mercredi 28 novembre 2012

L'ART DE BONIMENTER ....

....POUR VENDRE SES TERRES TAURINES

Depuis le temps que le renard du VIEUX BOUCAU – imitant celui de la fable de Jean DE LA FONTAINE- s’évertue à présenter des vessies pour des lanternes ceux qui se laissent prendre encore à sa démarche démagogique, son unique but consiste à pouvoir continuer de vivre à leurs dépens, et donc plus rien ne nous étonnera jamais de son comportement fantastiquement irrationnel, propre à désorienter les illusions des pauvres aficionados qui pourraient encore se laisser aller à lui accorder, de temps à autre, de plus en plus rarement, une once de crédit, ou de confiance, en attendant son prochain virage à 180 degrés sur la corrida moderne, CONTRE LES TALIBANS, ce que nous sommes depuis toujours pour lui, parce que nous exigeons une corrida intègre, face à lui qui ne cacha jamais sa préférence pour la fiesta cirque.
Il faut toutefois reconnaître que, si les faits sont têtus, et même si de moins en moins d’aficionados se laissent embobiner par ses manœuvres et ses multiples retournements , il continue à berner encore le petit monde taurin français qui l’a laissé s’installer à la barre de ce microcosme qu’est l’onct, censé représenter le monde de l’aficion. Vous savez ? L’oct ! Ce bidule pour le patrimoine, avec son insigne ridicule: le bœuf de LASCAUX, qui représente les valeurs et la tradition taurines. Mais qui continue de confier à A.V. le soin de ne rien dire ou si peu sur les magouilles et des trafics de toutes sortes dont sont victimes les « toros » domec-stiqués par les éleveurs de perritoros et le mundillo. Il n’en suffit pas plus pour que Viard trouve ainsi auprès de certains milieux espagnols le crédit que peu d’entre nous lui accordent, ici, en France, et qu’il traduise et vende là-bas, grâce à des aides publiques, ses « tierras taurinas » -apparaissant ainsi comme un interlocuteur digne de confiance, partisan de la corrida intègre, pendant qu’il continue ainsi de répandre, ici et là-bas, grâce à ses statagèmes commerciaux et notamment les illustrations de son opus, le venin qu’il a toujours distillé contre elle, au profit du seul toreo moderne.
Et gare à celui qui voulut depuis toujours dénoncer son double langage : CENSURE ! Interdiction totale de s’exprimer ! Au point qu’il fait même des adeptes sur le blog voisin « toro, torero, y afición », où j'ai l'habitude de promener ma soif de curiosité aficionada: ses photos y sont publiées régulièrement, de belles images de toros braves et sauvages, alors que la pique est absente quasiment des reseñas de son blog,T.T., par contre, il est pratiquement impossible de publier sur ce blog voisin un commentaire mettant en garde le lecteur contre le double langage de l’auteur des opus : silence radio ! Là, sur le blog de ses amis, "toro, torero, y afición", on publie en avant première la journée taurine de ORTHEZ 2013, dont Viard est un fervent promoteur, comme le constatent chaque année les orthéziens, mais il y est interdit de dénoncer la vente de sa marchandise frelatée, la promotion depuis des lustres de la corrida moderne, dédiée au toreo, aux figuras, au faux semblant de la toreria, et qui est pourtant l’activité traditionnelle du jongleur multicartes.

