vendredi 27 juin 2014

BARCELONA AURA -T- ELLE SA MEZQUITA MONUMENTAL?



VÉRITÉ OU INTOX?
LA MONUMENTAL DE BARCELONE
DEVIENDRA-T-ELLE UNE IMMENSE MOSQUÉE?


A Barcelona, la corrida est interdite, les arènes de la Monumental sont condamnées.
Que non! On pourra bientôt peut-être y ériger à la place une immense mosquée.
Mais dans quel monde vivons-nous? Devrai-je peut-être bientôt devoir me soumettre à des fous de dieu? Sous peine d'être décapité?
En 2011, déjà, le bruit avait couru ! Le fondateur de la fédération islamique de Catalogne – Eh ! Oui ! Çà existe!-  projetait de faire construire une mosquée à la plaza des Arènes, par l’émir du Qatar. Projet abandonné, il lui fut préféré un centre commercial, symbole plus commun de la culture du fric.

Aujourd’hui, après trois années d’interruption de spectacles taurins, la Monumental de Barcelona héberge un musée taurin, et accueille de temps en temps quelques spectacles sans rapport avec la corrida. En compensation de la fermeture des arènes dont il est propriétaire (!!), le groupe Balaña a reçu la somme de 330.000 euros, versés par la Generalitat de Cataluña.

Il semblerait que l’émir du Qatar revienne à la charge : Et ses pétrodollars pourraient bien vite triompher des scrupules des politiques abolitionnistes de la corrida. Encore que, des scrupules, il faut qu’il y en ait, çà ne court pas plus les callejons  que les couloirs des assemblées des politiciens de tout bord, de France et d'Espagne, et devant l'abondant fric roi des monarchies dictatoriales du Golfe, ces scrupules tombent vite, les taurinos qui aujourd’hui s’offusquent de la tournure que prennent les évènements de Barcelona n’en ont plus beaucoup, et depuis bien longtemps, eux qui ont rendu exsangue  la fiesta brava, en obéissant aux figuritas milliardaires qui imposent de  toréer exclusivement des animaux noblissimes, issus du mono encaste Domecq, arréglés ou outrageusement afeités, faibles, souvent sans trapio, ni bravoure.


Alors les émirs ont beau jeu, d’exposer leurs espèces sonnantes et trébuchantes devant des gens, politiciens ou hommes d’affaires,  qui n’ont de règle morale que la cupidité. Peu importe que ces monarques règnent et s’appuient sur des  lois et des règles moyenâgeuses : là-bas, aujourd’hui, les femmes sont toujours discriminées et victimes de violences plus que partout ailleurs, mais elles peuvent conduire leurs voitures sans leurs maris, il n’y a pas de liberté d’expression pour les citoyens – des sujets - , il y a une seule religion d’état,  pas de liberté de circuler, des punitions sans preuves ni jugements, peines cruelles et dégradantes pour les condamnés, mutilations, peines de mort,  aucun droit pour les travailleurs émigrés, etc….etc…

