mercredi 11 juin 2014

ALÈS: PANTALONNADE DE NON PIQUÉE

FERIA DE L’ASCENCION : DIMANCHE ALÉSIEN.

UNE PETITE CUILLER DE NOVILLADA NON PIQUÉE
ET UN INDULTO SCANDALEUX DE PLUS !
COCORICO !!

Pour cette novillada de la honte, les mots me manquent, tellement nous eûmes de multiples motifs d’indignation. Et la reseña sera très courte. Symbolique. Qu’ils ont eu raison de ne pas s’approcher, ceux qui avaient flairé l’arnaque alésienne de Cuillé.

Pourtant, on nous annonçait un Président sérieux, compétent, et j’en passe. Mais il fallut nous rendre à l’évidence, çà n’est pas lui qui décidait des trophées à distribuer, et quand il sortait un mouchoir, un de ses assesseurs tendait l’autre, pour faire bonne mesure, dans le mépris total de sa décision. Le pauvre homme, grand invalide – il fut hissé jusqu’au palco sur sa chaise roulante – reçut tant de pressions ce matin-là qu’il m’étonnerait qu’il retourne un jour au balcon d’Alès pour accomplir cette fonction. Le point d’orgue de cette pantalonnade fut le moment où un veau - très noble et d’une extrême faiblesse, appartenant à CUILLÉ, cogérant des arènes en même temps qu’éleveur, double casquette, c’est tellement plus pratique pour magouiller un indulto de chèvre – fut gracié, non pas à la demande du public, mais sous la pression de la mafia du callejon, en premier donc de l’éleveur maquignon, qui se fout des règles, mais aussi de sa famille, des peones, squatteurs et invités divers, mais également de l’alguazila qui ne servait strictement à rien durant la course, si ce n’est qu’à bavarder, appuyée contre le mur, mais surtout à quémander des trophées, tournée vers le palco, avec forces gestes et cris à l’appui, sans aucune honte d’outrepasser le devoir de stricte réserve que lui confère son rôle d’huissier, autrement plus sérieux que celui de se livrer à une surenchère ridicule pour faire attribuer des trophées. Dans ce numéro honteux de démagogie et de magouille, n’oublions pas non plus le rôle de l’adjoint au maire d’Alès, qui descendit plusieurs fois les gradins vers le palco pour intimer au président – qui refusa longuement cette grâce - l’ordre de sortir le mouchoir bleu. Mais Alès ressemble de plus en plus à Fuengirola, là-bas un public de riches touristes anglais et américains gobe toutes les couleuvres, et les excès ici de Me Mazauric et de M. Gilles, alguazila et adjoint au maire, ne semblent plus choquer grand monde. Chose étonnante, consternante, le Président fit ensuite une déclaration au micro pour dire que cette décision d’indulto lui avait été arrachée contre son gré. Révoltant ! Et certains aficionados n’avaient pas de mots assez durs à la sortie des arènes, contre cette scandaleuse décision qui déshonore ses auteurs et ne grandit pas la corrida. Remontés comme des pendules, ils sont montés jusqu'aux palco pour dire aux assesseurs qu'ils avaient eu un comportement indigne.
Je vous ferai grâce du triste spectacle auquel nous fûmes condamnés à assister, dans notre immense mérite de vouloir défendre la corrida envers et contre tous les tarés qui se démènent pour la faire interdire, et qui accomplissent, pour certains, des milliers de kilomètres pour faire du bruit, nous insulter, nous balancer des fumigènes, afin de nous empêcher de vivre notre aficion. Mais pour ceux qui pourraient penser que ces gens-là ont un certain mérite à vouloir aussi nous empêcher de manger de la viande, qu’ils se rassurent: les anti perçoivent des fonds de subvention de l’Europe pour traverser la France en train ou en bus, et venir jusqu’à nous, on leur paye donc le voyage et les déplacements pour nous insulter, nous agresser, nous interdire....Elle est pas belle, la vie?

Les veaux de Cuillé ont passé leur temps à se coucher, à tirer la langue, même celui indulté par la canaille accomplit au moins trois ou quatre chutes, à chaque fois la musique s’arrêtait, puis reprenait, pour sans doute mieux mettre en condition le public bon enfant. Tant pis si je n’ai pas retenu le nom du gamin qui aura ainsi -peut-être- connu LA journée historique de sa vie de torero. Son travail méritoire et ses efforts ont été gâchés par la cupidité de l’éleveur et la connerie des indulteurs enterreurs de la corrida.
Comprendront-ils jamais que indulto = insulto ?

LA CHÈVRE DE CUILLÉ QUI SERA GRACIÉE PAR CUILLÉ

RESPECT AU PRÉSIDENT MÉPRISÉ, ASSESSEURS SIN VERGÜENZA
POSTURE DE L'INDULTEUR: LA FIESTA CIRCO SANS SCRUPULES
C'EST MOI, CUILLÉ, LE PLUS BEAU, LE PLUS FORT, ET J'EMMERDE L'AFICION INTÈGRE

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Palco présidentiel à fermement condamner dans son intégralité.

Ainsi que tous les gens situés en callejon et en piste, l'alguazila en tête...

Je crois que ce spectacle a été le déclencheur d'un virage taurin pour moi!

Merci en tout cas de tes écrits et de ne pas passer sous silence de tels agissements comme le font beaucoup trop, qui au final se rendent complices!

Elpuma

pedrito a dit…

Tu peux compter sur ma détermination pour défendre et promouvoir la corrida vraie et intègre, celle du TORO-TORO, contre la fiesta circo avec gatitos domec-stiqués, ce cancer qui habite ses ennemis de l'intérieur, les taurinos véreux et leurs complices planqués dans les callejons.
Merci pour tes visites