mercredi 2 janvier 2013

LA ROSE BLANCHE DE José MARTI

Cultivo una rosa blanca
en junio como enero
para el amigo sincero
que me da su mano franca.

Y para el cruel que me arranca
el corazón con que vivo,
cardo ni ortiga cultivo;
cultivo la rosa blanca.

 
Cultivo Una Rosa Blanca

por José Martí

Je cultive une rose blanche
En juin aussi bien qu'en janvier
pour l'ami sincère
qui me tend une main franche
 
Et pour le cruel qui m'arrache
le coeur avec lequel je vis
je ne cultive ni carde ni ortie:
                                                                                     je cultive la rose blanche   

José Julian MARTI y PÉREZ

  ( 28 janvier 1853 La Havane- 19 Mai 1895 Dos Rios ) 

 Homme politique, journaliste, philosophe, penseur, et poète cubain.

Fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain, il est certainement l'homme le plus 

glorifié par le peuple cubain, qui le vénère comme un héros national,  le plus 

grand martyr, et l'apôtre de la lutte pour l'indépendance

« La grandeur des chefs n'est pas dans leur per­sonne, 

mais dans la mesure où ils servent la grandeur de leur peuple. » (José MARTI)

4 commentaires:

velonero a dit…

Pedrito, faut-il comprendre que ton blog va devenir un blog à l'eau de rose ou bien gardes-tu quelques épines pour tes ennemis?
Dans tous les cas bonne année à toi.

el Chulo a dit…

et ce final mon pedriro du poeme de pablo neruda sur la guerre d'espagne, "explico algunas cosas":

"Venid a ver la sangre por las calles,
venid a ver
la sangre por las calles,
venid a ver la sangre
por las calles!"



Lee todo en: Explico algunas cosas - Poemas de Pablo Neruda http://www.poemas-del-alma.com/pablo-neruda-explico-algunas-cosas.htm#ixzz2GtxuZdHV

pedrito a dit…

Muchisimas gracias, Chulo: un bonito regalo que me has ofrecido con el poema de Don Pablo Neruda- "Comment croire, comment croire, au pas pesant des soldats, quand j'entends la chanson noire...." Rose blanche, ou chanson noire, va savoir pourquoi le coeur se brise chez les uns, pendant que d'autres restent indifférents.
Heureusement, nous reste la passion, la "lucha", et l'espoir. Velonero: il reste encore trop d'épines le long de la tige de notre rose. Plus adversaires qu'ennemis, je n'ai pour eux, les uns ou les autres, aucune haine, juste un trop plein de révolte contre les fourbes et les niais dangereux.
Dans le Nord, où j'ai vécu et appris la vraie vie,- pain sec tous les soirs, avant mes 27 mois en Algérie- il y a un proverbe qui dit: "FAIS DU BIEN A UN BAUDET, IL TE DONNE UN COUP DE PIED"!!
Ce qui vient encore de m'arriver il y a 4 semaines en est l'illustration ( voir un précédent post): ainsi, on apprend tous les jours....
Heureusement, il n'y a pas que des ânes: il reste les vris gens
Abrazos à vous deux

pedrito a dit…

pardon: ....il reste les vrais gens