vendredi 11 mai 2012

¿ DONDE ESTAN LOS TOROS DE MADRID ?



                                     

DÉBUTS CALAMITEUX DE LA FERIA DE MADRID AVEC LES BOEUFS DU CORTILLIJO.


Les sentiments recueillis sur les blogs taurins sont unanimes: la feria de MADRID ne pouvait pas plus mal commencer, avec un lot del CORTIJILLO décasté, faible, manso, indigne de celle que l'on continue de qualifier de première plaza du monde,"Las Ventas",mais qui malheureusement ne semble plus mériter le titre.
Mais quelle arène peut encore le mériter, hormis les "petits" - par la contenance -  ruedos où quelques poignées d'aficionados courageux persistent à résister contre les croque-morts de la corrida "moderne", et à se battre pour imposer aux taurinos une tradition taurine respectable, INTÈGRE, où le toro brave, limpio, puissant, armé, - encasté ou manso, on ne peut préjuger de rien-, où le toro entier, et sauvage,  reste l'élément incontournable de la corrida d'aujourd'hui et de demain?

Un petit tour sur les blogs des aficionados voisins en dit long sur leur déconvenue, mais surtout, hélas, sur l'état lamentable de la fiesta brava, sur l'incroyable état d'esprit des taurinos, sur la cupidité des uns et des autres, comme si la "cultura"  reconnue par l'État central espagnol pouvait constituer le sésame miraculeux qui va  sauver la FIESTA BRAVA du désastre annoncé.

¡ NADA DE NADA ! Rien de rien, titre rageusement  Jandro, sur "TORO, TORERO, Y AFICION", au-dessus d'un encadré de noir, tout de deuil, sans un seul texte au coeur de ce cadre insolite. Un symbole de deuil et de colère! Le texte vient en-dessous de ce cadre vide :" Je veux dire que ni toros, ni toreros, rien n'était digne de MADRID et de sa première corrida de la SAN ISIDRO, toros d'El CORTIJILLO décastés, mansos, et faibles, choisis par les Lozano, toreros - NAZARÉ, LEANDRO, et ABELLAN, venus accomplir le minimum, le plus souvent absents, à l'unisson de la tristesse de l'élevage, comme contagionnés par leurs pauvres opposants.

Sur le blog de PAZ DOMINGO, c'est l'amertume, profonde. Connaissant cette grande aficionada qui écrit sur "El Pais", je comprends sa colère contre ce monde qui détruit sans vergogne le nid de la poule aux oeufs d'or. Les taurins, mais aussi les politiciens, les banquiers et financiers... PAZ  décrit par le détail tout ce qui ne va plus, tout ce qui choque dans le monde politique et taurin espagnol, où personne ne semble avoir les yeux en face des trous, hormis banquiers et les politiciens ambitieux. Conséquence de la véritable crise qui nous écrase: aficionados de moins en moins nombreux, un coup d’oeil rapîde sur les tendidos  suffit pour se rendre compte des conséquences du mal qui ronge la fiesta, ce qui se traduit par beaucoup de vides sur les gradins, des visages amis qui ont disparu, des gens perdus dans leurs pensées, l’ennui général, les poches vides, l’insatisfaction qui grandit, mais toujours le règne des privilèges. Et PAZ taille le costume qu’ils méritent à tous les parasites du système qui se repaissent des sacrifices de ceux qui n’ont aucun pouvoir, que celui de subir, parasites qui osent en plus crier «à l’aide » auprès des pouvoirs publics ! 
Elle titre son article: "NATIONALISATIONS! C'EST URGENT!"
Et ajoute: "La vérité est que la corrida de El Cortijillo fut un ensemble de riens, un ennui infernal, un spectacle minable que, malgré tous nos efforts, il nous est impossible de digérer. Par exemple, moi-même, au cas où il se serait passé quelque chose d’intéressant, j’avais prévu de prendre quelques notes : cinq lignes incomplètes ont suffi. Et je dois avouer que je n’ai même pas envie de les lire, encore moins d’en faire état ici, car j’ai pour vous du respect. Pour le reste, des participants en habits d’apparat....C’est tout. A la prochaine".
Pour ISA MOLINA, ce fut une "bueyada", un défilé de boeufs, sifflés à l'arrastre, corrida 'infumable", un "petardo", et, avec quand même beaucoup d'humour, ISA conclut qu'aujourd'hui, conserver l'aficion et continuer à se rendre aux arènes devient un acte de foi.
 Pepe PASTOR,  sur son blog MALAGA TOROS,  titre  lui aussi sans aucune équivoque: "NI TOROS, NI TOREROS". Quand à PACO, un autre aficionado, il résume avec son humour - bon coeur contre mauvaise fortune-  ce qu'il a retenu le 10 Mai de la mansada de las Ventas: " El Cortillijo fué un desastrillo", - l'élevage de El CORTIJILLO fut un petit désastre, les toros de Lozano finissant "cantando la gallina"-

En haut de la page, une photo des corrales en 1987, publiée par Javier, pour illustrer ce que fut MADRID, et ce qu'il en reste, au soir de cette ouverture désastreuse de feria.
La légende, chronique de Joaquin VIDAL, sous la photo, était sans équivoque: "¡ VIVA LA FIESTA !



Allí estaba el toro de Madrid, que es, sencillamente, el toro de trapío, que hasta puede ser terciado, como los de ayer. Toro rematado, con las proporciones y la seriedad propias de sus años y del tipo característico de la ganadería, con la casta que es el atributo fundamental de su especie . Luego será bravo o manso, boyante o complicado, como ayer, que hubo de todo. Pero si tiene trapío y casta, ahí hay toro, y la afición lo aplaude, y cuanto ocurra durante la lidia adquiere un mérito singular.
Mais où sont les toros de MADRID d'antan?

On apprend aussi la disparition de SALVADOR GARCIA CEBADA, propriétaire éleveur des célèbres CEBADA GAGO
Enfin, autre mauvaise nouvelle, le ganadero ANGEL NIEVES vend son élevage, d'encaste Santa Coloma.