Mais si les politiciens catalans ont interdit la corrida, les taurins doivent assumer leur  totale  responsabilité dans cette situation, tous les taurins ! En continuant de faire la sourde oreille, en  pratiquant la politique de l’autruche, devant les multiples protestations des aficionados  qui les mettent en garde, depuis des décennies, contre la dégénérescence du taureau de combat, ils ont définitivement  tourné le dos au caractère intègre et sacré de la lidia, exigé par ces aficionados, ils ont laissé s’installer un spectacle certes anachronique, pour ce siècle, mais surtout bordélique, en contradiction totale avec les règles fondamentales de la corrida : Ils n’ont vu depuis des lustres et ne continuent de voir que le fric roi, ils n’obéissent qu’à leur cupidité, dussé-je me répéter, la corrida en est là en Catalogne par leur unique faute. Et demain, quelle sera la prochaine région, où la corrida sera la  victime asservie de leurs appétits, beaucoup plus par leur faute que victime de la modernité ?
Il fallait écouter ceux qui le répètent sans relâche depuis longtemps, contre vents et marées de la modernité dégradante, il fallait surtout veiller à faire respecter envers et contre ses fossoyeurs les canons de la corrida de verdad:
-          les toreros, chacun à son rang, se cantonnant scrupuleusement à son rôle, sans débordement, digne, efficace, ce qui suppose des peones actifs mais discrets, pas des quémandeurs d’oreilles qui bêlent et font la claque depuis les burladeros, en se permettant d’interpeller les aficionados qui ne goûtent pas  leurs manigances
-          les squatteurs des callejons, qui n’ont pas payé, et doivent donc  respecter une stricte réserve, et je ne pense surtout pas aux vrais aficionados qui pensent peu ou prou comme nous et savent rester humbles et discrets, conscients surtout du ver qui ronge le fruit
-      les alguaziles, qui devraient être rappelés à l’ordre par les palcos, lorsqu’ils se livrent à des abus intolérables, jusqu’à interpeller le président pour faire tomber les trophées: bientôt on verra l’alguazila d’Alès secouer la queue de la dépouille du taureau, comme le fait habituellement et sans honte un peon arlésien
-     les palcos, - fallait-il peut-être que je commence par eux - : depuis que l’on nous a annoncé la création d’un corps des présidents, on espérait ne plus voir des aberrations comme on en voyait depuis toujours…. Ce fut sans doute une aimable plaisanterie des gens de la FSTF, puisque les abus en tout genre se multiplient, en matière de trophées de pacotille, de non-respect des piques, de leur emplacement, de leur nombre, de la musique, souvent interminable, que l’on déclenche à tout va, des mouchoirs, que l’on confond, comme à Alès, le bleu avec l'orange, là, il y avait même un assesseur qui sortait lui-même un mouchoir blanc, les deux lascars abusèrent du handicap du président pour lui arracher l’indulto de merde du veau de Cuillé – j’ai d’ailleurs remonté les bretelles des deux malotrus à l’issue de la novillada, etc….
-          le taureau, enfin, surtout, élément essentiel de la fiesta brava, qui seul peut justifier le caractère sacré et éternel de la corrida, combat séculaire entre un homme et un fauve, l'animal doit être sauvage, -fiero-, puissant, armé, et intègre, -SANS AVOIR SUBI AUCUN TRAFIC, AUCUNE MANIPULATION – ni fraude ni tricherie ne doivent altérer son intégrité,
Nous sommes entrés dans une époque où, avec le fric de ce pétrole, qui conditionne notre bien-être provisoire et nos loisirs,  tout se négocie , tout se vend,  et donc tout  s’achète : les immeubles, les vignobles, les clubs de foot, les joueurs, les esclaves, même, dans ces pays de milliardaires aux pouvoirs absolus et totalitaires,  sans compter les théâtres, les monuments, jusqu’aux arènes, joyaux d’art et d’architecture, symboles de passé, d’Histoire, de racines, de culture. Le pétrole, lui, ne durera sans doute pas. Mais les  empires de ces seigneurs des temps "modernes", eux, vont rester, y compris ceux appuyés sur les religions les plus rétrogrades, alimentées par les pétro dollars. Bâtis sur nos civilisations, avec la complicité de politiciens et d’affairistes  sans scrupules, incohérents, décadents, illogiques, jusqu’à l’abject.
Heureux Barcelonais, qui ne verront plus de corrida, mais qui pourraient un jour admirer depuis les Ramblas un minaret de 300 mètres bâti au cœur d’une méga mosquée qui pourra accueillir 50.000 fidèles musulmans.

