tag:blogger.com,1999:blog-83825429538363987892024-03-18T20:12:30.008+01:00L'INSOUMIS - BLOG CITOYEN NI DIEU NI MAÎTRE
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<h1 class="surlignable">Bruno Drweski : « Poutine s’est posé en garant de la stabilité, c’est sa grande réussite »</h1>
<p class="info-publi"><abbr class="published" title="2024-03-18T18:43:46Z">lundi 18 mars 2024</abbr><span class="auteurs">
par Grégoire Lalieu/BD-ANC</span></p>
</div>
<img alt="" class="spip_logo spip_logos" height="167" src="https://ancommunistes.fr/local/cache-vignettes/L250xH167/arton6262-289b9.jpg?1710787400" width="250" />
<div class="chapo surlignable" style="text-align: justify;"><p>« Pas d’opposition. Pas de liberté.
Pas de choix », a tweeté le président du Conseil européen Charles
Michel pour féliciter ironiquement Vladimir Poutine. Le président russe
vient en effet d’être réélu avec 87% des suffrages. Si l’issue du
scrutin laissait peu de place aux surprises, on aurait tort de croire
que l’autoritarisme et la propagande du Kremlin expliquent tout. Quels
étaient les enjeux de ces élections ? Sur quels soutiens Vladimir
Poutine peut-il compter ? Comment la guerre en Ukraine a-t-elle
influencé les électeurs ? Historien, politologue et maître de conférence
à l’Institut National des Langues et Civilisations orientales, Bruno
Drweski répond à nos questions.</p></div>
<p style="text-align: justify;"><strong>La presse
occidentale a évoqué un simulacre. Les élections présidentielles
étaient-elles vraiment dépourvues de tout enjeu en Russie ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Tout d’abord, la tenue d’élections présidentielles était
juridiquement normale, car nous étions arrivés à un moment où elles
devaient se tenir, tout simplement. Ensuite, il est évident que le
scrutin était quasiment une formalité dans la mesure où le vainqueur
était connu d’avance. Mais pas tant parce que le processus était
trafiqué comme on a pu le marteler dans les médias occidentaux. C’est
surtout parce que les Russes ont pris conscience qu’ils étaient en
guerre. Ce n’était pas vraiment le cas il y a deux ans, lorsque les
autorités parlaient d’ « opération spéciale ». La perception du conflit a
changé et comme souvent en temps de guerre, on assiste en Russie à un
réflexe légitimiste, un élan de mobilisation pour préserver la stabilité
du pays. D’ailleurs, d’une certaine manière, les Ukrainiens ont aidé
Poutine en multipliant les attaques de drones contre le territoire russe
avant les élections. Elles n’ont fait que renforcer cette réaction
légitimiste.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au-delà de la simple formalité, l’exercice du scrutin a-t-il permis à Poutine de conforter son pouvoir et sa légitimité ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Oui. Et il l’a fait en jouant sur cette réaction légitimiste et le
réflexe patriotique. Il a aussi modifié son programme électoral en
empruntant beaucoup à la gauche dont le Parti communiste [deuxième parti
au parlement, NDLR]. Poutine a notamment abordé des thèmes restés
tabous jusqu’ici, comme l’impôt progressif. Cela démontre qu’au-delà des
élections présidentielles, une lame de fond traverse la société russe
et soulève des questions sur la réalité sociale du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le pouvoir russe n’est pas tendre avec ses opposants :
assassinat, emprisonnement, exil… Y a-t-il malgré tout une opposition en
Russie ou bien le maitre du Kremlin exercice-t-il un pouvoir sans
concession ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Nous n’avons pas en Russie un pouvoir tendre, ni même une tradition
politique tendre. C’est lié au contexte du pays. Les Russes n’attendent
pas de leur pouvoir la même chose que d’autres sociétés ayant vécu une
histoire – disons – moins complexe.</p>
<p style="text-align: justify;">Quand on parle d’opposition russe en Occident, on parle en fait
d’opposition pro-occidentale. Cette opposition existe bel et bien en
Russie, mais elle est très minoritaire. D’ailleurs, les appels au
boycott et autres actions anti-électorales n’ont pas rencontré de grands
échos ce week-end. Soulignons aussi que Iabloko, le parti
pro-occidental autorisé, a perdu énormément des forces dont il disposait
au début des années 90. Et ce n’est pas à cause de Poutine, mais à
cause de l’évolution générale de la société russe.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce ne sont pas tous les pro-occidentaux qui sont jetés en
prison ou liquidés. La répression vise surtout ceux qui, aux yeux du
pouvoir russe, présentent un risque d’ingérence étrangère à travers
leurs soutiens. À côté de cela, il y a ce parti pro-occidental autorisé.
Il illustre le débat est/ouest qui traverse depuis longtemps la société
russe et ses élites…</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Exact. Sans n’avoir jamais été un parti de masse, Iabloko a été un
parti influent dans les années 90. Il reste tout à fait pro-occidental
et pro-libéral dans tous les sens du terme. Mais il est moins agressif
vis-à-vis du pouvoir. Il fonctionne comme un petit parti d’opposition
qui tient sa place. Ce n’est pas le cas des groupes directement financés
ou liés aux puissances occidentales et dont on parle beaucoup plus chez
nous. C’est étonnant de voir d’ailleurs à quel point nos médias
ignorent aujourd’hui Iabloko, alors que c’était leur coqueluche dans les
années 90. Ce parti souhaite toujours que la Russie se rapproche de
l’Occident. Le débat est bien présent. Mais aujourd’hui évidemment, les
milieux qui soutiennent cette position s’affirment beaucoup moins. S’ils
n’ont plus le vent en poupe, ils restent malgré tout bien installés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Y a-t-il des oppositions plus consistantes ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Parti communiste est la principale force d’opposition en termes de
mobilisation et de poids électoral. Il y a également des groupes de
gauche beaucoup plus faibles électoralement. Certains ne se présentent
même pas aux élections. Mais ils ont des capacités de mobilisation
totalement négligées en Occident.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Parti communiste reste néanmoins le seul parti politique russe qui
est implanté dans tout le territoire. Et c’est ainsi qu’il concurrence
le parti au pouvoir. En effet, Russie Unie, le parti de Poutine, dépend
d’une structure liée à l’administration d’État. C’est une structure
plutôt bureaucratique que politique. Le Parti communiste dispose quant à
lui de bases sociales partout dans le pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Certains disent que le Parti communiste n’est pas vraiment un parti d’opposition en Russie.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">C’est relativement vrai. C’est un parti d’opposition réformateur.
C’est-à-dire qu’il se place dans le cadre du système. À l’intérieur de
ce cadre, il critique assez fermement la réalité sociale et économique
du pays. Mais il s’en prend rarement aux autorités et au président plus
particulièrement. Ça ne l’empêche de mener un travail de terrain et de
proposer un programme alternatif. Ce qui fait qu’une partie de la vie
politique russe se situe par rapport au Parti communiste, même si son
programme déplait évidemment aux élites possédantes du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Qu’est-ce qui explique la force de ce parti, plus de vingt ans après la chute de l’Union soviétique ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’héritage soviétique. Certes, il y a en Russie un anticommunisme
très agressif. Mais il est minoritaire. En réalité, une grande partie
des Russes n’est pas prête à bazarder l’héritage soviétique qui se
résume à deux points essentiels : la stabilité du pays et une politique
sociale dont un ensemble de valeurs ont pénétré la société. Pour
beaucoup, l’héritage soviétique évoque encore la stabilité d’une grande
puissance, d’un pays qui ne se sentait pas menacé alors que la Russie
d’aujourd’hui se sent incontestablement menacée. Il y a en outre une
prise de conscience de ce qu’est réellement le capitalisme si bien
qu’une grande partie des Russes souhaitent un État social et donc
socialiste. Mais ils ne sont pas prêts à risquer une révolution pour y
arriver, parce que le pays a connu trop de soubresauts pour tenter à
nouveau la chance d’une aventure révolutionnaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vladimir Poutine a été réélu avec 87% des voix.
L’autoritarisme et la propagande expliquent tout ? Ou bien le président
jouit-il d’une véritable base sociale et du soutien des élites russes ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La grande capacité de Poutine a été de se placer en position
d’arbitre, comme le font beaucoup de dirigeants, surtout en Russie. À
partir du moment où vous ne cherchez pas à renverser un système par des
moyens radicaux – et la majorité de la population russe ne souhaite pas
de tels bouleversements – très souvent, le rôle du chef de l’État
consiste à arbitrer les différentes forces en présence. Poutine y est
pleinement parvenu.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce n’est pas vraiment l’impression que donne la presse
occidentale de la Russie. On dirait plutôt un pays où tout le monde
obéit au doigt et à l’œil du nouveau tsar.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’appareil d’État russe représente des tendances parfois très
divergentes et même des oppositions qui pourraient effectivement
surprendre les observateurs occidentaux. Aujourd’hui par exemple, il y a
une véritable guerre ouverte dans les médias russes entre la directrice
de la Banque Nationale et le ministre de l’Intégration eurasiatique sur
les perspectives économiques, politiques et stratégiques du pays. On
imagine mal dans nos « démocraties » occidentales voir des responsables
de l’élite dirigeante s’opposer ouvertement sur des questions
programmatiques essentielles. Cela montre qu’en Russie, une bonne partie
de l’opposition se situe en fait à l’intérieur du camp gouvernemental.
Poutine est l’arbitre entre les deux. Il n’a poussé à la démission ni la
directrice de la Banque Nationale ni le ministre de l’Intégration
eurasiatique. On imagine mal Macron ou Biden laisser ses ministres et
ses plus hauts fonctionnaires se battre publiquement sur des questions
stratégiques essentielles. Poutine, lui, se place comme un arbitre au
milieu du terrain de foot. Il s’est posé en garant de la stabilité. Et
ça explique en partie son succès. De nombreuses personnes aux opinions
extrêmement diverses soutiennent Poutine. Elles soutiennent en fait
celui qui garantit la stabilité du pays tout en espérant qu’il penchera
plutôt de leur côté.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La guerre en Ukraine et les conditions de vie comptent-elles aussi parmi les préoccupations des électeurs russes ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Russes souhaitent que la guerre se termine le plus vite possible.
Certains, y compris les électeurs de Poutine, manifestent parfois des
signes d’impatience et estiment que le président devrait se montrer plus
ferme pour conduire la Russie à la victoire. En Occident d’ailleurs, on
a tendance à ignorer que si Poutine n’était pas là, nous aurions
certainement des candidats plus belliqueux à la tête du Kremlin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>On ne va pas revenir sur la genèse de la guerre en Ukraine.
Mais on sait que pour beaucoup, en Russie et ailleurs dans le monde, ce
conflit est vu comme une agression de l’OTAN par Ukrainiens interposés.
La Russie de Poutine a pu résister aux sanctions économiques et la
situation sur le champ de bataille joue en sa faveur. Cela
explique-t-il également sa popularité auprès des électeurs russes ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Occident a clairement mal calculé son coup sur ce plan-là. Quand
les marchandises importées d’Occident ont commencé à manquer, elles ont
rapidement été remplacées par des marchandises russes. Les médias
proches du pouvoir en ont évidemment joué. Mais c’était quelque chose de
palpable et qui touchait tout le pays. La grande majorité des Russes en
a conclu qu’ils étaient attaqués par l’Occident, mais qu’ils avaient
réussi à remporter la bataille : ils étaient capables de produire les
mêmes yaourts, les mêmes hamburgers, etc. Cette victoire économique a
été ressentie à travers tout le territoire et a joué en faveur du
pouvoir.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quid des conditions de vie ? Tout va pour le mieux en Russie ?</strong></p><div style="text-align: justify;">
Il y a un mécontentement latent qui se développait au cours des
années précédant la guerre et qui apparaît moins aujourd’hui. Ce
mécontentement vise le système social, les inégalités et les oligarques.
Là aussi, la guerre en Ukraine a joué en faveur du pouvoir, car bon
nombre de Russes espéraient qu’elle emporte ces fameux oligarques
pourris et pro-occidentaux. C’est en partie fait, mais pas totalement.
