste ROI!








jeudi 22 novembre 2012

LA FEMME QUI AIMA JOSELITO "EL GALLO", TORERO DE LÉGENDE

LA FEMME QUI PLEURA LA MORT DE JOSELITO

« EL GALLO »

16 Mai 1920.
TALAVERA DE LA REINA ( Prov. TOLÈDE): un toro bronco, avisé, ganaderia Vve ORTEGA, à la vue déficiente- il ne voit pas la muleta que lui présente EL GALLO,- inflige une double cornada au " plus grand torero de tous les temps", selon la légende. Image horrible des viscères arrachés par la corne de Bailador. Et mort rapide  de Joselito, pleuré par ses compagnons des trois cuadrillas. Il avait brindé la mort de son premier toro à son père, qui avait inauguré cette même plaza quelques années auparavant.« J’aime les femmes plus que tout : cela est connu, n’en disons pas plus. Si je ne devais toréer que pour des hommes, je me serais coupé la coleta. Quelques fois, au cours des tardes fatales comme chacun peut en connaître, lorsque les larmes jaillissent de mes yeux et que l’envie me prend de jeter épée et muleta en me réfugiant contre la barrière, je regarde vers les gradins, affrontant les cris hostiles du public, et là il arrive que mon regard croise les jolis yeux d’une nana, et leur caresse me dit qu’elle voudrait bien me consoler. Ceci m’est arrivé quelques fois, et ensuite je suis retourné affronter le toro, comme un marcassin, avec ma cape, encouragé par la chaleur du regard de cette inconnue, et j’ai enthousiasmé le public, en réalisant tout ce que je savais faire et plus encore. Les yeux d’une gitane dégagent un sacré fluide. »
« Je suis très amoureux – « enamoradisimo », notez le superlatif, comme les espagnols en ont le secret-, de la fille d’un célèbre éleveur de Séville, et je vais me marier avec elle. Dans quelques années, j’arrête. Et je vais imiter GUERRITA : pour la feria du Pilar de SARRAGOSSE, celle que j’aime tant, et sans surprise . » Mais les clarines de cette feria du Pilar ne devaient jamais sonner pour Joselito. Ni non plus il ne vit jamais Guadalupe en robe de mariée. La famille de la jeune fille, qui faisait partie de l’aristocratie Sévillane, ne voulait pas de cette relation amoureuse avec le torero de GELVES. «  Comment pourrais je laisser ma fille se marier avec un gitan ? », déclara un jour Philippe de PABLO-ROMERO . Et joselito, qui avait plusieurs fois tenté de plaider sa cause auprès de la famille, se lamentait ainsi auprès de ses intimes :«  Autrefois, il m’appelait fils, aujourd’hui, je suis gitan ».
En définitive, fils de paysan et de gitane, ce n’est pas cela qui empêcha le mariage, mais la tragique et inattendue mort du torero en 1920. Pas vaine, sa cour à Guadalupe, car Joselito lui brinda un toro aux arènes de BILBAO, alimentant ainsi bavardages et cancans du public présent. Et la belle ne se maria jamais, elle mourut à 80 ans, dans le quartier Sévillan de Los Remedios, en 1983. Sur son testament, elle demanda que l’on n’oublia jamais de fleurir la tombe de son bien-aimé José. Dans son livre, « Le Sacristain du Diable : Vie magique de Fernand VILLALON », Manuel BARRIOS reprend des textes de l’époque, relatifs à l’enterrement du GALLO : «  Au bout du Paseo del Duque, une femme voilée de deuil, jeune et belle, (sans doute Guadalupe de PABLO-ROMERO, qui jusqu’à la fin de sa vie fleurit la tombe de José), les yeux rougis par les larmes, jeta un cri « Joselito ! », et des amis l'éloignèrent sur le trottoir»
Le soir où il se trouva face à Bailador, Joselito avait quatre soucis qui lui nouaient la gorge : la mort de sa mère, la concurrence avec les figuras, les accrochages avec la presse, qui fut plus dure que jamais à son égard,en cette temporada 1920, notamment Gregorio CORROCHANO, mais surtout et par-dessus tout, son amour impossible avec Guadalupe.  
Sans compter ce toro à la vue déficiente. Et  tout cela  fit sans doute beaucoup trop.


