vendredi 25 avril 2014

MUGRON: LES ATANASIOS DE PASCAL FASOLO A L'HONNEUR

MUGRON : HEUREUSEMENT, IL Y AVAIT LA NON PIQUÉE MATINALE,
AVEC LES ATANASIO DE PASCAL FASOLO.

Bien armés, berceau large, astifinos, de petit gabarit mais très sérieux pour une NSP, les ATANASIO de MALABAT ont apporté à la journée Mugronnaise du lundi de Pâques le piment qui manqua aux pauvres ALGARRA honteusement « arréglés » de l’après-midi. Le ganadero landais pouvait être content, grâce à lui les aficionados garderont de cette matinale le meilleur souvenir qu’ils pouvaient attendre achevée à veau l’eau.

Pour commencer, « El Adoureño » eut beaucoup de chance : en trébuchant et en s’affalant devant son novillo qui dédaignera de le charger ! Sur les conseils de MILLIAN, le garçon s’applique ensuite durant toute sa faenita sans jamais essayer de se croiser, à ne « pas répéter ». A faire des passes. Le novillo noblissime répète, lui, en suivant le leurre avec docilité. Travail essentiellement gaucher, dont s’accommode l’utrero. Qui s’améliore, va a màs... Pour le cadrer, et tenter l’estocade, ce sera plus difficile : le novillero se place trop loin, deux pinchazos, et une épée de travers, avant que l’Atanasio aille mourir aux tables, après un avis.

Difficile à fixer à la cape, le second novillo de Malabat est accueilli par des faroles élégants de l’école Mexicaine, distillés par ADAMO junior. Banderilles aussi engag ées que celles du frère ainé, la ressemblance est frappante : physique, comme dans le toreo : alluré et complet. Mais le novillo n’est pas un enfant de cœur, il avertit deux fois ADAMO, le soulève, sur la corne droite il s’avère plus compliqué, muleta souvent accrochée, jusqu’à désarmer plusieurs fois le Mexicain. Faena terminée avec des derechazos fuera de cacho, entière al recibir dans le poumon. Avis ! Oreille ! Bof....

C’est donc ADAME qui gagne le droit de lidier le troisième novillo. En gentil garçon qu’il est, il invite son compagnon d’infortune à accomplir avec lui quelques passes de cape « al alimon », public ravi, abrazos d’amitié et de réconfort, avant de prendre les bâtonnets pour notamment deux belles paires risquées, la 1 ère et la 3 ème. Puis brindis amical au novillero plus malchanceux. Naturelles templées en suivant, mais sans dominio, le novillo finit par avertir puis manger le petit ADAME. Qui reprend un peu le dessus avant de se faire maintes fois accrocher le drap puis être désarmé. Un bon novillo, qui manqua face à lui de gestes poderosos. Deux pinchazos, avant une vilaine atravesada, et beaucoup (TROP) de descabellos.

Mais public ravi qui ne s’est jamais ennuyé, avec des novillos sérieux et des garçons qui firent du mieux qu’ils pouvaient. Avant les sacro-saintes retrouvailles bien arrosées à la buvette des arènes, et la poule au pot, avec les copains de partout, comme toujours....
 

Premier novillo pour "El Adoureño"
 

 Naturelle de ADAME 

Al alimon....
 
 
Second novillo de ADAME: banderilles, derechazo, estocade....qui valut une oreille!!!!