jeudi 29 juin 2017


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Monsieur véto, pardon Monsieur ordonnances, avait promis une femme à la présidence de l'Assemblée nationale. Finalement, il a opté pour un vieux cheval de la politique politicienne, un mâle de surcroit.
De la vieille politique politicienne au perchoir de l'Assemblée nationale
François de Rugy a donc été élu président de l'Assemblée nationale par les députés macronistes y compris par les 49% de femmes composant ce groupe. Comme quoi en politique politicienne, chassez le naturel, il revient au galop.
François de Rugy, ex-patron de l'ex-groupe écolo lors de la dernière législature, avait tout entrepris pour être ministre de François Hollande. En vain, malgré reniements, courbettes et simagrées.
Et puis le vent tournant, comme beaucoup d'autres hors sol de la politique politicienne, il fut candidat macroniste. Un siège de député valait bien une messe.
Rectification: en fin de compte, François de Rugy, lorsqu'il débuta sa carrière politicienne, ne fut pas loin de là partisan de combattre le capitalisme, mais de l'humaniser avec une plus belle nature et de jolis zoiseaux gazouillant dedans. Cela tombe bien, le voilà sur le perchoir du palais Bourbon pour faire voter une politique des plus réactionnaires.
Dans le même temps, il va occuper l'hôtel de Lassay mitoyen du palais Bourbon. Ce n'est pas un hôtel de bas étage, mais un palais de l'Ancien régime. Cela tombe aussi pile poil. François Goullet de Rugy descend d'une famille lorraine anoblie en 1765. La dite famille fut admise en 1945 au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française qui a pour objet l’entraide matérielle et morale entre ses membre.
Et le blason familial qui va avec: "D’azur au lion d’or rampant contre une fontaine d’argent."
Allez, ah ça ira, ça ira, ça ira... Ben oui, ça va pour monsieur François Goullet de Rugy. Non? Il devient le 3e personnage de l'Etat après Macronléon Bonaparte. Pour faire de la vieille politique.
D'ou peut-être cet autre blason qui pourrait s'accrocher à la porte de l'hôtel de Lassay:
De la vieille politique politicienne au perchoir de l'Assemblée nationale