Ce sentiment populaire est là néanmoins. Et il explique pourquoi Poutine
a dû virer à gauche dans ses discours en abordant des questions
sociales relativement ignorées jusqu’ici. Il lui fallait montrer qu’il
était conscient de cette Russie profonde favorable à une politique
sociale plus à gauche que celle mise en place depuis la chute de l’U</div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-50922002842198762622024-03-18T19:56:00.002+01:002024-03-18T19:59:07.543+01:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/vQMepFN6JS0" width="320" youtube-src-id="vQMepFN6JS0"></iframe></div> <div class="menu-wrap"><div class="menu-wrap-inner text-right"><nav class="mainnav-wrap nav-fixed fixed-default fixed-nav fixed-nav--notbottom fixed-nav--pinned fixed-nav--top headroom-no-transition"><ul class="nav-menu inline-list" id="mainnav"><li class="header-desktop-el"><a class="search-trigger inline-lightbox" data-effect="mfp-slide-bottom" href="https://histoireetsociete.com/2024/03/18/natacha-polony-macron-envisage-des-troupes-en-ukraine-reveillons-nous-ou-ce-sera-la-guerre-totale/#search-popup"><i aria-hidden="true" class="fa fa-search"></i></a><br /></li></ul></nav>
</div>
</div>
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</div>
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<div class="container entry-featured-inner">
<div class="media-holder"><a class="image-lightbox" href="https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2024/03/AAY0hWa-63.jpg"><div class="thumb-container thumb-55"><img alt="" class="attachment-wpg-image-xlarge size-wpg-image-xlarge wp-post-image" height="333" src="https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2024/03/AAY0hWa-63.jpg" width="250" /></div></a></div> </div>
</div>
<header class="entry-header entry-header-single entry-header-article">
<ul class="breadcrumbs" id="breadcrumb"><li><br /></li></ul><h1 class="entry-title">Natacha Polony : “Macron envisage des troupes en Ukraine : réveillons-nous ou ce sera la guerre totale”</h1> <div class="entry-meta-container" style="text-align: left;">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date">18 mars 2024</li></ul></div>
</header>
<div class=" fb_reset" id="fb-root" style="text-align: justify;"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<div class="pf-content" style="text-align: left;">
<h5 style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La seule chose rassurante est le faible poids de notre pays, ses
dirigeants dans les événements internationaux, même si un certain nombre
de gens se réveillent et tels Natacha Polony tirent la sonnette
d’alarme devant ce qui de fait est une déclaration de guerre de
l’invraisemblable Macron. Quand on a la moindre conscience de la manière
dont ce personnage grotesque a dit clairement le fond de ce pourquoi
lui et ses pareils sont prêts à embraser la planète : défendre à
n’importe quel prix le droit d’imposer les volontés de l’impérialisme du
nord global. Il faudrait peut-être oser aller jusqu’au bout de
l’analyse ; cette volonté qui n’a même plus les moyens de s’exercer a
été aussi des années de mensonge dans lesquels on nous a dépeint une
Russie faible, au bord de l’effondrement, un dirigeant malade,
paranoïaque, isolé de son propre peuple… On nous a vanté les prouesses
de Zelensky, caché les divisions fondamentales de l’Ukraine et celle de
tous les pays qui prétendent voler à la rescousse de sa russophobie…
alors peut-être serait-il tant de voir le mensonge dans sa globalité et
qui ment, au nom de qui et de quoi. En tous les cas pas en faveur de la
France. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)</span></h5>
<h2>Édito</h2>
<figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper">
</div></figure><div style="text-align: justify;"><br /></div><h2 style="text-align: justify;">Quand on envisage d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine,
quand on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut être que
Moscou, il convient, si l’on est encore en démocratie, de dire
clairement aux citoyens ce que cela signifie, juge Natacha Polony,
directrice de la rédaction de « Marianne ».</h2>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.marianne.net/politique/macron-n-exclut-pas-l-envoi-de-troupes-en-ukraine-un-consensus-sur-l-autonomie-de-la-corse-vers-une-treve-a-gaza-pour-le-ramadan-les-3-infos-de-la-nuit">Il ne s’agit plus d’Emmanuel Macron</a> ni
de ses postures de petit chef viril. Il ne s’agit même plus de la
France ni de son affaiblissement par des élites aveugles et
irresponsables. Il s’agit de savoir si nous allons accepter
collectivement de marcher comme des somnambules jusqu’à la guerre. Une
guerre dont nul ne peut prétendre qu’elle sera maîtrisée ou contenue. Il
s’agit de savoir si nous acceptons d’envoyer nos enfants mourir parce
que les États-Unis ont voulu à toute force implanter des bases aux
frontières de la Russie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>A LIRE AUSSI : </strong><a href="https://www.marianne.net//agora/tribunes-libres/fabien-roussel-envoyer-des-troupes-en-ukraine-les-propos-de-macron-sont-irresponsables-et-dangereux" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Fabien Roussel : “Envoyer des troupes en Ukraine ? Les propos de Macron sont irresponsables et dangereux”</a></p>
</div><p>Vues : 115</p><p></p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-83302540039415070722024-03-18T19:47:00.003+01:002024-03-18T19:47:38.165+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">Moldavie: UN RÉFÉRENDUM PIÉTINÉ DANS LA BOUE</h1> <div class="entry-meta-container" style="text-align: left;">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">18 mars 2024</span></li></ul></div>
<h4 style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les communistes de Moldavie continuent à dire à quel point ils ont
été grugés. Si le 17 mars 1991 a eu lieu le référendum de l’Union sur la
préservation de l’URSS, 76,4 % des citoyens (<a href="tel:113 512 812">113 512 812</a> personnes)
ayant le droit de vote étaient favorables au maintien de l’Union des
républiques socialistes soviétiques. « Non » a été la décision de <a href="tel:32%C2%A0303%C2%A0977">32 303 977</a> habitants
du pays, soit 22,15 %. Essentiellement les pays baltes. Le taux de
participation a été de 80,03 % de l’électorat soviétique total de 185
647 355 personnes. Dans la RSS de Moldavie, 700 893 personnes ont voté,
dont 688 905, soit 98 %, ont voté pour le maintien de l’Union, et 8 916
ont voté contre, soit 1,3 % et ce malgré que des nationalistes déchaînés
aient tenté d’empêcher le vote. Encore aujourd’hui 50% des habitants de
la Moldavie regrettent l’Union soviétique. Ce n’est pas de la nostalgie
c’est le constat de ce qu’est la misère aujourd’hui. Notez
qu’aujourd’hui 18 mars les mêmes célèbrent avec la même ferveur le
premier jour de la Commune de Paris. (note et traduction de Danielle
Bleitrach avec deepl)</span></h4>
<p>17.03.24Partager<a href="https://www.facebook.com/sharer.php?u=https://pcrm.md/ru/novosti/OU1CTUpEbFFDb0tab29yYStsVm53UT09&t=%D0%A0%D0%B5%D1%84%D0%B5%D1%80%D0%B5%D0%BD%D0%B4%D1%83%D0%BC,%20%D0%B2%D1%82%D0%BE%D0%BF%D1%82%D0%B0%D0%BD%D0%BD%D1%8B%D0%B9%20%D0%B2%20%D0%B3%D1%80%D1%8F%D0%B7%D1%8C" rel="noreferrer noopener" target="_blank"></a><img alt="Image" height="225" src="https://pcrm.md/public/news/thumbs/version_910x512x1/61b1213e479d1bf6f4311801902901ec.jpeg" width="400" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le 17 mars 1991 a eu lieu le référendum de l’Union sur la préservation de l’URSS. 76,4 % des citoyens (<a href="tel:113 512 812">113 512 812</a> personnes) ayant le droit de vote étaient favorables au maintien de l’Union des républiques socialistes soviétiques.</p>
<p style="text-align: justify;">« Non » a été la décision de <a href="tel:32%C2%A0303%C2%A0977">32 303 977</a> habitants
du pays, soit 22,15 %. Le taux de participation a été de 80,03 % de
l’électorat soviétique total de 185647355 personnes.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans la RSS de Moldavie, 700 893 personnes ont voté, dont 688 905,
soit 98 %, ont voté pour le maintien de l’Union, et 8 916 ont voté
contre, soit 1,3 %.</p>
<p style="text-align: justify;">Rappelons qu’en Moldavie, le référendum a été interdit par les
autorités élues sur les places déchaînées. La Commission centrale
républicaine pour le référendum n’a pas été créée. Les bureaux de vote
n’ont été ouverts que sur le territoire des installations militaires
appartenant encore à l’armée soviétique. Mais même eux ont été bloqués
par des foules nationalistes en colère.</p>
<p style="text-align: justify;">Une campagne effrénée d’opposition au référendum s’est déchaînée à la
télévision et dans la presse. Néanmoins, des centaines de milliers de
Moldaves ont participé au plébiscite.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré les protestations de certains dirigeants des républiques et
leurs sentiments nationalistes, les travailleurs se sont prononcés
unanimement en faveur de la préservation du socialisme, d’un pays
soviétique uni et de notre grande puissance. Même dans les pays baltes,
en Asie centrale et en Transcaucasie, les travailleurs ont exigé la
soumission à la volonté du peuple victorieux, du peuple créateur.</p>
<p style="text-align: justify;">Quatre jours après le référendum, le Soviet suprême adopta une
résolution spéciale obligeant tout le monde, sans exception, à se
conformer à la volonté du peuple.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est ainsi que, d’une part, 113,5 millions de personnes qui ne
voulaient pas se séparer de la patrie soviétique et, d’autre part, une
poignée de traîtres à la direction du PCUS dirigée par le « Judas du XXe
siècle » Gorbatchev et trois alcooliques – Eltsine, Kravtchouk et
Chouchkevitch – ont signé un document sur l’abolition de l’URSS dans
Belovezhskaya Pushcha.</p>
<p style="text-align: justify;">Jamais l’opinion des citoyens n’a été aussi dominante. Jamais
l’opinion des citoyens n’a été aussi grossièrement et cyniquement
piétinée dans la boue.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est la conspiration et la trahison qui ont causé la disparition du
Grand Pays, qui a vaincu le fascisme, a fait une percée dans l’espace,
mais surtout, a réalisé la construction d’une société sociale
harmonieuse et juste, dans laquelle il n’y a pas eu de désaccords
pendant des décennies.</p>
<p style="text-align: justify;">***</p>
<p style="text-align: justify;">… Le fleuve du temps emporte inévitablement les événements, les
visages, les « héros du jour » et ceux qui ne le sont pas. Dans les
lointains jours de mars 1991, dans un immense pays qui était considéré à
juste titre comme une superpuissance, de sérieuses discussions
publiques se sont déroulées sur la façon de « continuer à vivre » ?</p>
<p style="text-align: justify;">La « lie de la perestroïka » déferlait déjà sur les villes et les
villages de l’URSS, la partocratie édentée à tous les niveaux cédait peu
à peu le pouvoir à des « démocrates » actifs et mobilisés à saveur
nationaliste, l’Occident consolidé ne cessait de s’étonner de la
facilité avec laquelle le guide suprême du pays, Gorbatchev, « désarmait
» moralement et politiquement.</p>
<p style="text-align: justify;">En Chine, où un dirigeant sage, le vrai marxiste Deng Xiaoping, était
à la barre, des mesures ont été prises pour éviter l’effondrement du
système socialiste et la poursuite de l’existence de « l’autosuffisance
et du socialisme à la chinoise » dans les nouvelles conditions
internationales.</p>
<p style="text-align: justify;">Le vent du changement ne plaisait pas à la majorité de la population
de l’Union des républiques socialistes soviétiques. L’expérience de vie
du peuple soviétique leur disait : « Il ne faut rien attendre de bon de
ce battage médiatique et de ce bavardage ! » Derrière tout le cirque
des cercles de discussion « Sur la nouvelle pensée », le spectre de la
désintégration grandissait lentement. Cela a été facilité par une série
de difficultés économiques générées par la politique d’aveuglement des
hauts dirigeants de l’URSS, qui a introduit les principes du marché dans
le cadre d’une planification centralisée stricte.</p>
<p style="text-align: justify;">Un drame total s’est abattu sur les citoyens de l’URSS. Les étagères
des magasins étaient vides. Avec la présence d’un énorme potentiel,
certains systèmes de rationnement pour la distribution des biens et des
produits ont été introduits en temps de paix. Le Premier ministre
soviétique au visage d’escroc professionnel, Pavlov, a procédé à une «
redénomination du rouble » et a privé la majeure partie de la population
de l’URSS de leurs économies. que pouvaient-ils faire alors !</p>
<p style="text-align: justify;">Mais malgré tout cela, les forces saines qui prônaient la
préservation d’un seul État puissant créé sur les principes du respect
de l’ouvrier ont réussi à organiser un plébiscite national qui, selon le
bon sens, aurait dû mettre fin aux débats sans fin et dénués de sens
sur la nécessité de ce méga-projet d’État grandiose du XXe siècle, avec
toutes ses réalisations et ses sacrifices.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré des difficultés objectives, telles que le manque d’expérience
dans la tenue de plébiscites à grande échelle et l’opposition active de
la partocratie locale, qui avait dégénéré en une couche de vendus (à ce
moment-là, elle était déjà étroitement impliquée dans les mouvements
nationalistes pro-occidentaux), le référendum a eu lieu dans un certain
nombre de républiques. Ses résultats ont laissé perplexes ceux qui
considéraient l’enterrement de l’URSS comme un fait accompli.</p>
<p style="text-align: justify;">Il semblerait que l’expression de la volonté soit évidente. Il est
vain d’argumenter et de réviser des chiffres aussi convaincants. À ce
jour, malgré toutes les tentatives d’une existence « démocratique » sous
la dictature de l’oligarchie avec le soutien des élites occidentales
dans tout l’espace post-soviétique, il n’y a pas de résultats électoraux
aussi convaincants.</p>
<p style="text-align: justify;">Le seul et dernier référendum sur le territoire de l’URSS est une
leçon et un verdict. Une leçon d’histoire qui dit : « Gagner n’est pas
garder la victoire. » Ils n’ont pas gagné la victoire au référendum,
mais ils ont bavardé et l’ont oublié.</p>
<p style="text-align: justify;">Le grand pays qu’était l’U.R.S.S. a été victime de dirigeants à la
tête vide et sans valeur. Le référendum de 1991 en est la preuve…</p>
<p style="text-align: justify;">***</p>
<p style="text-align: justify;">Depuis plus de trente ans, de nombreux malheurs ont proliféré dans
chacune des républiques de l’ex-Union soviétique sans exception. Les
relations sociales se sont dégradées jusqu’au féodalisme, à la formation
de dynasties monarchiques, à l’idéologie d’un nationalisme agressif
caverneux.</p>
<p style="text-align: justify;">Le soi-disant processus démocratique a été réduit à soudoyer des
électeurs appauvris, et l’exercice du mandat au pouvoir a été réduit au
vol avide et impuni des ressources que le gouvernement soviétique avait
laissées en héritage.</p>
<p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, les avantages de réalisations socialistes
incontestables, telles que la médecine gratuite et de haute qualité et
la garantie de la connaissance, sont particulièrement évidents. Il est
possible d’énumérer pendant longtemps tout ce dont les peuples de
l’ex-Union soviétique ont été privés par les traîtres à la patrie.</p>
<p style="text-align: justify;">Lorsque le Parti communiste est arrivé au pouvoir en Moldavie en
2001, il a commencé à restaurer progressivement les acquis sociaux qui
avaient été détruits par les barbares arrivés au pouvoir au début des
années 1990.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais, plus important encore, dans leur travail pendant plus de huit
ans à la tête du pays, les communistes ont été guidés par la volonté et
la confiance de la majorité de la population du pays. Les communistes
ont démontré que c’est ainsi que devait fonctionner la démocratie
populaire, qui a été grossièrement piétinée par les traîtres à la patrie
en 1991.</p>
<p style="text-align: justify;">Fait révélateur, même aujourd’hui, 33 ans plus tard, les sondages
menés en Moldavie enregistrent le plus haut degré de popularité de
l’Union soviétique parmi les citoyens. C’est toujours plus de 50 %.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce n’est pas de la nostalgie, mais le rêve d’une vie humaine normale et stable.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est le désir de renforcer l’amitié des peuples, c’est le désir et la possibilité de circuler librement sans frontières.</p>
<p style="text-align: justify;">Un peu plus de trois décennies ont prouvé de manière convaincante que
seuls les communistes unis au sein du Parti communiste dans l’ensemble
de l’Union des États indépendants sont capables de redonner espoir à ces
idéaux.</p>
<p style="text-align: justify;">La volonté du peuple, telle qu’elle s’est exprimée dans le
référendum, est sacrée. Il n’y a pas de délai de prescription et il doit
être mis en œuvre de manière stricte et cohérente. Et peu importe à
quel point ils essaient de discréditer notre grand État soviétique
aujourd’hui, nous continuerons à nous battre constamment pour son
renouveau et sa renaissance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dmitriy Krymov,</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comunist.md</strong></p>
<div style="text-align: justify;"><em><strong>17 mars 2024</strong></em><br /></div> pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-42091096658507498322024-03-18T19:44:00.005+01:002024-03-18T19:44:31.694+01:00<br /><div class="menu-wrap"><div class="menu-wrap-inner text-right"><nav class="mainnav-wrap nav-fixed fixed-default fixed-nav fixed-nav--notbottom fixed-nav--pinned fixed-nav--top headroom-no-transition"><ul class="nav-menu inline-list" id="mainnav"><li class="header-desktop-el"><a class="search-trigger inline-lightbox" data-effect="mfp-slide-bottom" href="https://histoireetsociete.com/2024/03/18/qui-empeche-lukraine-denvahir-la-transnistrie-par-gevorg-mirzayan/#search-popup"><i aria-hidden="true" class="fa fa-search"></i></a><br /></li></ul></nav>
</div>
</div>
<div class="container">
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</div>
</div>
<div class="entry-featured entry-featured-full">
<div class="container entry-featured-inner">
<div class="media-holder"><a class="image-lightbox" href="https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2024/03/soc_1257934.png"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img alt="" class="attachment-wpg-image-xlarge size-wpg-image-xlarge wp-post-image" height="338" src="https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2024/03/soc_1257934.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="600" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table></a></div></div></div><header class="entry-header entry-header-single entry-header-article"><h1 class="entry-title">Qui empêche l’Ukraine d’envahir la Transnistrie ? par Gevorg Mirzayan</h1> <div class="entry-meta-container">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a> Histoire et Société<br /></li><li class="meta-date">18 mars 2024</li></ul> </div>
</header>
<div class=" fb_reset" id="fb-root"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<div class="pf-content">
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>La Moldavie est réellement l’illustration de la méconnaissance et du
bourrage de crâne en faveur du surarmement généralisé que subit le
citoyen français. On ne saurait demander au dit citoyen d’aller sur le
terrain partout pour mesurer la désinformation dont il est victime (il
n’y a pas désormais le moindre organe de pressse, le moindre parti
politique pour s’inscrire en faux contre cette désinformation et ce
chauffage à blanc en faveur de la guerre), mais si on arrivait à déjà
introduire le doute sur le sens de cette propagande. Le refus de la
guerre, l’insistance sur la nécessité de la négociation est la première
