vendredi 13 avril 2012

PERLES DU CALLEJON PASCAL: VAYA AFICIÒN


LES PERLES DU CALLEJON PASCAL
Elles sont trop bonnes, leurs perles, et ils sont trop forts, nos revisseterreaux bordelais ou gascons, aficionadeaux patentés, accrédités, et appointés, mais avant tout poètes. Et quels poètes ! Des sculpteurs du mot, du verbe, et de la syntaxe. Le monde entier nous les envie, tellement leur vision de la corrida est limpide, tellement leurs mots sont justes et vrais, et tellement leur logique  ne peut souffrir aucune  ironie ni contestation. Pour eux, la corrida est un cirque où l’on peut tout permettre et se permettre, dans le ruedo et autour, d'abord, charge à eux de commenter ensuite au moyen des pires inepties dans la presse où ils sévissent. Le public est seulement prié de tout accepter, surtout de se taire. Sinon, c’est que le  public, cet inculte, ne comprend pas la subtilité des taurins tricheurs ni des scribouillards qui leur lèchent les bottes, pour rester poli.
Leur prose est une symphonie taurine fantaisiste, ubuesque: c'est la symphonie callejonesque.

Dans Sud Ouest du jeudi 12 Avril, et du lundi 9 Avril, ces perles de culture, que vous pouvez savourer à loisir :
« C’est avec regret que deux des huit toros étaient restés dans les corrales….. » !!!
« Bien sûr, dans son petit papier secret, le mayoral montrait qu'ils étaient encadrés comme étant de la meilleure origine, on pourra s’en rendre compte puisqu’un sortira à la Brède » !!!
« Bautista, avec son toreo bien léché, n'arriva pas à passer les barreras » !!!
« Quand à Dufau, son peon n’avait pas eu la main heureuse au sorteo : son premier se statufia( !)….et Thomas dut lidier….entre les planches où d’ailleurs il s’était fait châtier par un NOVILLERO » ….Il se jeta pour une épée portée dans sa totalité » !!!
« Davide Mora écouta le silence, à Arles. JB reçut trois oreilles, parmi les onze distribuées devant des Domingo Hernandez.
« Les proches voisins de Castelnau RB, visibles à l’œil nu depuis Plaisance, vont organiser…. »
« L’éleveur ne les veut pas toristas, et peu de vedettes veulent les toréer »
« En 2001, à Aignan, Richard Milian les avaient rencontrés en corrida ( les toros de Prieto de la Cal)
« Colorado repart au Lartet : il a eu un comportement exemplaire sous la muleta de Tiago Santos, qui a monté une faena variée, avec des dorsales citées de loin, des circulaires complètes, le novillo s’enroulant dans la muleta. Il avait d’abord réceptionné un novillo très en jarret….Salut du tiers. »
« Carlos Navarro : ses passes étaient hachées. Il a pu serrer des naturelles réduisant l’étoffe. ….Une oreille du palco et pétition du public pour la vuelta ruedo du novillo qui ne fut pas entendu. » !!!!
Place à Zocato ( qui a vu 6 piques, j’en ai compté HUIT) :
« Flores, Mexicain héritier des grands maestros, ….il en a les mêmes jambes longues, la chevelure de corbeau, le teint bronzé des métissages fructueux. Sa première faena….saupoudrée d’enthousiasme et de personnalité….Adrian a l’expérience certaine, n’est pas à la fondation El Juli qui veut….Il sut retourner une vision trop froide et exigeante du public. »etc….
- "Les quatre novillos du Lartet offrirent bonté et caste. Alors le public de cette matinale n'a pas forcément compris que la présidence ait agité le mouchoir orange pour gracier le dernier exemplaire. En fait, il s'agissait DU DÉSIR DE L'ÉLEVEUR de "REPRENDRE " CET ANIMAL AFIN DE LE TESTER A LA PIQUE, UNE FOIS RENTRÉ DANS SES PRÉS.
      Et le cornu fut gracié à l'insu de son plein gré"
      Et c'est signé Z

 « L'Echo du callejon », pour finir, qui ne parle que de passes, d' oreilles, mais jamais de piques:
                  « Au premier, Flores n’a pas été compris par le public( !), une oreille n’aurait pas été                    usurpée »etc...
Ben voyons....

 Heureux les simples d'esprit....
Parmi tous ces morceaux d’anthologie, qui parle une seule fois de lidia, qui dénonce le  toreo à reculons, la jambe contraire toujours en retrait, jamais en avant,  les piques bâclées, le toreo de profil, les bajonazos, les golletazos ?  De la prose: Oui ! Souvent mauvaise, du charabia, du vent, des oreilles, des trophées, des récompenses volées, comme cet indulto, dont ils ne parlent que pour justifier l’injustifiable,  des trophées qui sont leur seule préopccupation, pour rembourser par la démagogie et la servilité ceux qui leur ont réservé le couvert et le collier de l’accréditation gratuite 
Qui dénonce une attitude inconcevable, celle de l'éleveur, une décision tout aussi condamnable, celle du brézident qui n'a aucun sens de l'honneur et de ses responsabilités? On ne gracie pas un novillo, encore moins à la seule demande du ganadero. Et ce con de public qui, en plus, n'a pas forcément compris les finasseries qu'on lui magouille dans son dos!
Les perles sont censées faire sourire: celle-ci est plus qu'une dérive, c'est une insulte au public, le "respectable" dont ce petit monde se moque éperdument.

QUELQUES IMAGES DES PÂQUES MUGRONNAISES


Premier novillo pour FLORES
Remarquez le piquero :loin du burladero opposé au toril, et l'absence de l'alguazil
A l'estoc, attitude peu académique de FLORES avec l'acier
2° novillo, pour ADRIAN....
Pico et pico, penché, loin, très loin, du pecho
....et second tueur à la sauvette
3 ° novillo pour ESCUDERO
Raideur et pico.....
et  engagement sur le périph...
Bis repetita pour FLORES, et ce fut ....le moins pire
Tout sourire quand même!
Raul ADRADA, le banderillero de F. ADRIAN, dut saluer
Dernier novillo de la tarde, pour ESCUDERO
Cogida à la mise à mort
Quite de tous les toreros présents
Estocade concluante après la râclée et la peur
2° novillo de ADRIAN, avant la pique....
.....après le batacazo
....et deuxième ration, correcte.
Le brindis de l'aspirant à l'officier
Estoc: dans l'air du temps
Palco: président à oublier et ne plus revoir

Mais oui, on vous a vu, monsieur K. X.
Belle banda, talentueuse: un couplet et le refrain suffisent amplement