Quel brillant résultat, pour ceux qui pourraient se vanter d'avoir fait interdire la CORRIDA!

vendredi 20 juin 2014

PENTECÔTE À VIC: CEBADA GAGO EN IMAGES

11H07! PASEILLO RETARDÉ POUR CAUSE D'ABOYEURS A DEUX PAS DE LA PLAZA
 PRIMER CASTAÑO: PITONES, TRAPIO, Y NADA MÀS
BRRRR!!! ¡QUE PENA, CON VILCHES!
CASTAÑO ASTIFINO POUR ALBERTO AGUILAR
FAENA D'ALBERTO: BEAUCOUP D'ACCROCHAGES ET D'APPROXIMATIONS
NOBLE COLORADO OJO DE PERDIZ POUR PEREZ MOTA


NE RÊVONS PAS: C'EST UN VILAIN BAJONAZO, ET IL Y EUT DES MOUCHOIRS!
VILCHES: L'ART DU DESTOREO

OTRO BAJONAZO DE AGUILAR
CASTAÑO BRAGADO
PEREZ MOTA S'EST IMPOSÉ SUR SON NOBLE CEBADA
LE CASTAÑO CLARO DE CLÔTURE QUI A RÉVEILLÉ LE CONCLAVE
AMIGOS AFICIONADOS: BERNARDO MERCADOBÉS, ROSINE, JIPITO , CHRISTINE....
....AUTRE BERNARDO, AVEC  NICOLE....
AFICIONADOS CATALANS: PADRE, HIJO, Y COMPAÑEROS
JEAN, JEAN PIERRE, JEAN MARC....: GERS ET GIRONDE....


TOUBON, LA NOUVELLE TRAHISON DE HOLLANDE

LA DERNIÈRE ENTOURLOUPE DE HOLLANDE.
JACQUES TOUBON: DÉFENSEUR DES DROITS!
C'est du délire! 
On se pince, on croit rêver!
Hollande, le président élu par le "peuple de gauche", l'apôtre du: "Le changement, c'est maintenant!", qui n'en est plus à un enfumage prêt, envers ceux qui l'ont installé à l'Élysée pour qu'il tienne ses promesses de campagne, et prenne enfin en compte les intérêts des plus modestes, des plus pauvres, nous fomente, toute honte retenue, une nouvelle saloperie parmi toutes les trahisons et tous les revirements dont il est devenu coutumier.

Il a choisi, comme "défenseur des droits", celui dont "le peuple de gauche" mais aussi les honnêtes citoyens de tous bords  ne pouvaient pas mieux rêver: Jacques TOUBON!!, dont il faut rappeler quelques faits et positions qui caractérisent un personnage au service de tout, sauf du bien public et de la défense des citoyens dans leur diversité
TOUBON: 
- opposé à la dépénalisation de l'homosexualité
- opposé à la création du délit de révisionnisme
- favorable aux commandos anti-IVG
- cumulard RPR, puis UMP, - conseiller d'État, conseiller de Paris, ancien député, ancien ministre de BALLADUR  et de JUPPÉ, 
- a envoyé en 1996, un hélicoptère dans l'HIMALAYA pour rappeler un procureur, afin de contrecarrer l'ouverture d'une information judiciaire contre Xavière TIBÉRI, épouse du maire de PARIS de l'époque, et qui aujourd'hui, longtemps après, va finir par rendre des comptes à cette justice à laquelle elle a toujours échappé, grâce à tous les TOUBON de notre République
Etc....etc....
Comme très souvent, depuis son élection en 2012, François HOLLANDE persiste dans des choix judicieux, et celui-ci en dit long sur le mépris qu'il continue d'éprouver pour ses électeurs populaires, et comme il se fout de ses engagements: d'une trahison à l'autre, comment son parti pourra encore laisser croire qu'il n'est pour rien dans la démobilisation citoyenne dans les urnes, et par conséquent dans la progression, même par défaut, du FN?

mardi 17 juin 2014

VIC FEZENSAC: OTRA MANSADA

VIC ET LES CEBADA GAGO DU DIMANCHE MATIN : MANSADA.

