vendredi 30 octobre 2015

LAÎCITÉ: DISTINCTION ENTRE SAVOIR, OPINION, ET CROYANCE

L’enseignement de la laïcité doit maintenir la supériorité de la science sur la croyance

vendredi 30 octobre 2015

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Le «  livret laïcité  », que le ministère de l’éducation nationale vient d’élaborer à l’usage des chefs d’établissement et des équipes éducatives de l’enseignement public, repose sur une confusion entre une vision simplifiée de la laïcité et le cadre dans lequel elle ­s’inscrit.
En fait, chaque société est sous-tendue par une conception du monde qui détermine aussi bien l’organisation de la société que les modes d’appréhension du réel. La société française et bon nombre de sociétés occidentales s’inscrivent dans ce que Karl Popper a appelé la société ouverte, c’est-à-dire une société sans dogmes imposés par des autorités supérieures et au sein de laquelle les individus sont libres de se déterminer. Cela n’implique pas qu’elle soit composée d’incroyants, mais qu’elle ne soit pas fondée sur une croyance non soumise à discussion. C’est donc une société où la religion n’est plus structurante, en ce sens qu’elle ne commande plus la forme politique des sociétés, pas plus qu’elle ne définit le mode d’appréhension du réel.

Comment enseigner le doute et l’interrogation ?

Par opposition, la société fermée est définie par référence à une révélation. Les individus y sont soumis à des forces magiques censées provenir d’une source extérieure à la société.
Dans ce cadre, la laïcité fonde la coexistence d’individus de croyances différentes au sein d’une même société. Elle suppose la neutralité de l’État, en premier lieu de l’éducation nationale publique, par rapport à chacune d’entre elles. Cette neutralité de l’État est parfaitement concevable au niveau des administrations. Elle signifie par exemple que l’État ne subventionne aucun culte ou les subventionne tous.
Le problème est plus compliqué en matière d’enseignement dans la mesure où il ne s’agit plus, au sens strict, d’organisation, mais bien de réflexion. La sphère de compétence de l’enseignant n’est pas d’ordre administratif, mais intellectuel. Il doit transmettre des connaissances autant que possible scientifiques et enseigner l’esprit ­critique. Certes, on peut exiger des enseignants qu’ils ne se réfèrent pas à une religion ou une idéologie plus qu’à une autre, si ce n’est pour en retracer ­l’histoire.
Mais, comment enseigner le doute et l’interrogation, clés de voûte de la démarche scientifique, sans les opposer à une démarche religieuse qui recherche des certitudes et procède par affirmations non démontrées, en prétendant dévoiler la Loi divine ? Quel sens cela aurait-il d’enseigner le darwinisme dans les écoles à des enfants qui entendraient l’éloge du créationnisme dans leur famille ou leur église, leur temple ou leur mosquée et l’invoqueraient à l’école ? Et donc, comment demander à un enseignant d’exposer la théorie de l’évolution, sans montrer que le créationnisme doit plus à l’irrationnel qu’à la science ?

« Formation de l’esprit critique »