IMAGES DE JOSELITO


Son beau-frère, Ignacio SANCHEZ-MEJIAS, à son chevet: il était au même cartel le jour de la tragique  cogida.

Le mausolée de JOSELITO, au cimetière San FERNANDO de SÉVILLE


En habit de deuil, quelques jours après le décès de sa mère

dimanche 18 novembre 2012

CONCHA Y SIERRA CHANGE DE PPROPRIÉTAIRE

GUILLERMO GARCIA PALACIOS SE SÉPARE DE SES CONCHA Y SIERRA:
A ALBARREAL, IL NE CONSERVE QUE SES DOMECQ .



Rachetée par Jean Luc COUTURIER, la ganaderia de CONCHA Y SIERRA a élu domicile en terre Arlésienne
Les frères Jose Luis et Guillermo GARCIA PALACIOS, propriétaires jusqu'à ce jour de la légendaire devise, ont vendu toute leur ganaderia ainsi que les droits attachés au fer à l'impresario Français Jean Luc COUTURIER, qui avait déjà acquis il y a quelques mois la ganaderia du Curé de VALVERDE.
"Il est devenu aujourd'hui difficile de mener de front deux élevages, vu la situation actuelle. Nous voulions réduire notre domaine d'ALBARREAL( Huelva), nous le souhaitons plus petit, nous craignons qu'en conservant les deux fers, nous puissions nous retrouver dans la situation de ne pouvoir rentabiliser ni développer aucun des deux comme nous le souhaitons, ainsi nous avons convenu de ne conserver qu'un élevage pour nous séparer de CONCHA Y SIERRA", a déclaré Guillermo GARCIA PALACIOS.
Après plus de vingt ans à la tête de l'élevage, Guillermo assure que cette décision a été motivée " pour le bien de la ganaderia et dans son seul intérêt, pour que CONCHA Y SIERRA continue son histoire dans un pays tel que la France. Nous avons toujours lutté pour maintenir ce trésor génétique que constitue la ganaderia. . C'était le bon moment, la corrida de Madrid l'a prouvé, et mon frère a réalisé ce qu'il souhaitait. Ce sera un bond qualitatif pour la ganaderia, nous sommes certains que Jean Luc saura reprendre le flambeau et le porter haut."
Les frères GARCIA PALACIOS, qui ont vendu reproducteurs, vaches et veaux, qui vont paître dès maintenant dans un domaine près d'ARLES, ont juste gardé une corrida et une paire de novillos pour la prochaine temporada.

CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE....OU PRESQUE

Triste nouvelle pour nombre d'aficionados espagnols:  plusieurs blogs font état de la désolation qui règne parmi eux, depuis qu'ils ont appris la nouvelle du transfert en France de la ganaderia CONCHA Y SIERRA, rachetée par l' homme d'affaires et impresario du Sud Est, Jean Luc COUTURIER. C'est le cas de Salvador GIMÉNEZ, avec son titre traduit ci-dessus, sur le blog de CÒRDOBA TAURINA.Il nous rappelle ici que, dès qu'ils eurent acquis le troupeau qu'ils revendent aujourd'hui, les deux frères éliminèrent toute trace de Conde de la CORTE qu'avait introduit Miguel BAEZ "LITRI", et entreprirent un grand travail de sélection, afin de rendre à l'élevage son lustre d'antan. Mais ils ont manqué de patience, c'était un travail de longue haleine, et les GARCIA PALACIOS ont préféré renoncer à leur projet initial. CONCHA Y SIERRA, ajoute l'auteur, qui fut pourtant depuis toujours la ganaderia la plus torerista de la branche Vasqueña, mais aujourd'hui, elle ne convient pas selon le monde taurin, aux exigences  de la corrida moderne. Entraves et nombreux obstacles en tous genres ont rejeté aujourd'hui cette ganaderia hors du circuit. Ils ne pouvaient plus présenter au public que des novilladas, qui démontraient pourtant que les résultats de leur travail de recherche était convenable, bien que la ganaderia était autrefois réclamée ou exigée par tous, et alors que les toros de l'autre élevage familial, connu sous le fer de ALBARREAL, de caste dominante DOMECQ, ne souffre aucune critique, dans les grandes arènes où ils sont lidiés par"la fleur de la toreria actuelle". 
A force de subir ces revers, José Luis GARCIA PALACIOS a donc préféré jeter l'éponge Le rêve qu'il poursuivait s'est transformé en amertume, il a donc choisi de ne garder que les DOMECQ, sûr de ne plus subir les trop nombreuses difficultés accumulées avec les héritiers des "toros de la Veuve", le monde taurin tout-puissant lui préférant son autre fer.
Maintenant, Jean Luc COUTURIER pourra-t-il redonner son lustre d'antan aux CONCHA Y SIERRA? L'auteur de l'article ne cache pas ses doutes et ses craintes. Comment ne pas le comprendre, lorsqu'il évoque "les difficultés actuelles que connaissent les éleveurs et la corrida, les réticences possibles de l'aficion française pour un élevage essentiellement torerista" - je reprends ses mots- Pour corroborer ses craintes, il faut se souvenir qu'un novillo de cette camada vient d'être indulté il y a à peine deux mois à TORREMOLINOS (!!!!), symbole de l'afición touristico andalouse des plages malagueñas, où il faut débourser 40 ou 50 euros - ou plus - pour une novillada moderne de seulement quatre borregas domecquisées. "Et si l'afición de cet acheteur n'était qu'un caprice passager", -toujours selon Salvador GIMÉNEZ-, puisque non seulement COUTURIER vient d'acquérir un élevage réputé torerista, mais il a, il y a quelques mois, également acquis l'élevage des CONDE de la CORTE du Curé de VALVERDE, qui est une ganaderia réputée torista, à l'opposé de celle de CONCHA Y SIERRA". Et il ajoute que " si être ganadero avec un encaste est une tâche difficile, avec deux, cela devient une utopie". 
Et comment ne pas partager les craintes de l'auteur? Chez lui, aficionado espagnol, il y a en plus la déception immense, un casi deuil, de voir partir "à l'étranger" cet élevage de légende,  morceau  du patrimoine taurin espagnol. Chez l'aficionado français dont je suis, il y a surtout la crainte qu'une nouvelle fois le fric ne prenne le pas sur les toros, sur la caste à régénérer pour sauver la corrida en danger de disparition, faute de vrais toros. Salvador nous rappelle enfin que, il y a peu, MORENO DE SILVA a déclaré vouloir abandonner au matadero les ALONSO MORENO, pur sang de URCOLA. Seuls resteront a la finca de la VEGA les toros qui vivront leurs dernières heures de gloire dans les petites arènes, sinon pour les encierros dans les rues des villages du Levant Espagnol.
Souhaitons que la "cronica de una muerte annunciada " de Salvador GIMÉNEZ ne restera qu'un mauvais rêve d'aficionado inquiet. 


samedi 17 novembre 2012

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME CONDAMNE L'ESCALADE DE LA VIOLENCE A GAZA


Palestine
Auteur de l’article : LDH

La LDH condamne l’escalade de la violence  entre Israël et la bande de Gaza

Communiqué LDH 

Aucun impératif de sécurité, pas plus que les tirs dirigés vers les populations civiles du sud d’Israël, sans conteste condamnables au regard du droit international, ne peuvent justifier les mesures de représailles déclenchées quatre ans après l’opération « Plomb durci ». Israël renoue avec les assassinats ciblés, les bombardements de civils et les incursions militaires dans la bande de Gaza.
Rappelons que les crimes de guerre de l’opération « Plomb durci » et l’impunité dont a bénéficié Israël, comme le maintien du blocus, n’ont fait que renforcer la misère et l’emprise du Hamas sur la population.  Alors que l’Autorité palestinienne s’apprête à demander la reconnaissance de la Palestine à l’Onu, ce qui est insupportable pour le gouvernement israélien, qui plus est dans un contexte de campagne électorale, le Premier ministre israélien choisit l’utilisation de la force alors que, début novembre, il affirmait à François Hollande qu’il était prêt à négocier.
Il est impératif que la France joue son rôle pour exiger de l’Onu et de l’Union européenne qu’elles prennent les dispositions nécessaires pour stopper au plus vite ce retour à la violence, que l’Union européenne renonce à renforcer les accords commerciaux passés avec Israël, et qu’elles fassent respecter le droit international dans un Proche-Orient en crise.
La LDH appelle à se joindre aux manifestations qui appellent à la paix et au respect du droit.