Dimanche matin de Pentecôte à VIC : 4/5° d’arène, et les quatre trouducs du palco s’installent tranquillement avec 5 minutes de retard, prenant le temps d’être bien regardés par un public très patient : il paraît que c’est la faute des antis, si le paseo est retardé. Peut-être ! Mais rien de tous ces boniments ne peut excuser que le palco ne soit pas en place à l’heure ! Rigoureusement à l’heure ! Assis à sa place à l’heure précise du paseo !

Nous voulions voir les CEBADA GAGO. Déception, c’est le moins que l’on peut dire. Faiblesse et mansedumbre. Le premier, un castaño astifino, sort seul du cheval, - pique dans l’épaule – reçoit une piquette avant les clarines. Luis VILCHES n’a pas pris encore la muleta de la main gauche, que déjà la musique éclate, comme dans les placitas de village. Use du pico, cite de loin, se fait accrocher. De naturelles également, la corne accroche plusieurs fois le leurre. Peu de charge de ce toro, qui se décompose très vite, et meurt après deux pinchazos et une entière.
Pique abondamment carioquée pour son second opposant, castaño bragado, le toro pousse peu à la seconde rencontre, envoie ensuite quelques ruades vers les peones. Série à droite citée de loin, puis usage habituel du pico pour des passes sans saveur. Le manso gratte le sol, hésite, glisse. Quelques naturelles de bonne facture tentées par VILCHES, dans deux séries auprès des cornes, mais le bicho n’a plus de ressources, et se fige. Pendant que la musique joue « Si vas a Calatayud », un assesseur sifflote, et une oreille cadeau immérité tombe ensuite de ce palco d’opérette pour le bajonazo de VILCHES.
¡Vaya afición !

Second acteur, Alberto AGUILAR, face à un CEBADA castaño astifino. Nouvelle pique assassine, dans l’épaule, puis reprise à nouveau sans remise en suerte. Et toreo profilé d’AGUILAR, derechazos accrochés.... Le toro n’a plus aucun jus, langue pendante, il gratte et ne peut faire un pas. Entière sur le côt é tombée. Nombreux descabellos ratés.
Second opposant pour Alberto : Cardeno mosqueado, berceau commode, paraît justito de forces. Première pique bien poussée, carioquée, seconde rencontre : le CEBADA pousse sans rechigner. Puis cherche longuement ensuite à se débarrasser des banderilles. AGUILAR entreprend sa lidia de la main droite, puis essaie à gauche, sans se croiser. Le toro glisse, garde la gueule fermée, mais le torero fait des passes sans le dominer. Puis le cornu cesse de combattre, et meurt d’une entière tendue, loin, très loin de la croix.

Un beau colorado astifino pour PÉREZ MOTA, qui pousse fort dès la rencontre avec le cheval, repart pour la seconde rencontre, puis pour une troisième, pique relevée, puis une quatrième bien poussée dans les règles. Cavalerie bousculée, ce toro avait du gaz. Il poursuit ensuite le banderillero, et manque de peu de le cuillir. Puis la faena débute par la classique série à droite, mais le noble et prometteur CEBADA GAGO n’a déjà plus d’embestida, et s’écroule au pied de MOTA, au cours d’un lent derechazo. Le torero torée de la voix – beaucoup – et du pico - encore plus- Puis prend la muleta de la main gauche, tout en oubliant de se croiser. Nouvelle série à droite, mais le toro n’a plus rien à offrir, et prend querencia aux tablas : MOTA essaie quelques muletazos de la gauche en hurlant, et conclut par un méchant bajonazo.
Le dernier toro, un castaño claro, va relever le niveau de cette soporifique matinée. D’abord accueilli par d’agréables véroniques serrées , qui réveillent le conclave. Puis le CEBADA fonce sur le piquero, pousse, part et revient. Deuxième rencontre en partant de loin, et bien poussée. Troisième rencontre, moins rude, mais aussi en poussant. Là aussi un banderillero évite la cogida. La faena débute par derechazos, mais le cornu déjà montre des signes de faiblesse, bouche ouverte : deux passes serrées, le torero est averti à la troisième et prend la flanelle à gauche. Pour des naturelles engagées. Puis à nouveau séries à droite pour des cites de face, muletazos serrés. Le noble animal suit la muleta sans se faire prier, la faena reste agréable jusqu’au final , jusqu’à l’épée entière et efficace sur le côté.
Ma feria vicoise se termine.