Plus compliquée encore est la tâche assignée à des professeurs quand il s’agit d’enseigner l’histoire des religions sans en discuter les implications. Imagine-t-on un enseignement du catholicisme au Moyen Age qui ne parlerait pas de l’Inquisition, ou une histoire de l’URSS qui n’évoquerait pas le goulag  ? Une laïcité qui ne s’inscrit pas explicitement dans une société ouverte et ne va pas de pair avec l’accent mis sur la démarche scientifique peut-elle être autre chose qu’illusoire ?
C’est là que le chapitre 4 du livret pose problème et conduit à s’interroger sur les motivations véritables de ses auteurs et donc des autorités qui le distribuent. Malgré son titre, «  Laïcité et enseignements  », ce chapitre porte moins sur la laïcité que sur la démarche qui doit prévaloir en matière de transmission des connaissances  : «   Il revient aux chefs d’établissement et directeurs d’école de montrer que les savoirs enseignés sont le fruit de la démarche scientifique de l’historien et montrer aux élèves la distinction entre savoir, opinion ou croyance. Distinction entre croire et savoir  : ce qui peut être cru ne relève pas de l’enseignement scolaire de l’école laïque mais appartient à la liberté de conscience, de croyance de chacun.  » (p. 16). Excellent prélude pour préparer à «  la formation de l’esprit critique  » que la ministre annonce dans son édito comme l’une des ambitions d’une «  refondation de l’école  ».
Malheureusement, il suffit d’une phrase pour qu’on en vienne à se demander si les auteurs de ce «  livret laïcité  » se sont sérieusement interrogés sur les conditions d’exercice de la laïcité dans le système scolaire. Le livret affirme ainsi qu’«  il faut pouvoir éviter la confrontation ou la comparaison du discours religieux et du savoir scientifique. Dans les disciplines scientifiques (SVT, physique-chimie, etc.), il est essentiel de refuser d’établir une supériorité de l’un sur l’autre comme de les mettre à égalité.  » Affirmation qui ne l’empêche pas de déclarer que «  les enseignants doivent être en mesure de répondre à des objections, même lorsque celles-ci sont de nature religieuse… Sans se risquer à la comparaison des discours scientifiques et religieux, il est tout à fait possible de déconstruire l’argument d’un élève comme on le ferait de n’importe quelle objection.  »

Propositions contradictoires

Mais qui ne voit que ces propositions sont contradictoires. Comment développer la méthode scientifique sans mettre en évidence les obstacles auxquels elle est confrontée, ni les résultats incomparables auxquels elle parvient, c’est-à-dire davantage que sa supériorité, son monopole en matière d’acquisition rationnelle de connaissances ?
Ce qui ne signifie évidemment pas que la religion n’ait plus aucune place dans la société, mais qu’elle doit principalement se consacrer aux questions métaphysiques, sans déborder sur la sphère de connaissances qui sont du domaine scientifique et qui sont les seules à devoir être enseignées dans les écoles, y compris quand il s’agit de l’histoire des religions.
Assurer la primauté de la raison est certes un défi difficile pour le système scolaire. Doit-il pour autant baisser les bras ? Après une longue lutte pour sauvegarder sa prééminence en matière de proclamation de la vérité (il a fallu attendre 1992 pour que l’Église reconnaisse ses erreurs et réhabilite Galilée), l’Église a progressivement cédé du terrain devant la montée en puissance de la science. Faut-il tout recommencer sous prétexte d’assurer la paix sociale ?
André Grjebine est directeur de recherche au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po et Laurent Bouvet professeur de science politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines université Paris-Saclay.



lundi 19 octobre 2015

LA MISERICORDIA: TARDE DE FUENTE YMBRO

Premier et unique batacazo de la tarde

FANDIÑO: roi de l'engaño.....Banderilles à corne passée....
.....Toreo de profil
Belle estampe de FUENTE YMBRO
Piquero dans ses basses oeuvres
Respecto aux toreros de plata.....
.....de FANDIÑO
No comment, FANDIÑO o el arte de engañar
JUAN DEL ALAMO : bien à la cape
Mais piques toujours traseras
Pecho.....
.....Avant l'entière dans une attitude peu orthodoxe . Une oreille!
ESCRIBANO dans son style à la MEHDI
Gesticulations pour solliciter les aplausos après son numéro de banderilles de tricheur
......Et le destoreo qui réveille les gogos qui pourraient s'endormir: la claque reprend.....Mùsica !!!
Brindis de FANDIÑO à sa cuadrilla.....
......Le reste, c'est-à-dire l'essentiel, la faena, complètement bâclé.....
.....Jusqu'à l'estocade "d'anthologie"
Au concours de piques traseras assassines, que des gagnants!!
DEL ALAMO......Pas toujours croisé....
.....Et l'estocade, qui vaudra une oreille