étape et c’est à partir de ce souhait qui est celui de l’opinion
publique française qu’il sera peut-être possible de rectifier les
mensonges les plus éhontés et qui tous ont été payés par de nombreuses
vies humaines, des communistes, des progressistes pour la plupart… (note
de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop) </b></span></p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://vz.ru/world/2024/3/14/1257934.html">https://vz.ru/world/2024/3/14/1257934.html</a></p>
<p style="text-align: justify;">Si l’on s’attendait à ce que Chisinau réagisse correctement aux
résultats du congrès des députés du peuple de Transnistrie (qui se sont
réunis le 28 février et ont adopté un appel à tous les acteurs
internationaux demandant de l’aide pour mettre fin au blocus moldave),
ces espoirs n’étaient pas justifiés. Les autorités moldaves n’ont fait
que durcir leur approche déjà hostile à l’égard des Transnistriens.</p>
<p style="text-align: justify;">Ainsi, Chisinau a exprimé son mécontentement quant à l’ouverture de
bureaux de vote en Transnistrie (où la quasi-totalité des résidents sont
des citoyens de la Fédération de Russie) pour les élections
présidentielles russes.</p>
<p style="text-align: justify;">En outre, le ministre moldave des affaires étrangères, Mihai Popşoi,
s’est déclaré prêt à “impliquer des partenaires internationaux” pour le
retrait des troupes russes de Transnistrie. Des troupes qui, soit dit en
passant, n’exercent pas seulement une fonction de maintien de la paix,
mais qui gardent également un énorme dépôt d’armes près du village de
Colbasna – des milliers de tonnes de munitions qui ne peuvent plus être
enlevées. Sans parler des diverses rumeurs selon lesquelles la Moldavie
et l’Ukraine pourraient mener une opération militaire pour s’emparer de
la Transnistrie, ce qui entraînerait le génocide des citoyens russes
vivant sur la rive gauche du Dniestr.</p>
<p style="text-align: justify;">En réponse, les autorités de Transnistrie assurent qu’une assemblée
des députés du peuple pourrait se tenir à nouveau. “Si la pression
continue, ce congrès ne sera pas le dernier et les déclarations ne
seront pas les dernières”, a déclaré le chef de la Transnistrie, Vadim
Krasnoselsky.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans cette déclaration, il est possible de voir une allusion à
l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance (lors de
l’avant-dernier congrès, qui s’est tenu en 2006, une telle décision
avait été prise). Et peut-être même une demande des députés
transnistriens à Moscou d’inclure la Transnistrie dans la Fédération de
Russie.</p>
<p style="text-align: justify;">La question est toutefois de savoir dans quelle mesure la
Transnistrie et la Russie ont besoin de cette demande – si elle se
concrétise – maintenant. Et le mot clé ici est “maintenant”.</p>
<p style="text-align: justify;">Moscou assure qu’aucun appel de Tiraspol ne restera lettre morte. “La
protection des intérêts des habitants de la Transnistrie, nos
compatriotes, est l’une de nos priorités. Toutes les demandes sont
toujours examinées avec attention par les agences spécialisées russes”, a
déclaré le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, malgré tout cela, le principal intérêt de Moscou et de
Tiraspol (comme l’a également mentionné Vadim Krasnoselsky) est
désormais la prévention d’une guerre dans la région. En d’autres termes,
les tentatives de Chisinau d’occuper la Transnistrie avec l’aide des
forces armées ukrainiennes, c’est-à-dire de mettre en danger la vie de
centaines de milliers de citoyens russes qui y vivent. En effet, pour
des raisons géographiques – à savoir l’absence de débouché territorial à
la Transnistrie – il sera difficile pour la Russie de leur venir en
aide. </p>
<p style="text-align: justify;">Si nous oublions les rumeurs et nous laissons guider par les
positions et les intérêts des acteurs, la seule partie intéressée par le
scénario militaire est l’Ukraine. </p>
<p style="text-align: justify;">Le régime de Kiev a besoin de créer de nouvelles menaces pour la
Russie et d’accéder aux dépôts d’armes près de Kolbasna (même si les
obus qui s’y trouvent sont périmés, mais l’Ukraine n’a pas vraiment le
choix). Cependant, l’invasion nécessite le consentement de la Moldavie –
et Chisinau, représentée par la présidente moldave Maya Sandu, bien
qu’elle adopte une position hostile à Tiraspol et à Moscou, s’abstient
d’approuver l’opération militaire.</p>
<p style="text-align: justify;">“Sandu ne veut pas prendre de décisions radicales. Elle ne veut pas
que la Moldavie soit entraînée dans une guerre avec la Russie”, explique
Igor Shornikov, ancien vice-ministre des affaires étrangères de
Transnistrie, au journal VZGLYAD.</p>
<p style="text-align: justify;">En partie parce que la majorité des Moldaves sont opposés à la
guerre. Mais surtout en raison de la position de ses partenaires
occidentaux. Les dirigeants européens ne sont pas prêts à une escalade
du conflit et aux réponses sévères de Moscou si les troupes du régime de
Kiev qui seront entrées en Transnistrie se livrent à un génocide des
résidents locaux détenteurs de passeports russes. </p>
<p style="text-align: justify;">Un autre acteur important de la région, la Roumanie, s’oppose à un
tel scénario. Bucarest n’a pas besoin d’une guerre avec la Russie. </p>
<p style="text-align: justify;">“Leur stratégie n’implique pas de guerre avec la Fédération de
Russie, c’est un tabou pour eux. Les Roumains ont besoin que la Russie
et l’Ukraine s’affaiblissent l’une l’autre ; après leur épuisement
mutuel, Bucarest a l’intention de réaliser ses ambitions régionales par
le biais de mesures diplomatiques et politiques. Ils travaillent depuis
30 ans avec la minorité roumaine dans la région de Tchernivtsi”,
explique Igor Shornikov.</p>
<p style="text-align: justify;">Les Roumains n’ont pas non plus besoin de l’armée ukrainienne en
Transnistrie. “Si l’Ukraine envahit soudainement la Transnistrie, il
n’est pas certain qu’elle veuille quitter ce territoire – après tout,
les terres transnistriennes faisaient autrefois partie de l’Ukraine
soviétique”, poursuit Igor Shornikov.</p>
<p style="text-align: justify;">Bucarest compte probablement aussi sur le fait que le traité conclu à
l’issue de l’Opération spéciale en Ukraine lui permettra d’obtenir ce
qu’il considère comme sa propriété (la Moldavie sans la Transnistrie et
certaines parties de l’Ukraine) en accord avec Moscou. Et il ne veut pas
gâcher l’affaire par une intervention militaire.</p>
<p style="text-align: justify;">La balance des événements n’est donc pas en faveur du régime de Kiev
et de ses projets pour la Transnistrie. La situation en Transnistrie est
fragile, mais toujours équilibrée. Il est important de la préserver
autant que possible – au moins jusqu’à ce que les conditions préalables
objectives (principalement territoriales) soient réunies pour que
l’armée russe ait des possibilités optimales de protéger les citoyens de
Transnistrie contre toute agression potentielle.</p><br /></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-71091277939050245082024-03-17T20:19:00.006+01:002024-03-18T15:47:31.895+01:00LA PLACE ROUGE ÉTAIT VIDE....<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/rPYotLU4zlE" width="320" youtube-src-id="rPYotLU4zlE"></iframe></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b> ..DEVANT MOI MARCHAIT NATHALIE, IL AVAIT UN JOLI NOM MON GUIDE</b>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C'était dans les années 1960. Javais une vingtaine d'années. La France a entendu cette chanson. Qui parlait de Moscou. De Russie. Avec cette voix qui allait devenir célèbre. Gilbert BÉCAUD chantait l'amitié Franco Russe. Les chansons étaient belles alors. Elles parlaient. Avaient une signification. Bécaud nous fit aimer Nathalie et son pays. Son pays où la France rayonnait comme aucun autre pays. La culture Française entretenait, imprégnait avec bonheur les relations entre nos pays. C'était quelques années à peine après la Libération. Le cauchemar du nazisme commençait à s'estomper. Les USA impérialistes commençaient à semer leur poison. Mais le monde entier savait que la Russie, l'Union Soviétique, avait payé le prix fort pour vaincre la folie meurtrière d'Hitler: plus de 20 ou 25 millions de morts. Alors qu'aujourd'hui ce pan de l'Histoire pourtant récente est galvaudé au profit des USA; Les méfaits de la politique impérialiste et du cinéma Hollywoodien. Plus tard, quand je connus l'URSS durant deux semaines, je me rendis compte à quel point les guides et interprètes qui nous accompagnaient rivalisaient de connaissances dans tous les domaines de la culture Française. De respect et d'admiration surtout. Et il n'était pas rare que notre jolie guide Alla BORISSOVA me demandait gentiment dans l'autobus qui nous menait d'un village martyre à un kolkoze ou au Musée de l'Ermitage : " Pierre, chante nous une chanson de ton beau pays " et cette admiration n'était pas feinte, Alla fredonnait avec nous le morceau de chant que j'avais spontanément entonné dans le bus où nous étions en ballade avec une quinzaine de touristes Français. Et nous récitait des poèmes de HUGO ou autre LAMARTINE mieux que nous. Culture de la France impressionnante.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Et ceci aujourd'hui un roitelet s'acharne à le détruire!!. Pédantisme. Ignorance. Inculture. Il nous fait courir tous les dangers par orgueil, vanité, soif de paraitre. Incapable de gérer nos affaires intérieures il veut faire le petit gendarme face à l'ogre Russe. Psychopathe dans tous ses états. Extrêmement dangereux. Pourvu que sa maman parvienne à le raisonner...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Aujourd'hui lorsque du matin au soir j'entends sur nos infâmes merdias des gens, toujours les mêmes, des "spécialistes" du vent de la démagogie, de la provoc et de l'esbroufe grassement payés avec nos impôts pour uniquement prêcher la guerre contre la Russie sans aucune raison sérieuse et valable que l'obéissance aveugle de Macron à l'OTAN américain, ce machin de guerre qui ne cherche qu'à étendre l'impérialisme universel Yankee alors que 80% de la planète lutte pour se débarrasser de lui, ces va-t-en guerre qui ne la feront jamais mais qui n'ont qu'un leit motiv, abattre Poutine, comme si la Russie était notre ennemie, alors qu'elle nous a débarrassé du fascisme hitlérien, alors j'en ai sérieusement marre de subir ce formatage mortel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'en ai ras le bol et c'est pas peu dire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Et je me dis que depuis des décennies maintenant on nous prépare au fascisme et à la guerre parce que le peuple ne réagit plus comme il le faisait il y a 50 ans et plus, quand il y avait en France un Parti Communiste et un Mouvement de la Paix puissants qui pouvaient mobiliser les citoyens pour ramener à la raison cette valetaille inculte couchée devant les banquiers tout puissants qui possèdent médias et fabriques d'armes. De quoi toujours enrichir les plus riches et envoyer au casse pipe les plus pauvres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Comme çà se passe depuis des siècles....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Qu'elle était belle la chanson de Gilbert BÉCAUD .....Et quand reviendra-t-il le temps des cerises?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le temps de la PAIX ? De la fin des génocides aussi sous le regard indifférent des chefs d'état complices des assassins?<br /></span></p><article> <h1><small>Les paroles de la chanson</small><br />« <b>Nathalie</b> »<br /></h1> <div id="paroles"> La place Rouge était vide<br />Devant moi marchait Nathalie<br />Il avait un joli nom, mon guide<br />Nathalie<br /><br />La place Rouge était blanche<br />La neige faisait un tapis<br />Et je suivais par ce froid dimanche<br />Nathalie<br /><br />Elle parlait en phrases sobres<br />De la révolution d’octobre<br />Je pensais déjà<br />Qu’après le tombeau de Lénine<br />On irait au café Pouchkine<br />Boire un chocolat<br /><br />La place Rouge était vide<br />J’ai pris son bras, elle a souri<br />Il avait des cheveux blonds, mon guide<br />Nathalie, Nathalie...<br /><br />Dans sa chambre à l’université<br />Une bande d’étudiants<br />L’attendait impatiemment<br />On a ri, on à beaucoup parlé<br />Ils voulaient tout savoir<br />Nathalie traduisait<br /><br />Moscou, les plaines d’Ukraine<br />Et les Champs-Élysées<br />On à tout mélangé<br />Et l’on à chanté<br /><br />Et puis ils ont débouché<br />En riant à l’avance<br />Du champagne de France<br />Et l’on à dansé<br /><br />Et quand la chambre fut vide<br />Tous les amis étaient partis<br />Je suis resté seul avec mon guide<br />Nathalie<br /><br />Plus question de phrases sobres<br />Ni de révolution d’octobre<br />On n’en était plus là<br />Fini le tombeau de Lénine<br />Le chocolat de chez Pouchkine<br />C’est, c’était loin déjà<br /><br />Que ma vie me semble vide<br />Mais je sais qu’un jour à Paris<br />C’est moi qui lui servirai de guide<br />Nathalie, Nathalie </div> </article><p></p><p></p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-48237900998581138162024-03-17T20:14:00.003+01:002024-03-17T20:15:25.818+01:00<p> </p><h1>Macron trompe la mort</h1>
<div class="barre_art rs_skip rs_preserve" id="barre_h">
<div class="topbar" style="background-color: white; left: 10.85px; padding: 0px; position: static; top: 0px; z-index: 1;">
<div class="social">
<div class="socLeft">
<span class="auteurs">
<small>par</small> <span class="vcard author"><a class="url fn spip_in" href="https://www.agoravox.fr/auteur/olivier-cabanel">olivier cabanel</a></span>
</span>
<br />
<span class="date">
mardi 12 mars 2024
</span>
</div><br /><div class="rs_skip" id="signaler_art" style="float: right; padding: 3px; width: 130px;">
<form action="/actualites/politique/article/macron-trompe-la-mort-253611" method="post" style="display: inline;">
</form></div></div></div></div><div class="rs_skip" id="signaler_art" style="float: right; padding: 3px; width: 130px;"><form action="/actualites/politique/article/macron-trompe-la-mort-253611" method="post" style="display: inline;">
</form>
</div>
<p><span class="spip_document_275442 spip_documents spip_documents_center">
<img alt="" height="451" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH437/nous_sommes_en_guerre-4f22d.jpg" style="height: 437px; width: 620px;" width="640" /></span></p>
<p><b>Depuis quelques temps, la mort et la guerre ont envahi obsessionnellement les discours du chef de l’état…</b></p>
<p><b>inquiétant non ?...</b></p>
<p>Lors de la crise sanitaire, le chef de l’état avait créé la panique,
enfermant son peuple pendant de longs mois, pour des raisons qui
mériteraient aujourd’hui d’être éclaircies... « <i><b>nous sommes en guerre</b></i> » éructait-il, déjà... <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5wYyJckGrdc" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p><span class="spip_document_275443 spip_documents spip_documents_center">
<img alt="" height="400" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L591xH846/la_guerre_pfizer-dde0b.jpg" style="height: 846px; width: 591px;" width="279" /></span></p>
<p>Plus tard,on se souvient aussi qu’il a annoncé « <i><b>la mort cérébrale de l’Otan </b></i> »...<a href="https://information.tv5monde.com/international/lotan-en-etat-de-mort-cerebrale-juge-emmanuel-macron-32271" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Ce même <b>OTAN</b> sur lequel il compte fermement puisqu’il en a invité quelques uns pour discuter du soutien à l’<b>Ukraine</b>…</p>
<p>toujours cet entêtant « <i>en même temps</i> ». <a href="https://www.francesoir.fr/politique-france/macron-evoque-l-envoi-de-troupes-en-ukraine-et-se-fait-rembarrer" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Plus récemment, sous l’injonction de « <i><b> <a href="https://www.la-croix.com/france/interview-exclusive-macron-projet-loi-fin-vie-euthanasie-suicide-assiste-20240310" rel="nofollow" target="_blank">regarder la mort en face</a> </b></i> »,
il en a remis une couche, sans se poser la question pourtant
essentielle : est-ce que c’est la préoccupation principale des
français ?</p>
<p>N’est-il pas en train d’agiter des écrans de fumée pour mettre à
l’arrière plan les sujets qui fâchent ?...le prix de l’électricité, de
l’essence, le chômage, la colère paysanne, l’inaction climatique, la
retraite, la perte du pouvoir d’achat, l’inflation, les services publics
malmenés, les prisons surpeuplées, le mal logement, et toujours plus de
français dormant dans la rue...la liste est longue.</p>
<p><span class="spip_document_275444 spip_documents spip_documents_center">
<img alt="" height="289" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L567xH410/la_france_a_mal-2b662.jpg" style="height: 410px; width: 567px;" width="400" /></span></p>
<p>Fatalement, il était urgent de parler d’autre chose, et la mort et la
guerre sont devenus les éléments de langages récurrents du chef de
l’état…</p>
<p>En effet, n’a-t-il pas menacé l’autocrate russe d’envoyer des troupes en <b>Ukraine</b> pour lui faire la guerre ? <a href="https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-provoque-un-tolle-mais-persiste-sur-l-envoi-eventuel-de-militaires-occidentaux_6218963_3210.html" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>D’ailleurs en écho, <b>Macron</b> évoque maintenant la relance du service national universel. <a href="https://www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macronveut-aller-vers-la-generalisation-du-service-national-universel-en-seconde_AN-202401160994.html" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Ajoutons pour ceux qui l’auraient oublié que la nouvelle loi de
programmation militaire qui a été votée récemment permettrait de
réquisitionner les français...et leurs biens. <a href="https://www.senat.fr/leg/tas22-148.html" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>N’oublions pas que, pour la première fois, la <b>France</b> est devenue championne du monde pour la vente d’armes au tiers monde… avec une progression de <b>47 %</b> sur la période <b>2014-2018</b>... un titre dont on pourrait se passer. <a href="https://www.lefigaro.fr/societes/armement-la-france-est-pour-la-premiere-fois-le-deuxieme-pays-exportateur-mondial-20240311#:~:text=Pour%20la%20premi%C3%A8re%20fois%2C%20la,Peace%20Research%20Institute%20(Sipri)%2C" rel="nofollow" target="_blank">Lien</a></p>
<p>Pas étonnant que le <b>14 juillet 2023</b> le chef de l’état major de l’armée de terre évoquait « <i><b>la n</b></i><i><b>é</b></i><i><b>cessité de se préparer à une guerre de haute intensité</b></i> ». <a href="https://twitter.com/franceinter/status/1679735150026825728" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Pas étonnant non plus qu’un internaute fasse sur TikTok une déclaration menaçante, se disant « <i><b>prêts à l’allumer si une personne est prête à le financer pour le voir mort </b></i> ». <a href="https://www.midilibre.fr/2024/02/16/menace-dattentat-contre-le-president-macron-je-suis-pret-a-lallumer-si-une-personne-est-prete-a-me-financer-pour-le-voir-mort-11768861.php" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Cette déclaration à provoqué la mise sous contrôle judiciaire de cet homme de <b>36 ans</b>, son téléphone portable a été saisi, et il attend son jugement le <b>27 mars</b> prochain. <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/beziers/la-chasse-aux-macronistes-est-ouverte-menaces-de-mort-contre-emmanuel-macron-un-homme-prive-de-telephone-2929029.html" rel="nofollow" target="_blank">Lien</a></p>
<p>Pourtant <b>Macron</b> ne devrait pas s’en étonner, lui qui par le passé avait provoqué les français par un : « <i><b>qu’ils viennent me chercher</b></i> »...<a href="https://www.lexpress.fr/politique/le-qu-ils-viennent-me-chercher-de-macron-moque_2027544.html" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p><span class="spip_document_275445 spip_documents spip_documents_center">
<img alt="" height="775" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH775/qu_ils_viennent_me_chercher-36120.jpg" style="height: 775px; width: 620px;" width="620" /></span></p>
