mardi 29 mars 2016

URGENCE: SORTIR DE L'OTAN !!


Pierre Pranchère et l’Amiral Michel Debray appellent les parlementaires à refuser la réintégration totale de la France dans l’OTAN et à sortir de l’OTAN

otan dangerÀ l’initiative du président Hollande, un projet de loi prépare le retour de l’ avec le stationnement sur notre sol de forces militaires étrangères membres, 50 ans après en avoir été exclues par le général
Le président de la République, bafouant les principes établis au nom de la France, de 1958 à 1966 pour sa sortie de du commandement intégré de l’OTAN, a soumis au conseil des ministres du 4 janvier 2016 un projet de loi qui autoriserait le retour sur notre sol de forces militaires étrangères sur décision des Etats-Unis, véritable maître de l’OTAN.
Le général de Gaulle dès son accession à la présidence de la République en janvier 1959 a multiplié les démarches et pris les décisions afin que la France rétablisse sa souveraineté et son indépendance, ce qui fut réalisé en mars 1966.
Le texte prévoit, s’il est adopté par le parlement, l’adhésion de la France à un protocole datant de 1952 qui définissait « le cadre juridique du stationnement des quartiers généraux de l’OTAN et de leurs personnels au sein des pays de l’alliance ».
Ce protocole de 1952 induisait la présence de 28000 militaires américains qui paradaient sur notre sol 21 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils occupaient principalement des bases aériennes, comme à Déols près de Châteauroux, tout en narguant les autorités et la population.
Dans cette période où l’impérialisme américain avait déjà fait de l’OTAN son arme de guerre, le président de Gaulle développa sa politique étrangère selon les principes de souveraineté et d’indépendance qu’il avait mis en œuvre.
Nous avons évoqué en commémorant en 2013 le 70ème anniversaire de la victoire de l’ soviétique à Stalingrad, qui fut le tournant décisif de la Seconde Guerre Mondiale, la visite du général de Gaulle à Moscou du 20 au 30 juin 1966. Ce dernier, se souvenant de 1944 où il avait vu la grande Russie«… tendue dans l’esprit guerrier qui allait assurer sa victoire et, pour une très large part, celle de la France et de ses alliés », clôtura sa visite par la signature d’une déclaration bilatérale qui donna une impulsion considérable à une coopération multiforme, le domaine spatial en témoigne encore.
Le 1er septembre 1966, le président de Gaulle prononça un discours à Phnom Penh au Cambodge en présence de 100 000 personnes. L’impérialisme américain installé au Vietnam du sud se distinguait par l’utilisation massive du napalm et les bombardements aériens, c’est ce que mettait en cause le président français en ces termes : l’escalade américaine « de plus en plus étendue en Asie, de plus en plus proche de la Chine, de plus en plus provocante à l’égard de l’Union Soviétique, de plus en plus réprouvée par nombre de peuples d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine, et, en fin de compte menaçante pour la paix du monde ».
La réintégration en décembre 1995 de la France au comité militaire et au conseil des ministres de l’OTAN fut qualifiée par l’historien Paul-Marie de la Gorce de « retour honteux de la France dans l’OTAN ». La réintégration fut complétée en 2009 sous la présidence de Sarkozy, ramenant la France à la situation antérieure à 1966.
La décision de Hollande de démolir l’œuvre de De Gaulle en ce domaine, tout comme la mission impérative qu’il a donnée à son gouvernement Valls-Macron de déclencher une guerre totale contre ce qu’il reste des conquêtes sociales et démocratiques émanant du Front populaire et des fondamentaux du programme du Conseil National de la Résistance, illustre le caractère ultra réactionnaire d’une politique sociale-impérialiste.
La 4ème conférence nationale du des 14 et 15 mars 2015 a constaté avec raison que le parti socialiste est bien « irréversiblement enchaîné à la « construction » européenne, à l’OTAN et à la gouvernance capitaliste mondiale (FMI, UE, OMC) ».
Ce projet de loi Hollande, honteux et antinational, nouvelle soumission aux Etats-Unis, mérite la poubelle de l’histoire, il doit être rejeté par les députés et les sénateurs qui en seront bientôt saisis.
Il éclaire l’urgence pour la sécurité de notre pays de sortir de l’OTAN qui réalisa avec le concours de la CIA le coup d’Etat des néo-nazis-fascistes de la place Maïdan à Kiev dont un des leaders fut reçu à l’Elysée. La soi-disant  « Europe de la paix » a été transformée par l’OTAN en « Union Européenne militariste » pouvant conduire à une troisième guerre mondiale.
La sortie de l’OTAN devra s’accompagner du retrait de la France de l’Euro, de l’Union Européenne et des organismes déjà cités, FMI et OMC, qui assurent la dictature internationale des marchés financiers et menacent la paix et la démocratie.
Michel DEBRAY
Vice-amiral
Ancien commandant de l’Aviation embarquée et du groupe des porte-avions
Ancien président de l’Institut Charles de Gaulle
Pierre PRANCHERE
Ancien Résistant
Ancien député à l’Assemblée Nationale
Député honoraire au Parlement Européen
Président de la commission Internationale du Pôle de Renaissance en France (PRCF)