QUELQUES IMAGES D'UNE NSP SANS RELIEF

PEÑA AL VIOLIN EN SUS OBRAS....
....PALCO  MUSICAL: QU'IMPORTE LA LIDIA, POURVU QU'ON AIT LA GROSSE CAISSE
Premier ZABALLOS : Faiblesse et mansedumbre
Copie conforme pour le ZABALLOS de SOLER
TORRES et son Adelaïda RODRIGUEZ: faiblesse, aburrimiento: no ha pasado nada


SOLER et son Adelaïda RODRIGUEZ: l'estocade ci-dessus lui valut l'oreille des 17 mouchoirs(!!!)


Le MURUBE de TORRES: un vrai novillo, pour pimenter l'intérêt de la tarde

SOLER trop expéditif et son noble et intéressant MURUBE.

Remarquer l'"orthodoxie" des estocades: alliance du hasard et du miracle

TARDE EN DEMI-TEINTE POUR LA NSP DE ST SEVER



LA CRISE? LE TEMPS INCERTAIN, HUMIDE, ET FRISQUET?
 LES AFICIONADOS ONT ÉTÉ TIMORÉS, OU PRÉVOYANTS, C'EST SELON...

Six novillos du Campo Charro - SALAMANCA- pour cette novillada sans picadors du 11 Novembre 2012 de ST SEVER. Un cocktail inédit, original, mais qui n'aura pas tenu les promesses que l'on mettait en lui, et composé de:
Deux novillos de ZABALLOS, encaste SALTILLO, en pointes, certes, mais faiblissimes et mansos,
Deux novillos d'Adelaïda RODRIGUEZ, origine Lisardo SANCHEZ, veletos, faibles, mansos, et nobles,
Deux novillos de Castillejo de HUEBRA, encaste MURUBE, avec plus de trapio et de présence,  du morillo, surtout le premier, nobles tous les deux, répondant avec noblesse et entrega au moindre cite.

Pour les affronter, mano a mano annoncé "sensationnel", entre Juan TORRES et Vicente SOLER. 
Et une toute petite chambrée de courageux - 1/7ème d'arène ! - pour ce cartel presque hivernal....

C'est Juan TORRES qui reçoit le premier ZABALLOS, negro bragado en pointes mais qui s'avère vite très faible. Le ton est donné avec les banderilles: deux paires dans les cartilages costaux: l'horreur! Et ce qui n'arrange pas les choses, c'est que le novillo se défend sans cesse en "cabeceant", il s'agenouille, se relève et tente quelques embestidas souffreteuses vite avortées. Repart sans jus pour stopper net à hauteur du novillero. Qui se résout à l'occire. Laborieux!
Pour l'Adelaïda RODRIGUEZ, même format que le ZABALLOS, et mêmes carences. Très faible, incapable de charger, l'animalito se couche, sans aucune force. L'aburrimiento nous guette: papier, crayon, et Canon, restent à l'abri des intempéries qui menacent. Et TORRES qui n'en peut mais....
Premier MURUBE enfin, et grand bol d'espoir pour les aficionados, ainsi que pour la peña "Jeune Afición", je suppose. Le novillo avale goulûment la distance qui le sépare de la muleta. Mais TORRES, mal guidé par plusieurs conseilleurs, - le mozo de espada hurle et cogne les planches-,  tient trop bas le drap rouge qui traine sur le sable, et le MURUBE humilie jusqu'à la fatale "vuelta de campana". TORRES s'applique dans une faenita volontaire, un peu brouillonne, et peu croisée. Mais le noble novillo ne se lasse pas de charger, et de déborder le garçon un peu justito de bagage. Cinq pinchazos avant une demie épée de travers. Deux avis à retardement ont sonné entre temps! Mais pourquoi ne choisir que des incompétents - pour ne pas être trop cruels avec eux -  au palco?

