vendredi 28 décembre 2012

UVTF, FSTF...TOUJOURS MARRONS, LES AFICIONADOS!

"Mon voyage à Daimiel pour la table ronde qui avait pour thème "La France, un exemple àsuivre !" a été une réussite. Il m'a permis de créer des liens avec des "aficionados de verdad", notamment avec Jorge FAJARDO qui est le Président de la UFTAE (Union des Federaciones Taurinas de Aficionados de España) et de la Federacion Taurina de la Comunidad de Madrid.
Pour ma part, je leur ai offert la médaille du centenaire de la FSTF
Vous trouverez ci-dessous une photo d'un témoignage de reconnaissance parfaitement encadré qui m'a été remis au cours de cette soirée et leur communiqué de presse."


 Un pour tous, tous pour moi!

Ainsi, d'après le texte et la photo, la FSTF distribue ses médailles en Espagne : ses dirigeants ont besoin de soutien, ai-je lu quelque part, mais eux-mêmes nous soutiennent-ils, à nous, aficionados Français aux abois, ceux-là même qui cherchent inlassablement qui pourrait les fédérer?- Car  les uns en appellent à l'ANDA, pourtant décédée depuis des lustres, les autres à l'ami Xavier, comme on attendrait tout et beaucoup trop d'un nouveau prophète à qui on confierait par avance, grâce à des voeux pieux, des prières, et des incantations, tous les pouvoirs pour qu'IL sauve la fiesta brava. Aucun d'eux ne fait le premier geste pour mobiliser celles et ceux qui pourraient l'être encore, et l'UVTF continue tranquillement à accepter - disons plutôt à ÉCARTER , parmi les villes taurines,- qui bon lui semble: voir son dernier congrès, assez pitoyable, décisions et sujets importants évacués sans autre forme de procès, on se regarde la pointe des souliers, pendant que l'enfoiré du Vieux Boucau enfonce le clou, et emmerde ceux qui mènent un combat sans embrouilles,-comme l'enfoiré s'en est fait une spécialité-pour imposer comme une corrida intègre que l'enfoiré a toujours combattue
 
 Et  " TORO,TORERO,Y AFICION" et d'autres avec eux, continuent de lui faire sa pub et les yeux doux, pour ses "tierras taurinas" de l'enfumage.
Si señores: del ahumamiento, del desprecio, para los aficionados de verdad!!! A ustedes de TORERO TORERO Y AFICION, que rehusan publicar mis commentarios. Solo los ciegos son excusables, porqué no pueden ver, pero por lo menos, saben entender la clara verdad

ORTHEZ, PARENTIS ne sont pas des Terres taurines: RAOUST!!! FUERA !!!

PS:  le forum de la FSTF reste fermé, sauf pour quelques rares abonnés tolérés. Je n'ai rien changé, ni mon pseudo, mon nom, mon mot de passe: RIEN! Et aujourd'hui, depuis quelques mois, allez savoir pourquoi, je ne peux plus me joindre à Dionxu, Paquito, Raiol, Emilio....
Minable!


HOMMAGE A 'ANTONIO:" EL GRAN REVERTE"



Pourquoi cet hommage à Antonio REVERTE, «  EL GRAN REVERTE » ?
En 1958, après mon épreuve réussie au concours d’entrée aux PTT, -où je fus admis avec le numéro 77, sur un effectif de 2.000 candidats-, je fus nommé à ROUBAIX,  ( Nord ), résidence CROIX,  détaché dans l’usine des Trois Suisses, pour trier les colis en partance pour la France entière. (C’est d’ailleurs à partir de ce jour que MARCIAC devint célèbre jusque dans le Nord, bien avant que mon village ne soit victime du grand chambardement annuel de son festival de jazz, avec son territoire public confisqué et pollué pour une cause politico mercantile pour laquelle on lui a pris  son âme.)

Il y avait au coin de la place principale de CROIX, et de la rue Holden, qui conduisait aux « Trois Suisses », un bistrot. Avec son jukebox. Et deux paso dobles : « El Gato Montès » et « El Gran Reverte »  Et tous les jours, ou presque, après notre repas pris à la cantine, on se retrouvait, mes copains et moi, pour boire un café. Et chaque jour je glissais une pièce dans la boîte à musique pour écouter ces pasos dobles qui berçaient mon cœur et mes rêves d’aficionado. Car ma passion et mes rêves étaient  depuis longtemps et à jamais ceux de l’arène, des vaches braves, depuis le berceau, et des toros, que j’avais  découverts à VIC juste quelques mois auparavant,  lors de la Pentecôte de 1958. Et ces deux pasos dobles taurins, je les ai écoutés sans doute des centaines de fois. A tel point qu’on m’appelait l’Espagnol, parce qu’en plus, évidemment, je les fredonnais souvent, en triant les colis de la filature.
Et aujourd’hui,  longtemps après, 54 ans après, j’ai voulu savoir qui était Antonio REVERTE, « EL GRAN REVERTE », célèbre au point qu'il lui fut  consacré un si bel hommage. Il semble aujourd'hui que REVERTE ait été un matador courageux, téméraire, et malchanceux. Comme tant d'autres. Mourir à 33 ans ! Quel destin ! Voilà pourquoi j’ai voulu savoir et écrire ce que j’ai appris de lui, même si c’est peu. Lui  rendre hommage.

