samedi 1 mars 2014

COMMUNIQUÉ DE L'ADA CÉRET

L'ADAC a le plaisir de vous annoncer
les cartels de CERET DE TOROS 2014 :
Samedi 12 juillet à 18 h
6 TOROS 6 de

ADOLFO MARTIN ANDRES
pour

Diego URDIALES
Fernando ROBLEÑO
Camille JUAN


Dimanche 13 juillet à 11 h
6 novillos 6
de
VALE DO SORRAIA
pour
Vicente SOLER
et deux autres novilleros


Dimanche 13 juillet à 18 h
6 toros 6 de
Hros de D.FELIPE BARTOLOME SANZ
pour
Carlos Escolar "FRASCUELO"
David MORA
Esaú FERNÁNDEZ


Lundi 14 juillet
....................... 3 toros de ..............................3 toros de
....VICTORINO MARTIN .......... JOSÉ ESCOLAR GIL
....................ANDRÉS
pour
Fernando ROBLEÑO
PAULITA
Alberto AGUILAR
Les ganaderias moins connues des aficionados:
Ci-dessous, quelques clichés de la ganaderia de Vale de Sorraia Portugal ( Origine: Pedrajas Pinto Barreiros et Saltillo Norberto Pedroso)
 



 


 Ci-dessous, quelques uns des toros de Don Felipe Bartolome Sanz, ( Séville ) origine Santa Coloma-Joaquin Buendia et Vasqueño de Surga


Voilà ce qu'écrivit de ces toros, un soir de corrida à MADRID, Joaquin VIDAL, dans sa chronique dont le titre annonçait la couleur: "VIVA LA FIESTA": Si tiene trapio y casta, ahi hay toro, y la afición lo aplaude, y cuanto ocurra durante la lidia,, adquiere un mérito singular.

Un bref résumé de ce que j'aime, de ce que j'aime moins, de ce que je n'aime pas du tout, ce qui me fera sauter pour la première fois certaines tardes. Il faut un début à tout, et là, les conditions sont requises, l'ADAC semble avoir trop changé de registre.
Les toros : quelques craintes pour les Bartolomé Sanz, les derniers échos ne sontpas très engageants. Les Victorinos? En pleine débâcle! Les Escolar Gil: Plutôt décevants, non? Les Adolfo Martin me paraissent faute de mieux, les plus sérieux prétendants à Céret, la surprise ne peut venir que des Pintos Barreiros.

Les hommes: Peu envie de revoir Mora, qui me laisse le souvenir d'avoir expédié les affaires courantes, après avoir laissé massacrer ses toros. Frascuelo: j'espérais qu'il goûte enfin une paisible retraite, Orthez m'avait guéri de sa présence. Esaü: espérons, il est jeune, a peu toréé. Robleño: deux fois, c'est trop, après ses prestations 2013. Il a beaucoup déçu, même si l'on me trouve ici ou là un peu dur, il a surtout gagné un capital de sympathie, pour affronter des encastes  difficiles, mais il tue comme un fantassin, à coups de golletazos. Si çà doit suffire pour satisfaire l'ADAC, pas d'accord! Comme Dax a eu Ponce, comme Vic a eu Ruiz Miguel, il fallait à  Céret son matador incontournable? Quand à Paulita, je ne l'ai jamais vu comme on aime revoir certains matadors, il m'a toujours déçu. Désolé pour ceux qui se contentent de peu - ou du mauvais - et qui me jugeront râleur insatisfait. 

Non! Céret n'est plus Céret, maintenant que de nouveaux publics ont pris le chemin du haut Vallespir, en plus des nombreux  aficionados Espagnols en quête de cette authenticité que nous leur vantions, les séjours cérétans prennent un caractère plus exotiques que toristas.
De grâce: plus de Victorinos à Céret!!