Nous arrivons là à l’objet de ce pamphlet : l’édito du jour de A.V. mériterait de figurer au panthéon de la démagogie, de la pantalonnade, du théâtre de Guignol : Viard le Preux, Viard le Boucalien sans reproches, nous fait part de son immense désarroi, il assiste à un grande campagne d’intoxication «  A GRANDE ÉCHELLE »(sic!). Le pauvre ! Eh oui ! Lui qui n’a jamais intoxiqué personne, qui a toujours défendu et promu la corrida intègre, qui a toujours ouvert ses colonnes aux « aficionados a los toros » sans rechigner ni censurer qui que ce soit, qui n’a jamais prêté le flanc aux appuis politiciens – par ex., du PP espagnol d’Aznar et de ses suivants- , il vilipende l’un après l’autre les membres du satané G10, cet outil dont se sont doutés les petits milliardaires pipoles qui n’ont aucune considération, ni pour l’avenir de la corrida, qu’ils assassinent, ni pour les pauvres aficionados qui abandonnent et jettent l’éponge les uns après les autres, parce que ce dont ils étaient passionnés a perdu son âme et finit par coûter la peau des fesses. Il découvre que ce petit monde affairiste taurin est véreux, lui, le perdreau de l'année. Il ne savait pas, le naïf,  que la corrida est devenue un spectacle où les spectateurs sans aficion- ils sont même devenus des clients, dans certaines arènes-  ne viennent et réagissent que pour applaudir et récompenser les pires saloperies, sans égard pour la lidia, dont ils n’ont aucune connaissance, et sans égard pour les toros, la plupart du temps de pauvres animaux sans force, ni caste, ni sauvagerie, mais plus souvent anoblis à l’extrême et même drogués. C’est le résultat de la corrida découverte par le petit écran .Et qu’importent les règles d’une véritable lidia, de la nécessité de toréer, non de faire des passes, d’exiger de vrais toros, etc....Qu’importe enfin si le drame est devenu une fête, si musique et distribution d’oreilles sont devenues le plaisir suprême : le toro n’est plus qu’une image fugace, le temps de sortir du toril, avant de devenir après le picotazo symbolique et cruel un faire-valoir dont chacun n’attend que noblesse et débilité, jusqu’à l’épuisement.
Dans ce faux réquisitoire du jour signé A.V., tous les coupables ou presque y passent, alors qu'il les encensait, il  brûle aujourd’hui ce qu'il a toujours adoré : Mort Hanté de la Prueba – mauvais, comme tous les modernes-, la July, le meneur, Cuvillo et ses borregas,( A.V. semble découvrir la dangerosité de ces éleveurs de chèvres doméquisées), Finitôt de Cordoba, Chopera, les claniques qu’on ne s’arrache plus nulle part, et qui à Salamanca, à Illumbe, envoyaient leurs sbires pour confisquer mon caméscope, la TVE, le « monde taurin », dont il oublie qu’il s’acharne à faire parti de la mafia, tout y passe, jusqu’à son coup de pied de l’âne à un élu arlésien, qui a l’impertinence de n’être pas aficionado.
Comme si ce n’était pas à nous, aficionados, de commencer à balayer devant notre porte. Mais pour cela, il faudrait que nous commencions par nous fédérer, et constituer une entité qui pourrait enfin parler d’une seule voix. Mission impossible, le salut ne viendra sûrement pas de là, autant faire confiance pour nous supporter les uns les autres aux deux enragés de l’UMP qui squattent la télé depuis bientôt 40 jours, jusqu'au dégoût le plus insupportable, et c’est pas prêt de s’arrêter....
C’est la conclusion de l’édito qui, une nouvelle fois, vaut son pesant de cacahuètes : A.V., après avoir pris la défense du contribuable arlésien, ce qui ne peut être que louable, encore faut-il ne pas se cantonner à sélectionner les contribuables.... « arrête là l’inventaire de nos petites misères automnales, et renvoie le lecteur qui souhaiterait approfondir le sujet vers l’opus 42 de la revue qui sortira en kiosque la semaine prochaine, avec une étude comparative des effets cathartiques produits par les prestations (!!!) …...politiquement incorrecte, mais salutaire et salutaire, je crois ».
Et voilà l’objet de sa diatribe contre ce petit monde et ses méthodes que nous combattons ou dénonçons sans relâche, nous, depuis fort longtemps . Depuis que nous avons compris dans quelle crise nous conduisaient les mauvais choix en matière de politique taurine préconisés ou suivis par le gourou du Vieux Boucau et ses amis taurinos, sans compter leurs comparses disséminés dans les callejons dans le but de nous faire taire .
Nous, aficionados, nous défendons la corrida intègre.
Pendant que d’autres ne se préoccupent que de bonimenter avec des termes psychanalytiques redondants sur les "effets cathartiques" dont tout le monde n'a que faire: leur unique but, c'est de développer leur négoce. De faire leur trou.
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