lundi 16 juin 2014

LE PAVÉ DANS LA MARE DE GUÉDIGUIAN

Appel à dissoudre le Parti dit "socialiste"

Par Robert Guediguian (cinéaste)
mardi 10 juin 2014
par  auteurs à lire
popularité : 100%

Certes, nous n’avons pas l’illusion du cinéaste demandant aux dirigeants socialistes critiques de la politique gouvernementale de fonder un nouveau parti... Nous pensons que c’est au monde du travail de (re)fonder son parti... Mais Robert Guédiguian écoute le peuple, et pas seulement sa vieille mère... et c’est un beau et court texte !
pam
Après avoir regardé toutes les chaînes de télévision le 25 mai de 19 heures à 21 heures, j’ai noté :
Quel étrange spectacle que de voir tous ces gens propres sur eux, bien maquillés, généreux et si ouverts à toutes les transformations du monde, à toute la "modernité", à toutes les réformes dites sociétales… De voir tous ces gens aisés et si à l’aise pour clamer leur tristesse, leur amertume au lendemain de ces élections… Pour clamer leur déception.
Mais qui les avait déçus ? Le peuple bien sûr, au sens "la plèbe" évidemment. Mon Dieu, le peuple ne vote plus, ou alors il vote pour le Front national ! Que peut-on faire ? Le dissoudre comme disait Brecht ou plutôt dissoudre l’Assemblée comme le dit Marine Le Pen.
Moi, si je pouvais, je dissoudrais le Parti dit socialiste. Cela obligerait peut-être la centaine de députés râleurs, frondeurs, rebelles, bref la centaine de députés restés socialistes dans son cœur et son cerveau à créer un nouveau parti.
En quoi croient-ils encore ces députés ? En la synthèse dans laquelle ils trahissent leurs idées depuis trente ans ?
Ma vieille mère m’a téléphoné hier. Elle a fait ses comptes. Le conseil général diminue de 51 euros par mois l’aide qu’il lui octroie, alors qu’elle touche en tout 750 euros par mois. Je lui ai expliqué qu’elle devait participer à la diminution de la dette publique comme tous les smicards qui gagnent trop car ils sont si peu qualifiés, comme tous les chômeurs qui sont trop indemnisés car ils sont si fainéants…
Écœurement
Assez d’hypocrisie, je dis mon écœurement à tous ces spécialistes raisonnables qui continuent à appliquer le même dogme en France et en Europe, qui échoue depuis trente ans, à toutes ces élites politiques, industrielles, médiatiques et artistiques qui ne font que se protéger, à tous ces lâches de droite et "de gauche" qui n’osent rien changer de peur que leur petit pouvoir vacille, à tous ces fossoyeurs de l’idée même de la politique comme activité la plus noble qui soit. Comment appelle-t-on quelqu’un qui croit que la réalité a tort ? Un fou, non ?
Et je ne parle pas des affaires, que l’on devrait plutôt appeler des ordures, dont les protagonistes devraient être éliminés définitivement de la citoyenneté, plutôt que de réapparaître, après une courte absence, au grand jour.
Ma capacité au dégoût s’épuise depuis Cahuzac et Guéant, depuis Balkany et Strauss-Kahn, depuis Copé et Guérini…
Une société a le peuple qu’elle mérite, le peuple qu’elle affame ou qu’elle rassasie, le peuple qu’elle éduque ou qu’elle réprime, le peuple qu’elle méprise ou qu’elle respecte !
J’écoute pour ma part le peuple lorsqu’il souffre, d’autant plus lorsque je pense qu’il s’égare, car c’est une question de morale de le comprendre… Et car c’est la seule manière de continuer, si c’est encore possible, à faire de la politique.
À tous les déçus par le peuple que j’ai vu hier soir, je veux dire avec Victor Hugo :
« Ils n’ont pas eu leur part de la cité
C’est votre aveuglement qui crée leur cécité. »
Robert Guediguian (cinéaste)