mardi 22 mars 2016

dimanche 20 mars 2016

CÉRET DE TOROS: 16 ET 17 JUILLET

ADAC CERETChers amis aficionados, l’ADAC a le plaisir de vous annoncer que CERET DE TOROS 2016 aura lieu les 16 et 17 juillet avec 2 CORRIDAS et 1 NOVILLADA  :
 Samedi 16 juillet 2016 – 18 heures
 
6 toros de Aurelio Hernando
CURRO DIAZ - IVÁN FANDIÑO - MANUEL JESÚS PÉREZ MOTA

Dimanche 17 juillet 2016 – 11 heures
6 novillos de D. Mario y Hros de D. Manuel VinhasLes cartels de la novillada seront communiqués sous peu.

 Dimanche 17 juillet 2016 – 18 heures
6 toros de Saltillo (antes Moreno de Silva)
FERNANDO ROBLEÑO - ALBERTO AGUILAR - JOSÉ CARLOS VENEGAS

SORRY!!! DÉSOLÉ!!! CE SONT NOS MINISTRES SOCIALISTES QUI NOUS FONT LA LEÇON DE CIVISME


Un peu comme si ...

Publié le 20 Mars 2016

l'église parlait de pauvreté,
un banquier de fin de mois difficiles,
un état du Golfe de droits humains,
Barbarin de protection de la jeunesse,
Pepy d'un chantier de maintenance
de nuit en février
Reblogué depuis "Canaille le Rouge"



Un peu comme si ...
Les dirigeants du PS décident de l'organisation du Travail :
Un peu comme si ...

mardi 15 mars 2016

PARTENAIRES SOCIAUX

Publié le 14 Mars 2016
Partenaires sociaux


Rédigé par Canaille Lerouge

LE MIROIR BRISÉ DE LA GAUCHE

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La réflexion du jour





 EN VOYANT LES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES PARTIELLES DE DIMANCHE 13 MARS, ON PEUT SONGER A CETTE RÉFLEXION D'UN COMMENTATEUR DE PRESSE: 

LA GAUCHE EST UN MIROIR BRISÉ, 
ELLE A PERDU SA COLONNE VERTÉBRALE,
Le PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS



Note de Pedrito
En même temps qu'elle traduit clairement une évidence qui ne peut échapper qu'aux jeunes générations, pour qui l'Histoire commencerait avec ce début de leur siècle, cette réflexion nous renvoie à une réalité qu'on ne saurait nier ni oublier: depuis les années 90, depuis l'effondrement de l'URSS, bradée comme un fonds de commerce en faillite, depuis la réunification de l'Allemagne, l'équilibre politique né de la Libération - accords de YALTA -  qui garantissait une Paix relative, une "coexistence pacifique" entre les deux grandes puissances, USA et URSS, a été rompu dès la démission  de Gorbatchev, même si à cette époque-là, je ne ressentais pas comme une trahison cette capitulation du chef d'état Soviétique, abdiquant trop facilement devant quelques marionnettes manipulées depuis Washington, comme cela s'avéra finalement pour moi  par la suite comme une trahison.
Avec  la fin de l'URSS vint, chacun le sait, s'en réjouit ou le déplore, le règne de Mitterrand.....Et avec lui l'effondrement du PC, qui entrainait automatiquement la dilution de ses forces, militantes et électorales, dans le Parti Socialiste, dont s'appropria le monarque Président, après qu'il ait créé et abandonné ses marche-pied pour le pouvoir : d'abord la F.G.D.S., puis la Convention des Institutions Républicaines, avant de lui préférer finalement le PS, le plus sûr moyen d'être élu.
On reconnait là l'appétit du pouvoir des vrais politiciens professionnels.
On peut penser ce que l'on veut du P.C.F., de sa politique, de son histoire, de son échec, à vouloir rester accroché à la locomotive socialiste, alors que celle-ci donne elle-même et de plus en plus fréquemment d'inquiétants signes d'essoufflement,  comme de ce qui a motivé son échec: celui du socialisme des soviets russes. Mais tant que le PC représenta près de un électeur Français sur quatre ou cinq, la gauche Française tenait la route, elle était un facteur de progrès social, de luttes ouvrières, de conquêtes sociales, garante de promesses tenues, de développement de l'économie  en même temps que des combats progressistes qui irradièrent la planète, des luttes de libération coloniale, de la culture.... Jusqu'à l'heure des abandons, en 1983. La fin du rêve, le début des nombreuses promesses oubliées  et d'autant de trahisons.
Après ses heures de gloire, de libération, de solidarité active, la gauche d'aujourd'hui ressemble effectivement à un miroir brisé, dont le F.N.  rassemble patiemment les morceaux. Mais cette gauche qui ne l'est plus, hormis pour ses moutons apeurés, est toujours incapable d'assumer sa responsabilité, et elle nous refait à chaque élection le coup du "tous contre le f.n.", sans peur de la honte et du ridicule. Comme si ceux qui ne veulent plus être pris pour des pigeons, ou des jambons, comme on voudra, qui ne veulent plus voter pour rien, ou presque,  pouvaient être désignés pour responsables des trahisons des clercs du pouvoir.

