mardi 12 mars 2013

VALENCIA: POURQUOI CET ABURRIMIENTO?

LES TAURINOS SONT-ILS FOUS?
 
D’après un témoin, Milinko, deux novillos sur vingt, DEUX!!!- présentaient un peu d’intérêt.
DEUX sur VINGT!!!!
Où va la corrida? Les éleveurs, les empresas, les apoderados, les figuras, TOUS:  sont-ils fous? Sont-ils sourds? Aveugles? Suicidaires? Masos?
Que pensent, que veulent, les organisateurs ? La Catalogne est toute proche, le problème du désamour qui touche la fiesta cirque ne peut que se répandre, faire tache d’huile. Ce n’est pas le BIC qui changera quelque chose, si les ferias continuent de donner de la corrida ces images indignes et dégradantes.
Les Valenciens ont eu devant les yeux un nouvel échantillon du toreo moderne. Et au résultat final, même si les toros » robotisés peuvent créer un spectacle acceptable, au final, sur les 20 novillos qui défilèrent, 18 furent catastrophiques, impropres à la lidia. Et vaudrait-il mieux encore, poursuit le revistero, présenter aux publics 18 toros même imparfaits, mais en dehors du mono encaste, des animaux qui chargent et créent de l’imprévu, que des animaux qui génèrent ennui et désintérêt, comme ce fut le cas à VALENCIA.  Et si l’on élève des toros imparfaits, mais braves et mobiles, il pourra y en avoir 2 de bons et 18 de mauvais, comme aujourd’hui, mais la différence sera que personne ne se sera ennuyé. Et cela, la plupart ne le comprennent pas et ne veulent pas comprendre.
Cette situation se répercute sur les novilleros. Les garçons ne savent ni composer la suerte, ni mentir, ils sont sans défense devant le danger permanent pour eux d'animaux dont on ne peut rien attendre. Et cette feria des novilladas valenciana a emporté leurs illusions. Ils n’avaient aucun moyen technique de tirer leur épingle du jeu. Sans comper, répétons-le,  que ce genre de défilé d’animaux engendre l’ennui du public et provoque donc la déception des jeunes.
Les Jandilla du 11 mars ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : animaux sans forces, ni caste, ni bravoure, désespérants. Rien ! Nada ! Parmi les garçons, CHOVER fut volontaire, l’Extremeño CAMPOS qui aurait mérité mieux que de se morfondre devant deux bédigues mortes debout, et SOLER, pour être seulement le local du jour, reçut l’oreillette cadeau qui ne s'imposait surtout pas.
Une après-midi pénible, interminable, et pour les novilleros une déception immense dont ils n’ont pas besoin. Quand à ceux qui prétendent s’occuper de l’avenir de ses garçons, ils sont restés muets, devant ces honteux spectacles qu’ils qualifient pourtant d’ « opportunités » à saisir.
Honte à tous ces taurinos, qui, une nouvelle fois, n'ont pas hésité à donner une nouvelle putada de puntilla à la fiesta qu'ils finiront par tuer.