Le second ZABALLOS que reçoit SOLER est est manso, faiblard, comme son frère, je me prends à cet instant déjà à regretter la matinale de Pilar POBLACIÒN, pourtant réduite à trois toritos, mais combien plus prometteuse...Rien à retenir ici!
Le deuxième, d'Adelaïda RODRIGUEZ, pour le même SOLER, est astifino, léger, assez bien présenté, mais  manso de chez manso. Avec les banderilles, il fuse et saute comme un cabri. La caste n'est vraiment pas au rendez-vous. Restera l'extrême noblesse à fleur de cuir, passé la suerte des banderilles. Un farol à genou pour l'accueillir avait mis l'eau à la bouche du public, suivi de séries agréables de muletazos longs et templés. Le novillo est noble à souhait, pas une once de sentido, "buenisimo", murmure près de moi TONI. Entière trasera pour conclure, et dix sept mouchoirs - dont celui du palco - font tomber une oreille(!!!) Guignol dans ses oeuvres!
Dernier de la tarde, le second MURUBE pour Vicente SOLER répondra lui aussi à toutes les sollicitations du novillero. Noblissime, il méritait mieux que de rencontrer celui qui va lui servir une faena bâclée, sans envie, car pressé de conclure d'une vilaine entière sur le côté, après quelques séries de derechazos et naturelles sans relief, sur le passage.
Et la nuit qui tombe sur l'arène, comme pour nous faire vite oublier cette tarde qui n'a pas tenu ses promesses

Retour sur un palco particulièrement à côté de ses pompes. Le président - Jean Christophe Delmontin, c'est ainsi qu'il se nomme, d'après un organisateur de la peña - n'a eu de cesse de sortir son mouchoir pour les faenas de chaque novillo, dès les premiers muletazos des toreros, pour commander la musique.  Plus les banderilles en musique! Malgré le respect et l'admiration que mérite la peña "AL VIOLIN", avec à sa tête la sympathique et talentueuse Danièle DUPOUY, un président de corrida devrait savoir que trop de musique tue  la musique, en reléguant au second plan la lidia, car seule sa qualité peut raisonnablement justifier que soit accordée la musique, à dose homéopathique. Et la musique doit être stoppée dès que le torero a pris en mains l'épée de mort, alors que dimanche, les prestations musicales furent d'abord peu ou pas justifiées, mais surtout INTERMINABLES. Même les novilleros ne parvenaient pas à les faire interrompre, pendant que le palco paraissait  ne pas comprendre. Un comble!

Il y avait aussi au cartel un sobresaliente: Bastien COELHO. Pas une seule fois, alors que SIX novillos furent combattus, il ne fut invité à ouvrir son capote, pour un quite quelconque, par ses deux "compagnons" de cartel.
Des fois qu'il aurait volé à ces petits trouducs quelques instants de leur "gloire".

vendredi 16 novembre 2012

QUELQUES IMAGES DE LA MATINALE DE ST SEVER


Patrick VARIN: arte del toreo y dominio















Pique orthodoxe, planta toujours torera du maestro, et engagement total

Nazaré: application, mais beaucoup de marge
OUF! Mario s'en sort bien....
Punition: Deux piques en fermant la sortie
Con pena sin gloria...
Juste entrevus: sans doute la peur d'être reconnus par Zerro...
Chez Pilar POBLACIÒN: caste et classe...
Mozo de espada Marciacais en semi exil à BADAJOZ:  Jean Luc DUFFAU, toujours présent dans les callejons

MATINALE DE ST SEVER: POUR GOURMETS, SEULEMENT...

LES PIQUANTS NOVILLOS DE PILAR POBLACIÒN.



Tous les ingrédients de l'automne étaient réunis pour cette fraîche matinée de Novembre. Les trombes d'eau des heures précédentes, la piste noyée malgré les bâches, le temps frais, le ciel incertain, les gradins presque déserts....Et puis cette appréhension qui me taraudait: Ces Pilar sortis à Benidorm, Palavas, Getafe, que des plazas à touristes, tout çà n'était pas très rassurant. Il fallait pourtant y être, comparer d'autres encastes, retrouver les copains, croire encore au miracle, et partager de bons moments. Et encourager aussi les efforts et  l'entrega de la dynamique équipe "Peña Jeune Afición" du Cap de Gascogne. Dès 9 H, la piste était libre, les dégâts des violentes averses réparés. A 10H30, le toujours fringant Patrick VARIN s'avance dans l'arène boueuse pour accueillir avec calme et détermination son fougueux novillo du Campo Charro.
Patrick VARIN:  je l'avais vu toréer à Nîmes, un dimanche de septembre 1982, ou 83. Je lui ai dit après toute ma joie de le revoir: son toreo n'avait pas pris une ride, et ce dimanche matin, à ST SEVER, il a donné aux deux jeunots qui le regardaient toréer, et au public, une vraie leçon de tauromachie, en se croisant, en avançant la jambe, comme très peu de grandes "vedettes" savent aujourd'hui se livrer, sans tricher. Et comme ne l'ont surtout pas imité les deux apprentis qui le suivaient.
Son novillo: du jus à revendre, beaucoup d'allant et d'alegria dans ces très nombreuses charges, il est vif comme un chat, se retourne brusquement à chacun de ses rapides démarrages, il fuse et repart sans cesse, il a pourtant le trapio d'un bel animal de 3 ans, alors qu'il est marqué du 2 : "mystères" de ce mundo taurino. Il déborde d'énergie au cours de ses embestidas répétées, il faut tout le métier, l'art, et le poder du matador, pour le canaliser et se jouer de ses avertissements. Une longue pique administrée dans les règles de l'art, un seul impact, dans le morillo: piquero applaudi. Sur la corne droite, essentiellement, le novillo s'avère excellent, noble, sans débilité, et VARIN peut enchainer derechazos et naturelles croisés, il est dominateur, même si l'animal étale une caste débordante, c'est le torero qui conduit la faena sans reculer d'un pouce. Entière applaudie, au troisième essai. Salut mérité aux tiers.