Quand le P.C. comprendra-t-il que l'aventure commencée sous la pseudo gauche Mitterrand doit prendre fin? Quand va-t-il se décider à redevenir un LE parti de gauche sérieux qu'il aurait dû rester, mais qu'il n'est plus, pour quelques strapontins, un parti dont ont besoin tous les Français, notamment les humbles, les salariés, les travailleurs, un parti au service de l'intérêt national, mais surtout pas au service d'une élite qui siège en trop grand nombre sur les bancs de l'Assemblée?




samedi 12 mars 2016

LA PAIX RÈGNE SOUS LA FÉRULE US.....

....PAIX....ET JUSTICE! AUTOUR DE NOUS: LE MONDE EST UN VILLAGE...

-Leader communautariste Indien défenseur des Droits de l'Homme, Williams Castillo CHIMA, fondateur et trésorier des confréries agro-écologiques et minière de Guamocó, a été assassiné à El Bagreal, nord de la Colombie, par un groupe d'hommes armés, lundi 7 Mars, dans un bâtiment public du village. En présence de témoins de la localité. Il venait de dénoncer, l'expulsion de leurs logements des familles indiennes, par des groupes paramilitaires aux ordres de ceux qui exploitent - souvent illégalement - les mines voisines  
 
-Williams CASTILLO CHIMA, fondateur et trésorier des confréries agroécologiques et minières de Guamocó, vient d’être assassiné à El BAGREAL, au Nord de la COLOMBIE, ce lundi 7 mars, par un groupe d’hommes armés, dans un établissement public du village, selon des témoins locaux. Il venait de dénoncer l’expulsion de leurs logements des populations indiennes par des groupes paramilitaires aux ordres des hors la loi puissants au cours du mois de janvier.: le gouverneur indien de la tribu YANACONA, à Rio Blanco, William Alexander Joiner, a été assassiné mercredi suivant à Popayàn, chef lieu de ANTIOQUIA. Il était célèbre dans la région de CAUCA pour son combat contre l’exploitation illégale de la mine dont s’enrichissent des groupes criminels organisés 

-Autre assassinat : après qu’elle ait reçu de nombreuses menaces de mort, celui de Berta CACERES, leader Indienne des HONDURAS, qui s’ajoute aux 300 assassinats de responsables agricoles en 2015 dans ce pays : elle s’opposait notamment aux installations des bases militaires US en Amérique du Sud

-La maison familiale du Prix NOBEL de la PAIX, et défenseur Argentin des Droits de l’Homme, Adolfo Pérez Esquivel, a été mise à sac par des néo nazis, saccagée, vidée, ainsi que 42 autres maisons du quartier où vit le Prix Nobel, le tout dans une totale impunité, a -t-il déclaré. Dans sa ville de Mar del Plata, province de BUENOS AIRES, règne l’insécurité absolue, les vandales opèrent en totale liberté. Le Prix Nobel réaffirme que le dernier coup d'état perpétré ici le fut par les USA

