mercredi 26 décembre 2012

LA GRANDEUR DU TOREO

JOAQUÍN VIDAL VIZCARRO : 

El hombre que escribió los toros.

"El aficionado puro, ese camina quedo, para, mira, calla. El aficionado puro parece que mira, pero en realidad no ve. La ilusión de la corrida ocupa su pensamiento y sueña toros bravos, lidiadores expertos, artistas de la tauromaquia. El aficionado puro, lo primero que le interesa del cartel es la ganadería y la hora de comienzo de la corrida. Los espadas, con ser muy importantes, constituyen un factor secundario en sus motivaciones, pues, toree quien toree, acudirá al festejo en cualquier caso. No suele alentar partidismos y lo mismo elogia hasta la excelsitud la actuación de un torero una tarde, que destruye analíticamente la siguiente. Algunos aficionados, cuando se les pregunta cuál es su toreo favorito, se sienten ofendidos por la duda y responden severamente: -Yo no soy de nadie; sólo del que lo hace.Su exigencia es que salga el toro íntegro; que la lidia se ajuste a las reglas; que la presidencia cumpla y haga cumplir el reglamento. Si además hay toreo bueno, ésa ya será la felicidad. El aficionado puro vive la corrida desde sus prolegómenos, se fija en todo cuando sucede en el ruedo y en el callejón; observa, estudia, analiza, correlaciona; posee un sentido de la justicia estricto y su primer objetivo de defensa es la fiesta misma. El aficionado puro es beligerante con todo cuanto atente contra la autenticidad del espectáculo, con aquello que lo desnaturalice. Pero no es intrasigente a ultranza, pues, en sentido contrario, cuando hay toro íntegro, lidia verdadera, mérito del lidiador, se hace de miel. El aficionado puro , en realidad, es un bendito de Dios". (EL TOREO ES GRANDEZA)
L'ART DE TORÉER EST GRANDEUR.
JOAQUIN VIDAL VIZCARRO
(L'HOMME QUI A ÉCRIT SUR LES TOROS
Le vrai aficionado avance lentement , s'arrête, observe, en silence. Le pur aficionado semble regarder, mais en réalité  il regarde sans voir. L'image de la corrida le taraude  ses pensées, il rêve de toros braves, de combattants experts, d'artistes de la tauromachie. A l'aficionado authentique, ce qui l'intéresse en premier du programme c'est l'élevage, et l'heure où  débute la corrida. Les toreros, bien qu'ils soient très importants, constituent un aspect secondaire pour ses choix ou motivations, car, qui que ce soit qui va toréer, dans n'importe quel cas, il viendra aux arènes. Il n'a pas pour principe de prendre parti pour l'un ou pour l'autre torero, un jour il pourra se réjouir de l'excellence de la prestation de l'un, et le lendemain critiquer le même torero si nécessaire.
Certains aficionados, quand on leur demande quel est leur torero préféré, doutent de cette impertinence, et se sentent offensés, ils répondent sévèrement:" Je ne suis pour aucun. Seul m'intéresse celui qui torée." Sa seule exigence est de voir sortir le toro dans son intégrité. que la lidia soit conforme aux règles; que la présidence agisse et fasse respecter le règlement . Si en plus se conjugue l'art de bien toréer, c'est la cerise sur le gâteau. Que du bonheur. Le pur aficionado vit la corrida depuis ses préliminaires, il ne perd plus  rien  de ce qui se passe dans le ruedo et le callejon. il observe, étudie, analyse, compare, veille à ce que tout soit juste et respecté, car sa préoccupation première est de défendre la fête elle même. Le pur aficionado est prêt à combattre tout manquement à l'authenticité du spectacle, et prêt à dénoncer celui qui y porte atteinte. Il n'est pas intransigeant par principe, au contraire, quand il y a dans l'arène un toro intègre, une lidia vraie, dans les règles, un torero méritant, il devient tout miel. 
L'aficionado authentique, en réalité, est un béni des dieux.

Gracias, Maestro Joaquin VIDAL 

LA FERIA DE LA CRAU: A ÉVITER!!