Le novillo d'Antonio NAZARÉ s'écroule sous le cheval du picador contre lequel il s'est élancé, dès la toute petite morsure du fer: mais a-t-il seulement été piqué? Il est plus léger que le premier, gabarit plus fin, flojo et manso comme un mouton de Domecq. Et le novillero a peu de bagage, face à cet animalito qu'il devait dominer avec un peu de métier et un peu plus de volonté. Pico por fuera à deux mètres, muleta plusieurs fois accrochée, quelques essais à gauche assez agréables, mais pas de quoi bâtir une faena à un novillo pourtant noble, vite épuisé, alors qu'il n'a pas été piqué du tout, faut-il le répéter. Une épée tombée sur le côté pour conclure. A oublier! Vite!

Le troisième novillo sort en trombe: du trapio, de la vivacité, il ne laisse aucune chance à l'inexpérience du pauvre Mario DEGUÉS, qu'il cueille violemment et balance dans les airs: le novillero tombe contre les planches, et se fait reprendre pour une deuxième rouste. Sérieusement secoué, notre Mario! Il se relève, et repart au combat, se fait encore désarmer deux fois, puis reprend une autre rossée carabinée. Pas de sentido, chez ce toro, mais de la caste! Qu'il aurait fallu savoir canaliser, ce qui n'est pas toujours du ressort de la novilleria actuelle. C'est le piquero qui va corriger son excès d'alegria, avec deux piques, correctes, certes, mais en fermant la porte de sortie vers le centre. La faena sera ensuite plutôt quelconque, malgré le courage du novillero, mais le courage ne peut effacer les carences. Pas une passe croisée, de nombreux désarmés encore et toujours, enfin une série méritoire avec la main gauche, alors qu'éclate pourtant l'immense noblesse de ce novillo qui restera ainsi jusqu'au terme le maître du rond. Un tiers d'épée, après pinchazos hasardeux, et l'animal se couche près des planches.

La mise en bouche a ainsi tenu toutes ses promesses pour les trop rares gourmets: 297 sur les gradins, c'est peu, 112 dans le callejon, c'est beaucoup !
PS: un bémol pour l'organisation du matin. Sur le blog de la peña, l'affiche annonçait 35 euros pour la journée complète. Mais pour le casse croûte salmantin, deux oeufs frits et une chiche tranche de ventrèche, il fallait ajouter 4 euros! Plus 1 euro pour le mini rouge. Pas correct! Il faudra repenser votre affiche.

lundi 12 novembre 2012

LIBERTÉ POUR LA MILITANTE BASQUE AURORE MARTIN

Pétition Liberté pour A. Martin - Processus de Paix Maintenant !

Pour:        Le Président de la république française F. Hollande

Depuis la Conférence de Paix Internationale d’Aiete (St Sébastien) présidée par Kofi Anann en 2011 et, qui a débouché sur une feuille de route pour un processus de paix au Pays Basque, divers secteurs de la vie sociale, politique, syndicale et associative du Pays Basque nord ont formé un mouvement civil en faveur de la paix nommé BAKE BIDEA.