NOVILLADA ZARAGOZANA DES MAÑOS

Primera pica: TRASERA !! Pero cuantos criticas taurinos, periodistas,  fotografas, seudo especialistas paràsitos de los callejones, todos lameculos del sistema, lo han denunciado? CUANTOS? Ningùn ! No pasa nada: nunca!
Bis repetita: otra varga asesina...
Ginés MARIN: au goût du jour! Sans se croiser.
Second MAÑO de la tarde: image splendide, novillos toujours applaudis
Pique crapuleuse, comme la plupart
Sa Majesté el toro n°3
Por favor, torero: màs cerca, màs cerca!
La rencontre, après l'embestida depuis le centre
Second novillo, début de faena arodillado au centre du ruedo  de Ginés MARIN
Toujours spectaculaire, l'image du Maño càrdeno qui bondit en piste

Noir était le quinto.....
.....qui poussa longuement la cavalerie contre les planches...... Pique trasera.....
.....Pendant que MARIN et VALADEZ devisent, paisiblement. No pasa nada!! Biéénn, el piquero, biéééénnnn!!!
Brindis de VAREA au ganadero MARCUELLO
VAREA: picooooooo!
L'ultime, negro, pour VALADEZ: pique ratée, puis carioquée, pompée pour finir
Trois images pour une leçon unique et ennuyeuse de destoreo: VALADEZ......
.......MARIN......
.......VAREA.  Faire des passes, dar pases....

dimanche 18 octobre 2015

ZARAGOZA: MÉDIOCRES FUENTE YMBRO



ESCRIBANO laisse échapper son premier toro vers la cavalerie. Mise en suerte indigne d’un matador chevronné, comme toujours plus préoccupé de banderiller à corne passée, avec son habituel cérémonial plus destiné à arracher les palmas des gogos, qu’à assurer une lidia sérieuse. Ce qui n’a pas empêché le toro de balancer piquero et cheval à terre. Très vite, le Fuente Ymbro laisse pendre la langue. Et le matador peut commencer son numéro de cirque, d’esbrouffe, avec au final les sempiternelles circulaires, les yeux dans les tendidos, à un animal soso, sans charge ni force. Le medio toro, comme en produit aujourd’hui Fuente Ymbro. Avis, épée trasera..
Second rese accueilli à porta gayola, avec la longue mise en scène qui sied si bien à ESCRIBANO pour ce numéro de cirque dont il est coutumier. Avec les quatre paires de banderilles médiocres qui vont suivre, cela fait parfaitement oublier le destoreo. Une piquette, d’abord, puis une bonne lance dans le dos pour le Fuente Ymbro. Piquero asesino, pero no pasa nada en los tendidos. Puis passes dans le dos, dans l’attitude cambrée du recortador qui cite à cuerpo limpio. Spectaculaire pour les gogos, et le toro donne déjà les premiers signes de fatigue. Muleta présentée à 40 cm du museau, l’aburrimiento s’installe. Épée qui sort sous le ventre, puis entière trasera après un avis. Fin du numéro d’engaño du torero de Gerena, qui a seulement toréé les gradins. A oublier !

FANDIÑO lui aussi laisse le toro s’empaler à bout portant contre la lance : mise en suerte totalement bâclée. L’animal s’agenouille dès les premiers muletazos, profilés, bien sûr. A droite comme avec la main gauche, le pico domine, mais pas le torero, promené par un animal sans jus, vite immobile, et le drapelet promené sous son museau ne le décide pas à charger. Entière dans le dos, plutôt dans les cartilages. Du grand art !
Le quinto est lui aussi conduit sous le cheval. Première piquette symbolique, seconde appuyée et rageusement pompée. Aux banderilles, le Fuente Ymbro ouvre déjà la gueule, langue pendante. Long brindis à la cuadrilla, le public friand du moindre non événement applaudit longtemps. Premiers muletazos accrochés. Avertissements multiples. Toujours ponctués d’applaudissements !!!
Hachazos dangereux. Changement de muleta : çà devrait aller mieux....Trois derechazos avec le (telesco) pico. Le toro continue de peser, le public est ravi. Même si FANDIÑO continue de reculer, il applaudit sa démonstration de destoreo. Avis. Demi épée hasardeuse dans les côtes à la troisième tentative. A oublier !