<p>D’ailleurs que risque-t-il vraiment ?</p>
<p>Quand on se rend au salon de l’agriculture pour tâter le cul des
vaches, et qu’on se fait protéger par un millier de gendarmes, on ne
doit pas avoir trop d’angoisses. <a href="https://www.francetvinfo.fr/societe/salon-de-l-agriculture/salon-de-l-agriculture-la-securite-renforcee-par-rapport-a-l-an-dernier_6384448.html" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Des angoisses pourtant il en a eu quelquefois, comme la fois où il a
du être exfiltré d’un théâtre suite à la menace de quelques
manifestants...<a href="https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/macron-exfiltre-d-un-theatre-apres-que-des-manifestants-6695060#:~:text=Emmanuel%20Macron-,Emmanuel%20Macron%20exfiltr%C3%A9%20d'un%20th%C3%A9%C3%A2tre%20parisien%20apr%C3%A8s%20un%20rassemblement,les%20forces%20de%20l'ordre." rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Mais que peut craindre ce va-t-en guerre, lui qui est en permanence protégé par le <b>GSPR</b> (<i>groupe de sécurité de la Présidence de la République</i>), et pas seulement, puisqu’à l’occasion du <b>40ième anniversaire</b> de cette institution, étaient présents aussi des généraux d’armée, le commandant du <b>GIGN</b> entre autres ? <a href="https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2023/40-ans-du-gspr-le-president-emmanuel-macron-rend-hommage-aux-gendarmes-et-aux-policiers-charges-d-assurer-la-securite-des-chefs-d-etat-francais" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p><span class="spip_document_275446 spip_documents spip_documents_center">
<img alt="" height="163" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L310xH163/gspr-f7847.jpg" style="height: 163px; width: 310px;" width="310" /></span></p>
<p>Ces histoires d’attentat ont éveillé la plume d’un écrivain, <b>François Médéline</b>, qui, dans son ouvrage : « <b>tuer Jupiter</b> » imagine la fin brutale du chef de l’état...<a href="https://www.senscritique.com/livre/Tuer_Jupiter/35396937" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>comme l’écrit un critique sous le pseudo <b>Charybde2</b> : « <i><b>À
rebours et à cent à l’heure, le thriller frénétique d’un crime
politique au retentissement planétaire, tissé dans les gazouillis des
réseaux sociaux et dans les ombres des pouvoirs réels</b></i> ». <a href="https://charybde2.wordpress.com/2018/10/14/note-de-lecture-tuer-jupiter-francois-medeline/" rel="nofollow" target="_blank">lien</a></p>
<p>Comme l’a écrit un poète tenté par les alexandrins :</p>
<p>« <i><b>Dans un pays hexagonal, </b></i><i><b>un petit roi efféminé </b></i><i><b>et doté d’un pouvoir royal, avait décidé d’emmerder le peuple qui l’avait choisi.</b></i></p>
<p><i><b>fort de ce choix, il déployait son arrogance, oubliant </b></i><i><b>que sa victoire avait des accents </b></i><i><b>à la</b></i><i><b> Pyrrhus, </b></i><i><b>il avait gagné</b></i><i><b> par défau</b></i><i><b>t</b></i><i><b>, le peuple n’ayant </b></i><i><b>eu d’autre </b></i><i><b>choix</b></i><i><b> </b></i><i><b>que la</b></i><i><b> peste ou </b></i><i><b>le<i><b> </b></i>choléra.</b></i></p>
<p><i><b>ce monarque d’opérette, oubliait un point essentiel, gagner, c’est bien, tenir c’est mieux…</b></i></p>
<p><i><b>alors le roitelet, bien </b></i><i><b>protégé par sa police, </b></i><i><b>est maintenant</b></i><i><b> tenté d’</b></i><i><b>envoyer son peuple </b></i><i><b>risquer sa vie</b></i><i><b> dans les tranchées...</b></i> ».</p>
<p><i>le dessin illustrant l’article est de Placide </i></p>
<i>Merci aux internautes pour leur aide précie</i>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-56367840158429467102024-03-17T20:11:00.001+01:002024-03-17T20:11:13.144+01:00<p> </p><div class="container-title-article container">
<div class="category_name"><h3>Répression syndicale</h3></div>
<div class="box-title-article" style="text-align: left;">
<h2 class="header-article">Après 10 ans de répression et de harcèlement contre un syndicaliste, La Poste enfin condamnée ! </h2>
<p class="article-lede" style="text-align: justify;">La justice a condamné La Poste pour des
faits de discrimination syndicale et de harcèlement moral à l'encontre
du secrétaire de la section syndicale SUD Poste 78 Vincent Fournier. Une
victoire importante qui met en avant la répression répandue au sein de
l’entreprise.</p>
<div class="article-details" style="text-align: justify;">
<div class="card-body card-details-autor">
<p class="autor">
<a href="https://www.revolutionpermanente.fr/Dorian-Maffei">Dorian Maffei</a>
</p>
<p class="date" style="margin-bottom: 2px;">14 mars</p>
</div>
<div class="header-social-media"> <br />
</div>
</div>
</div>
<div class="reproductor-voz" style="text-align: justify;">
<div class="col-12 d-flex">
<audio class="audio-voice" controls="" id="reproductorVoz" title="Apres-10-ans-de-repression-et-de-harcelement-contre-un-syndicaliste-La-Poste-enfin-condamnee.mp3">
</audio>
</div>
</div>
</div> <div class="container-imagen layer-container" style="text-align: justify;">
<div class="imagen-article ratio ratio-16x9">
<a href="https://www.revolutionpermanente.fr/IMG/logo/whatsapp_image_2024-03-14_a_21.15_20_8950de23.jpg?1710447674">
<img alt="Après 10 ans de répression et de harcèlement contre un syndicaliste, La Poste enfin condamnée ! " class="img-fluid" height="225" src="https://www.revolutionpermanente.fr/local/cache-vignettes/L880xH495/b1cac40f2e962afb3aad3fcf8809ee-54601.jpg?1710447676" width="400" />
</a>
</div>
<div class="imagen-article-text"><p><i>Crédit photo : Révolution Permanente</i>
</p></div>
</div>
<div class="parrafos"><p style="text-align: justify;">La semaine dernière, la direction de la
Poste a été condamnée à 40 000 € d’amende pour presque dix ans de
discrimination syndicale et de harcèlement moral à l’encontre du
secrétaire de SUD Poste 78, Vincent Fournier. La cour d’appel a aussi
annulé autant d’années de sanctions à l’encontre du syndicaliste qui
remonte à lorsqu’il était encore à la CGT FAPT.</p>
<h2 class="spip" style="text-align: justify;">Une victoire importante après une décennie de harcèlement et de répression anti-syndicale contre Vincent Fournier</h2>
<p style="text-align: justify;">Ce jugement, qui résonne comme une victoire importante pour tous les
syndicalistes sous le feu de la répression, est le fruit de plusieurs
années de luttes de la part de Vincent Fournier.</p>
<p style="text-align: justify;">En effet depuis 2015, presque chaque année (voir nos articles de <a class="spip_out" href="https://www.facebook.com/RevolutionPermanente.fr/videos/1553131034768679/" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">2017</a> et <a href="https://www.revolutionpermanente.fr/La-Poste-Yvelines-Chronique-d-une-sanction-annoncee-Vincent-Fournier-s-attend-a-une-mise-a-pied">2019</a>),
le syndicaliste, qui doit faire vivre ses deux enfants avec à peine
plus d’un SMIC, a dû subir à répétition des mises à pied allant jusqu’à
plusieurs mois, avec des suspensions de salaire.</p>
<p style="text-align: justify;">En plus de cela, la direction de La Poste l’a menacé continuellement
de licenciements, en déposant plainte et mains courantes à de nombreuses
reprises, tout en lui imposant des amendes et des convocations au
commissariat. La direction lui reproche notamment ses prises de parole
dans les centres postaux et sa présence lors des grèves. C’est-à-dire ni
plus ni moins que son activité syndicale.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour empêcher à tout prix son contact avec les travailleurs des
centres postaux, elle n’a pas hésité pas à appeler à plusieurs reprises
la police, comme <a class="spip_out" href="https://twitter.com/RevPermanente/status/1241011413352615936" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">en mars 2020 à Croissy-sur-Seine</a>,
en utilisant les restrictions sanitaires comme prétexte alors que le
délégué syndical venait justement expliquer aux salariés, contraints à
travailler sans masque en pleine pandémie, comment exercer leur droit de
retrait. Un évènement qui s’est reproduit à nouveau en <a class="spip_out" href="https://twitter.com/GaelQuirante/status/1455517484375846914" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">novembre 2021 à Mantes-la-Jolie</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">En février 2022, une autre vidéo montrant l’acharnement de la direction du centre postal de Versailles à son encontre avait <a class="spip_out" href="https://www.liberation.fr/checknews/versailles-dans-quel-contexte-la-police-a-t-elle-expulse-un-syndicaliste-dun-centre-de-la-poste-20220212_5JDK4SU7QVAP3OELEJNM66RRZQ/" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">eut un écho important</a>. <a class="spip_out" href="https://www.youtube.com/watch?v=X_PfMzKZlOA" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">Les faits</a>
se sont produits seulement une semaine après la fin d’une énième mise à
pied de 3 mois, à l’issue de laquelle il recevait sa neuvième
convocation à un entretien préalable à licenciement.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans la vidéo, on voit des policiers armés intervenir jusque dans la
salle de pause après avoir été appelée par la directrice du centre pour
dégager Vincent Fournier, présenté comme un « extérieur » en dépit de
son mandat syndical. On y entend aussi cette directrice et son
responsable RH interdire à un travailleur du site de filmer juste avant
qu’un policier ne menace de l’embarquer au commissariat et ne lui prenne
son téléphone. Selon Vincent, en partant, les policiers avaient admis
n’avoir rien à leur reprocher tout en les menaçant que, s’ils
s’avisaient de revenir, « ils trouveraient bien quelque chose » pour les
arrêter.</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.revolutionpermanente.fr/Interview-La-Poste-78-3e-conseil-de-discipline-pour-Vincent-accuse-de-prise-de-parole">Interviewé par Révolution permanente en 2019</a>, Vincent Fournier déclarait ainsi : « <i>C’est
devenu pour eux une véritable stratégie sur laquelle ils ne veulent pas
lâcher. Leur rêve, ce serait évidemment d’être débarrassés de tous les
militants combatifs qui ne jouent pas, de manière docile, le jeu de
« partenaires sociaux », mais qui défendent jusqu’au bout les intérêts
de leurs collègues travailleurs contre les patrons.</i> ». En réponse à la répression subie par Vincent Fournier, plusieurs <a class="spip_out" href="https://twitter.com/GaelQuirante/status/1386015303587483651" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">manifestations de soutien</a> ont été organisées.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est ce dont témoigne Paul, postier militant syndical chez SUD PTT également : « <i>Avec
les collègues, on a été à plusieurs reprises à des rassemblements de
soutien lors de ses convocations. En soutenant notre camarade, on
soutient l’ensemble de la lutte car, quand la Poste s’en prend à
Vincent, elle s’en prend à l’ensemble des postiers et à leurs conditions
de travail</i> ».</p>
<h2 class="spip" style="text-align: justify;">Des méthodes devenues la norme à La Poste pour entraver l’organisation et la mobilisation des travailleurs</h2>
<p style="text-align: justify;">Depuis longtemps à la Poste, les méthodes employées contre Vincent
Fournier sont utilisées par la direction pour réprimer de nombreux
postiers combatifs. En 2017 déjà, Vincent Fournier <a class="spip_out" href="https://www.facebook.com/RevolutionPermanente.fr/videos/1553131034768679/" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">déclarait</a> : « <i>C’est
moi qui passe aujourd’hui en conseil de discipline, mais c’est global,
il y a plein de gens qui sont attaqués dans le département et je ne suis
pas le seul à prendre des sanctions. Plusieurs collègues ont pris des
avertissements, des blâmes pour des prises de parole</i> ».</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le même genre l’automne dernier, La Poste a sanctionné un facteur perpignanais, secrétaire général de la CGT FAPT 66, à <a class="spip_out" href="https://cgt-fapt.fr/posts/cD5d0dz4JDqHVfKBonL5M/face-a-l-injustice-la-solidarite-s-organise" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">deux
ans de mise à pied dont six « avec sursis » pour avoir fait grève lors
des mouvements contre les réformes des retraites de Macron</a>. La
volonté de la direction est triple : sanctionner un syndicaliste actif,
faire planer une menace sur lui par le sursis et dissuader tous les
salariés de faire grève.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans un <a class="spip_out" href="http://www.sudptt.org/Non-a-la-revocation-d-Alexandre-PIGNON-6643" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">communiqué paru en juillet dernier</a>, la fédération SUD PTT avait multiplié les exemples de « <i>procédures disciplinaires systématiques à l’encontre de militant-e-s récalcitrants</i> »
allant de la mise à pied au licenciement. Si le communiqué évoquait
bien sûr Vincent Fournier, il mentionnait de nombreux autres cas de
répression ciblant des militants syndicaux SUD et CGT dans toute la
France : Pyrénées-Orientales, Hauts-de-Seine, Loiret, Bouches-du-Rhône,
etc.</p>
<p style="text-align: justify;">A la fin du mois de juillet à Bordeaux, les prud’hommes condamnaient d’ailleurs La Poste pour <a class="spip_out" href="https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/a-bordeaux-la-poste-condamnee-dans-le-cadre-de-six-affaires-pour-entrave-a-l-exercice-du-droit-de-greve-16129509.php" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">six affaires de retenues de salaire abusives pour fait de grève</a>. Et pas plus tard que le 23 février dernier, la cour d’appel de Bourges a rendu un verdict similaire en faveur d’un <a class="spip_out" href="https://cgt-fapt.fr/posts/7c5S0CPO1B1mmZ84UVgtEB/la-poste-nouvelle-condamnation-en-appel-dans-l-indre" rel="noopener noreferrer external" target="_blank">postier de la CGT Fapt de l’Indre</a> pour les mêmes méthodes anti-grévistes.</p>
<p style="text-align: justify;">Tandis que plusieurs grèves sont en cours à La Poste pour les
salaires, contre les « réorganisations », les délocalisations, les
suppressions d’emplois ou encore le manque d’effectif, il ne fait aucun
doute que la Poste continuera à essayer d’intimider celles et ceux qui
continueront de défendre les salariés. Cette nouvelle condamnation de La
Poste est un pas de plus dans la lutte contre la répression mais,
au-delà des amendes que peut lui donner la justice, la direction montre
que ce qu’elle craint le plus, c’est la solidarité, l’organisation et la
mobilisation des salariés.</p>
<p style="text-align: justify;">Comme nous le disait Vincent Fournier en 2019 : « <i>Plus la défense
sera puissante au départ, plus une partie de cette souffrance peut être
épargnée à celui qui la subit et plus on aura de chance de contraindre
la direction de la Poste à renoncer à ces pratiques intolérables qui
transgressent les droits syndicaux les plus élémentaires</i> ».</p>
<h2 class="spip"><blockquote class="spip">
<p><strong>Lire aussi : <a href="https://www.revolutionpermanente.fr/Repression-syndicale-du-jamais-vu-depuis-l-apres-guerre">Répression syndicale, du jamais vu depuis l’après-guerre</a> </strong></p>
</blockquote></h2></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-13802187029612298202024-03-17T20:01:00.002+01:002024-03-17T20:01:27.160+01:00<p> </p><h1 class="article-titre print-only" itemprop="headline">Guère épais</h1><div class="article-corps" itemprop="articleBody"><div class="article-logo print-only" itemprop="image"><img alt="" class="spip_logo spip_logo_left spip_logos" height="130" src="https://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L279xH130/arton39458-62b11.png?1710697674" style="float: left;" title="Guère épais" width="279" /></div><div class="article-auteur print-only" itemprop="author" style="text-align: left;"><div aria-atomic="true" aria-live="polite" class="ajaxbloc bind-ajaxReload" data-ajax-env="Z4cUADbrqiyScH2OLksuN8EOImsw/YeCOHcHGt1t5AEgjYPzqwGWhwaZBmSaXSPtUcVDkpY1AU8Zlikuh2WnRn/H4x/LMtOXSFq+W3WELNGIB4a1+4Xv+d8HI+SVAP5vWYyol6hbk3FCDsxjKFMFjN64XYfQAd/zJWBNPiDL7gMalxaH4gHfrA9IIEVw6+GT4TFlgH7ZGk0TQI2Bq1FmfBq0ahXJK18cfuZOFbc1jMdQ3Ptv3oPKFil2DfYIj4kLHDiLp0M=" data-origin="guere-epais.html">Xiao PIGNOUF</div></div><div class="article-chapo print-only" id="font-variable-chapo" style="text-align: justify;"><p>C'est
peut-être une blessure d'orgueil que son annuel bain de gueux lui avait
laissée la veille. Puisqu'il ne pouvait plus s'attarder à un endroit
sans se faire insulter par des passants en colère, le service de
sécurité présidentiel l'avait charrié d'un recoin à l'autre du Salon
comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d'oeufs
frais au gré des invectives paysannes... Ou bien encore galvanisé par
ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui
s'est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de
minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient
si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce
matin-là avec l'envie d'en découdre. Quoiqu'il en soit, comme on avait
dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son
palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l'occasion car
il avait un truc important à déclarer.</p></div> <div class="article-texte print-only" id="font-variable" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;"><span style="word-wrap: break-word;"><p>Ce truc, c’était la guerre.</p><p>Pas
contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes
dans des 4x4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et
soudainement nous incombe la tâche de comprendre pourquoi diantre
croit-il avoir l’envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes
armées de l’histoire se sont cassées les dents. Pas étonnant du coup
qu’il ait pris tout le monde de court. <b><span style="font-size: medium;">C’est vrai que ces derniers
temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur
implication en Ukraine - leurs objectifs remplis, c’est-à-dire la
rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de
l’UE ; de l’Allemagne surtout - on s’est cru l’audace d’espérer, très
brièvement, et <a class="spip_out" href="https://www.youtube.com/watch?v=Mq0vyLTitBA" rel="external">Poutine aussi vraisemblablement</a>,
que l’Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger
l’Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres
inutiles du VRP de Kiev. C’était sans compter quelques
jusqu’au-boutistes dont nous avons aujourd’hui l’affliction de constater
que celui qui a pris leur tête est à un pas de faire de la France une
belligérante du conflit et une cible des représailles russes, ce qui
prend une saveur particulière quand on pense que si elles arrivaient -
et mettons ici un énorme conditionnel - le triple idiot qui les aura
provoquées sera le seul dans notre pays qui aura la certitude d’un
refuge dont il ressortira indemne.</span></b></p><p>En tout cas, les réactions ne se sont pas fait attendre, et <a class="spip_out" href="https://www.latribune.fr/economie/international/guerre-en-ukraine-macron-troupes-occidentales-allemagne-otan-etats-unis-991513.html" rel="external">elles sont pour le moins unanimes</a>, en apparence en tout cas : l’OTAN le <a class="spip_out" href="https://fr.euronews.com/my-europe/2024/02/27/emmanuel-macron-nexclut-pas-lenvoi-de-troupes-occidentales-en-ukraine" rel="external">contredit</a>, l’UE <a class="spip_out" href="https://www.tf1info.fr/international/guerre-ukraine-russie-l-europe-contredit-emmanuel-macron-sur-l-envoi-de-troupes-2287520.html" rel="external">dément</a>, l’Allemagne <a class="spip_out" href="https://www.ledevoir.com/monde/europe/808041/fosse-creuse-entre-macron-scholz-moment-crucial-ukraine" rel="external">prend ses distances</a> et les États-Unis <a class="spip_out" href="https://www.ladepeche.fr/2024/03/06/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-rappele-a-lordre-par-lallemagne-et-les-etats-unis-la-france-est-elle-en-train-de-se-mettre-a-dos-ses-allies-11807782.php" rel="external">s’en lavent les mains</a>.