Aurore Martin faisait partie de ce mouvement qui aspire à favoriser la réflexion, la mobilisation et le rassemblement, au sein de l’ensemble de la société, autour du processus de paix, et ce, par la mise en place un processus qui garantira le respect des droits démocratiques.

Suite à l’arrestation de la militante Aurore Martin et à l’initiative du mouvement Bake Bidea, les Elus des Pyrénées Atlantiques de tous bords ont adressé une lettre au Président de la République afin de dénoncer l’exécution du Mandat d’Arrêt Européen d’Aurore Martin, et de réclamer le soutien du gouvernement français à la mise en place d’un processus de paix au Pays Basque.

Vous êtes tous invités à signer cette lettre et à demander vous aussi la libération immédiate d’Aurore ainsi que la mise en place d’un processus de paix au Pays Basque.

Bayonne, le lundi 5 novembre 2012,


Monsieur le Président de la République Française


Comme le vous savez, Aurore Martin, militante basque de BATASUNA a été remise par la gendarmerie nationale aux mains des autorités judiciaires espagnoles dans le cadre de l’exécution d’un Mandat d’Arrêt Européen (MAE). Elle est aujourd’hui incarcérée à la prison madrilène de SOTO DEL REAL

L’exécution de ce Mandat d’Arrêt Européen a lieu dans un contexte politique particulier en PAYS BASQUE. En effet, il y a un an, la Conférence de Paix qui s’est déroulée à SAN SEBASTIAN,  au Palais d' AIETE, sous l’égide de Kofi Anann et avec la participation notamment de Jonathan Powell et de Pierre Joxe, a débouché sur l’arrêt définitif des actions armées de l’ETA. Aujourd’hui, nous considérons qu’il existe une opportunité réelle pour qu’un processus de paix puisse se dérouler jusqu’à son terme.

Cela étant, nous tenons à vous faire part de notre consternation à l’annonce de la remise d’Aurore Martin aux autorités espagnoles ; nous dénonçons la mise en exécution de ce MAE.

Nous requerrons la libération immédiate d’Aurore Martin, ressortissante française, car les faits visés par l’Espagne ne sont pas répréhensibles en France : appartenance à un parti politique légal en France (BATASUNA) et participation à des manifestations publiques.

Nous vous demandons de prendre en compte les changements intervenus ces derniers mois en Pays Basque, et d’intervenir afin que le gouvernement français réponde de façon positive aux recommandations des experts internationaux réunis l’an dernier à la CONFÉRENCE DE PAIX D'AIETE, et facilite le déroulement du processus de paix en cours.


Monsieur le Président, veuillez agréer l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

jeudi 8 novembre 2012

Michael Moore propose ses services à Obama


Jeudi 8 novembre 2012
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/c/c5/Capitalism_a_love_story_poster.jpg/220px-Capitalism_a_love_story_poster.jpg
 
 
Quand Michael Moore se jette dans la mêlée ça fait des vagues... décoiffantes.


Pas sur que celui qu'il appelle à soutenir soit satisfait de ce genre de tutorat 


A lire en n'oubliant pas que nous ne sommes pas aux studios de Joinville mais à Hollywood et en gardant en mémoire sa filmographie atypique qui en fait un électron libre enquiquineur.


Il repasse sur les petits écrans dans la période. regardez ce  Fahrenheit 9/11 (produit par Miramax alors filiale de Dysney qui refuse à sa filiale le droit de diffuser son film aux États-Unis en pleine campagne électorale. Moore pointera publiquement du doigt le fait que Disneyfinance la campagne de George W. Bush à hauteur de 640 000 $). Et aussi son "Capitalism à love story" qui ne va pas inciter le réélu à solliciter les services de son supporter.


Alors bien sur la syntaxe est moins bien tourné qu'une déclaration de Bessac contre les moutons de sa préhistoire mais tellement plus anticapitaliste, pacifiste et libérateur (faut dire que pour cela il n'y a pas beaucoup d'efforts à faire) :


