samedi 28 avril 2012

TIERRAS TAURINAS Y SUS TALIBANES


Recherches sur un dictionnaire.
Taliban: étudiant islamiste militant et politique en AFGHANISTAN , essentiellement dans les tribus pachtounes, partisan de la charia, c’est à dire de la répression brutale des femmes qui oseraient prétendre s’émanciper du joug de leurs bourreaux islamistes.
Par extension, islamistes intégristes partisans des mêmes thèses et comportements moyenâgeux, criminels fascistes manipulés par des religieux ultra réactionnaires.

Voilà comment André VIARD, du «haut» de ses terres taurines, traite les aficionados a los toros. A moins qu'il ne fasse de l'humour.... Ce dont je doute. Moi, taliban? Quel c...!!! Quel enfoiré!

L’incurable, l’inénarrable, le boxeur, écrivain, avocat, photographe, revistero, peintre, empresa, -pardon, si j’en oublie - le P.P.P.P.D.E., c’est-à-dire le Petit Pilier du Partido Popular de la Droite Espagnole, n’en finira donc jamais de provoquer, de mépriser, d’injurier, celles et ceux qui, avec des arguments imparables, en exigeant des taurinos une fiesta integra , défendent son gagne-pain à lui, il épingle, par pure bêtise, ces aficionados qu’il devrait au contraire remercier, pour le combat qu’ils mènent pour que se perpétue la lidia authentique, celle qui demeure la seule garante de la survie de la CORRIDA DE TOROS.

Toute sa vie, même s’ il sait depuis longtemps que nous sommes les défenseurs de la FIESTA BRAVA, les seuls garants de sa pérennité, le boucalien au service du mundillo et de ses complices continuera de distribuer, comme il l’a toujours fait, piques, mensonges, et injures contre nous, aficionados, les empêcheurs de magouiller en rond, de toréer en rond, nous qui tentons de mettre fin dans les ruedos au sommeil béat des  gogos, à qui Viard et ses semblables ont toujours laissé croire que la lidia se résumait à une interminable « faena » de 100 passes imposée à des agneaux domestiqués.
Conclue par un panier d'oreilles, un rabo, et, couronnement imbécile, l'indulto !

Mundillo et mundillitos ne se demandent même plus aujourd’hui pourquoi des milliers d’aficionados, écoeurés par la fiesta-cirque  qui a  accéléré la dérive du toreo moderne, dans les années 80, ont déserté les tendidos.

Il y a le feu à la maison FIESTA BRAVA, mais ce type ne peut s’empêcher de faire le quéqué, le provocateur, le fanfaron, au plus profond de la vague, au lieu de prendre clairement et solidairement le parti de la FIESTA BRAVA Y INTEGRA et de ses précieux soutiens, les aficionados, ou ce qu'il en reste.  Et les guignols qui le laissent à la tête de son joujou de l’ OCT sont aussi dangereux que lui: honte à eux, à leur indifférence ou à leur complicité, ce n’est pas en se réfugiant derrière le leurre du "patrimoine immémorial de l'humanité", ce gadget qui ne pourra cacher indéfiniment les tares de la fiesta cirque, mais en soutenant les aficionados qui crachent au bassinet et qui exigent une corrida propre et intègre, qu’ils défendront efficacement ce qu’ils prétendent vouloir protéger avec leur outil trompe en  l'oeil qui ne sert que les intérêts de quelque margoulin.

Venons en aux faits.

Le 23 avril, sur son édito des « Tierras Taurinas », le boucalien écrit : «Le président de la commission culturelle de Congrès ( espagnol ) en charge du dossier taurin, après une semaine de fiasco quasi intégral à SÉVILLE, pose la question qui est sur toutes les lèvres : la fiesta peut-elle continuer ainsi ?» Et A.V. ajoute :« J.M. ALBENDEA n’est pas, loin de là, un TALIBAN, ce qui rend son avis plus crédible encore »
Fin de citation.

Je ne vais plus que très rarement sur le blog de cet adversaire de la corrida authentique, dont la prose est essentiellement destinée à flatter le médiocre, et caresser dans le sens du poil les gogos qui l’achètent et le lisent. Mais de lire aujourd’hui sur son blog cette question aussi stupide que démagogique sur des tricheries érigées en règle que nous dénonçons depuis des lustres malgré et contre les insultes de tous les Viard du monde, sur les gradins, dans les callejones, sur les journaux et partout où nous provoquent ces ennemis de la fiesta brava, lire sous la plume des menteurs, tricheurs, démagogues, et complices : »la fiesta peut-elle continuer ainsi ? », çà a de quoi nous foutre en boule, non ?

