dimanche 27 avril 2014

MUGRON: LES ALGARRAS FIDÈLES A LEUR PIÈTRE "RÉPUTATION"

NO HABIA EXPECTACIÒN, NO HUBO EMOCIÒN, HUBO SOLO DECEPCIÒN!
Çà n'est pas un hasard si cette ganaderia de Luis ALGARRA figure dans la "LISTA NEGRA" du " TORO DE MADRID". Et la déception - on s'y attendait, mais l'aficionado a los toros garde toujours une petite place pour une éventuelle visite du Père Noël - fut d'autant plus grande, qu'elle intervenait après l'intérêt infiniment supérieur de la NSP matinale.
Le premier novillo annonce très tôt la couleur: afeité, corne éclatée, vuelta de campana après une pique crapuleuse et un picotazo. ( Tous les six présentaient des têtes très "commodes"). Comme de coutume, GARRIDO torée surtout du pico, fuera de cacho, à reculons souvent, avant de faire illusion avec une série de passes en rond, comme les affectionnent les amateurs de toreo moderne qui n'ont d'yeux que pour les toreros, sans un regard pour l'animal faiblard mutilé, et qui ordonnent de se taire au public exigent. Début de l'aburrimiento, malgré le novillo qui lui finit a màs, boca cerrada, tandis que GARRIDO écoute un avis, avant de conclure d'une entière atravesada.
Son second novillo est un peu plus charpenté, mais tout aussi scandaleusement "arréglé", ce qui ne semble plus choquer personne ou presque, ni le public, ni surtout les squatteurs invités ou "professionnels" de la photo et de la reseña du callejon, nulle part, sur aucune revue ne sont dénoncés ces pratiques criminelles et donc interdites. Beaucoup de noblesse peu ou mal exploitée chez cet ALGARRA, passes toujours de profil et fuera de cacho, entière sur le côté, avis. A GARLIN, à la réflexion, ses estoconazos tenaient certainement du miracle....

Guillermo MARIN conduit son torito à UN MÈTRE ( !!) du piquero. Une demi piquette pour le novillo qui stoppe net au contact des banderilles! Pas de charge. Ce garçon aussi torée sur le passage et fuera de cacho, le pico est sa seule arme, la muleta sans cesse accrochée, MARIN multiplie et aggrave les défauts d'un novillo qui heureusement présentait peu de dangers. Méchant golletazo, 4 puntillas. Au suivant. 
Le quinto est un vrai manso qui cherche la sortie. Il reçoit une carioca putada, poursuit les banderilleros, s'assomme presque contre les planches. Faenita laborieuse: cite de loin, sans résultat, puis incontournables passes profilées, muleta très souvent accrochée, aucune transmission vers les gradas. En bas, en barrera, Monique D. se retourne: aburrida! Et bâille ! Comme nous. Épée de MARIN dans le poumon de l'animalito, nouvel avis. Décidément, avec les MARIN, l'histoire se répète...

Louis HUSSON, le régional, - première présentation en piquée - hérite d'un joli colorado mieux armé que ses frères. BARTOLI lui administre une sale pique, una putada, digne des mal aimés de la corrida. L'animal, faible, se couche deux fois, même si le Landais s'applique à lui servir des muletazos templés, sa noble faiblesse lui permet de bien passer sur la main gauche de HUSSON.  Ce qui ne fait pas oublier la pauvreté du lot ganadero et les limites extrêmes de ceux qui les affrontent. Avec un bémol pour cette première pour le jeune torero Landais. Passes en rond, faenita qui va à veau l'eau. Entière engagée, spectaculaire et peu ragoûtante hémorragie, oreille. Le sixième possède deux très petites "défenses", le piquero l'enferme contre le peto, deuxième embestida symboliquement marquée d'une très brève rencontre avec le fer. Derechazos de profil, le Landais se découvre et se fait avertir. Souvent accrochée, la muleta vole, pour finir le novillero s'engage à fond pour une entière contraire. Qui lui vaudra l'oreille de bienveillance du palco, gage du triomphe dont nous gaveront les revisteros invités et à chaque fois récompensés de leurs "accréditations". Sacré milieu!! Je ne parle pas des quelques trop rares accrédités sérieux, qui se reconnaissent

La messe est dite.
Au palco, un certain DELPECH, friand de musique: pitié!! Un couplet, un refrain: et BASTA! Trois fois, c'est insupportable! Et pourquoi ne pas enseigner aux chefs d'arrêter la musique dès le moindre désarmé, et la cogida.
Six novillos décastés et sans jus, sauf le cinquième, dont la pique sembla réveiller un peu de caste. Public à l'unisson, qui applaudit même les clarines.

Il est temps que certaines arènes, celles que nous soutenons fidèlement, changent de registre: choix des élevages, et des encastes non doméquisés, respect des règles, rôle plus actif de palcos plus sérieux, des alguaziles..... plutôt que la distribution systématique des mouchoirs blancs pour le folklore, alors que la fiesta brava se meurt dans l'indifférence.

N.B. Il est de notoriété publique, parmi les aficionados, que les mêmes présidents notoirement incompétents sont invités à opérer dans de nombreuses arènes, comme celui - Lanati, pour ne pas le nommer, mais ils sont plusieurs comme lui -,  qui distribuait des oreilles à AIGNAN comme on distribue des berlingots à un élève sage. Quand va-t-on mettre un terme à ces abus ridicules, qui desservent, et, la corrida, et, les garçons qui se croient ainsi tout auréolés de gloire, quand ils ont passé leur temps à se faire bouffer tout cru par leurs opposants?

Destoreo de Garrido

Husson: première estocada en piquée


Garrido: circulaires sans peser


Marin: dépassé


Husson: à revoir, mais avançant la jambe