Il se retrouve donc isolé sur la scène internationale, perdu dans un
costume trop grand pour lui. Par conséquent, et en connaissance de
cause, il serait bon de rappeler quelques faits. Pour cela, nul besoin
d’être un expert de la chose militaire. Si l’OTAN et l’UE se
désolidarisent de son idée aussi dangereuse que farfelue d’envoyer des <a class="spip_out" href="https://www.youtube.com/watch?v=rVBaFAR4Xe4" rel="external">troupes</a>
en Ukraine pour combattre les soldats russes, la France deviendrait
alors la principale force, avec potentiellement comme alliés la <a class="spip_out" href="https://www.lesoir.be/573454/article/2024-03-09/le-chef-de-la-diplomatie-polonaise-envoyer-des-troupes-de-lotan-en-ukraine-nest" rel="external">Pologne</a> et les <a class="spip_out" href="https://www.france24.com/fr/europe/20240307-la-france-se-tient-aux-c%C3%B4t%C3%A9s-de-la-moldavie-face-%C3%A0-la-menace-russe" rel="external">quelques autres</a> <a class="spip_out" href="https://www.liberation.fr/international/europe/ukraine-emmanuel-macron-appelle-les-allies-a-ne-pas-etre-laches-face-a-une-russie-devenue-inarretable-20240305_YXV626J4K5HA5LQXTTTNNVYYZM/" rel="external">pays</a>
de l’ancien bloc soviétique qui seraient assez fous et dont les
rancoeurs anti-russes seraient suffisamment vivaces pour la suivre.</p><p>Quelques
chiffres, approximatifs probablement mais qui n’en sont pas moins
parlants : la totalité des troupes étrangères aux côtés de l’Ukraine
pourraient alors se monter à environ 400 000 hommes, ce qui serait à
peine la moitié des effectifs russes. Si on s’intéresse à l’armement, en
prenant le seul critère du nombres de chars disponibles par pays,
l’armée française a à sa disposition un peu plus de 200 blindés et les
forces polonaises en possèdent plus de 550. C’est peu en face des 12 500
blindés russes. Par ailleurs, le ciel de l’Ukraine serait largement
dominé par la Russie dont la flotte dépasse de loin celles de la France
et de la Pologne réunies. Vient ensuite l’aspect logistique d’une telle
confrontation : tandis que la Russie se bat à ses portes, la France
devrait déplacer hommes et matériels sur près de 3000 kilomètres,
rendant de fait ces transports vulnérables à des attaques par des
missiles de longue portée, sans parler de la destruction préalable des
voies de communications à laquelle procéderaient sans doute les forces
russes. En outre, la guerre qui se tient aujourd’hui en Ukraine n’est
pas une guerre d’infanterie ou une guérilla. C’est une guerre de
positions dans laquelle la Russie s’est installée en défense et où
l’artillerie joue un rôle primordial. Toute présence de troupes
ennemies, auxquelles il semble de plus en plus ardu de demeurer
furtives, est pilonnée sans relâche par l’artillerie russe dont les
positions sont rendues pratiquement inamovibles par un approvisionnement
continue et intarissable en munitions. L’usage massif des drones expose
de plus les troupes au sol, mêmes au fond des tranchées les plus
profondes. Le conflit russo-ukrainien est décrit par ceux, mercenaires
étrangers ou aventuriers en goguette, qui s’y sont impliqués et qui ont
survécu, comme le premier conflit de l’ère moderne, loin, bien loin des
théâtres afghans et irakiens dans lesquels le déséquilibre des forces en
présence a conduit à un déséquilibre des bilans humains. Une
implication directe de troupes étrangères face à une armée russe
infiniment mieux équipée et expérimentée que les Talibans, Daesh, Boko
Haram, Al-Shebab et AQMI réunis mènerait à des bilans si élevés que les
opinions publiques des nations qui se lanceraient dans une telle
entreprise les trouveraient vite insupportables.</p><p>Finalement, à la
lecture de ces broutilles factuelles que les plus connaisseurs et
connaisseuses que moi voudront bien corriger pour davantage
d’exactitude, le costume de chef de guerre de notre pitoyable roitelet
grandit à vue d’oeil. Ou plus précisément, c’est lui qui rapetisse au
point de ressembler à un morveux dans le pyjama de son père. Coutumier
des rhétoriques guerrières dès qu’il en a l’occasion, jusqu’à les mettre
en actes contre son propre peuple pour lequel il éprouve un mépris sans
limites, il tient des propos d’une teneur et d’une portée où
l’irresponsabilité rivalise avec son indifférence pour la sécurité des
Français. Si un homme sans enfant risque d’autant plus de faire un chef
d’état sans coeur, on sait que la bourgeoisie a toujours affectionné,
tout en en préservant sa propre descendance, d’envoyer la jeunesse
populaire se faire massacrer pour ses valeurs ou de soit-disant idéaux.
Et "massacrer" est un euphémisme. La guerre broie, déchire , démembre et
écrase les hommes. Une mort rapide y semble une issue préférable aux
mutilations qu’elle provoque. Le champ de bataille n’est un échiquier
que pour ceux qui ont déclenché les guerres et qui les observent de loin
en loin, à l’arrière comme on dit, à l’abri des bunkers et des salles
de crise. Ce n’est pas, comme le croient certains perdreaux de l’année
gavés de russophobie ou d’islamophobie, un jeu vidéo où l’on ressuscite <i>ad infinitum</i>.
Ceux-là, avec les nostalgiques du Troisième Reich qui pullulent encore
et qui croient pouvoir aller bouffer du Soviet dans les plaines
ukrainiennes, je leur souhaite bon vent en pensant bon débarras. À notre
époque, ce sont les plus cons que la sélection naturelle élimine en
premier.</p><p>Malgré tout, confrontés à cette farce présidentielle, il
faut, je crois, conserver un regard aussi objectif que possible.
L’isolement de Paris dans son bellicisme soudain, s’il demeure qu’il
doive être pris avec les pincettes de la méfiance extrême, laisse
entrevoir derrière les paroles agressives le néant des actes. La
réalité, c’est probablement que puisque le chef de meute jette l’éponge,
son second a cru pouvoir prendre sa place, a aboyé parce qu’il pensait
qu’on le suivrait, mais ne mordra pas quand il réalisera que derrière
lui le reste du gang s’est éparpillé. Il reculera la queue entre les
jambes. Reste à espérer que c’est ce que l’histoire retiendra de lui.
Sinon, on a un pied dans la merde et l’autre dans la tombe.</p><p><strong><span style="font-size: x-large;">OTAN, suspends ton vol !</span></strong></p><p>Alors,
quid de la Russie ? Est-elle vraiment le danger sur lequel notre Mac
Mahon de pacotille s’apprête à fondre ? Pour répondre, il est
indispensable de se confronter aux arguments pro-ukrainiens. Le premier
d’entre eux se fonde sur des apparences défavorables : la Russie est
l’envahisseur et donc <i>de facto</i>, l’agresseur. On rappellera
d’abord que cette conclusion aurait dû s’appliquer à nombre de contextes
qui sont pourtant passés sous le radar des indignations à géométrie
variable : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye... En ce qui concerne la
Russie, l’argument est l’équivalent du 7 octobre lorsqu’il s’agit de
justifier le massacre d’au moins 30 000 Palestiniens à ce jour : il
fait, sciemment ou non, abstraction des évènements qui ont précédé et
qui remontent, dans le cas de la Palestine à un passé vieux de
trois-quarts de siècle, et dans celui de l’Ukraine, à au moins 2014 et
bien plus loin encore si on prend en compte la progression de l’OTAN
vers l’Est depuis la chute du mur de Berlin. Le Kremlin a maintes fois
prévenu que la présence de celle-ci à ses frontières directes était une
ligne rouge à ne pas franchir, qu’il souhaitait la garantie d’une zone
tampon constituée des anciennes républiques soviétiques qui bordent le
territoire de la Fédération de Russie. Ces avertissements ne viennent
pas d’une excessive paranoïa ou d’une défiance infondée. La raison
d’être même de l’OTAN est hostile à l’existence de la Russie, et bien
qu’elle aurait dû être démantelée au lendemain de l’effondrement de
l’URSS, elle s’est auto-réanimée pour s’étendre chaque année davantage
et déployer son influence et son champ d’action bien au-delà de la zone
géographique de l’Atlantique Nord.</p><p>Devenir membre de l’OTAN
signifie ouvrir son territoire à l’implantation de personnels et
d’équipements militaires hostiles à Moscou, à l’installation potentiel
d’un armement nucléaire qui sera dirigé vers la Russie. Qu’en serait-il
si c’était cette dernière qui venait semer un arsenal d’ogives sous nos
fenêtres, en Belgique ou en Suisse par exemple ? Pas sûr qu’on voie ça
d’un oeil distrait. En tout cas, la crise des missiles de Cuba en 1962
nous donne une vague idée de la réaction occidentale. Si au début des
années 2000, la faiblesse économique et militaire de la Russie sur la
scène internationale a permis l’adhésion des républiques baltes sans
réaction de sa part, aujourd’hui il en va tout autrement. Le sentiment
profondément russophobe qui a émergé en Ukraine dès 2014 suite au
renversement d’un gouvernement pro-russe légitimement élu et dans lequel
l’implication américaine est <a class="spip_out" href="https://www.businessinsider.com/john-mccain-meets-oleh-tyahnybok-in-ukraine-2013-12?r=US&IR=T" rel="external">avérée</a>
ajouté au réveil de nostalgiques du nazisme qui se sont rapprochés des
cercles du pouvoir ukrainien ont contribué à provoquer la rébellion des
oblasts russophones de Donetsk et de Louhansk dans le Donbass qui ont
rejeté le gouvernement illégitime mis en place après le coup d’état. Dès
lors, celui-ci n’a cessé de bombarder ces régions malgré les protocoles
de Minsk I et II qu’il a bafoués dans l’indifférence du monde
occidental qui devait pourtant s’en porter garant. Certes, en pénétrant
en Ukraine le 24 février 2022, la Russie a commis un acte unilatéral et
globalement illégal au regard de la loi internationale. Certes, la
reconnaissance express des Républiques populaires de Donetsk et de
Louhansk et l’accord de défense mutuelle qui les a aussitôt liées à la
Russie a donné à l’invasion un caractère de légalité uniquement reconnu
par Moscou. Ce sont des aspects qu’il ne faut pas nier mais on peut les
opposer au déficit de crédibilité du bloc occidental en la matière qui
de surcroît, lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak ou l’Afghanistan avait
soit zéro raison soit de fausses raisons de le faire. Moscou a considéré
que les pilonnages quotidiens subis par les populations russophones du
Donbass à quelques kilomètres des frontières russes étaient une bonne
raison d’agir pour y mettre un terme puisque ni l’ONU, ni l’UE ne s’y
intéressaient. Bref, si on monte sur les grands chevaux de
l’indignation, mieux vaut s’assurer qu’on a les fesses propres.</p><p>L’autre argument récurrent contre Moscou, c’est que <a class="spip_out" href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-03-12/duda-warns-putin-will-attack-others-if-russia-wins-in-ukraine?embedded-checkout=true" rel="external">Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine</a>.
Si les faits disent tout à fait le contraire, cela entre dans les
habituels modes opératoires médiatico-politiques occidentaux. C’est
presque une formalité : psychologiser les intentions de l’adversaire,
lui en attribuer de bien pires à venir, le transformer en monstre, le
comparer à Hitler. Il y a d’ailleurs deux visions qui se contredisent
l’une l’autre. Selon nombre d’observateurs et d’« experts », les progrès
de l’armée russe dans le territoire ukrainien sont si lents qu’ils
trahissent sa faiblesse. Et en effet, le front est relativement stable
depuis un an et la Russie contrôle moins de 20% de l’Ukraine. Ce qui
contrarie par conséquent le narratif d’une armée russe qui s’apprête à
envahir l’Europe à la manière de la <i>Blitzkrieg</i> allemande...