Car outre le fait que le boucalien ne cache pas ses amitiés politiques pour le PP, ce qui est un droit mais dont les problèmes liés à la corrida se passeraient bien, cela signifie surtout et clairement que : -les aficionados qui dénoncent depuis des lustres la dérive insupportable de ce que Viard et ses amis s’escrimaient à désigner sous le vocable de corrida ce qui n’en est qu’une parodie, avec des animaux faibles, décastés, invalides et souvent afestés,
-les courageux, puristes ou un peu moins toristas, qui rament à contre-courant de la tricherie et des magouilles ambiantes imposées par les « figuras », les « taurinos », épaulés par le petit monde de la presse servile qui grapille au ratelier des morfales quelques miettes du festin,
eh bien ! Nous serions des talibans ! Pas moins ! Des talibans ! Dont le seul tort est d’avoir raison depuis bien longtemps avant les amis du PP de monsieur Viard.

Les aficionados, qui payent cher leurs places, qui seuls se battent contre tous les véreux pour sauver la corrida, sont des TALIBANS. ¡Si señor ! Tandis que l’ami de Viard, parce qu’il commence à entrouvrir ses yeux sur le désastre annoncé, il n’est pas un taliban, lui, il est par conséquent crédible pour AV, notamment de par sa fonction politique, ce qui est autrement plus crédible que des aficionados qui mettent le souk sur les tendidos, parce qu’ils refusent de cautionner des pratiques condamnables, pour ne pas dire pire, qui mettent à mort la corrida.

Qu’on m’explique, que AV nous explique, honnêtement, mais çà sera difficile, pourquoi depuis des lustres que nous nous battons pour exiger une corrida intègre, qui ne puisse ainsi qu’être respectable et respectée, pourquoi nous n’étions pas crédibles, et pourquoi tout d’un coup un politicard de ses amis ou qu’il admire – à moins qu’il ne l’admire que pour sa prise de position qui pour nous est très ancienne, des années de mise en garde contre les affairistes cupides de la fiesta- qui commencerait enfin à prendre UN TOUT PETI PEU conscience, même si c’est tard, trop tard, sans doute, pourquoi lui, et LUI seul, serait crédible?

Mauvaise foi et mépris contre ceux qui ont depuis longtemps osé désigner les coupables de la merde actuelle et leurs complices, c’est-à-dire parmi eux, AV., pour qui, comme il l’écrit, la feria d’avril agonise, mais qui ne peut s’empêcher son coup de pied de l’âne, -le bien nommé, je crois,- aux aficionados, dont il est incapable de reconnaître la nécessité, la justesse du combat, et la perspicacité

En résumé, pour terminer, et en quelques mots clairs, voilà ce que nous avons relevé sur les nombreux blogs d’ aficionados, depuis le début de cette temporada 2012, presque à chaque tarde, concernant notamment les deux ferias de VALENCE et SÉVILLE :
- Présentation minable des toros, noblesse insipide, caste inexistante, faiblesse- flojos- défilés d’invalides, medio-toro, docilité des « toros » ….Mais peut-on appeler ainsides animaux sans caste, ni force, ni fiereza, ni sauvagerie, aux pitones- souvent qualifiés de « sospechosos» ?
Voici enfin pour les élevages concernés, que AV ne manquera certainement pas d’encenser si l’un d’eux sortait dans les prochains jours un toutou à 80 ou 100 passes, alors que les éleveurs sont totalement responsables de la médiocrité des animaux qu’ils continuent d’élever pour la seule exigence des figuritas, dont beaucoup auteurs de nombreux petardos :
VICTORIANO DEL RIO, DOMINGO HERNANDEZ, NUÑEZ DEL CUVILLO, JANDILLA, VENTORILLO, TORREHANDILLO-TORREHERBEROS,DANIEL RUIZ, MONTEALTO, PARLADÉ, LAMAZO , FUENTE YMPBRO....

Dans la bouche de Viard, ce mot injurieux, tellement il est ridicule, impropre, déplacé, inapproprié, excessif- comme peut l’être le vocabulaire taurin espagnol- jusqu’à l’injure, je le prendrais, si j’osais pour un compliment. Mais comme je ne souhaite pas être complimenté par un suppôt du PP, je rappelle pour conclure au boucalien que les aficionados ne sont pas motivés par le fric et le lucre, -leur aficion leur coûte cher-, au contraire de ceux qui ont fait de notre passion un fonds de commerce.
Nous sommes AFICIONADOS A LOS TOROS. Seulement cela.

Chose qu’un incurable ne peut ni ne pourra jamais admettre ni comprendre.

Mais si vous sentiez, AV, ce que les aficionados que vous appelez talibans pensent de vous à la lecture de votre méprisants écrits, vous mettriez un masque.