Le premier opposant de DEL ALAMO reçoit lui aussi une bonne ration d’acier dans le dos, loin, très loin du morillo. Et pousse....Deuxième embestida : piquette vite levée. Piquero applaudi !! Le Salmantin cite depuis le centre du rond, le toro se lance sur le leurre. Secons cite à 5 mètres : sûrement les moments forts de la tarde, le toro charge sans se faire prier. Puis la faena finit par basculer dans le répertoire en vogue dans les ruedos : toreo de profil, torero qui se découvre, accrochages, cogida imminente. Ce qui met en transe les tendidos, qui exigent une oreille, après une entière au-dessus du morillo.
Malgré une vilaine ration d’acier qu’il prend lui aussi au milieu du dos, le dernier toro pousse la monture jusqu’aux planches, puis recommence pour la seconde embestida, pique vite levée. Piquero applaudi jusqu’à sa sortie, c’est vrai qu’ici, en deux jours, les mises en suerte au cheval furent l‘exception. Première série de la gauche applaudie. Pourtant, DEL ALAMO ne se croise pas, ou peu. Sauf pour le premier cite de la série, le reste est profilé. Puis viennent les passes en rond, dernier artifice pour conclure une faenita qui aurait tendance à s’éterniser, lorsque le toro se fige. Entière sur le côté. Avis. Oreille.
Des trois, DEL ALAMO est sans doute celui qui nous a gratifiés des plus beaux gestes taurins. Qui s’est le plus livré...
Les toros, quand à eux, ont paru sans grande caste, sans poder, ni bravoure, les lidias désastreuses n’ont pas aidé à déceler ni qu’ils expriment leurs éventuelles qualités. Hormis la noblesse, rien de très marquant.
Président copieusement hué par le public de festival pueblerino en quête exclusive de trophées, spectateurs incapables de trier le bon grain de l’ivraie, de déceler le vrai du clinquant: tout pour les tricheries, la fiesta circo, l’esbroufe, aucun goût ni respect pour l’intégrité de la corrida.

Merci aux amis LANDAIS, à ceux d’AIROUX, et d’ARLES, pour les bons moments partagés.

samedi 17 octobre 2015

FERIA DU PILAR DE ZARAGOZA: AFICIÒN PUEBLERINA

Retour de SARAGOSSE. J’étais parti pour voir ou revoir « los MAÑOS », avec leurs beaux pelages cardenos si caractéristiques, leur trapio sérieux, leurs armures élancées, astifinas, leur indéniable caste, même teintée de cette noblesse qui rend toréables ces reses, qui, pourtant, ne s’en laissent jamais compter, car ils ne supportent pas qu’on les prenne pour des « domés », ils le rappellent très vite aux novilleros qui auraient tendance à ne se présenter que de profil, avec leur pico à 1m,80 de la ceinture, au lieu de charger la suerte. Bref, je découvrais surtout ZARAGOZA et sa plaza de première de « la Misericordia »
Plaza de « primera »!!

