vendredi 27 juin 2014

BARCELONA AURA -T- ELLE SA MEZQUITA MONUMENTAL?



VÉRITÉ OU INTOX?
LA MONUMENTAL DE BARCELONE
DEVIENDRA-T-ELLE UNE IMMENSE MOSQUÉE?


A Barcelona, la corrida est interdite, les arènes de la Monumental sont condamnées.
Que non! On pourra bientôt peut-être y ériger à la place une immense mosquée.
Mais dans quel monde vivons-nous? Devrai-je peut-être bientôt devoir me soumettre à des fous de dieu? Sous peine d'être décapité?
En 2011, déjà, le bruit avait couru ! Le fondateur de la fédération islamique de Catalogne – Eh ! Oui ! Çà existe!-  projetait de faire construire une mosquée à la plaza des Arènes, par l’émir du Qatar. Projet abandonné, il lui fut préféré un centre commercial, symbole plus commun de la culture du fric.

Aujourd’hui, après trois années d’interruption de spectacles taurins, la Monumental de Barcelona héberge un musée taurin, et accueille de temps en temps quelques spectacles sans rapport avec la corrida. En compensation de la fermeture des arènes dont il est propriétaire (!!), le groupe Balaña a reçu la somme de 330.000 euros, versés par la Generalitat de Cataluña.

Il semblerait que l’émir du Qatar revienne à la charge : Et ses pétrodollars pourraient bien vite triompher des scrupules des politiques abolitionnistes de la corrida. Encore que, des scrupules, il faut qu’il y en ait, çà ne court pas plus les callejons  que les couloirs des assemblées des politiciens de tout bord, de France et d'Espagne, et devant l'abondant fric roi des monarchies dictatoriales du Golfe, ces scrupules tombent vite, les taurinos qui aujourd’hui s’offusquent de la tournure que prennent les évènements de Barcelona n’en ont plus beaucoup, et depuis bien longtemps, eux qui ont rendu exsangue  la fiesta brava, en obéissant aux figuritas milliardaires qui imposent de  toréer exclusivement des animaux noblissimes, issus du mono encaste Domecq, arréglés ou outrageusement afeités, faibles, souvent sans trapio, ni bravoure.


Alors les émirs ont beau jeu, d’exposer leurs espèces sonnantes et trébuchantes devant des gens, politiciens ou hommes d’affaires,  qui n’ont de règle morale que la cupidité. Peu importe que ces monarques règnent et s’appuient sur des  lois et des règles moyenâgeuses : là-bas, aujourd’hui, les femmes sont toujours discriminées et victimes de violences plus que partout ailleurs, mais elles peuvent conduire leurs voitures sans leurs maris, il n’y a pas de liberté d’expression pour les citoyens – des sujets - , il y a une seule religion d’état,  pas de liberté de circuler, des punitions sans preuves ni jugements, peines cruelles et dégradantes pour les condamnés, mutilations, peines de mort,  aucun droit pour les travailleurs émigrés, etc….etc…

Mais si les politiciens catalans ont interdit la corrida, les taurins doivent assumer leur  totale  responsabilité dans cette situation, tous les taurins ! En continuant de faire la sourde oreille, en  pratiquant la politique de l’autruche, devant les multiples protestations des aficionados  qui les mettent en garde, depuis des décennies, contre la dégénérescence du taureau de combat, ils ont définitivement  tourné le dos au caractère intègre et sacré de la lidia, exigé par ces aficionados, ils ont laissé s’installer un spectacle certes anachronique, pour ce siècle, mais surtout bordélique, en contradiction totale avec les règles fondamentales de la corrida : Ils n’ont vu depuis des lustres et ne continuent de voir que le fric roi, ils n’obéissent qu’à leur cupidité, dussé-je me répéter, la corrida en est là en Catalogne par leur unique faute. Et demain, quelle sera la prochaine région, où la corrida sera la  victime asservie de leurs appétits, beaucoup plus par leur faute que victime de la modernité ?
Il fallait écouter ceux qui le répètent sans relâche depuis longtemps, contre vents et marées de la modernité dégradante, il fallait surtout veiller à faire respecter envers et contre ses fossoyeurs les canons de la corrida de verdad:
-          les toreros, chacun à son rang, se cantonnant scrupuleusement à son rôle, sans débordement, digne, efficace, ce qui suppose des peones actifs mais discrets, pas des quémandeurs d’oreilles qui bêlent et font la claque depuis les burladeros, en se permettant d’interpeller les aficionados qui ne goûtent pas  leurs manigances
-          les squatteurs des callejons, qui n’ont pas payé, et doivent donc  respecter une stricte réserve, et je ne pense surtout pas aux vrais aficionados qui pensent peu ou prou comme nous et savent rester humbles et discrets, conscients surtout du ver qui ronge le fruit
-      les alguaziles, qui devraient être rappelés à l’ordre par les palcos, lorsqu’ils se livrent à des abus intolérables, jusqu’à interpeller le président pour faire tomber les trophées: bientôt on verra l’alguazila d’Alès secouer la queue de la dépouille du taureau, comme le fait habituellement et sans honte un peon arlésien
-     les palcos, - fallait-il peut-être que je commence par eux - : depuis que l’on nous a annoncé la création d’un corps des présidents, on espérait ne plus voir des aberrations comme on en voyait depuis toujours…. Ce fut sans doute une aimable plaisanterie des gens de la FSTF, puisque les abus en tout genre se multiplient, en matière de trophées de pacotille, de non-respect des piques, de leur emplacement, de leur nombre, de la musique, souvent interminable, que l’on déclenche à tout va, des mouchoirs, que l’on confond, comme à Alès, le bleu avec l'orange, là, il y avait même un assesseur qui sortait lui-même un mouchoir blanc, les deux lascars abusèrent du handicap du président pour lui arracher l’indulto de merde du veau de Cuillé – j’ai d’ailleurs remonté les bretelles des deux malotrus à l’issue de la novillada, etc….
-          le taureau, enfin, surtout, élément essentiel de la fiesta brava, qui seul peut justifier le caractère sacré et éternel de la corrida, combat séculaire entre un homme et un fauve, l'animal doit être sauvage, -fiero-, puissant, armé, et intègre, -SANS AVOIR SUBI AUCUN TRAFIC, AUCUNE MANIPULATION – ni fraude ni tricherie ne doivent altérer son intégrité,
Nous sommes entrés dans une époque où, avec le fric de ce pétrole, qui conditionne notre bien-être provisoire et nos loisirs,  tout se négocie , tout se vend,  et donc tout  s’achète : les immeubles, les vignobles, les clubs de foot, les joueurs, les esclaves, même, dans ces pays de milliardaires aux pouvoirs absolus et totalitaires,  sans compter les théâtres, les monuments, jusqu’aux arènes, joyaux d’art et d’architecture, symboles de passé, d’Histoire, de racines, de culture. Le pétrole, lui, ne durera sans doute pas. Mais les  empires de ces seigneurs des temps "modernes", eux, vont rester, y compris ceux appuyés sur les religions les plus rétrogrades, alimentées par les pétro dollars. Bâtis sur nos civilisations, avec la complicité de politiciens et d’affairistes  sans scrupules, incohérents, décadents, illogiques, jusqu’à l’abject.
Heureux Barcelonais, qui ne verront plus de corrida, mais qui pourraient un jour admirer depuis les Ramblas un minaret de 300 mètres bâti au cœur d’une méga mosquée qui pourra accueillir 50.000 fidèles musulmans.

Quel brillant résultat, pour ceux qui pourraient se vanter d'avoir fait interdire la CORRIDA!