-Pour la première fois, le parti néo nazi fait partie du Gouvernement en Slovaquie: Brrrr!
-Sous le prétexte que le Vénézuela représente une menace pour les USA, parce que les droits de l’Homme n’y seraient pas garantis, contrairement aux dictatures fomentées ou protégées par les USA, Obama prolonge de un an les sanctions économiques appliquées contre le Vénézuela. Cette mesure est vécue comme une déclaration de guerre, selon le Président du Nicaragua, Daniel Ortega, qui exprimait sa solidarité avec ses voisins. En totale violation avec la Charte des Nations Unies, et le droit international, selon la ministre Vénézuélienne des Relations extérieures....
…..et alors que selon Paul Craig Roberts, célèbre économiste et analyste politique, - Balladur lui a décerné la Légion d’Honneur en 1987 - Washington est responsable de la destruction de la Yougoslavie, de la Serbie, de L’Afghanistan, de l’Irak, la Libye, la Somalie et d’une partie de la Syrie. Toujours d’après cet expert, qui servit le Président Reagan, Washington a permis à l’Arabie Saoudite d’attaquer le Yémen, et partage avec Israël la responsabilité des souffrances subies par la Palestine.
De plus, Roberts cite un autre expert analyste, Mattea Kramer, qui assure que les USA ont complété leur panoplie de crimes avec l’assassinat en nombre de civils, à l'aide de drones et missiles, à l’occasion de mariages, obsèques, matchs de foot d’enfants, centres médicaux, habitations familiales......
Venezuela, en la mira de EE.UU.
Riyad |
-Dans un jugement sans précédent, un panel composé de scientifiques saoudiens vient de conclure que les femmes sont en fait des mammifères et qu’ils auraient en fait les mêmes droits que d’autres espèces telles que les chameaux, les dromadaires et même les chèvres.


Note de Pedrito : Tiens ! Tiens ! Les amis saoudiens de l’oncle Sam, comme par hasard, à la pointe du combat pour la liberté, le respect de la femme, personne humaine, son émancipation..... Mais l’Arabie Saoudite, c’est loin de la Maison Blanche, beaucoup plus loin que le Vénézuela, et çà ne fait courir aucun risque aux milliardaires yankees et à la suprématie aujourd'hui mise à mal de l'empire US

mercredi 9 mars 2016

LA COLÈRE DE L'ANCIEN AMBASSADEUR

RSS

Le Figaro: Un ex-diplomate français suggère que Washington pourrait être à l’origine de la crise ukrainienne

Jean de Gliniasty, en septembre 2010, en Russie. Photo d'illustration.
Ambassadeur de France à Moscou jusqu’en 2013, Jean de Gliniasty estime que les Européens auraient dû «donner» Sébastopol à la Crimée et juge que la Crimée a «toujours été russe».
Envoyé spécial à Saint-Pétersbourg
Jean de Gliniasty est en colère, très en colère. Rencontré en marge du forum de Saint-Pétersbourg, l’ex-ambassadeur de France à Moscou, qui ne cache pas ses vues pro-russes, s’emporte contre les «erreurs» de la diplomatie européenne et française à l’égard du dossier ukrainien. «C’est cinq ans de travail qui ont été ruinés», regrette celui qui représenta les intérêts de la France à Moscou de mai 2009 à octobre 2013, quittant la capitale russe au moment des grandes manifestations ukrainiennes de Maïdan qui débouchèrent sur un changement de régime, puis sur l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass.
Durant ces cinq années, il s’est fait l’avocat infatigable des chefs d’entreprises françaises en Russie, qui l’appréciaient en retour, quitte à minimiser les conséquences du tour de vis imposé par Vladimir Poutine à la société civile après son retour au Kremlin en 2012. Des vue qui lui ont été reprochées parfois au quai d’Orsay. «Ce n’était pas compliqué», dit-il: «il fallait notamment donner Sébastopol à la Russie et garantir le statut de la langue russe en Crimée». Et l’avis de Kiev dans tout cela? «Mais la Crimée n’a jamais appartenu à l’Ukraine, elle a toujours été russe», s’emporte Jean de Gliniasty, négligeant le fait que la péninsule a été offerte en cadeau par Nikita Khrouchtchev à l’Ukraine en 1954.
Selon l’ex-diplomate, ce retour officiel de Sébastopol dans le giron russe aurait pu s’accomplir au plus tard à la fin du bail de location de la flotte russe de la mer Noire – stationnée dans le port de Crimée – bail qui devait théoriquement arriver à échéance en 2042. Ces projets qui auraient pu s’échafauder au moment où Moscou commençait à s’opposer à la signature d’un accord d’association de l’Union européenne avec l’Ukraine, ont été contrariés par l’ignorance de l’histoire, côté européen, et surtout par les actions des Américains, analyse Jean de Gliniasty. «On s’est mis dans la main des Américains», regrette le diplomate qui voit la main de Washington dans la rupture épisodique des cessez-le-feu, constatée dans le Donbass. Ce fut notamment le cas il y a deux semaines, l’Union européenne décidant dans la foulée de prolonger les sanctions contre la Russie jusqu’au mois de janvier 2016.
Selon l’ex ambassadeur, qui dénonce ces mesures de représailles, l’Ukraine resterait donc l’un des terrains de jeu favori de la diplomatie américaine, permettant de bloquer dans l’ancien espace soviétique, toute velléité d’impérialisme russe: c’est la fameuse doctrine Brzezinski qui inspirerait depuis trente ans la diplomatie américaine, y compris celle d’Obama, selon Jean de Gliniasty. En terrain familier, ce dernier a retrouvé François Fillon à Saint-Pétersbourg, qui fut premier ministre au même moment et qui, reçu par Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg, défend lui aussi les mêmes visions. «Maintenant les gens ne se rendent pas compte qu’on risque d’aller vers la guerre. C’est une catastrophe», assène l’ex-diplomate qui depuis son départ du quai d’Orsay, a entamé une retraite active, celle de consultant.