Va por ti, Antonio, « El Gran REVERTE »,
Que me hizo soñar, desde mi juventud, lejo de mi tierra, hasta hoy y siempre.

Para los Españoles

Antonio Reverte Jiménez es un matador de toros español, nacido en Alcalá del Río (Sevilla) el 28 de abril de 1870, y muerto enMadrid el 13 de septiembre de 1903.

Trayectoria

Tras una prometedora andadura novilleril, hizo su primer paseíllo ante la severa afición de la Villa y Corte un 19 de julio de 1891. Dada la trayectoria ascendente que parecía tomar su carrera -jalonada desde muy pronto por un puñado de buenas actuaciones-, decidió tomar la alternativa en el transcurso de dicha temporada. Para tan anhelado fin, el día 8 de septiembre de aquel año de 1891 volvió a anunciarse en los carteles de la plaza de Madrid; pero su malhadado sino -preludiando ya el rosario de percances y desgracias que le tenía deparado- le impidió verse aupado al escalafón de los matadores de toros en la fecha prevista. Acaeció que el día 3 de septiembre de aquella misma campaña, en las arenas del coso palentino, Antonio Reverte recibió dos puntazos y dos cornadas que le propinó un astado del hierro salmantino de Vallés, precisamente cuando el valeroso novillero sevillano intentaba ejecutar uno de los lances que ya le habían hecho célebre: el arriesgado quite capote al brazo, es decir, la famosa “revertina”.
Sin embargo, no transcurrieron muchos días sin que Antonio Reverte pudiera ver colmado su deseo de tomar la alternativa, ya que, si bien no pudo hacerlo el día 8 de septiembre de 1891, lo realizó el día 16 de aquel mismo mes, a pesar de que el dictamen de los facultativos desaconsejaba tan prematura como temeraria reaparición. Llevado de su mucho coraje, se presentó en Madrid apadrinado nada menos que por el genial espada cordobés Rafael Guerra Bejarano, «Guerrita», quien le cedió los trastos con los que había de dar lidia y muerte a estoque a un toro de la ganadería de Saltillo que atendía al nombre de Toledano.
Gestos de esta índole, que revelan el pundonor y la valentía de Reverte, lo llevaron en no pocas ocasiones al quirófano, zarandeado entre cornada y cornada. Tal vez la de mayor gravedad entre todas las que sufriera fue la que recibió en la localidad francesa de Bayona el día 3 de septiembre de 1899, cuando alternaba con su antiguo padrino de alternativa. El toro Grillito, perteneciente a la vacada de Ibarra, le infirió una tremenda cornada en la pierna izquierda cuando Antonio Reverte, adornándose con un arriesgado desplante, se había arrodillado ante el burel después de haberlo estoqueado.
Dentro de la gravedad de este percance, el matador hispalense tuvo la fortuna de verse acompañado en aquellos remotos parajes por un médico español, el doctor Isla, quien impidió que se aplicara sobre la pierna herida la inmediata amputación que, mal aconsejados por su impericia en lides taurinas, habían apresuradamente diagnosticado los galenos franceses.
Pese a todo, Antonio Reverte Jiménez no logró restablecerse por completo de esta tremenda cogida, que le impidió seguir toreando el resto de aquella temporada de 1899 y le mantuvo también inactivo durante la campaña de 1900. En la de 1901, todavía con sus facultades físicas considerablemente mermadas, reapareció para torear sobre todo en Francia y Portugal, aunque también hizo un par de paseíllos en el suelo patrio. Deseoso de mostrar a todo costa que seguía siendo el mismo torero corajudo y arrojado que conoció el público español antes de la cornada de Bayona, en la temporada de 1902 se anunció seis tardes en la plaza de la Villa y Corte, y cruzó luego el Atlántico para dejar una irregular impresión por las plazas del país azteca.
Sin embargo, la suerte y las fuerzas no le acompañaban, y en 1903 tuvo que detenerse a oír las voces de quienes le aconsejaban una presta retirada.
Pero no quiso cortarse la coleta durante aquella campaña, en la que sólo cumplía treinta y tres años de edad y doce como matador de toros bravos. Así que aún reunió fuerzas para torear en Portugal y en Marsella, localidad que a la postre conservaría el triste honor de haber sido la última en contemplar el toreo de Reverte.
En efecto, el día 6 de septiembre de 1903 hizo el paseíllo en las arenas del coso marsellés, acompañado en los carteles por «Morenito de Algeciras» y «Revertito», para enfrentarse con un encierro de la ganadería de Benjumea. De retorno a Madrid, cayó gravemente enfermo, víctima de un tumor en el hígado que hizo necesaria una intervención quirúrgica de urgencia. Por desgracia, la ciencia de su tiempo no fue capaz de salvar su vida, que se apagó definitivamente el día 13 de aquel mismo mes.