 POURQUOI JE N'IRAI PLUS A ST MARTIN DE CRAU
(Sur l'indulto, se reporter à ma reseña du 28 avril 2010)

J'apprends que St MARTIN de CRAU prépare sa feria 2013. Avec trois élevages différents, dont trois toros  de YONNET et trois de JALABERT frères, plus  6 toros de Dolorès AGUIRRE. 
J'hésite: non pas entre y aller ou rester chez moi, mais entre rire ou pleurer. De rage ! 
Car remonte en moi  le souvenir de cette corrida du 25 avril 2010, où fut manigancé depuis le callejon,  l'indulto scandaleux- comme tous les indultos, on ne le répètera jamais assez- d'un torito - UN NOVILLO!!-  de TARDIEU, juste trois ans, et présenté comme TORO(!!), parce qu'il appartenait à TARDIEU, justement, et seulement pour çà, -et pourtant, qu'est-ce que je pouvais respecter le ganadero!!- Ce novillo était bizarrement cornu, il est allé deux fois au cheval, il était noble, noble, il était même NOBLISSIME, c'est tout ce qu'il avait, et surtout il n'avait rien pour être grâcié, mais il y avait au palco un président - Kugenel(!!)-, ami des amis de TARDIEU, nullissime autant que le novillo fut noblissime, et ce mec sortit le mouchoir orange! Et comme je gueulais contre l'imposture, un connard - un certain Lescot, d'après mes voisins- parmi les rares gogos qui "garnissaient" chichement les gradins me rétorqua de rester chez moi, si je n'étais pas content.
Car à ST MARTIN DE CRAU, il y a tellement d'aficion, tellement de monde, qu'avec un tiers d'arènes, on peut se permettre de dire à celui qui fait mille bornes de rester chez lui.
Nous vivons une époque formidable, il n'est pas un jour sans que nous ne puissions le vérifier.
Ce jour-là, j'ai décidé de faire une croix sur la CRAU.
Bien m'en a pris: car depuis, rien ne s'arrange. Au contraire! Et cette année, à nouveau, la "Unica" de ST MARTIN DE CRAU s'est encore distinguée, en présentant, d'après des témoignages recueillis sur la toile, un lot de PAGÈS MAILHAN scandaleusement afeité, jusqu'à la mutilation, sans que même le revistero de "TOROS", la vieille revue nîmoise qui n'est plus référence, s'en montre choqué: il n'a rien vu d'anormal! Pas un mot sur la saloperie dont ont été les témoins outrés de nombreux aficionados.

Et oui: c'est bien beau de proposer des corridas, encore faut-il qu'elles restent sérieuses, que les toros soient entiers, et non mutilés, qu'ils soient respectés, dans leur intégrité, mais aussi que la lidia soit respectée, sans parler du public: respect dû au public avant tout. Car il ne sert à rien de favoriser ses petits copains par des grâces qui ne sont que des petits arrangements entre amis, des magouilles comme ce milieu en donne tant d'exemples, et qui laissent croire aux gogos qu'ils ont été les témoins d'un évènement exceptionnel. Au point que certains enfarinés - roulés dans la farine par les organisateurs margoulins, rappelez-vous de Lescot - se croient autorisés d'invectiver ceux qui refusent la cocufaction.

Les gens de la CRAU ont du pain sur la planche, avant d'avoir compris que l'aficion est suffisamment fragile, sans qu'il soit nécessaire de rajouter chaque année une couche de porquerias pour la démobiliser et l'affaiblir un peu plus. 
C'est pourquoi je resterai chez moi, en 2013, comme en 2011, en 2012, et au-delà. A moins que les choses changent au pays de la CRAU
A moins qu'il soit trop de leur demander de faire respecter les toros, la lidia, le public, d'exiger des toreros de plata des comportements dignes de leur fonction, de leur interdire de gueuler derrière leur cape pour ameuter les gogos en quête de récompenses crapuleuses, de faire piquer correctement les toros, de face, sans les laisser assassiner avec l'assentiment des matadors, etc..., etc....?Qu'ils sachent, ces organisateurs, s'ils ne le savent pas encore, que si les aficionados sont de plus en plus nombreux à exiger une fiesta brava intègre, c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas d'autre moyen pour assurer - j'ai envie de dire pour garantir, si c'est possible encore- la pérennisation de la corrida.