Note de Pedrito

Sur ce blog,  ni le Figaro ni Serge Dassault  n'ont été la référence en quelque sujet politique que ce soit. Mais aujourd'hui, le temps continue de se gâter, dangereusement, à tel point que lorsque des évidences telles la responsabilité des USA dans le conflit en Crimée s'accumulent, sans que les medias Français craignant sans doute de déplaire au pouvoir de Solférino en place à la remorque des yankees, ne daignent se donner la peine de publier des infos pour eux dérangeantes, lorsqu'un journal fût-il de droite  donne à lire des infos qui remettent les choses et les gens à leur place, notamment concernant ce sujet brûlant qui heurte les Russes, pourquoi se gêner de le dire et le clamer? La paix du monde est si fragile, et nos politiciens d'opérette au pouvoir feraient bien d'ouvrir les yeux! Et vite! M. Obama n'a pas tenu ses promesses, et celle - ou celui ! - qui risque de le remplacer tient dans ses mains le jerrican d'essence et les allumettes pour embraser encore et encore la planète qui n'avait pas besoin de çà

lundi 7 mars 2016

L'état islamique serait-il en train de perdre sa capitale Rakka?

ça se confirme… Toujours de source russe… (note de Danielle Bleitrach)


Exécution de civils à Rakka Dans la nuit de samedi à dimanche, les habitants de Rakka, ville considérée comme la capitale de Daesh, se sont soulevés contre l’occupant, ont hissé des drapeaux syriens dans 5 quartiers de la villes. En résultat de quoi, 200 membres du groupe extrémiste sont passés du côté de la population. Est-ce la fin du projet « état islamique »?

Le projet « état islamique » prend sérieusement l’eau. Dans l’ensemble, le cessez-le-feu, malgré les provocations de la Turquie, est respecté. La Russie organise l’aide humanitaire et des négociations avec les différents groupes d’opposition.
Mais ce qui peut réellement être décisif, c’est l’élan populaire soulevé par le processus. Ainsi, dans le ville de Rakka, désignée comme sa capitale par le groupe état islamique, la population s’est soulevée contre les occupants.
Dans la nuit de samedi, la population de la ville s’est soulevée et a fait reculer les extrémistes dans plusieurs quartiers de la ville. Des drapeaux syriens, en soutien à l’armée régulière, ont été hissés dans Rakka. 200 membres du groupe islamiste sont passés du côté de la population. La situation est à ce point instable pour l’état islamique, qu’ils furent obligé d’instaurer des check point à l’entrée de la ville.
Encore un signe de l’affaiblissement réel de la structure extrémiste. Surtout lorsque les désertions s’accélèrent, comme à Deir Ezzor. Est-ce pour cela que les Etats Unis commencent à construire deux bases aériennes, une à la frontière irakienne et l’autre à la frontière avec la Turquie. Officiellement, il s’agit de ravitailler les kurdes en armements.
D’un point de vue stratégique, il s’agit surtout d’une réorientation de la politique américaine dans la région. L’essentiel pour les Etats Unis, ce sont … les intérêts des Etats Unis. Pas la lutte contre le terrorisme. Pas l’amitié américano-turque. Ou autres. Sauf lorsque cela entre dans le cadre de l’intérêt américain pour garder – ou reprendre – prise dans la région. L’intervention russe et la gestion de la sortie de crise place la Russie sur le devant de la scène. Il leur fallait réagir face à l’échec du projet état islamique










LÉGION D'HONNEUR DÉVOYÉE

On sait depuis longtemps déjà que la Légion d'Honneur, comme de nombreuses autres distinctions, qu'exposent ostensiblement - on les voit défiler sur les plateaux télé, où ils se font souvent inviter, pour se pavaner devant le petit peuple docile- les pipoles "décorés", dont l'unique mérite est d'appartenir à tel ou tel réseau, clan, loge, parti, grosse entreprise ou service public, là où se négocient des chantiers juteux, de faire parti de ces proches eux-mêmes amis des amis du député machin, du ministre bidule, du sénateur trucmuche....
Cette légion  mérite-t-elle vraiment qu'on la désigne toujours "d'Honneur", au vu de ceux qui la reçoivent, sans jamais mériter autre chose que l'opposition et la résistance contre leurs crimes? Il y aurait là aussi, me semble-t-il, pas mal d'économies de cérémonies et de fric à faire....Mais surtout,  ne devrait-on pas plutôt réserver à certains tyrans sanguinaires le diplôme ou la croix de la légion d'horreur? 

