mardi 15 mars 2016

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Publié le 14 Mars 2016
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Rédigé par Canaille Lerouge

LE MIROIR BRISÉ DE LA GAUCHE

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La réflexion du jour





 EN VOYANT LES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES PARTIELLES DE DIMANCHE 13 MARS, ON PEUT SONGER A CETTE RÉFLEXION D'UN COMMENTATEUR DE PRESSE: 

LA GAUCHE EST UN MIROIR BRISÉ, 
ELLE A PERDU SA COLONNE VERTÉBRALE,
Le PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS



Note de Pedrito
En même temps qu'elle traduit clairement une évidence qui ne peut échapper qu'aux jeunes générations, pour qui l'Histoire commencerait avec ce début de leur siècle, cette réflexion nous renvoie à une réalité qu'on ne saurait nier ni oublier: depuis les années 90, depuis l'effondrement de l'URSS, bradée comme un fonds de commerce en faillite, depuis la réunification de l'Allemagne, l'équilibre politique né de la Libération - accords de YALTA -  qui garantissait une Paix relative, une "coexistence pacifique" entre les deux grandes puissances, USA et URSS, a été rompu dès la démission  de Gorbatchev, même si à cette époque-là, je ne ressentais pas comme une trahison cette capitulation du chef d'état Soviétique, abdiquant trop facilement devant quelques marionnettes manipulées depuis Washington, comme cela s'avéra finalement pour moi  par la suite comme une trahison.
Avec  la fin de l'URSS vint, chacun le sait, s'en réjouit ou le déplore, le règne de Mitterrand.....Et avec lui l'effondrement du PC, qui entrainait automatiquement la dilution de ses forces, militantes et électorales, dans le Parti Socialiste, dont s'appropria le monarque Président, après qu'il ait créé et abandonné ses marche-pied pour le pouvoir : d'abord la F.G.D.S., puis la Convention des Institutions Républicaines, avant de lui préférer finalement le PS, le plus sûr moyen d'être élu.
On reconnait là l'appétit du pouvoir des vrais politiciens professionnels.
On peut penser ce que l'on veut du P.C.F., de sa politique, de son histoire, de son échec, à vouloir rester accroché à la locomotive socialiste, alors que celle-ci donne elle-même et de plus en plus fréquemment d'inquiétants signes d'essoufflement,  comme de ce qui a motivé son échec: celui du socialisme des soviets russes. Mais tant que le PC représenta près de un électeur Français sur quatre ou cinq, la gauche Française tenait la route, elle était un facteur de progrès social, de luttes ouvrières, de conquêtes sociales, garante de promesses tenues, de développement de l'économie  en même temps que des combats progressistes qui irradièrent la planète, des luttes de libération coloniale, de la culture.... Jusqu'à l'heure des abandons, en 1983. La fin du rêve, le début des nombreuses promesses oubliées  et d'autant de trahisons.
Après ses heures de gloire, de libération, de solidarité active, la gauche d'aujourd'hui ressemble effectivement à un miroir brisé, dont le F.N.  rassemble patiemment les morceaux. Mais cette gauche qui ne l'est plus, hormis pour ses moutons apeurés, est toujours incapable d'assumer sa responsabilité, et elle nous refait à chaque élection le coup du "tous contre le f.n.", sans peur de la honte et du ridicule. Comme si ceux qui ne veulent plus être pris pour des pigeons, ou des jambons, comme on voudra, qui ne veulent plus voter pour rien, ou presque,  pouvaient être désignés pour responsables des trahisons des clercs du pouvoir.

Quand le P.C. comprendra-t-il que l'aventure commencée sous la pseudo gauche Mitterrand doit prendre fin? Quand va-t-il se décider à redevenir un LE parti de gauche sérieux qu'il aurait dû rester, mais qu'il n'est plus, pour quelques strapontins, un parti dont ont besoin tous les Français, notamment les humbles, les salariés, les travailleurs, un parti au service de l'intérêt national, mais surtout pas au service d'une élite qui siège en trop grand nombre sur les bancs de l'Assemblée?