jeudi 9 janvier 2014

LE PHRASE DU JOUR : SUR LA CORRIDA "ÉCONOMIE SOLIDAIRE"

Ne riez pas: c'est sérieux!

Elle est est l'oeuvre d'un coutumier de la manip, un commercial multi-cartes, un usurpateur qui ne craint pas le ridicule, une sorte de bateleur de foire qui a  toujours jusqu'ici méprisé les aficionados, au point que malgré ses récents retournements de veste successifs, les victimes de ses multiples outrances publiées sur son site et qui leur furent adressées sans ménagement, ne sont pas prêtes à accorder le moindre crédit à sa prétendue conversion à la corrida intègre. Les photos de sa revue sont une chose, elles n'effaceront jamais son discours opportuniste destiné à flatter les moutons lecteurs dans le sens du poil, tout en ne manquant jamais d'étriller ceux qui dénoncent ses manigances . Tout cela malgré les nouvelles et surprenantes amitiés auxquelles il nous a été donné d'assister dans les callejons, ces rendez-vous d'invités et de m'as-tu-vu qui  n'ont rien à y foutre qu'à se montrer en qualités d'amis ou d'amis de mes amis, comme des personnes indispensables au bon déroulement du spectacle....Ce copinage, évidemment, çà crée des liens, c'est d'ailleurs fait pour çà, pas pour promouvoir la corrida, et en remerciements pour ces marques de faveur, çà fait docilement la claque pour distribuer les paniers d'oreilles de pacotille, et promouvoir la corrida cirque des indultos de toritos moutons. Aujourd'hui,  une arène au moins, dont Viard méprisait tout, les choix toristes, l'organisation, et surtout les gens qui osaient lui tenir tête, lui offre un incroyable certificat de notoriété. Pourquoi, dans ces conditions, cesserait-il comme à son habitude, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes? 

Voici la phrase du jour relevée sur l'édito de celui -Viard- qui ne craint pas de brouter à tous les pâturages. Et qui vaut, pour ma part, son pesant de cacahuètes.

"Si j'osais, je dirais que le marché français, à de rares exceptions prés,(sic), est bâti sur le modèle d'une économie solidaire qui, de la plus grande à la plus petite arène, a pour priorité de défendre l'intérêt général de la Fiesta avant l'intérêt particulier de ses intervenants".

Roulez tambour! Fermez le ban !

Mais où va-t-il trouver de telles inanités? Comme si l'on ne croulait pas suffisamment sous les fadaises de celles et ceux qui, quotidiennement, en boucle, sur toutes les chaines télé,  publiques ou privées, nous prennent pour des demeurés avec leurs rengaines, leurs attitudes empruntées, leurs mensonges, et leur soumission au système UMPS!

Ce qu'il écrit sur les arènes françaises, qui ne seraient pas financées par les subventions publiques, relève soit d'une totale méconnaissance du problème, soit d'une évidente mauvaise foi. Pour certaines rares plazas ou placitas, c'est sûrement le cas, et elles sont connues, même si l'on peut les compter sur les doigts d'une main: pas d'aides publiques! Mais pour d'autres, par exemple, le contrôle de l'argent public versé sous forme de subventions - 10.000 euros pour une NSP dans un village!!-, a valu aux aficionados qui découvraient des irrégularités le lendemain de la fête, de devoir démissionner, devant la mauvaise foi de ceux - président du club et élus municipaux - qui préféraient couvrir la disparition mystérieuse d'une partie de ses recettes. Les aficionados curieux sont partis, écoeurés, laissant le champ libre aux magouilleurs, en premier au maire qui s'en lavera toujours les mains, et aux chroniqueurs bonimenteurs qui peuvent continuer de vendre leurs salades. Personne jusqu'ici de très regardant pour connaitre le sort de cet argent public en partie disparu et dont tout le monde se fout. Pas de vagues: on reste entre nous, on se congratule, telle est leur devise, pour faire tourner la boutique. Sans oublier le gueuleton qui cimente les amitiés, à la fin de l'assemblée générale.

Économie solidaire? Quel amalgame ! Quel culot! Comme si les magouilles,  quelles qu'elles soient, de petits ou plus grands groupes cupides et orgueilleux, pouvaient à voir avec l'économie solidaire!

Qui a dit: "Les cons, çà ose tout, c'est même à çà qu'on les reconnait"?

1 commentaire:

Anonyme a dit…


> Je suis allé sur ton blog que j'ai mis dans mes favoris pour un accès rapide.
> J'en ai profité pour lire ce que tu dis de Viard.
> Si un jour l'aficion se retourne contre cet usurpateur, je monterai au créneau, car figure-toi, j'ai précieusement gardé toutes les correspondances que j'ai eues quand JE l'ai quitté sur le champ il y a plus de cinq ans maintenant.
> Tant qu'il ne sera pas remis à sa vraie place (celle que tu connais aussi bien que moi et que l'on quitte après avoir tiré la chasse), je continuerai à voir toutes ses manigances. J'en parle souvent avec Y...., qui s'amuse lui aussi de tous ses revirements
> En tous cas, bravo pour ton courage, il y en a peu sur la toile qui assument comme tu le fais.
> Comme disent les djeunes, alors "je te like" et +1 !