  Hollande décore de la Légion d'Honneur le prince héritier d'Arabie Saoudite
Le prince héritier d’Arabie Saoudite décoré de la Légion d’Honneur
Alors que l’Arabie Saoudite vient de décapiter son 70 ème condamné depuis le 1° Janvier, le président Hollande recevait à l’Élysée le prince héritier pour le décorer de la Légion d’Honneur, au titre de « personnalité étrangère », pratique protocolaire courante, précise-t-on dans l’entourage de l’Élysée.

                                                Une tradition diplomatique, selon Ayrault

"C'est une tradition diplomatique, et je pourrai vous en citer plein, des Légions d'honneur qui ont été données...", a déclaré Jean-Marc Ayrault, chef de la diplomatie française à la radio France Inter. "Il n'y avait rien de solennel" dans la remise de cette décoration par le président François Hollande à Mohammed ben Nayef, a-t-il ajouté, disant toutefois "comprendre" les réactions négatives. Avec l'Arabie saoudite, "nous discutons de la paix en Syrie, et l'Arabie saoudite a un rôle à jouer. Et d'ailleurs, concernant la reprise des négociations (inter-syriennes), sa position, c'est d'encourager la reprise des négociations, que le cessez-le-feu soit totalement respecté et que l'aide humanitaire arrive, et c'est les encouragements qu'elle donne à l'opposition", a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

La France entretient des relations très suivies avec l'Arabie saoudite, allié important en Syrie dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) et avec lequel la France a conclu d'importants contrats d'armement.

Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort en une seule journée pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique entre Riyad et Téhéran.

En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultra-conservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique. Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, viol, vol à main armée et trafic de drogue.

http://www.lepoint.fr/politique/legion-d-honneur-le-prince-heritier-d-arabie-saoudite-decore-07-03-2016-2023506_20.php#xtor=CS2-238 
Note de Pedrito: les armes, les guerres, les crimes, la souffrance, les inégalités, l'esclavagisme, ont encore de beaux jours devant eux. 

dimanche 6 mars 2016

AVEC TRUMP, UE ET OTAN VOUÉES A DISPARAÎTRE?

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OTAN ET UE: LA DISPARITION?

 Anne Applebaum, journaliste au  quotidien américain Washington Post,  tire les conséquences que pourrait entraîner l'élection de TRUMP à la présidence de  la Maison Blanche, à travers les organisations occidentales, les alliances nouvelles.....
Avec ses idées "révolutionnaires", non seulement le candidat TRUMP souhaite changer beaucoup de choses dans son propre pays, les USA, mais aussi revoir tous les engagements conclus jusqu'ici avec les pays historiquement alliés. La journaliste a recueilli les sentiments du candidat, concernant le futur de l'Union Européenne et l'OTAN. Et conclut que pour le candidat républicain, ces institutions primordiales pour les états occidentaux n'ont pour lui que peu d'importance. Par exemple, il a déclaré que peu lui importe que l'Ukraine entre ou non à l'OTAN, parce que les garanties de sécurité que peut offrir cette organisation n'ont que peu d'intérêt pour lui. Selon lui,  les citoyens des USA ne doivent risquer leur vie dans des conflits qui ne concernent que l'Europe. "Nous abstenir d'intervenir dans les affaires et conflits Européens nous permettrait d'économiser des millions de dollars", ajoute-t-il.
D'après lui, plusieurs pays liés par leurs engagements à l'UE subissent plus d'obligations et de contraintes que d'avantages d'avoir intégré l'Europe. Le Royaume Uni, par exemple, ne cesse agiter le spectre de sa possible sortie de l'Union, à chaque occasion jugée opportune par les Britanniques. Même la dirigeante du FN Marine Le Pen se déclare prête à sortir des deux organisations. Alors que L'OTAN et l'UE constituent dans leur ensemble le socle du monde occidental, les idées de Donald TRUMP  se révèlent une véritable menace pour l' avenir,  la voix du candidat républicain rencontrant un écho certain écho parmi de nombreux autres politiques

 Source: Arben Celi / Reuters
Traduit de l'Espagnol par Pedrito.