vendredi 13 juin 2014

DOLORES AGUIRRE EN VIC: " CORRIDÒN " PARA EL RECUERDO....

Je n'ai pas assisté à cette corrida mémorable de VIC FEZENSAC. Un " corridón ", s'extasiaient nos voisins espagnols au sortir de cette mémorable tarde du lundi de Pentecôte 2014, marquée par un LAMELAS au courage héroïque devant ce taureau aux allures d'auroch cauchemardesque baptisé CANTINILLO, un pur produit manso con casta de la   légendaire  ganaderia de Doña DOLORÈS AGUIRRE. 
C'est donc l' ami "JIPITO", qui lui, était présent, le veinard, qui s'est proposé revistero de cette tarde exceptionnelle, gageons, d'après l'émotion qui l'étreint lorsqu'il en parle encore aujourd'hui, - et il en en parlera sans doute longtemps (!) - , qu'elle a marqué à jamais sa  mémoire d'aficionado "a los toros", comme peu de corridas peuvent nous émouvoir. 

LES TOROS DE DOLORÈS AGUIRRE ROIS DU RUEDO 

Élément essentiel de la corrida authentique, le toro de combat doit revenir ce qu'il n'aurait jamais du cesser d'être: un animal sauvage, puissant, imprévisible, créateur de spectacle et d'émotion. Avec ce lot de Dolorès AGUIRRE, le public Vicois a retrouvé un peu du lustre perdu de la corrida d'antan: "mansos con casta", ils ont été les rois du ruedo.
Fernando ROBLEÑO a fait ce qu'il a pu, il est resté en retrait, bien en dessous de ce que l'on pouvait attendre de lui, comme quelqu'un qui a jadis galéré, mais qui aujourd'hui n'est plus dans le besoin. Salut et silence.
Javier CASTAÑO: dépassé, en perdition, cuadrilla en déroute, notamment à son second toro. Silence deux fois. Encore un qui n'a plus faim.
Alberto LAMELAS: incontestablement mérite d'être désigné comme le véritable triomphateur de cette feria de Pentecôte Vicoise. Il a été bon face à son premier opposant, qui aurait du recevoir une pique supplémentaire, mais que le président a refusé ( !!!! ) Salut avec pétition d'oreille.
Son second toro semblait venir d'une autre époque, et LAMELAS lui a livré un combat de gladiateur. Une tauromachie à l'ancienne, aucune fioriture possible, avec une sorte d'auroch qui sema la terreur dans le ruedo, de bout en bout. Au bout de la cinquième rencontre avec la cavalerie, - j'étais tellement subjugué par ce que je voyais que je ne me souviens plus de tout avec précision,- GABIN dut se résoudre à s'avancer jusqu'au centre de l'arène pour une sixième pique, CANTINILLO el grande ne présentant aucun signe de faiblesse: batacazo monumental, cavalier à terre et cheval soulevé et roulé plusieurs fois, heureusement sans être blessé, sa vuelta d'honneur à la fin de la corrida en atteste.  Puis banderilles posées une à une, dans la débandade générale des peones poursuivis jusqu'aux planches. 
Faena de torero macho: Trois séries de la main droite, pour tenter de maitriser ce fauve ô combien difficile et retors. Derechazos de valeur, courageux, en allongeant le bras au maximum. Et pour conclure après deux pechos, une estocade de folie, un descabello, et j'ai vu l'arène se couvrir de blanc, une mer de mouchoirs comme je ne l'avais pas vu depuis longtemps à VIC. 