LES MATADORS CÉLÈBRES :
ANTONIO REVERTE JIMÉNEZ : LE DESTIN BRISÉ D’UN TORERO

Il naquit à ALCALA DEL RIO (SÉVILLE) le 28 Avril 1870, et après une carrière prometteuse de novillero, il effectua son premier paseo devant le difficile public madrilène le 19 juillet 1891 . Sa carrière s’annonça  vite comme exceptionnellement prometteuse, compte tenu des nombreux succès qu’il obtint dès ses débuts en habit de lumières. Dès lors, il décida de prendre l’alternative au cours de cette temporada. Il le désirait tant qu’il se présenta à MADRID le 8 Septembre 1891, mais ce début  fut un échec, une suite de contretemps  et divers malheurs  le tinrent éloigné de l’escalafon occupé par les autres matadors à la date qu’il s’était fixé.  Or, il advint que le 3 Septembre de la même année, dans les arènes de PALENCIA, REVERTE reçut deux cornades sévères infligées par un toro de VALLÉS- Campo Charro Salmantin– au moment précis où le vaillant novillero  tentait d’exécuter une passe qui l’avait déjà rendu célèbre : la fameuse « revertina », quite effectué avec le capote replié sous le bras.

Cependant, peu de temps passa avant que ne lui reprenne son envie de prendre l’alternative, si bien qu’il réalisa le 16 Septembre ce qu’il n’avait pû effectuer le 8 de ce mois, et ceci malgré les conseils des médecins et de son entourage qui jugeaient trop prématurée cette réapparition dans les ruedos. Et c’est avec GUERRITA – Rafaël Guerra Bejarano- comme parrain qu’il officia la première fois devant un SALTILLO  du nom de « Soledano »

Dès ce jour, par sa vaillance naturelle, son courage et son pundonor, ce fut pour REVERTE une succession de blessures et de passages sur les tables d’opération,  Surtout, la plus grave blessure, celle qu’il reçut à BAYONNE  le 3 Septembre 1899,  alors qu’il alternait avec GUERRITA, le toro « Grillito », de la ganaderia IBARRA, lui infligea une terrible cornada à la jambe gauche, alors que le matador effectuait un desplante de dos et agenouillé, après avoir estoqué l’animal.

Devant la gravité de la blessure, le matador eut la chance de se voir accompagner dans ces terres lointaines par un médecin espagnol .le docteur ISLA, qui s’opposa à l’amputation préconisée trop hâtivement par les secours français, dans leur méconnaissance de ces blessures d’arènes et de leur traitement.

Malgré cela, REVERTE ne put se rétablir aussi rapidement qu’il le voulait de sa grave blessure, qui le tint éloigné des ruedos pendant la fin de la temporada et même celle de 1900, où il n’eut aucune activité. En 1901, malgré des moyens physiques considérablement diminués, toujours suite à cette blessure, il réapparait surtout en France et au Portugal, également pour quelques rares paseos sur le sol de la mère patrie. Il désirait prouver à tout prix aux aficionados espagnols qu’il était le même vaillant torero, courageux, intrépide, même, qu’ils avaient apprécié avant la cogida de BAYONNE, et il fut présent à Villa y Corte – MADRID -  pour six paseos en 1902, puis traversa l’ATLANTIQUE pour laisser au Mexique une impression générale assez controversée.

Cependant, en 1903, il n’eut ni les forces suffisantes ni la chance nécessaire pour poursuivre sa carrière, jusqu’à devoir écouter les voix de ceux qui lui conseillaient d’abandonner au plus vite.

Mais il ne voulut pas se couper la coleta durant cette saison, où il n’avait seulement que trente-trois  ans, et à peine douze années professionnelles comme matador. Il réussit à rassembler assez de forces pour toréer au Portugal, puis enfin à MARSEILLE, ville qui plus tard devait avoir le triste honneur d’avoir accueilli la dernière corrida d’Antonio REVERTE.

En effet, le 6 Septembre 1903, il effectua son dernier paseo dans le ruedo Marseillais, accompagné de MORENITO DE ALGECIRAS et de REVERTITO, pour affronter un encierro de BENJUMEA. De retour à MADRID, il tomba gravement malade, victime d’une tumeur au foie, qui nécessita une rapide intervention chirurgicale. Malheureusement, la médecine de cette époque n’était pas suffisamment évoluée pour que la vie de REVERTE puisse être sauvée: et il s’éteignit le 13 Septembre suivant, une semaine après son dernier paseo.