Note: J'écoutais hier Edwy Plenel, rédacteur en chef de Médiapart, souligner le danger que présente pour beaucoup de citoyens dans le monde, et pour la Paix ici bas, la candidature du milliardaire américain: populisme, racisme, démagogie, roulage des mécaniques, étalage de la fortune, vulgarité, culte des armes - voir en plus  ses deux fils, des tueurs, des primaires,  photographiés auprès des dépouilles d'espèces protégées qu'ils viennent d'abattre, comme le roi d'Espagne - en dit long sur l'état d'esprit du candidat comme de sa famille. Et sur la citoyenneté aux USA et ailleurs, telle que la conçoivent les dirigeants politiques en quête de pouvoir. De là à présenter la mère Clinton comme l'alternative obligée, comme un modèle de vertu démocratique, il y un pas que des journalistes sensés informer avec la rigueur intellectuelle que nécessite cette élection à la Maison Blanche ne  devraient pas franchir aussi allègrement. N'a-t-il jamais entendu parler des récents scandales financiers qui lui permettent de s'enrichir de manière crapuleuse? De plus, le programme de Me Clinton est certainement tout aussi dangereux que celui de ses prédécesseurs, les Bush et Cie: avec elle, et elle ne s'en cache pas, c'est la domination du monde, c'est la guerre partout, même contre la Russie, avec tout ce que cela comporte comme risque d'embrasement universel, au nom de "l'axe du mal", les USA étant, comme chacun le sait, avec l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la Syrie, le Chili, et tous les pays d'Amérique Latine et d'ailleurs, qui luttent pour se débarrasser de la tutelle de l'oncle Sam, ...l'axe de la Paix.

samedi 5 mars 2016

HOLLANDE,VALS, LE PS: SUR LE GRILL DE LA "LOI EL KHOMRI"!

Loi Travail : huit Français sur dix ne sont pas satisfaits du texte





    Loi Travail : huit Français sur dix ne sont pas satisfaits du texte

EXCLUSIF + DOCUMENT et VIDEO – A peine 18 % des Français soutiennent en l’état la réforme du Code du travail, selon un sondage Elabe pour « Les Echos » et l’Institut Montaigne. La moitié estime qu’il faut revoir substantiellement la copie et un tiers sont pour un rejet pur et simple.

Comment est-on passé d’un unanimisme presque parfait cet automne sur la nécessité de revoir le Code du travail à un rejet aussi massif par l’opinion, aujourd’hui, de l’avant-projet de loi censé matérialiser cette réforme ? Selon le baromètre Elabe réalisé pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, près d’un Français sur deux (48 %) considère que le texte ne peut rester en l’état. Un tiers d’entre eux (33 %) défendent même un rejet pur et simple.
Il n’y a guère que 18 % des personnes interrogées qui soutiennent la réforme telle qu’elle vient d’être dévoilée ces jours-ci.

« Une grave erreur de pédagogie »

Pourquoi un tel revirement alors qu’il y a quelques mois seulement, les spécialistes du sujet et les thinks thanks de gauche comme de droite (Terra Nova, Institut Montaigne), de même que des personnalités comme Robert Badinter, se retrouvaient pour souligner l’urgence à réformer le Code du travail ?
« Deux éléments expliquent ce phénomène. D’abord, on rentre dans le dur de la réforme avec des mesures détaillées dans lesquelles les gens peuvent se projeter, ce qui les inquiète. Ensuite, le gouvernement a fait une grave erreur de pédagogie car aucune de ces mesures n’a été évoquée en amont. L’opinion était en train de s’approprier progressivement le constat, mais pas les mesures elles-mêmes »,  explique Bernard Sananès, le président de l’institut Elabe.
Un élément illustre parfaitement ce décalage entre l’acceptation d’un principe général d’un côté et l’inquiétude de le voir se concrétiser de l’autre. Ainsi, alors qu’une majorité de Français se disaient favorables à l’assouplissement des 35 heures dans plusieurs sondages cet automne, la fixation du temps de travail par un accord d’entreprise (qui rend effectif cet assouplissement) fait partie des mesures les plus décriées de l’avant-projet de loi (37 % veulent le voir modifier), juste derrière l’assouplissement des licenciements économiques(43 %) et le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement jugé abusif (38 %).
Pour en savoir plus
Ce sont les jeunes (18-24 ans) et les milieux populaires qui rejettent le plus massivement la réforme par peur d’une précarité accrue par rapport à celle qu’ils subissent déjà. Mais curieusement, les cadres sont aussi très critiques (61 % veulent voir le projet réécrit), par peur, cette fois, de se voir rejetés du marché du travail dans lequel ils sont insérés.
Devant de pareils chiffres, la bataille de l’opinion semble bel et bien en passe d’être perdue pour l’exécutif. « Cela peut encore basculer en fonction des aménagements qui vont être consentis pour mieux équilibrer le texte, estime Bernard Sananès, mais si le recul est trop fort, l’exécutif en paiera aussi le prix fort quant à sa capacité réelle à réformer ».
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Sondage réalisé par Internet les 1er et 2 mars auprès de 1.001 personnes selon la méthode des quotas.


mardi 1 mars 2016

LA PENSÉE DU JOUR

Pensée du jour
                                                           Rédigé par Canaille Lerouge

LES CHRONIQUES LATINES DE JEAN ORTIZ

Chroniques Latines


Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l'Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien...