Plutôt une opération escargot, à mon avis... En réalité, il est beaucoup
plus probable que l’armée russe n’a aucune intention de s’emparer même
de la totalité de l’Ukraine, qu’il s’agit plus plausiblement de
l’annexion du Donbass comme ce fut le cas de la Crimée. Toutefois, les
objectifs de l’Opération Militaire Spéciale, <i>Spetsialnaïa Voïennaïa Operatsia,</i>
ainsi qu’elle est baptisée par le Kremlin, ont été clairement exprimés
par le président russe, à savoir la démilitarisation de l’Ukraine et sa
« dénazification ». On peut donc faire l’hypothèse que tant que ces
objectifs ne seront pas remplis, la guerre continuera. Ce n’est pas mon
opinion, ce sont les faits.</p><p>Si on s’efforce de gratter un peu le
vernis médiatique de la supposée vertu atlantiste, on prend conscience
que l’OTAN est non seulement un vecteur d’instabilité bien plus grand
pour les nations que peut l’être la Russie, mais qu’elle a supplanté les
Nations Unies dans nombre de ses prérogatives, et bien au-delà de ses
frontières naturelles. Qu’est-ce que l’OTAN en réalité ? En chiffres,
c’est 32 pays et 3,3 milliards de budget annuel, 4 donateurs
principaux : les États-unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France.
Les financements de ces quatre pays représentent à eux seuls plus de la
moitié du budget total et il semble parfaitement logique de considérer
que ce sont leurs intérêts que l’OTAN défendra en premier lieu, et naïf
de croire au désintéressement, à la grandeur d’âme des idéaux qu’elle
servira. Ses fondements sont clairement exprimés sur <a class="spip_out" href="https://www.nato.int/nato-welcome/index_fr.html" rel="external">son site</a> :
promouvoir les valeurs démocratiques d’une part, garantir la liberté et
la sécurité de ses membres d’autre part. Ni l’Afghanistan, ni la Syrie,
ni la Libye ne sont membres. L’OTAN y a pourtant effectué des
opérations militaires sur une période cumulée de vingt-cinq années, ce
qui est une durée bien supérieure à toutes celles qui se sont déroulées
au sein de la zone géographique de l’Atlantique Nord. Selon l’OTAN, la
démocratie, dont l’état actuel est discutable dans nombre des pays qui
la composent, se promeut en bombardant des <a class="spip_out" href="https://www.bbc.com/news/world-asia-49383803" rel="external">mariages</a> et des <a class="spip_out" href="https://www.latimes.com/world/middleeast/la-fg-mosul-civilians-airstrike-20170324-story.html" rel="external">écoles</a>. L’Afghanistan a lui seul illustre <a class="spip_out" href="https://www.iris-france.org/159073-le-retrait-dafghanistan-vingt-ans-de-guerre-pour-rien/" rel="external">les bienfaits</a>
de l’OTAN : vingt années de guerre pour écraser le régime des Talibans
et libérer les femmes afghanes, des dizaines de milliers de victimes
civiles et le retour des Talibans au pouvoir le jour où le dernier avion
militaire occidental quitte le tarmac de Kaboul dans un pays exsangue.</p><p><strong><span style="font-size: x-large;">Guère épais</span></strong></p><p>Après
avoir crié "Qui m’aime me suive !", notre aspirant Jules César doit se
sentir bien seul dans ses rangers aujourd’hui. Derrière ce chef de
guerre en culotte courte, on entend les mouches voler. Même les
États-Unis, pourtant à la pointe du soutien à l’Ukraine, sont entrés en
sommeil électoral. Ils ont fermé le robinet à dollars parce que cette
prodigalité pour Kiev est confrontée à <a class="spip_out" href="https://legrandcontinent.eu/fr/2023/11/02/une-part-croissante-damericains-considere-que-les-etats-unis-font-trop-pour-aider-lukraine/" rel="external">l’impopularité grandissante</a>
de l’opinion publique américaine. La perspective des élections fin 2024
oblige donc Washington à la prudence et peut également expliquer
l’entêtement au laisser-faire face à un état hébreu génocidaire. En
effet, il y a deux fois plus de juifs aux États-Unis que de musulmans.
Pur calcul électoral. On peut également faire l’hypothèse que l’OTAN a
reçu de ses principaux bailleurs la consigne de faire profil bas en vue
de l’éventualité d’une réélection de Donald Trump qui s’est à plusieurs
reprises <a class="spip_out" href="https://www.reuters.com/world/what-did-trump-say-about-nato-funding-what-is-article-5-2024-02-12/" rel="external">déclaré</a>
favorable à une nette diminution des contributions américaines. C’est
dans un contexte donc de Désunion Européenne face au casse-tête
ukrainien, livrée à elle-même par Washington comme une tapineuse par son
mac, que le coq de l’Élysée a tapé de son petit poing sur la table.</p><p>Comment alors appréhender ce vaudeville diplomatique et qui est le cocu ?</p><p>Le réalisme a été <a class="spip_out" href="https://www.marianne.net/monde/europe/guerre-en-ukraine-endurance-russe-echec-de-la-contre-offensive-ce-que-cache-le-virage-de-macron" rel="external">illustré</a> de manière limpide par un gradé anonyme de l’Armée française : « <i>Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes !</i> »
On peut déjà déduire de ce constat qu’on a le chef qu’on mérite.
Partant de là, il n’est pas tout à fait insensé de considérer les
roulements d’épaules de Paris comme des déclarations d’intention, certes
irritantes pour Moscou, mais qui ne seront suivies d’aucun effet
significatif sur le terrain, notre paltoquet ressemblant chaque jour
davantage à un godelureau dans un concours de body-building. Conforme à
une politique conduite à hue et à dia, panthéonisant les résistants
anti-fascistes Manouchian mais en laissant ceux qui représentent le
mieux le néo-fascisme en France venir souiller la cérémonie de leur
présence, inscrivant le droit à l’IVG dans la Constitution un jour et
déclarant la guerre le lendemain, la quintessence du "en même temps"
frôlant la schizophrénie se perpétue dans un entêtement à maintenir des
propos martiaux ponctué de rétropédalages puis de réaffirmations
contradictoires de fermeté resuivies de simulacres d’apaisement. On s’y
perd au point que la France est comparable à une maison de fous dirigée
par le plus fondu d’entre ses malades. Peut-on réellement imaginer une
France en guerre contre l’une des trois plus grandes puissances
militaro-nucléaires du monde l’année où elle organise les Jeux
Olympiques ? Il faut hélas essayer de trouver du sens à cette
incohérence. Et s’il y a une chose que cette semaine passée a démontrée
avec clarté, c’est la fragilité du front pro-ukrainien euro-atlantiste.
Macron, fidèle à sa réputation de chamboule-tout politique, a fait
s’écrouler comme un château de cartes la pseudo-unité des soutiens de
Kiev. D’une manière même tout à fait révélatrice : on pouvait croire que
le pas franchi vers plus d’implication aux côtés des Ukrainiens, dans
une ambiance si uniformément anti-russe, si unanimement tournée vers la
défaite des Russes, que les suggestions de Paris auraient suscité
l’approbation des membres de l’OTAN. Contre toute attente, à l’exception
des Américains qui font mine d’avoir mieux à faire à la maison, tous se
sont débinés comme des poulets effrayés, opposant une fin de
non-recevoir à l’idée d’envoyer des troupes européennes s’enliser dans
les tourbières ukrainiennes pour servir de ball-trap à l’armée russe. Le
comble, c’est de se dire que si le bulbe macronien avait accouché de
l’idée de négocier la fin des hostilités et la paix, il n’aurait pas
rencontré moins de réprobations. Donc, si ces gens rejettent guerre et
paix, que veulent-ils ?</p><p>Xiao PIGNOUF Le Grand Soir<br /></p></span></div></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-9070760253830080362024-03-17T19:57:00.000+01:002024-03-17T19:57:12.413+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">Le mal d’une économie de guerre permanente</h1> <div class="entry-meta-container">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date">17 mars 2024</li></ul></div><div class="pf-content" style="text-align: left;"><h5 style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Comme aux Etats-Unis, il n’y a pas en France le moindre rai de
lumière entre les candidats aux “européennes” alors que l’on s’oriente
vers une économie de guerre. Quand les forces politiques sont plus
préoccupées de participer au consensus médiatique sur l’abomination dont
il faudrait se protéger, celui qui ose émettre le moindre doute est
diabolisé. Les deux partis qui ont prétendu émettre un vague vote sans
engagement de simple défiance contre le fait d’aller officiellement
(officieusement on n’en parle pas) déclarer la guerre à la Russie ne
s’opposent en rien à cette économie de guerre, tous font chorus sur le
fait que l’urgence est de battre Poutine. Quand on a une représentation
nationale plus occupée à suivre le consensus national boueux que de se
préoccuper des intérêts du peuple qu’elle est censée représenter et
quand les médias sont comme en France dominés par les marchands d’armes
nous sommes en plein dans le déclin de la démocratie occidentale… le
modèle est l’affrontement entre ces deux séniles bellicistes dont
personne ne veut réellement, à la seule différence près qu’ il n’y a pas
encore une voix en France pour oser ce que dit cet article alors que la
propagande ne craint pas d’axer tous son discours sur la non
représentativité supposée de l’adversaire “diabolisé”… Pourquoi Macron
se gênerait-il de répondre à ses bailleurs de fond ? (note et traduction
de Danielle Bleitrach) </span></h5>
<p>PAR <a href="https://www.counterpunch.org/author/eve-ottenberg/">EVE OTTENBERG</a><a href="https://www.counterpunch.org/#facebook" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Facebook (en anglais seulement</a><a href="https://www.counterpunch.org/#twitter" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Gazouiller</a><a href="https://www.counterpunch.org/#reddit" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Sur Reddit</a><a href="https://www.counterpunch.org/#email" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Messagerie électronique</a><a href="https://www.counterpunch.org/2024/03/15/the-evil-of-a-permanent-war-economy/print/"></a><img alt="" height="358" src="https://www.counterpunch.org/wp-content/uploads/2022/04/IMG_1948-680x608.jpeg" width="400" /></p>
<p id="caption-attachment-239667">Photographie de Nathaniel St. Clair</p>
<p><a href="https://www.counterpunch.org/2024/03/15/the-evil-of-a-permanent-war-economy/"><span style="font-size: x-large;">Le mal d’une économie de guerre permanente</span></a></p>
<p style="text-align: justify;">Il n’y a pas le moindre rai de lumière entre les candidats à la
présidentielle Joe Biden et Donald Trump sur l’économie de guerre
permanente. Tous deux vantent l’industrie de l’armement comme une source
de travail, d’emplois, des emplois pour les Américains, sans jamais
mentionner que les milliards de dollars du gouvernement déversés par le
complexe militaro-industriel pourraient servir à autre chose. Pensez aux
soins de santé universels, à l’enseignement supérieur gratuit ou
peut-être simplement à l’économie verte – si l’argent dépensé pour ce
que Politico a appelé Bombenomics allait à la production de panneaux
solaires et d’éoliennes, nous aurions des emplois ET une planète qui ne
se réchaufferait pas à la vitesse de l’éclair. Malheureusement, nos deux
candidats à la présidence n’ont jamais rencontré un système d’armes
qu’ils n’aimaient pas. Et comme l’histoire récente le répète, si vous
dépensez tout votre argent à construire des chars, des canons et des
bombes, ils seront utilisés.</p>
<p style="text-align: justify;">Pire encore, le MIC des États-Unis oblige d’autres pays à renforcer
leurs forces armées. Prenons l’exemple de la Russie. Avant d’envahir
l’Ukraine, l’industrie de l’armement de Moscou s’est débattue, tout
comme la conscription militaire, mais dès que le Kremlin s’est rendu
compte qu’il n’avait pas de partenaires de paix en Occident ou en
Ukraine – une révélation qui a frappé Moscou lorsque le Premier ministre
britannique de l’époque, Boris Johnson, a saboté les pourparlers de
paix entre les deux opposants au printemps 2022 – les choses ont changé.
La Russie s’est mise sur le pied de guerre, de sorte que maintenant sa
base militaire industrielle bourdonne, produisant des chars, des
missiles hypersoniques (qui manquent à l’Occident), des roquettes, des
canons et n’oublions pas les bombes nucléaires. La Russie a également
placé des armes nucléaires tactiques en Biélorussie.</p>
<p style="text-align: justify;">La Chine, elle aussi, menacée par les États-Unis en raison de
l’intention de longue date et très publique de Pékin d’absorber
pacifiquement Taïwan, a renforcé tous les aspects de sa machine de
guerre. Comme l’expert militaire Will Schryver l’a récemment tweeté : «
Les États-Unis sont actuellement incapables de mettre en mer plus de
quatre porte-avions à un moment donné – et pas plus de ~ 60 navires de
guerre de tous types. La Chine dispose actuellement de 3 porte-avions,
de près de 800 navires et de montagnes de missiles.</p>
<p style="text-align: justify;">Pendant ce temps, il y a l’Iran – qui utilise maintenant le système
de navigation par satellite chinois Beidou, ce qui signifie, pour citer
le rapport Sirius, que « les missiles iraniens sont capables d’utiliser
un système de positionnement sur lequel les États-Unis n’ont aucun
contrôle ». Et Téhéran pourrait bientôt avoir des armes nucléaires,
grâce à Trump qui a saccagé le pacte nucléaire de l’Occident avec l’Iran
et à Biden qui a inexplicablement refusé de réparer ce mouvement de
tête de bulle. En d’autres termes, tous ces fiascos auraient pu être
évités, en série, si Washington avait contrôlé son agression et exercé
sa prodigieuse influence pour promouvoir la paix. Plus grave encore, une
aggravation de la situation peut encore être évitée, si les initiés de
Beltway s’éloignent des sanctions, d’étendre les bases militaires
étrangères pour encercler les ennemis perçus, de fomenter des
révolutions de couleur et en se comportant généralement de manière
impitoyable. Au lieu de cela, l’Empire pourrait essayer l’approche du
bon voisinage, bien qu’après tant de décennies de violence, il faille
peut-être un certain temps au monde non occidental pour croire à un tel
changement radical.</p>
<p style="text-align: justify;">Et puis il y a l’immoralité flagrante d’une économie de guerre, dont
la santé dépend de l’effusion de sang. Pourtant, la production d’armes
est l’une des rares industries manufacturières aux États-Unis qui n’a
pas été entièrement délocalisée. C’est un mauvais regard. « Que fait
votre pays ? Oh, des fusils, des chars et des bombes, pas grand-chose
d’autre ». Cela envoie un message au monde, et c’en est un, apparemment,
dont nos dirigeants ne sont pas mécontents. Après tout, la principale
carotte du monomaniaque Washington (qui est aussi son bâton principal)
pendant de nombreuses décennies, pour les gouvernements étrangers
récalcitrants, a été, pour reprendre la formule du célèbre économiste
Michael Hudson : « Faites ce que nous voulons et nous ne vous
bombarderons pas et ne vous anéantirons pas. » Le fait que l’un des
principaux produits industriels des États-Unis soit l’armement aide à
concentrer l’esprit du reste du monde sur cette menace.</p>
<p style="text-align: justify;">En effet, Biden « est en train de supplanter l’industrie de la
défense », rapporte Responsible Statecraft le 23 février. Cette nouvelle
stratégie industrielle de défense nationale « catalyserait le
changement générationnel » de l’industrie de la défense américaine. Ce
n’est pas une surprise, à un moment où nous avons récemment appris que
depuis 2014, pendant le mandat de Biden en tant que vice-président avec
le portefeuille de l’Ukraine, la CIA a renforcé ses opérations en
Ukraine de sorte que ce pays est devenu essentiellement le plus grand
projet de la CIA dans l’histoire de l’agence, hérissé de bases et de
bunkers de l’agence. Cette nouvelle est apparue avec vantardise dans le
New York Times, juste au moment où il est devenu clair que l’ensemble du
projet militaire de l’Occident en Ukraine avait échoué. (Juste après
que le Times se soit vanté de toutes ces bases de la CIA à la frontière
entre la Russie et l’Ukraine, la Russie a utilisé son artillerie pour en
liquider une, tuant ainsi on ne sait combien d’Américains. Rien de tel
qu’une presse flatteuse si avide d’étalage des « réalisations » du
renseignement qu’elle envoie certains de ces accomplisseurs dans leur
tombe.)</p>
<p style="text-align: justify;">Et il n’y a aucune raison de supposer que cette nouvelle poussée de
l’industrie de la défense ne fera pas un flop également. Le gang Biden «
propose une génération d’investissements pour développer une industrie
de l’armement qui, dans l’ensemble, ne parvient pas à respecter les
normes de coût, de calendrier et de performance », rapporte Responsible
Statecraft. En d’autres termes, les avertissements du président
Eisenhower sur le complexe militaro-industriel sont pires qu’ignorés.
