lundi 18 mars 2013

LA FIESTA CIRQUE CONTINUE A SAMADET


INDULTO DE PACOTILLE OU D'OPÉRETTE=
 LA CORRIDA A NOUVEAU PUNTILLÉE

Il semble que SAMADET ne fasse pas partie de l’UVTF : dans ce cas, comment s’étonner, que quiconque s’autorise à faire ce que bon lui semble, notamment à organiser un spectacle qui ne répond pas aux règles qui régissent la corrida ? Quand, et comment, va-t-on mettre un terme aux abus qui se généralisent, dont celui de l’indulto de novillos noblissimes ,ces petits animaux qui ne sont pas des toros de 4 ou 5 ou 6 ans , BRAVES, qui règlementairement ne méritent, ni par leur âge, ni par leur insuffisance de trapio et de forces, cette grâce qui doit demeurer l’exception, et qui devient aujourd’hui et partout la règle, contre toute logique. ?
Et il faut ajouter : QUI pourra faire respecter un règlement que trop de monde bafoue, en matière de piques et de grâce notamment, puisque ceux qui ne reconnaissent ni l’UVTF ni la FSTF transgressent les règles, mais également ceux qui sont membres des entités taurines reconnues?
Pourtant, ce non respect ne peut être le fait que de tricheurs, - ou d’ignorants, qui ne doivent pas se croire autorisés de passer outre et d’édicter leurs règles – ce qui entraîne abus et excès en touts genres, et c’est aujourd’hui ce qui arrive avec la multiplication des indultos d’opérette, selon les termes relevés sur le blog de « Bison Futé »
Cela se passe partout, dans les grandes plazas, mais aussi dans les arènes de plages et dans les villages, et cela ne veut plus rien dire, si ce n’est que les présidents de pacotille qui autorisent la mascarade sont aux ordres des mentors et des taurinos de même acabit, des ganaderos tricheurs et trop gourmands,etc... Et la pantomime n’aura de cesse tant que rien de sérieux ne sera mis en place par la FSTF, l’UVTF, toutes les entités qui font autorité et qui ont quelque pouvoir et conscience, quittes à solliciter l’avis d’aficionados, pour mettre fin durablement aux abus contraires à l’esprit  et aux fondements de la fiesta brava.
La corrida, çà n’est pas, ni peut être , un moment convivial avec musique à tout va et distribution de paniers d’oreilles coupées à des petits toritos sur roulettes. Où un « président » se prend pour le Père Noël qui distribue généreusement des cadeaux qui ne se méritent pas, sans avoir une seule fois fait respecter l’élément essentiel que trop de monde aujourd’hui sur les étagères ignore : la LIDIA !
On vient d’apprendre récemment qu’un corps des présidents vient d’être créé sous l’égide la FSTF : celui qui opérait hier à SAMADET, qui a pour nom, d’après les présents, J.CH. BOUÉ, en est-il membre ? Si oui, un cours de formation ou de perfectionnement urgent s’impose, avant qu’il ne sévisse à nouveau !! Qu’au moins il ne paraisse plus avant de connaître les rudiments de la fonction !!!
Mais gageons que la tache sera rude, tellement il doit y avoir de m’as-tu-vu sur les rangs pour trôner sur les palcos, bien en vue du public...
C’est donc un nouvel indulto, une vilaine et déshonorante forfaiture, qui a été perpétrée dimanche à SAMADET dans l’indifférence des uns, peu ou pas au fait des règles, et la complicité des autres, les roublards qui n’hésitent pas à tricher pour redorer leur pâle notoriété. GALLARDO n’avait pas besoin de cette mascarade, Bérhaut : oui !
D’après JIPITO et JUANITO, joli lot homogène de FUENTE YMBRO, pour cette catégorie de placita. Les 6 parfaitement identiques, hormis le quatrième, jabonero , mais avec le même mental, il déborda Léal à la cape, le désarma plusieurs fois, et mourut d’un bajonazo qu’il paya d’une oreille. Mais comme il fallait s’y attendre, c’était jour de largesses comme les aiment les toreristas  et les paniers d’oreilles qu’ils convoitent, exigent, et comptabilisent plus volontiers que les embestidas au cheval: l’invité du callejon Zocato peut ainsi s’adonner à son verbiage poétique sans avoir à insister sur l’épreuve de bravoure – à peine signale-t-il du bout de son crayon huit rencontres, que beaucoup qualifient de picotazos symboliques,- la pique est pour lui et beaucoup d’autres un tabou, un sujet qui fâche, une parenthèse.
D’après les amis aficionados, qui ne sont pourtant pas des « talibans» , faut-il le préciser, Léal, qui ne manque pourtant pas de courage, ont-ils souligné, se préoccupa plus de briller en attitudes ojedistas, julistas, castellistes, manzanistas et cie, toute l’imagerie du toreo trémendista stéréotypé, que de faire briller ses opposants avec son sceau personnel. Ce qui expliquerait d’après eux, les nombreuses fois où il se fit prendre, à toréer sans dominio. Et à l’épée, nombreuses conclusions avec le « julipié », l’art de tuer efficacement loin des ce qu’exigent les règles toujours en vigueur, ou, comme disent nos voisins : « como lo mandan los canones» !
Pour l’indulto misérable qui leur fut imposé, il semblerait aux témoins mécontents que GALLARDO lui-même n’était pas d’accord, depuis le callejon faisant désespérément signe au novillero d’estoquer l’animal, ce que ni Léal ni Bérhaut ne voulaient voir : ici se pose le problème de l’incompétence -cette « problématique », selon l’ami Xavier, KLEIN, récemment abordée avec toute sa diplomatie sur « la Brega »- des personnes qui acceptent un rôle dont ils n’ont ni la capacité, ni la connaissance, ni suffisamment d’aficion, seulement cette envie de paraître, de trôner, de jouer un rôle honorifique, alors qu’on ne leur demande que de la compétence, de la rigueur, des décisions justes, de la modération dans la distribution des récompenses, de faire respecter les règles, etc... Il faut parfois du courage pour prendre une décision impopulaire, mais quand cette décision est juste, on l’explique, pour la faire comprendre et admettre par les gogos, au grand dam des tricheurs qui trafiquent ces règles à leur seul profit.
L’indulto, crapuleux par définition, partit donc depuis le callejon des mains du mentor de l’Arlésien, dès les premiers muletazos : trafic, magouilles, on n’en sort pas. C’était à prévoir, écrit JPc, c’est dans leurs gènes, ajoute Thierry, effectivement, les deux autobus venus d’ARLES n’étaient pas sans doute là pour faire dans la dentelle, mais en plébiscitant cette pétition bien orchestrée, comme les Leal nous en ont montré de multiples exemples, ils ont rendu au petit Juan le pire des services : à part quelques contrats qui pourraient suivre, çà n’est pas cet indulto qui lui ouvrira les portes des arènes, mais seulement sa sincérité et son engagement devant les toros. Pas les mauvais conseils des tricheurs embusqués derrière les planches.
Mais de plus, hélas, cet indulto ne servira surtout pas la corrida: c’est au contraire un coup de puntilla que lui ont porté, comme les antis qui attendent son interdiction, les margoulins qui leur facilitent la tache de plus en plus fréquemment, en montrant que la corrida sans mise à mort, çà peut être demain la règle.