Quelle déconvenue ! Public totalement à côté de ses pompes, à de très rares exceptions près. On se croit à FUENGIROLA, BENALMADENA, TORREMOLINOS, MARBELLA, ces arènes de plages où des charters de Belges, d’Allemands, d’Anglais, déboursent 50 euros pour découvrir pour la première fois de leur vie quelque chose qui leur est présenté comme corrida, en l’occurence une novillada non piquée, organisée par quelques aigrefins de la côte Méditerranéenne, avec deux novilleros du coin face à 4 novillos commerciaux, si vous voyez ce que je veux dire. Ici, à ZARAGOZA, les 6 novillos des frères MARCUELLO n’ont pas failli à leur réputation, quoique pour moi moins passionnants que ce que nous avons l’habitude de voir à ANDORRA ou PARENTIS EN BORN. Peut-être la taille plus modeste du ruedo se prête-t-elle mieux à la lidia des novillos dans les placitas que dans un ruedo beaucoup plus vaste.
En tout cas, les novillos n’ont pas déçu, l’intérêt de la tarde ne faiblissant jamais, malgré une nouvelle fois la justesse de bagage de ceux qui les affrontaient. Le pire, dans cette arène où je ne mettrai plus les pieds, c’est le public. Sans aficion que celle des pañuelos. Piques assassines, dans le dos, dans les côtes, administrées à flanc de cheval, personne ne bronche, au contraire, les applaudissements accompagnent jusqu’à la sortie le charcutier aux ordres du jeune « maestro ». L’épreuve de la pique est ici totalement négligée. Aucun intérêt, ou presque, à respecter une belle « suerte de picar ». Ensuite, dès les trois premiers muletazos, la claque commence, pour que le palco déclenche la musique, heureusement de qualité. Mais toujours présente. Pesante....Par exemple, pour deux paires de bâtonnets d’ESCRIBANO – en musique, of course - à corne passée, quatre passes de profil, trois circulaires, en toréant les tendidos, muleta accrochée, faenita décousue et toreo vulgaire, sans dominio aucun, le public exulte. Que lui importe l’absence de lidia intègre. Un golletazo là-dessus, l’arène se couvre de mouchoirs, et le président qui résiste à accorder le second pavillon reçoit la bronca de sa vie. Mais il a par contre accordé plus tard la vuelta posthume à un toro qui a reçu à peine plus qu’une piquette. Mouchoir bleu !!! BLEU !!!!! Pauvre aficion maña …..
Un président comme on en voit peu ! Pire encore que les m’as-tu-vu présidents à vie qui chaque dimanche chez nous dans le Gers et les Landes s’accrochent à leur palco comme à un trône.
Voilà planté le cadre de ce que l’on appelle parait-il une arène de première !! Minable ! Public totalement ignare, qui se fout de la lidia comme de sa première paire de zapatos. Me revient en mémoire l’indulto du « Maño » de 2014. Je me demande même pourquoi et comment ils n’en réclament pas au moins deux ou trois par an, tellement ils éprouvent un plaisir frénétique à applaudir les gestes, les attitudes les plus médiocres. A se faire prendre pour des gogos....Pauvre, pauvre aficion maña.....

Ginés MARIN s’est fait bousculer plusieurs fois par le premier novillo, ne s’est pas croisé, a fait des passes, s’est fait promener, le Maño a plus pesé qu’il n’a été dominé. Noblote, un peu faible, il est mort du sacro saint bajonazo en vogue dans la toreria actuelle. Pour son second novillo, MARIN a mis les petits plats dans les grands, en plaçant le torito au centre du ruedo, pour une embestida spectaculaire, mais sans pousser, lance vite relevée. Sept ou huit muletazos à genou pour débuter la faena au centre, puis longue séance de passes de profil. Destoreo brouillon pour un torito soso, dont s’accomodent le public et les revisteros qui pullulent dans le callejon, leurs reseñas en témoignent. Entière.

VAREA laisse son Maña s’empaler sur la lance à bout portant, drôle d’application de l’épreuve de la bravoure dans les arènes de ZARAGOZA. Le novillo encaisse le coup, il semble faible après l’épreuve. Puis il ira a màs, bouffant littéralement la muleta, public aux anges, jusqu’à l’oreille bruyamment fêtée, après une entière tombée. Idem pour son second opposant, qu’il ne retient pas mais laisse échapper au cheval : longue pique, poussée aux planches, puis retour vers le rond en poussant toujours. Deuxième embestida en partant du centre, on commence à rêver à du sérieux, mais retour du pico omniprésent ensuite avec la muleta, nouvelle séance de passes de profil, épée atravesada qui sort sous le ventre, le novillo reste le maître du ruedo malgré l’illusion donnée par VAREA

