vendredi 28 août 2015

PITOYABLES PLEUREUSES.... ENTERREUSES DE LA CORRIDA INTÈGRE.





Ces créatures qui pleurent, hurlent, s'arrachent les cheveux, semblent inconsolables. Sûrement un deuil cruel qui vient de les frapper...La perte d'un proche. Peut-être même un fils arraché à leur amour par un mal implacable.
En réalité, elles sortent d'une arène, et ce qui les met dans un tel état, c'est que le petit Jules s'est vu refuser la seconde oreille, après le déplorable "julipié" qu'il vient d'infliger à l'indigne petit toro qui lui était dévolu.

Ce qui les préoccupe, à ces créatures, comme ce "spectateur" - je n'ose pas écrire "aficionado" - qui m'intimait  de " la fermer", -ta gueule, ta gueule,ta gueule -, (n'est ce pas, BORIS ?)  hurlait-il récemment avec une agressivité aussi répugnante que dangereuse, sur les tendidos Orthéziens,  ce qui les préoccupe, comme on peut le lire sur le blog de "Toro, torero, y afición", ce sont les oreilles, le triomphalisme, exclusivement remercier et fêter la "figura"du jour. Elles font à qui pleure le plus fort, afin que leurs lamentations soient entendues de celui qu'elles considèrent comme victime d'une injustice, pour qu'enfin lui même les remercie de leur sollicitude.

A tous ces gens, ce qui leur importe, concernant le toro, ce sont les oreilles qu'ils veulent voir tomber, ils sont incapables de critiquer le président qui a fini par accepter des bestioles indignes de corrida que les prétendues "figuras" vont  "affronter", sans aucun  risque ni mérite, ils sont désespérés et pleurent, parce que " julidieu" n'a obtenu qu'une oreille.

Leur dieu ne leur suffit pas: elles adorent leur dieu Juli.

Image pitoyable, qui en dit long sur l'état actuel de l'afición.  Et surtout, quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, et quoi que l'on en pense, sur l'avenir de la corrida.
Décidément, avec les gogos et ignares sur les gradins, avides d'oreilles et de musique pour masquer la fiesta cirque, avec dans les callejons les lameculos parasitaires, qui glorifient le destoreo,  avec aussi et surtout  les taurinos et les figuras simplement préoccupés à qui mieux mieux de tuer la poule aux oeufs d'or, ou de scier la branche qui les porte, eux et leurs fruits, on comprend mieux pourquoi de plus en plus d'aficionados désertent les étagères.