vendredi 4 décembre 2015

LE LIVRE D'UN ENFANT D'EAUZE: TOREROS ET TOROS


C'est un livre écrit par Gabriel SEMPÉRÉ, un aficionado gersois, plus précisément élusate, que je dois acheter et faire dédicacer par son auteur, ce lundi 7 décembre, par amitié pour un aficionado Girondin, pour moi également, par la même occasion, à l'espace culturel du Méridien, Centre Leclerc de IBOS

Si quelqu'un est intéressé, prendre contact avec moi d'urgence.


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Prix: 20 euros.
En cette fin d'année, l'occasion de (se) faire plaisir et de passer un bon moment. Avec, si on le souhaite,  la dédicace de l'auteur sur l'ouvrage


« Toreros et Toros » rapporte dans 300 pages l’Histoire de la tauromachie avec les démêlés avec les gouvernants mais aussi l’Église – les anecdotes joyeuses mais aussi tragiques survenues dans les arènes françaises et espagnoles depuis l’an 1050 jusqu’à 2003 (année par année) – les toreros marquants – la petite histoire des alternatives – les toreros français – le toro – les modes et règlements – les expressions – les déclarations.
Pour présenter son livre, Gabriel SEMPÉRÉ, auteur de TOREROS Y TOREROS, se dévoile, en toute simplicité.


"Je ne suis pas meilleur que quiconque. Je suis un aficionado pur, mais pas dur. Ceci dit, j'ai tellement entendu de bêtises et de contre-vérités dans les arènes que j'ai souhaité écrire un ouvrage auquel on pourrait se référer avant de se lancer dans des assertions. »
Ainsi est né « Toreros et toros », huitième ouvrage de Gabriel Sempéré qui ont tous pour point commun l'histoire avec un grand « H ». Il y a compilé ces anecdotes qui, comme de petites rivières, font les grands fleuves : « J'ai consulté près de 6 000 revues durant ces trois années de travail pour écrire ce livre, poursuit celui qui, outre son activité de correspondants sur le canton d' Éauze pour ‘‘Sud Ouest'', est également vice-président du Club taurin élusate et président des Amis de Nimeño II. L'une d'entre elles date de 1835. » En se plongeant dans cette documentation foisonnante, l'auteur a même vu son regard sur la tauromachie évoluer. Il n'en dira pas davantage. Les événements relatés font le grand écart entre le drame et la pochade.
Gabriel Sempéré propose ainsi une compilation de petites perles savoureuses, parfois anachroniques et souvent invraisemblables. Et pourtant…

Héros improbable

Chicuelo II, qui eut une courte carrière entre 1953 et 1957, est bel et bien le seul torero à se voir concéder un trophée unique en son genre après une faena de légende dans les petites arènes de Jaen, en Espagne. Il emporta les oreilles, la queue et la patte (ce que fit également El Cordobès à Nîmes le 17 mai 1964) : « Mais devant la furia qui s'était emparée du public et qui continuait de réclamer une récompense, le président n'a eu d'autre choix que de lui accorder une partie de l'anatomie du toro que la décence ne permet pas de nommer ici », raconte Gabriel Sempéré qui, dans ce livre, narre également les différends nés avec l'Église catholique, puis avec les différents gouvernants tant en France qu'en Espagne.
Eugène Milliès-Lacroix, maire de Dax et personnage sulfureux qui reconnut notamment le régime de Vichy, fut ainsi destitué de son mandat pour avoir voulu organiser une corrida avec mise à mort, alors interdite. Les élections suivantes témoignèrent pourtant du soutien de la population locale.
En Espagne, un autre maire fut quant à lui le héros improbable d'un événement qui aurait pu tourner au tragique fait-divers :
« Le toro était passé au-dessus des tendidos. La maire de la commune, qui avait un pistolet sur lui, a tué la bête pour protéger les spectateurs. Les deux oreilles lui ont été accordées, faisant de lui le seul édile recevant un trophée dans l'arène. »
Comme le titre l'indique, et il ne pourrait en être autrement dans le Gers, le toro a également voix au chapitre : « En 1935, une histoire avait ému toute l'Espagne. Dans un élevage de Salamanque, un toro avait été élevé au biberon par la fille du mayoral. Alors qu'il devait être toréé à Barcelone, il a été gracié après deux ou trois passes. Hélas, la Guerre civile a débuté et le toro a été tué par les miliciens pour la viande. Il y a aussi l'anecdote de ce toro venant à la rencontre de son mayoral qui venait de le siffler depuis les talenquères. Et cet autre, un Ibarra qui, alors que tout le monde pouvait le caresser dans la finca, était redevenu bête fauve dans le ruedo. Ce sont autant de petites histoires qui ne lassent pas d'interroger sur la relation entre ces hommes et ces animaux sauvages. Ce qui, au final, représente le mystère entier de la corrida. »
« Toreros et toros » est disponible dans les presses et librairies, et au centre culturel de E. Leclerc Auch, Tarbes....

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