INTERROGATIONS UKRAINIENNES

"Interrogations ukrainiennes" par Bernard Chambaz

by histoireetsociete
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Le grain de sel de l'écrivain Bernard Chambaz dans Cactus. "C’est à mon reportage pour 
l’Humanité en Ukraine en 2012 (voir ci-dessous) que je dois d’écrire ce billet. J’avais vu un pays très attachant, paisible malgré les tensions, structuré par la langue russe, adossé à une riche histoire. C’est précisément ce tableau qui vient de se fissurer à une vitesse foudroyante."
Billet, tant mieux, le dictionnaire confirme qu’il s’agit d’une brève « chronique ». Le temps me semble bien le cœur du sujet, les couches comprimées du passé et aussi d’un présent par définition ouvert et, somme toute, j’en suis plutôt à me poser des questions – qui portent à la fois sur la réalité ukrainienne, sur la lecture qui en est faite dans le monde occidental et sur le sens décidément complexe des mots « révolution » et « démocratie ».
On ne peut pas ne pas s’interroger sur le rôle de l’extrême droite qui s’est manifestée place Maïdan ni sur le recours à l’épouvantail du fascisme pour disqualifier l’ensemble du mouvement. On ne peut pas ne pas être frappé par le fait que ce sont les mêmes députés qui ont destitué le président Ianoukovitch après l’avoir soutenu et on ne peut pas ne pas se rappeler la Convention devenue « thermidorienne », du jour au lendemain, en envoyant Robespierre et ses amis à l’échafaud. On ne peut pas ne pas être étonné par l’auréole offerte à Ioulia Timochenko, dans un premier temps, avant de se rendre compte qu’elle était sans doute un atout de Poutine, ainsi qualifiée de « pasionaria », un comble, elle qui est d’abord une affairiste redoutable, qui a édifié sa fortune sur les décombres de l’URSS. On ne peut pas ne pas être surpris par la sévérité du regard porté sur la Russie, comme si l’hostilité à son égard s’était substituée quasi naturellement à l’hostilité à l’égard de l’URSS dans le cadre de visées économiques tellement évidentes et, en quelque sorte, logiques. À ceux qui méconnaissent l’âme russe, je recommande la lecture de la Fin de l’homme rouge, de Svetlana Alexievitch.
Cela dit, s’il fallait dans toute cette histoire dégager un mot-clé, ce serait « corruption ». C’est elle qui condamne Ianoukovitch et son régime, c’est contre elle que se soulève le peuple ukrainien – et si la corruption est, depuis le XIIe siècle, « l’altération de ce qui est honnête dans l’âme », on pourrait aussi la définir comme une forme essentielle d’aliénation. Le surnom de Robespierre, l’Incorruptible, résonne alors comme une ultime ruse de l’histoire. Enfin, on ne peut pas ne pas redouter la partition du pays ni la violence qui en serait le vecteur. Billet, donc, billet d’humeur comme on dit, ce qui autorise une pointe de mélancolie. Surtout quand on a eu la chance de rouler joyeusement de Kiev à Odessa et des rives de la Crimée aux mines de Donetsk.
Lire ou relire :
Le carnet de voyage d'une semaine en Ukraine par Bernard Chambaz en 2012
note de danielle Bleitrach: Bernard Chambaz parle de Donetsk, la nouvelle vient de tomber: • Plus de 10 000 manifestants pro-russes à Donetsk. La ville, située dans l'est de l'Ukraine, est le fief du président déchu Viktor Ianoukovitch.Elle comptait près d'un million habitants et son agglomération 1 840 000. Donetsk est la « capitale » du Donbass minier et industriel. Elle est russophone. "Russie, Russie!", ont scandé les manifestants en brandissant des drapeaux russes alors que sur un podium improvisé, des intervenants déclaraient qu'ils soutenaient "l"aspiration de la Crimée de rejoindre la Russie".
cette dernière information est importante, pour le moment vu le statut spécifique de la Crimée, son caractère de région autonome autant que l'existence de la base russe et donc une trés grande proportion de russe, on peut penser que nous avons à faire à un situation comparable à celle de la guerre entre la Georgie, l'Ossetie et la Russie en 2008, toujours à propos de l'adhésion de la géorgie à l'OTAn à laquelle avait répondu une volonté séparatiste de deux républiques autonomes de Georgie. Mais si c'est tout l'est industriel qui s'embrase, cela devient différent.
 
Note de Pedrito
Qui a mis une nouvelle fois le feu aux poudres fascistes? Et que faisait notre premier diplomate Fabius, quand les boute-feu pro nazis creusaient les galeries Ukrainiennes?