Le magnifique cardeno de VALADEZ reçoit une première carioca alors qu’il ne pousse même pas. Bravo, le piquero ! Pourquoi se gêner , puisque personne ne bronche ? Et çà continue avec la seconde ration, copieusement pompée, au milieu de quelques très rares sifflets. Seuls, les deux banderilleros ne trichent pas. Puis commencent les séries de profil, ce qui ne manque pas d’aviser le novillo aux aguets. Cogida évitée de peu. Quelques cites croisés laissent dégager un parfum d’authenticité. On apprécie. Mais le pico reprend le dessus, le novillo se distrait, se fige, avant le bajonazo final.
Curieusement, le dernier novillo s’appelle TOSTADINO , comme son célèbre frère lidié par César VALENCIA, lors de matinale de la dernière feria PARENTISSOISE. C’est tout ce qu’il y aura de commun avec PARENTIS. Ici, piques désastreuses, VALADEZ banderille à corne passée, jette en l’air les bâtonnets lorsque le Maño coupe les terrains, puis cloue al quiebro dans les côtes. Le novillo tarde à embestir, encore mieux à se soumettre, se fige, bouche fermée, ne consent à bouger que lorsque le tissu lui caresse le mufle. Faenita en étouffant le l’animal. En « faisant des passes » dans le berceau. Et la cogida survient, évidente, le novillo est resté entier, c’est lui qui commande, contre toute apparence, malgré son manque de charge. Demi épée à la sauvette. Oreille, forte pétition de la seconde, par un public en marge d’authenticité.

Pour les FUENTE YMBRO, mañana sera.

mardi 13 octobre 2015

DISCOURS DU P.D.G. D' AIR FRANCE: ACCROCHEZ VOS CEINTURES

Je serais curieux de savoir si le PDG d'Air France considère ces avantages là comme des acquis sociaux à supprimer ??? Des fois qu'on pourrait mettre certains de nos politiques dans les mines avec les enfants
Alors que des syndicalistes viennent d'être interpellés chez eux ce matin à 6 H... pour une chemise arrachée, il est intéressant d'écouter ce que disait leur PDG.... ! 

 ATTACHEZ VOS CEINTURES: ON VA DÉCOLLER!

 C 'est un peu long mais édifiant . Le PDG d'Air France parle même d'acquis sociaux lorsqu'il s'agit de la règlementation du travail des enfants. "Il se bat acquis sociaux contre acquis sociaux au nom de la concurrence ". (SIC!) Dans quel siècle vit-il?  Alors à quand le retour des enfants ( les enfants des autres, bien entendu), dans les mines ???  Vive le libéralisme sauvage !!! C'est vrai qu'on donnerait à ce drôle de citoyen "le bon dieu sans confession" ... Comme il dit au début , ils avaient tous bien bouffé, il les a lobotomisés, s'il en était besoin ... J'espère que lui aussi, un jour, se verra arracher la chemise.

Et puis..... Et puis.... Il n’y a pas si longtemps....Tout le monde s’en souvient.... Des agriculteurs excédés par la politique agricole commune pourtant voulue par leur fnsea, elle-même au service des plus gros exploitants, ont pu saccager des magasins, déverser du lisier partout, même sur les toits, détruire des quantités d’aliments, sans que notre courageux gouvernement ne lève le petit doigt contre un seul de ces « manifestants » manipulés par tous les Debatisse de FRANCE et de NAVARRE. Par contre, les salariés excédés par le comportement inhumain de certains de leurs dirigeants qui continuent de se gaver EN PÉRIODE DE CRISE à coups de millions d’euros et d’actions, tout en imposant à leur base, qui crée la richesse, d’insupportables plans d’austérité, des "restructurations", des licenciements, ceux-là sont immédiatement arrêtés et poursuivis par une justice plus que jamais, même sous un gouvernement dit de gauche, au service des puissants, du fric, du « libéralisme », de la finance dont Hollande prétendait être l’adversaire.
Hollande, Valls, Macron, Sarko, Juppé, Morano, droite, gauche : même combat au service des mêmes, toujours!
Qui favorise la montée de l’extrême droite ?
Sûrement pas le peuple, de plus en plus écoeuré de ne servir qu’à élire des profiteurs - de tous bords- du système. 
Le peuple qui finit par déserter les urnes.... Allez savoir pourquoi!! 

Note d'un commentateur:
"En un an de présidence de la compagnie, le salaire de ce monsieur est passé de 475 000 € à 645 000 €, soit 72% d'augmentation. C'est marrant, ça me rappelle quelqu'un, qui fustigeait lui aussi les acquis sociaux."