AFP
Jean Ortiz

Quelques considérations « primaires »

"Je n’accepte pas que nous nous fondions une nouvelle fois dans un magma ectoplasmique, sur une base minimaliste, loin du mouvement social et de la rue."
Opter pour des « primaires à gauche » revient à s’engager une nouvelle fois dans une stratégie au final « socialo dépendante » . Elle risque d’assimiler les communistes à cette « gauche » qui n’en est plus une depuis longtemps déjà . Si nous sommes peu lisibles, peu visibles, malgré la nécessité aujourd’hui comme hier d’un puissant parti communiste, de classe, c’est que nous avons en quelque sorte renoncé à être pleinement nous-mêmes, antisystème et propositionnels, à refuser radicalement le capitalisme, à rompre avec lui. Rompre, rupture, radicalité... Etre partisan de la révolution, même si le mot a été tant et tant dégradé, n’est-ce pas revendiquer et commencer à construire, par nos résistances, nos pratiques quotidiennes, des relations et des valeurs nouvelles, une société de partage, non cannibale, libérée du marché. Un socialisme d’aujourd’hui, citoyen, autogestionnaire, démocratique, écosocialiste, qui socialise les grands secteurs économiques et les leviers financiers, qui remette en cause le carcan européen, le productivisme sans limites, la monopolisation des richesses... Mais pour cela il convient d’abord de ne pas renoncer aux mots, « socialisme », « révolution », et au sens de la marche. Je ne sais plus qui a dit : Ne pas nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.
 
Nous vivons des temps inhumains de « contreréforme », des temps terribles pour les millions de « perdants », des temps dangereux de basculement conservateur, où la tentation est grande de diluer le discours révolutionnaire dans l’air fétide et régressif du moment, de s’adapter plus que de « révolutionner », pour  tenter de gagner quelques voix... La politique cède le pas à une sorte de campagne électorale permanente dominée par le marketing politique, vide, avilisseur, par la com. manipulatrice, les coups politiques tordus ou pas, le tango des égos... Et le peuple dans toute cette ratatouille ? On se trompe si l’on croit que les sondages doivent être pris au pied de la lettre. La colère gronde dans ce pays et peut éclater sans nous, voire contre nous, assimilés au « tous pareils », à « la caste » comme disent les Espagnols.
Les « primaires », ces combats de coqs frelatés, ces rideaux de pseudo-démocratie et d’enfumage sur l’essentiel, cette singerie des « States », accentuent la personnalisation outrancière, la dépolitisation, les postures, les revirements, les petits et gros calculs, au détriment des contenus, des batailles d’idées, des compétences des militants, finalement contournés. Comme le référendum d’entreprise contourne les syndicats...
En tant que communiste, « refonder la gauche » n’est pas vraiment mon affaire. Refonder, consolider, renforcer, le PCF et le Front de gauche : OUI. OUI.
Réanime le parti socialiste qui voudra, qui pourra !! Il a infligé tant de souffrances et d’humiliations à notre peuple pour en payer le prix. Va-t-on une nouvelle fois contribuer à recrédibiliser un parti socialiste (sauce Valls ou sauce Cambadélis) plus libéral que les ultralibéraux ? A lui donner une nouvelle caution « de gauche » et à nous retrouver Gros-Jean comme devant, avec le titre de « meilleurs artisans de l’unité de la gauche »... et le « vote utile » pour le « nouveau PS » ? Se souvient-on du CERES, de la fable toujours bien vivante des « bons » et des « mauvais » socialistes, des « flingueurs » d’hier et d’aujourd’hui ? Où sont-ils passés, ceux d’hier ? Que sont-ils devenus ? La fable permet de ratisser large.
 
Comment peut-on décréter l’échec du Front de gauche (notre enfant) s’il n’a été qu’un cartel politique de circonstance et de sommet ? Si on ne lui a pas permis vraiment de prendre racine, d’ouvrir largement ses portes, de se structurer en bas? Nous, communistes, avons eu en quelque sorte peur de notre ombre . Je n’accepte pas que nous nous fondions une nouvelle fois dans un magma ectoplasmique, sur une base minimaliste, loin du mouvement social et de la rue.