mercredi 27 février 2013

L'HISTOIRE D'UN TORO NOMMÉ "CYCLONE"

Il y a quelques temps, par un de ces longs jours d'hiver où il yn'y a rien à faire qu'à observer la nature, quand le froid est si mordant qu'il te brûle, il l'aperçut, là! Sa mère, à la robe rouge, était étendue près de lui, morte: le froid, la vieillesse...Aussi roux que sa mère, ramassé sur lui-même, le veau attendait, près d’un ruisseau. Sans elle, il ne lui restait probablement que quelques jours à vivre, il ne pouvait survivre longtemps à celle qui lui avait donné la vie. Il devait se dire que naître pour cela n’était pas ce qu’il attendait de la vie. Le froid, la faim, la peur, hâtent l’arrivée de la mort.
Mais survint un miracle.
Le vacher Pepe, surnommé "Pépon" par ses amis, passait par là. Comme à son habitude, il surveillait les vaches, monté sur son éternelle jument. Il aperçut la vache morte et près d’elle son petit . Il crut d’abord que le veau aussi était mort, mais à sa grande surprise, le pauvre orphelin semblait vouloir résister à la froidure du matin. L’homme le prit, le jucha contre la selle de sa monture et l’emporta, décidé à lui sauver la vie
A l’aide de couvertures et en le caressant avec ses mains, il réchauffa l’animal, tant et si bien que son grelottement cessa Pour calmer sa faim, il lui donna du lait de ses chèvres, . C’est ainsi que le veau eut la vie sauve grâce à « Pepon »
Les jourrs passèrent, et pour se faciliter la tache, le vacher habitua l’animal à téter directement au pis d’une de ses chèvres.Cela se fit assez vite, car l’habitude permet de tirer les leçons, et ce n’était pas la première fois que l’homme devrait sauver un animal. Pour cela, il choisit sa chèvre la plus noble, qu’il appelait « Cyclone », et au bout de peu de temps, la chèvre se mit à attendre le veau, et le veau attendait l’apparition de le la chèvre avec la même impatience. Et dès lors, celui qui était destiné à s’appeler « Pelopinto » fut nommé « Cyclone »
Et « Cyclone » grandit ainsi grâce aux soins de Pepe et aux bienfaits du lait de chèvre. L’homme le caressait et l’habitua même à le suivre partout il allait, comme l’aurait fait sa mère. Vint le jour où il dut se séparer de « Cyclone », le veau fut marqué du numéro 54, et il rejoint la portée de son âge. Il grandit avec ses frères, et profita de la vie normale d’un toro bravo. Aujourd’hui, il a deux ans, il est solide et bien fait, il a donné beaucoup de satisfaction au cours d’une tienta, il sera probablement conservé comme reproducteur

Malgré sa bravoure aui cheval, le torito n’oublie pas celui qui le recueillit, par un jour d’hiver très froid, au bord d’un ruisseau, il se rappelle qu’il lui doit la vie ? Et chaque matin « Cyclone » et « Pepe » continuent de se saluer avec affection, pour concrètement prouver leur véritable amitié. Comme dit le vacher : «  Souvent les animaux sont meilleurs que les gens. Ce novillo « colorado » démontre chaque jour à Pepon sa loyauté, ainsi qu’au neveu de « Pepon », qui monte sur sa croupe comme s’il s’agissait d’un cheval. Et il s’est toujours laissé caresser par quiconque l’a approché, depuis qu’il était tout jeune.
L’aficion et l’amour prodigué à un animal par un vacher, ont changé le destin d’un animal, depuis ce matin d’hiver où, recueilli, alors qu’il était orphelin et tout condamné à mourir, « Cyclone » connut ensuite une existence heureuse, élevé au pis d’une chèvre dont il prit le nom, «fils de « Cyclone », grâce à un ami obligé de prendre la place de sa mère, ami à qui aujourd’hui il doit la vie
Texte et photos de Alberto Ariza MORENO, blog « EL SECRETO DE LA BRAVURA »

Con mis agradecimientos a Alberto
 


"Ciclón" en la actualidad, un precioso utrero que será semental
.

Pepe y "Ciclón" se saludan todas las mañanas como buenos amigos

 Es un auténtico privilegio ser amigo de Pepón y de "Ciclón"Aqui, el  nieto del vaquero