vendredi 15 mars 2013

CLIN D'OEIL SUR UNE "FIGURA" DE MADRID.


Joaquín

Don Joaquin MONFILS SOLA


Documentaliste  taurin, membre de l'association "El toro de MADRID", qui fut la première association taurine dans le monde à posséder un serveur sur internet. 
Joaquin MONFILS est une figura, un aficionado averti, exigent, écrivain émérite qui collabore à plusieurs journaux et revues.ayant trait à la fiesta brava. Il anime conférences, débats, charlas, tertulias multiples, où sa connaissance de tous les aspects des choses taurines fait autorité.
On le croise dans toutes les arènes où le toro est au centre de la corrida, l'élément essentiel de la fiesta brava, et non un faire-valoir pour pseudo-vedettes. J'ai eu la chance de le rencontrer à CÉRET, une de ses arènes de prédilection, il y a quelques temporadas. Le jour où il m'offrit l'insigne qui figure en haut de ce blog. "NADA NO TIENE IMPORTANCIA....." Et l'occasion  d'apprécier sa connaissance et son érudition sur "las cosas de toros",, qu'il fait partager avec une sympathie égale à sa conviction profonde que la corrida doit être intègre, et que nous devons lutter pour que nos choix d'intégrité finissent par triompher partout.

Mi gran saludo, Maestro

DÉSOLANTES FALLAS VALENCIANAS.

VALENCIA  : ¡QUE PENA CON LOS ALCURRUCHICOS!


Dans  la plupart des compte–rendus sur les ALCURRUCEN:  tarde soporifique pour l'un, bueyada Lozana pour un autre, le sixième festival de ce jeudi ressemblait à ceux qui l'ont précédé.
Désillusion générale.Déception. Ni caste, ni bravoure. Mansedumbre et faiblesse des Alcurruchicos.
A VALENCE,   bravoure, mais aussi  public,  brillent par leur absence, (quart d’entrée quotidien).
Sur les 6 tardes des Fallas,  marquées par le froid mais surtout la mansedumbre des toros, les Alcurrucen n'ont pas déparé! Mansos, décastés, ternes et indignes de la corrida, spectacle fade,  sans attrait.

Parmi ce début de feria, sur plus de quarante animaux sélectionnés, seul un petit novillo de Fuente  Ymbro et un cinqueño ( 5 ans) de Adolfo Martin ont pleinement mérité d’être qualifiés de braves.
Le lot  de ce jour, malgré sa belle  présentation, n’a pas failli à sa pauvre réputation
Sauf rare exception, tous furent mansos, figés, se désintéressant des cites et des encouragements que leurs prodiguèrent les coletudos.
Et si le vent n’a pas arrangé les choses, ce n'est pas lui le responsable du choix désastreux de toros minables

Quelques beaux gestes de URDIALES au premier opposant, sans caste, simplet et fade, sans transmission. Manso de gala, le quatrième de la tarde, se défendait à coup de cornes désordonnés. Nada!
Le second, pour David MORA,dans le même type de la maison, fut toréé sans s'engager, sans profondeur, attitudes empruntées, sans dominer. Il décrochait péniblement le cou pour répondre à la muleta;  moins compliqué, il chargea avec entrain, mais s'éteignit vite  par manque dramatique de jus. Le cinquième ne s’employa pas beaucoup non plus, mais MORA put exploiter son fond de noblesse, au cours d’une longue faena , fuera de cacho,  et sans pouvoir lier correctement quelques passes.
Quelque illusion passagère avec le troisième,  qui humiliait à souhait. JIMENEZ FORTES  torea dans les cornes, final gâché par une vilaine épée atravesada. Bien meilleur  au dernier occis d’un excellent volapié,  qui n’avait rien voulu voir, ni torero, ni muleta.
A se demander pourquoi les ALCURRUCEN ne figurent plus dans la liste noire des ganaderias publiée il y a deux ou trois jours....
A oublier, vite.....