Biden insuffle une nouvelle vie aux maux du MIC, et pourrait donc
vraiment être considéré comme l’ennemi juré d’Ike.</p>
<p style="text-align: justify;">Les fabricants d’armes sont un puissant lobby à Washington, qui « ont
consolidé leur influence économique pour conjurer le potentiel
politique de futures réductions de la sécurité nationale, quelles que
soient leurs performances ou l’environnement géopolitique ». Ils peuvent
produire des citrons ou des systèmes si capricieux qu’ils nécessitent
une attention constante – la pièce A est le F-35 – et les vendre à
l’étranger pour des milliards. C’est parce que les entrepreneurs placent
soigneusement leurs usines dans plusieurs États, afin qu’ils puissent
jouer la carte de l’emploi avec le Congrès. Le résultat final est une
économie qui exige la guerre et encore la guerre, pour maintenir en
marche une industrie énorme et vigoureuse. Pendant ce temps, Responsible
Statecraft pose la question suivante : « Qu’est-ce que l’armée obtient
vraiment de plus en plus de dépenses de sécurité nationale ? » Moins
pour plus. Moins d’armes qu’il n’en demandait, généralement en retard et
au-delà du budget, et la plupart du temps dysfonctionnelles.</p>
<p style="text-align: justify;">En fait, ce n’est pas si mal. Les armes qui ne fonctionnent pas
peuvent signifier des vies sauvées, mais elles signifient aussi que
d’autres choses ne sont pas construites. Au lieu d’une base massive de
véhicules électriques, d’une industrie textile en expansion ou d’un gros
coup de pouce à la fabrication de panneaux solaires ou à la production
de chaussures ou à l’assemblage de l’un des milliers d’articles
estampillés « made in China », nous obtenons des missiles Patriot et des
chars Abrams, tous deux, soit dit en passant, pas tout ce qu’ils sont
censés être, à en juger par les rapports de la guerre en Ukraine.</p>
<p style="text-align: justify;">Biden est tout à fait d’accord avec l’idée tordue que faire pleuvoir
des dollars sur les armements profite à l’économie, s’extasiant sur «
les équipements qui défendent l’Amérique et qui sont fabriqués en
Amérique : des missiles Patriot pour les batteries de défense aérienne
fabriqués en Arizona ; des obus d’artillerie fabriqués dans 12 États à
travers le pays – en Pennsylvanie, en Ohio, au Texas… Selon Truthout du
26 février, l’Arizona et la Pennsylvanie « sont des États pivots
cruciaux pour sa candidature à la réélection, tandis que les deux autres
sont des États rouges avec des sénateurs républicains qu’il a essayé de
convaincre de voter pour une autre série d’aide militaire à l’Ukraine
».</p>
<p style="text-align: justify;">Plus macabre, « les lobbyistes de l’administration ont même distribué
une carte, censée montrer combien d’argent une telle aide à l’Ukraine
distribuerait à chacun des 50 États ». Quel investissement rentable et
sanglant que notre guerre par procuration en Ukraine ! Des centaines de
milliers d’hommes ukrainiens meurent en combattant pour les États-Unis,
qui n’ont pas à risquer de soldats, tandis que les fabricants d’armes
s’engraissent du carnage, et que les politiciens qui font la promotion
de ce fiasco sanglant ont le culot d’essayer de se faire réélire ! Pour
les États-Unis, la guerre en Ukraine a vraiment été une entreprise
commerciale gagnant-gagnant. Ce qui a quelque chose à voir avec le fait
que Washington n’a jamais fait face à la réalité et n’a jamais admis sa
défaite. Quand les choses se compliquent, Washington s’y met, comme il
l’a fait pour l’Afghanistan, l’Irak, le Vietnam et ainsi de suite.
L’astuce consiste à ne jamais combattre directement un concurrent pair,
mais à bombarder sans discernement dans le monde entier, tout en
maintenant le culte de la mort au ras de l’argent. Eisenhower doit se
retourner dans sa tombe.</p>
<p style="text-align: justify;">Eve Ottenberg est romancière et journaliste. Son dernier livre s’intitule <em>Lizard People.</em> On peut la joindre sur son <a href="http://www.eveottenberg.com/">site web</a>.</p><br /></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-7017736448167183902024-03-17T12:05:00.008+01:002024-03-17T12:06:53.706+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">Pourquoi le yuan ne devient-il pas une véritable monnaie mondiale ?</h1> <div class="entry-meta-container">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date">17 mars 2024</li></ul></div>
<div class="fb_reset" id="fb-root"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<p></p>
<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">La Chine voit les écueils sur lesquels l’Amérique a buté avec son
dollar. Nous avons plusieurs fois abordé la question du Yuan par rapport
au dollar mais cet article traduit par notre ami Xuan insiste sur
l’aspect totalement original de la politique chinoise qui ne veut pas
remplacer les Etats-Unis en tant que nouveau leader. La mondialisation
impérialiste de “l’occident global” qui a fait des Etats-Unis non plus
une nation mais un système autodestructeur ne doit pas être reproduite.
Nous insistons souvent dans ce blog sur le caractère totalement nouveau
de ce qui se met en place : nous avons une domination arrivée à son
stade ultime d’exacerbation des contradictions, des concurrences, des
antagonismes et qui aura connu avec les USA et la militarisation du
dollar une accélération inouïe. Est-ce qu’on peut à la fois se préserver
de la chute et créer les conditions de formes nouvelles de coopération
tel est l’enjeu. Il nous change de la grotesque médiocrité de la vie
politique dans la France macronienne d’aujourd’hui. (note de Danielle
Bleitrach traduction de Xuan avec deepl)</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">Histoire et Société <br /></span></b></p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://svpressa.ru/economy/article/408497/">https://svpressa.ru/economy/article/408497/</a></p>
<p style="text-align: justify;">Valentin Katasonov</p>
<p style="text-align: justify;">La Chine est parfois injustement considérée comme la deuxième
économie mondiale, après les États-Unis. Pourquoi injustement ? Selon
les données préliminaires du Fonds monétaire international (FMI), à la
fin de 2023, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis s’élèvera à
26,9 billions de dollars, tandis que celui de la Chine sera de 19,4
billions de dollars. Il s’avère que les États-Unis dépassent la Chine en
termes de PIB de près de 1,4 fois.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais le fait est que le PIB de la Chine est mesuré au taux de change
officiel du yuan par rapport au dollar américain. Or, il est nécessaire
de comparer les économies des pays en utilisant la parité de pouvoir
d’achat de la monnaie nationale par rapport au dollar américain. En
effet, le taux de change officiel de la monnaie nationale est souvent
sous-estimé et son utilisation fausse la comparaison.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour comparer les économies, il convient d’utiliser la parité de
pouvoir d’achat (PPA). En termes de PPA, la Chine a déjà dépassé les
États-Unis en termes de PIB en 2015. À la fin de 2022, le PIB de la
Chine, estimé par le FMI en PPA, s’élevait à 30 200 milliards de
dollars, contre 25 500 milliards de dollars pour le PIB des États-Unis.
Les performances de la Chine sont presque 1,2 fois supérieures à celles
des États-Unis.</p>
<p style="text-align: justify;">La Chine est donc en tête du classement des économies mondiales
depuis neuf ans (2015-2023). De même, depuis de nombreuses années, la
Chine est le leader en termes d’exportations. À la fin de l’année 2023,
les exportations de biens et de services de la Chine s’élevaient à 3 593
milliards de dollars. La deuxième place revient aux États-Unis (3,009
milliards de dollars), la troisième à l’Allemagne (2,004 milliards de
dollars), la quatrième à la France (921 milliards de dollars) et la
cinquième au Japon (919 milliards de dollars).</p>
<p style="text-align: justify;">Mais la position de la monnaie chinoise dans le monde est étonnamment
modeste. D’ailleurs, en 2015, le FMI a décidé d’inclure le yuan chinois
dans la liste des monnaies de réserve. Il s’agit des monnaies incluses
dans le “panier des DTS”. Il s’agit des monnaies utilisées pour calculer
le taux des droits de tirage spéciaux (DTS), une monnaie spécifique
émise par le Fonds monétaire international depuis 1970.</p>
<p style="text-align: justify;">Le yuan chinois est devenu la cinquième monnaie du “panier DTS”, avec
le dollar américain, l’euro, le yen japonais et la livre sterling.
Notamment, chaque devise du panier a une pondération différente, et sur
cette mesure, le yuan est immédiatement arrivé en troisième position
avec une part de 10,92 %, devant le yen japonais et la livre sterling.
En 2022, le FMI a révisé les parts des monnaies dans le panier, portant
la part du yuan à 12,28 %.</p>
<p style="text-align: justify;">La part du dollar américain a également été revue à la hausse,
passant de 41,73 % à 43,38 %. Les parts des trois autres monnaies ont
été réduites : l’euro de 30,93 % à 29,31 %, le yen japonais de 8,33 % à
7,59 % et la livre sterling de 8,09 % à 7,44 %.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que la part du yuan
chinois dans les réserves de change mondiales, les paiements du commerce
extérieur et les opérations sur le marché des changes FOREX est encore
plus faible que la part de la monnaie chinoise dans le “panier de DTS”.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon le FMI, la part du yuan dans les réserves internationales en
2016 était de 1,1 %. Selon cet indicateur, le yuan est à la traîne non
seulement des quatre monnaies du “panier DTS”, mais aussi du dollar
canadien et du dollar australien. Ces dernières années, le yuan s’est
redressé. En 2023, il représentera 2,37 %. Les quatre monnaies du
“panier DTS” étaient en tête : le dollar américain (59,17 %), l’euro
(19,58 %), le yen japonais (5,45 %) et la livre sterling (4,83 %). Même
le dollar canadien affichait un taux supérieur de 2,50 %.</p>
<p style="text-align: justify;">La position du yuan chinois dans tous les paiements et règlements
effectués par l’intermédiaire du système SWIFT est également très
modeste. Ainsi, à la fin du mois de janvier 2024, la part des
différentes devises était de (%) : dollar américain – 46,64 ; euro –
23,02 ; livre sterling – 7,10 ; yuan chinois – 4,51 ; yen japonais –
3,58.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien entendu, la position du yuan s’est renforcée ces dernières
années. Par exemple, à la fin du mois de septembre 2020, la part du yuan
chinois dans les transactions de paiement SWIFT était de 1,97 %. En
septembre 2022, elle est passée à 2,44 %. Cependant, la part du RMB
n’est pas comparable à la part de la Chine dans le commerce mondial. Le
yuan chinois n’a réussi à dépasser que le yen japonais ces dernières
années.</p>
<p style="text-align: justify;">La part des devises dans le volume total des paiements transitant par
le système SWIFT, à l’exclusion des transactions de paiement dans la
zone euro, est également calculée. Cet indicateur reflète plus
objectivement la position de nombreuses devises dans les paiements
internationaux. Selon les résultats de janvier, on obtient le tableau
suivant (en %) : dollar américain – 59,70 ; euro – 12,73 ; livre
sterling – 5,18 ; yen japonais – 5,08 ; yuan chinois – 3,12. Ici, comme
on peut le voir, le yuan chinois est à la traîne par rapport à toutes
les monnaies, y compris le yen japonais.</p>
<p style="text-align: justify;">Il y a un paradoxe : d’une part, la Chine occupe une position de
premier plan dans l’économie mondiale et le commerce international ;
d’autre part, la part du yuan chinois dans le chiffre d’affaires
international est extrêmement modeste. Cette part est même très
inférieure à la part attribuée à la monnaie chinoise dans le panier du
DTS (12,28 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Comment expliquer ce paradoxe ? Permettez-moi de formuler ma question
de manière plus précise : la Chine ne peut-elle pas ou ne veut-elle pas
renforcer la position de sa monnaie dans l’économie mondiale et la
finance internationale ?</p>
<p style="text-align: justify;">Cette question est souvent posée par les experts qui s’interrogent
sur le paradoxe du yuan chinois. Le plus souvent, ils répondent
eux-mêmes à cette question : elle ne peut pas. Ma réponse est différente
: elle ne le veut pas. Et je vais tenter de la justifier.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour étayer la version <i>“la Chine ne veut pas faire du yuan une monnaie mondiale”</i>,
je rappellerai l’histoire du dollar américain. Elle est très
instructive. Le dollar américain a progressivement renforcé sa position
dans le monde depuis la Première Guerre mondiale. D’ailleurs, quelques
mois avant que la guerre n’éclate, les États-Unis ont créé une banque
centrale, le Système fédéral de réserve.</p>
<p style="text-align: justify;">Les États-Unis avaient considérablement renforcé leur économie après
la Première Guerre mondiale. Ils sont passés du statut de premier
débiteur net à celui de premier créancier net. Les dollars américains
(“produits” par la Fed) sont apparus en Europe en même temps que les
prêts et les crédits américains. Avant cela, le Vieux Continent ne
connaissait pas du tout les dollars. La livre sterling, en tant que
monnaie mondiale, a vacillé mais n’est pas tombée. Une dualité instable
entre le dollar et la livre a vu le jour.</p>
<p style="text-align: justify;">La Seconde Guerre mondiale a porté un coup dévastateur à la livre
sterling. Lors de la conférence monétaire et financière internationale
de Bretton Woods en 1944, il est décidé que le monde monétaire et
financier de l’après-guerre sera basé sur l’étalon or-dollar. Le dollar
américain devient la monnaie mondiale et la garantie de son
inviolabilité est la promesse de Washington d’échanger le “billet vert”
contre le “métal jaune” (l’or des réserves du Trésor américain).</p>
<p style="text-align: justify;">Il semblerait que l’Amérique aurait dû célébrer sa victoire. N’est-il
pas prestigieux et profitable que l’unité monétaire nationale obtienne
le statut de monnaie mondiale ? Cependant, pour une raison ou une autre,
la ratification des documents de Bretton Woods par le Congrès américain
s’est déroulée dans le plus grand désordre. Si les banques de Wall
Street poussaient de toutes leurs forces les décisions de Bretton Woods,
les représentants des entreprises industrielles s’y opposaient. Pour
une raison ou pour une autre, ces grincheux craignaient que la
transformation du dollar américain d’une monnaie nationale en une
monnaie mondiale ne menace la puissance économique du Nouveau Monde.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Union européenne a eu beaucoup de mal à ratifier les décisions de
Bretton Woods, mais elle a tout de même réussi à le faire. Fin décembre
1945, après la ratification des documents de la conférence par le nombre
minimum d’États requis, ceux-ci sont entrés en vigueur.</p>
<p style="text-align: justify;">Je dois tout de suite noter que dans la seconde moitié des années 40
et dans les années 50 du siècle dernier, le monde en dehors des
États-Unis n’a pas particulièrement ressenti le “goût” du dollar
américain. En particulier, il était assez rare en Europe. La raison en
est très simple : les États-Unis affichaient un excédent important de
leur balance des paiements et de leur commerce, tandis que l’Europe,
économiquement faible, accusait au contraire un déficit. Par conséquent,
très peu de “billets verts” sortaient du Nouveau Monde.</p>
<p style="text-align: justify;">Après tout, qu’est-ce que le dollar américain ? – C’est un titre de
créance de l’Amérique, avec lequel elle comble les “trous” de la balance
des paiements et de la balance commerciale. Or, au cours de la première
décennie et demie qui a suivi la guerre, les “trous” ne concernaient
pas les États-Unis, mais l’Europe et d’autres pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais l’Europe s’est lentement redressée à la fin des années 1950. Les
États-Unis ont enregistré leur premier déficit de la balance des
paiements en 1960. Et en 1970, pour la première fois, la balance
commerciale a été négative.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans les années 1960, les dollars américains ont commencé à affluer
en abondance vers le Vieux Continent (principalement sous la forme de
prêts et de crédits). Et les Européens, peu confiants dans le “billet
vert”, cherchent à l’échanger le plus rapidement possible contre du
“métal jaune”. Ainsi, le président français De Gaulle a échangé
plusieurs milliards de dollars contre de l’or auprès du Trésor
américain. Après lui, plus personne n’a échangé.</p>
<p style="text-align: justify;">Après l’apparition du déficit commercial des États-Unis, le président
américain Richard Nixon a annoncé, le 15 août 1971, que le “guichet or”
du Trésor américain était “temporairement fermé”. Cela a effectivement
marqué la fin du court siècle de l’étalon or-dollar. En janvier 1976,
lors de la Conférence monétaire et financière internationale de la
Jamaïque, l’étalon-dollar-or a été officiellement aboli. Il a été
remplacé par l’étalon papier-dollar. Le “frein à l’or” a été retiré de
la “presse à imprimer” de la Réserve fédérale américaine. Le monde s’est
rapidement rempli de “billet vert”.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour le dollar américain (ou plutôt pour les “maîtres de l’argent”
qui possèdent la “presse à imprimer” de la Réserve fédérale), c’est une
bonne chose, et même une excellente chose. On peut fabriquer de l’argent
“à partir de rien” et l’utiliser pour acheter le monde entier. Mais
pour l’Amérique et l’économie américaine, c’est mauvais et même
meurtrier. C’est ce qu’avaient prédit les opposants américains à la
ratification des décisions de Bretton Woods en 1944-1945. Ils avaient
prévenu que la transformation de l’unité monétaire nationale en unité
monétaire mondiale risquait d’affaiblir, voire d’effondrer l’économie du
pays qui se lancerait dans une telle expérience.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Amérique s’est lancée dans une telle expérience. Et ses
conséquences négatives ont déjà été ressenties par le président
américain John F. Kennedy. Les entreprises américaines ont commencé à se
désintéresser des investissements dans leur propre économie. Les
capitaux américains ont commencé à être activement exportés, se
précipitant vers les pays où il était possible d’obtenir un taux de
profit plus élevé. Les entreprises américaines, proches de la “presse à
imprimer” de la Réserve fédérale, ont eu du mal à éviter cette
tentation. John Kennedy a essayé d’arrêter l’exportation des capitaux
américains, mais il n’a pas été très efficace.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans les années 1970, des signes de désindustrialisation de
l’Amérique apparaissaient déjà. L’une des manifestations de cette
désindustrialisation était un déficit commercial persistant.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Amérique s’est rapidement habituée à combler le trou de sa balance
commerciale avec des “recettes de la dette” (dollars américains) qui
sortaient de la “presse à imprimer” de la Réserve fédérale. L’Amérique
est devenue plus consommatrice que productrice. Et ce fossé entre
consommation et production n’a cessé de se creuser au cours des
cinquante dernières années.</p>
<p style="text-align: justify;">Trump a parlé de la désindustrialisation de l’Amérique dès sa
campagne électorale de 2016. Il a promis d’y mettre un terme, de rendre
l’Amérique à nouveau puissante sur le plan économique. Mais il n’a pas
réussi à le faire. Il n’a pas osé casser le modèle de l’économie
américaine qui reposait sur le dollar comme monnaie mondiale.</p>
<p style="text-align: justify;">Le problème de l’Amérique, qui a été causé par la transformation du
dollar en monnaie mondiale, est décrit dans de nombreux manuels
d’économie aujourd’hui. Il est décrit de manière très succincte sous la
forme de ce que l’on appelle le “dilemme de Triffin”. Parfois, le terme
“paradoxe de Triffin” est également utilisé. Le paradoxe a été formulé
par Robert Triffin (1911-1993), économiste américain d’origine belge,
lors de son discours devant le Congrès américain en 1960.</p>
<p style="text-align: justify;">Voici une version de la formulation du paradoxe :</p>
<p style="text-align: justify;"><i>Afin de fournir aux banques centrales des autres pays le montant
de dollars nécessaire à la constitution de réserves de change
nationales, les États-Unis doivent enregistrer des déficits persistants
de leur balance des paiements. Mais un déficit de la balance des
paiements sape la confiance dans le dollar et réduit sa valeur en tant
qu’actif de réserve, de sorte qu’un excédent de la balance des paiements
est nécessaire pour rétablir la confiance.</i></p>
<p style="text-align: justify;">Triffin n’a pas vraiment découvert l’Amérique. C’est exactement ce
que les opposants à la ratification des décisions de Bretton Woods
disaient (avec des mots différents) au Congrès américain en 1944-45.