 
"Ce pays a véritablement changé et je crois qu'on ne reviendra pas en arrière. La haine a perdu hier. Ce qui est en soi incroyable. Et toutes ces femmes qui ont été élues hier soir ! Un rejet total des attitudes néandertaliennes.
Maintenant le vrai travail commence. Des millions d'entre nous - la majorité - doit se rassembler pour pousser le Président Obama et les démocrates à se dresser et à se battre pour les choses pour lesquelles nous les avons élus. M. le Président, n'écoutez pas les commentateurs aujourd'hui qui vous demandent de "faire des compromis". Non. Vous avez déjà essayé. Et cela n'a pas marché. Vous pourrez faire des compromis plus tard si vous en avez besoin, mais s'il vous plaît, ne commencez pas de nouveau par ça. Et si la Chambre républicaine ne veut pas jouer le jeu, allez droit au but avec une série de décrets présidentiels - exactement comme eux l'ont fait et le referaient s'ils en avaient encore l'occasion.
Nous devons soutenir Obama. Puisqu'il est bloqué et attaqué par la droite, nous devons être à ses côtés. Nous sommes la majorité. Il est temps d'agir comme telle.
Et je vous en prie M. le Président, faites payer les banques et Wall Street. C'est vous qui commandez, pas eux. Menez le combat pour faire sortir l'argent de la politique - les dépenses pour ces élections sont honteuses et dangereuses. N'attendez pas 2014 pour faire rentrer les troupes - ramenez-les à la maison maintenant. Arrêtez les frappes de drones sur les civils. Stoppez la guerre absurde contre les drogues. Agissez comme un pit-bull quand il est question du changement climatique - ignorez les inconscients et réglez le problème maintenant. Otez la recherche du profit dans ce que n'importe quel pays civilisé appellerait "le bien commun". Rendez une meilleure éducation accessible pour tous et ne relâchez pas dans la nature des jeunes de 22 ans déjà endettés jusqu'au cou. Promulguez des politiques économiques qui créeront des emplois bien payés et dépensez l'argent nécessaire pour y parvenir. Faites de votre second mandat un moment digne de figurer dans les livres d'histoire.
Enfin, il faut remercier le mouvement "Occupy Wall Street", qui, il y a un an, a donné le ton à cette année électorale en faisant parler tout le monde du 1 % contre les 99 %. Cela a permis à Obama et sa campagne de réaliser qu'il y avait un grand mouvement populaire contre ce que les riches avaient fait à ce pays et que quelque chose cloche lorsque 400 personnes possèdent plus que 160 millions d'Américains réunis (oui, tous ces parasites et ces fainéants). Cela a conduit aux commentaires de Romney sur les 47 % et CECI a marqué le début de la fin de sa campagne. Merci Mother Jones pour avoir sorti cet enregistrement secret, et merci à l'employé payé au SMIC qui a placé une caméra sur le buffet près des chandelles. La une du Washington Post ce matin dit tout : "Au QG de Romney, la défaite du 1 %." Merci Sandra Fluke pour avoir enduré les insultes qu'on hurlait sur vous et d'avoir su par la suite mobiliser l'électorat contre la guerre faite aux femmes. Merci Todd Akinpour... pour simplement être vous. Merci aux PDG de Chrysler et General Motors pour avoir démenti avec véhémence le candidat républicain (!) en disant qu'il "vivait dans un univers parallèle" quand il a menti à propos des jeeps. Merci gouverneur Christie pour votre soudaine amitié fusionnelle avec Obama. Vous savez, ce n'était vraiment pas la peine !
Quant à vous, Mère Nature, avec tous vos terribles ravages, la mort et la destruction que vous avez répandu la semaine dernière, vous avez paradoxalement vaincu un parti qui ne croyait pas en vous ou dans le changement climatique. 
Peut-être qu'ils y croiront maintenant.
Une fois encore, merci à tous ceux d'entre vous qui ont persuadé un électeur de se rendre aux urnes. Dans une tentative de dernière minute pour ramener à Obama le million supplémentaire de votes sur lequel il ne comptait pas, j'ai pris plaisir mardi à parler et à envoyer des sms avec vos êtres chers et vos amis qui n'avaient pas l'intention d'aller voter, mais qui ont ensuite changé d'avis après un petit coup de coude et un peu de soins affectueux ("Mince alors ! Michael Moore ? Je saute dans ma voiture pour aller voter").
Mes chers amis américains, je pense que vous serez d'accord pour dire que ce fut un moment agréable de se lever ce matin aux Etats-Unis.
PS : si vous les avez ratés, je pense que vous aimerez lire mes tweets de la soirée électorale et de revivre cette victoire historique, par 140 caractères à la fois.