Une oreille!! Une seule oreille!! Immense et majoritaire pétition pour exiger la seconde d'un président incompétent, un minable Javier MOLERO. Bronca majuscule ! Pas la peine de faire venir d'ESPAGNE des prétendus aficionados avec si peu de connaissance et de psychologie. Le combat héroïque que venait de livrer Alberto LAMELAS n'a même pas été reconnu à sa juste valeur, par un personnage imbu de sa science taurine, que nous espérons ne plus JAMAIS REVOIR sur un palco! JAMAIS!!
Monsieur MOLINO, peut-être n'étiez vous pas à VIC le samedi et le dimanche..... Sachez que:
Samedi: Deux oreilles ont été attribuées à ESCRIBANO, alors qu'une seule aurait été suffisante, et bien payée
Dimanche matin: PEREZ MOTA a reçu deux oreilles ( !!!), et vuelta du toro! 
Dimanche soir: Une oreille pour DUFFAU, un salut suffisait!
Trop de récompenses pour ceux qui ne les méritent pas!! Et vous avez osé refuser à LAMELAS ce qu'il méritait, autrement  plus que les oreillettes des jours précédents
Monsieur MOLINO, vous étiez avec Joaquim CAMACHO, votre assesseur, - QUATRE FOIS ASSESSEUR, POUR LAISSER PASSER UNE TELLE INQUALIFIABLE MESQUINERIE: C'EST MINABLE, IMPARDONNABLE !!!- qui, lui, a vu les corridas précédentes, et lui a du vous informer sur ce qu'il a vu, et vous auriez du par conséquent vous montrer à la hauteur d'un vrai président. Au lieu de cela, vous vous êtes comporté, avec vos complices du palco, comme un pingre, un pseudo aficionado, puisque vous n'avez pas accordé à Alberto les trophées qu'il méritait.
LUI !!!
A Pedrito,
Je ne sais si j'aurai encore un jour l'occasion de revoir à VIC ou ailleurs ce que j'ai vu aujourd'hui. On a vu aujourd'hui à VIC un lot de toros immense, un "corridón" de la Señora ganadera, comme le répétaient les aficionados venus du pays voisin, mais on a vu aussi deux toreros assis sur leurs succès passés, propriétaires de leurs fincas, et on a vu surtout un torero qui s'est joué la vie, à l'ancienne, et qui a été volé par un palco de merde. On a vu le triomphateur de la feria de VIC, qui a rendu à la plaza FOURNIOL son lustre. Et  HONTE à  MOLINO,  presidente sin vergüenza. 
Note de JIPITO: à ORTHEZ, en 2010, on avait vu un lot de Dolorès AGUIRRE, qui avait aussi fait l'unanimité chez les aficionados, avec aussi, à l'époque, face à eux, le vaillant Alberto LAMELAS. Mais aujourd'hui, avec ce lot, nous avions le dessus du panier, en matière de vrais toros.

Note de Pedrito

J'ai vu plusieurs fois la video de cette lidia du mémorable CANTINILLO. Effectivement, tous les commentaires abondent et se recoupent, pour souligner l'extraordinaire combat livré par un toro manso con casta extraordinaire, et la prestation héroïque d'un torero de valor.
Sur la video, on distingue nettement Michel, Tinou, Alexandre, entr'autres, agiter leurs pañuelos avec frénésie, ce qui n'est pas l'habitude de la maison.
Donc, les absents, nous avons eu tort: VIC a vécu une tarde exceptionnelle de toros de Dolorès AGUIRRE, combattus par un TORERO, un vrai: Alberto LAMELAS!