Naturellement, le dilemme de Triffin s’applique non seulement au dollar
américain, mais aussi à toute autre monnaie nationale qui tenterait de
devenir une monnaie mondiale.</p>
<p style="text-align: justify;">Pékin est bien conscient du dilemme de Triffin et ne veut pas marcher
sur les mêmes plates-bandes que Washington il y a 80 ans, lorsqu’elle a
fait adopter la décision de faire du dollar une monnaie mondiale lors
de la conférence de Bretton Woods, puis au Congrès américain. Il ne faut
donc pas s’attendre à une augmentation significative de la part du yuan
chinois dans les réserves internationales et les transactions de
paiement internationales.</p>
<p style="text-align: justify;">Si je dis cela, c’est aussi parce qu’il y a des partisans de la
politique de remplacement complet des dollars américains, des euros et
d’autres devises “toxiques” qui se sont évaporées des réserves
monétaires de la Fédération de Russie par le yuan chinois. Ils affirment
que ce n’est pas aujourd’hui, mais demain, que le yuan deviendra la
monnaie mondiale, remplaçant le dollar américain qui s’affaiblit.</p>
<p style="text-align: justify;">Non, le yuan chinois ne revendique pas la place du dollar américain en tant que monnaie mondiale.</p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-2539707090431758882024-03-16T23:47:00.004+01:002024-03-16T23:47:50.624+01:00<p> </p><h1 style="text-align: center;">Macron s’en va, clopin-clopant, en guerre en Ukraine - Quand un exercice de pédagogie se transforme en un immense raté</h1><h1 style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Agora Vox </span><br /></h1><p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ainsi le président de la République française, Emmanuel Macron,
a-t-il tenté de justifier ce jeudi 14 mars 2024, lors d’un entretien en
direct sur les deux principales chaînes de télévision de l’Hexagone, sa
récente déclaration le 26 février dernier, à l’issue de la conférence
internationale de soutien à l’Ukraine, concernant le possible envoi de
troupes militaires françaises sur ce même sol ukrainien.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un exercice de pédagogie qui s’est cependant bien vite révélé, dès
les premiers échanges (dont une analogie bancale, et même
contreproductive tant elle s’est finalement retournée contre son propre
raisonnement, sur les positions « assises » ou « debout » de ses deux
interlocuteurs), confus, contradictoire, mal assuré, approximatif,
suscitant plus de questions qu’il n’a offert de réponses, et donc, au
bout du compte, complètement raté !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>LOGORRHÉE BELLICISTE : UNE POSTURE AUSSI MALADROITE QU’ARTIFICIELLE TANT ELLE FORCE LE TRAIT</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La raison de cet étonnant mais lamentable fourvoiement intellectuel,
tout autant que politico-diplomatique ? Le fait que Macron ne réussit
pas à se dépêtrer de cette posture, aussi maladroite qu’artificielle
tant elle force le trait, qui, il y a donc quelques jours seulement, lui
fit déclarer de manière impromptue et totalement improvisée, dans sa
réponse élyséenne à un journaliste lors de la récente conférence de
presse dédiée à cette aide à apporter à l’Ukraine, que la France était
prête à envoyer des soldats sur le territoire ukrainien, précisément,
si, d’aventure, la Russie l’emportait, dans ce conflit, sur le terrain.
Et la machine guerrière, sa logorrhée belliciste tout autant que le
péril qu’elle recèle intrinsèquement, de s’emballer aussitôt,
dangereusement, aux quatre coins de la planète !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ainsi n’a-t-on toujours pas compris, en substance, cette assertion,
du même Macron, selon laquelle « la Russie ne devait pas gagner cette
guerre ». Qu’est-ce à dire, en effet, concrètement, de manière plus
précise, tangible et efficace ? Car, dans la réalité des faits, c’est
bien la Russie qui, malgré la sincérité de notre soutien à l’Ukraine
depuis le début de ce conflit, est en train de gagner,
effectivement, sur le terrain !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Davantage : il est même fort probable, au train où vont les choses
(dont notre propre faiblesse militaire aussi bien que le retrait
progressif des États-Unis d’Amérique de ce champ de bataille) et
compte-tenu surtout de la disproportion des forces en jeu (la terrible
puissance russe face à la vaillante mais désormais précaire résistance
ukrainienne), que la Russie finisse par gagner, qu’on le veuille ou non,
définitivement.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Alors quoi, si l’on suit, à la lettre, la logique macronienne, qui,
du reste, n’est toujours pas claire ? La France, dans ce malheureux mais
réaliste cas, va-t-elle véritablement entrer en guerre contre la
Russie ? Au risque, face à ces deux puissances nucléaires, de faire
exploser dès lors, sinon la terre entière, du moins notre bonne vieille
Europe, avec, dans ce carnage qui s’avérera ainsi d’une ampleur inédite,
des centaines de millions de morts ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>OÙ SONT PASSÉS LES MOTS « NÉGOCIATION » ET « DIPLOMATIE »?</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Mais il y avait pire encore, si cela est possible, dans cette mauvais
charpente argumentative d’Emmanuel Macaron lors de ce pitoyable
entretien télévisé de ce 14 mars : jamais les mots de « négociation » ni
même de « diplomatie » n’y ont été ouvertement prononcés, sinon par
rapport à de vagues, vains, anciens et dérisoires pourparlers, hélas,
d’il y a plusieurs mois déjà !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Au contraire : ceux qui optent aujourd’hui pour la paix, pourtant
seule solution rationnelle dans cet horrible conflit, y ont été traités,
par ce même Macron, de « défaitistes », sinon implicitement, telle
l’outrageuse conséquence d’un très malhonnête, injuste et fallacieux
procès d’intention, de « complices », à l’instar du funeste esprit
munichois d’autrefois, de la dictature poutinienne (ce qu’elle est, nul
ne peut objectivement en douter, en effet, pour le malheur et triste
sort des Russes eux-mêmes) !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Diantre ! Emmanuel Macron, soudain pris lui aussi d’un inapproprié
prurit manichéen, aurait-il soudain perdu là, parce que la situation
l’arrange en cette pénible circonstance, son légendaire sens de l’ « en
même temps », comme si l’on ne pouvait à la fois soutenir l’Ukraine,
dans son très légitime droit à la défense de sa souveraineté nationale
tout autant qu’à la préservation de ses frontières internationales, et
œuvrer, parallèlement, en faveur de la paix avec la Russie ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>PRÉFÉRER UNE PAIX RAISONNÉE A UNE GUERRE INSENSÉE</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C’est en tout cas là – privilégier une paix raisonnée, nuance oblige,
plutôt qu’une guerre insensée, où tous seraient dramatiquement perdants
– ce que les authentiques humanistes, pour qui l’intelligence du cœur
vaut également principe de raison, appellent très sincèrement, et sans
pour autant verser là en je ne sais quelle indigne capitulation face à
l’ennemi (car, de fait, il y a bien là un agressé, l’Ukraine, et un
agresseur, la Russie), de leurs vœux ! </span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="line-height: 115%;"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";"><b> DANIEL SALVATORE SCHIFFER</b></span></span></span> <br /></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">
*Philosophe, écrivain, auteur d’une quarantaine de livres, directeur
de l’ouvrage collectif, autour de 33 intellectuels majeurs, « <i>L’humain au centre du monde – Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes</i> » (Éditions du Cerf).</span></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-89570874515562680622024-03-16T23:32:00.000+01:002024-03-16T23:32:08.171+01:00<p> </p><div class="cartouche clearfix">
<h1 class="surlignable">Comité Olympique et FIFA : bannissez Israël des compétitions internationales dès maintenant</h1>
<p class="info-publi"><abbr class="published" title="2024-03-14T10:27:17Z">jeudi 14 mars 2024</abbr><span class="auteurs">
par Ekō</span></p>
</div>
<img alt="" class="spip_logo spip_logos" height="128" src="https://ancommunistes.fr/local/cache-vignettes/L250xH128/arton6235-a8e93.jpg?1710412015" width="250" />
<div class="chapo surlignable" style="text-align: justify;"><p><span style="font-size: medium;">L’armée israélienne se prépare à envahir Rafah, où se réfugient plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de Gaza. <br class="autobr" />
Cependant, malgré le génocide en cours, les équipes sportives
israéliennes continuent de participer à des compétitions
internationales.</span></p></div>
<div class="texte surlignable clearfix"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La Russie a été menacée de
bannissement des compétitions sportives internationales immédiatement
après l’invasion de l’Ukraine et a finalement été exclue des Jeux
olympiques de 2024. <br class="autobr" />
Alors que l’équipe de football israélienne se prépare à disputer des
matchs européens majeurs dans les semaines à venir, et avec les Jeux
Olympiques cet été, les fédérations sportives doivent agir sans plus
attendre pour mettre un terme à la violence du gouvernement israélien.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> Demandez au Comité Olympique, à toutes les fédérations majeures de
football et autres sports d’interdire Israël jusqu’à ce que cesse le
génocide palestinien.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">L’idéal olympique est censé "contribuer à la construction d’un monde
pacifique..." Pourtant, le Comité Olympique et toutes les autres
fédérations sportives maintiennent la participation d’un pays qui a
bafoué ce principe. Les attaques israéliennes ont déjà coûté la vie à
plus de 30 000 Palestiniens à Gaza, dont des athlètes comme Abu al-Abed,
l’entraîneur de la sélection olympique de football de la Palestine.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Cette question dépasse le cadre du sport. </strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les Jeux Olympiques sont regardés par plus de 3 milliards de
personnes dans le monde tous les quatre ans. Imaginez le symbole que
représenterait l’exclusion d’Israël des Jeux Olympiques en signe de
solidarité avec la Palestine.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">C’est pourquoi plus de 300 équipes sportives en Palestine se sont
jointes à cet appel. Rejoignons-les et montrons un soutien mondial
massif pour bannir Israël de ces jeux. <br class="autobr" />
Demandez au Comité international olympique, à la FIFA et à l’UEFA de
bannir Israël de toute compétition dès maintenant. Après le siège
israélien de 9 jours sur Gaza en 2021, 140 000 membres d’Ekō comme vous
ont exhorté l’une des plus grandes marques de sport au monde, PUMA, à
renoncer à son contrat de sponsoring avec l’Association Israélienne de
Football.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Nous avons rencontré le PDG de PUMA pour lui transmettre notre
message. Et grâce à notre mobilisation collective, et le travail sans
relâche des militants de la cause palestinienne, PUMA a annoncé la fin
de son partenariat avec la fédération israélienne de football l’année
dernière, quelques mois après l’actuelle invasion.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> Cela prouve que le sport peut être un vecteur de changement en Israël, mais seulement si nous agissons maintenant.</span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><a class="spip_out" href="https://action.eko.org/a/comite-olympique-et-fifa-bannissez-israel-des-competitions-internationales-des-maintenant" rel="external">PÉTITION POUR L’EXCLUSION DE L’ÉTAT GÉNOCIDAIRE SIONISTE DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES</a></span></p></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-29088475942368541172024-03-16T20:24:00.001+01:002024-03-16T20:24:09.706+01:00<p> <b><a class="rs_skip" href="https://www.agoravox.fr/?c=tendances" style="color: #b81014; position: relative; top: 20px;"></a></b>
</p><h1>Comment on réécrit l’histoire !</h1>
<div class="barre_art rs_skip rs_preserve" id="barre_h">
<div class="topbar" style="background-color: white; left: 10.85px; padding: 0px; position: static; top: 0px; z-index: 1;">
<div class="social">
<div class="socLeft">
<span class="auteurs">
<small>par</small> <span class="vcard author"><a class="url fn spip_in" href="https://www.agoravox.fr/auteur/robert-gil">Robert GIL</a></span>
<small><a href="http://2ccr.unblog.fr/" style="color: #777777;" title="http://2ccr.unblog.fr/">(son site)</a> Agora Vox</small>
</span>
<br />
<span class="date">
vendredi 15 mars 2024</span><div class="sb" style="width: 84px;">
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<form action="/actualites/societe/article/comment-on-reecrit-l-histoire-253663" method="post" style="display: inline;">
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</form>
</div>
<p style="text-align: justify;">L’une des toutes premières études de l’IFOP, plus vieux institut de
sondage français, a posé cette question à la fin de la Seconde Guerre
mondiale et 70 ans plus tard : « <i> Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? </i> » La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou l’URSS ? <b>A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Français répondent <sup>(1)</sup>
à plus de 60% que les Russes sont ceux qui ont le plus contribué à la
défaite des Nazis.</b> Les Etats-Unis et l’Angleterre ne recueillent
respectivement que 20% et 12%. <b>Soixante-dix ans plus tard, </b>la réponse au
même sondage donne des résultats totalement différents, l’opinion
publique est complétement renversée, et <b>c’est aux Etats-Unis avec 58 %
que les français attribuent le rôle principal dans la défaite de
l’Allemagne </b><sup><b>(2</b>)</sup>. <span style="font-size: medium;">C’est vrai que le cinéma américain a
revisité la seconde guerre mondiale avec contrevérité, inexactitude et
même un certain charlatanisme qui a permis de refaçonner cette partie de
notre histoire à la sauce hollywoodienne !</span></p>
<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">En 2020, lors de la commémoration du 8 mai marquant la victoire sur
l’Allemagne Nazie, la Russie n’a pas été invitée, et l’URSS n’a
simplement pas été citée, comme si elle n’avait pas participé au
conflit ! Pourtant, sur le) s 60 millions de morts de cette guerre, c’est
l’Union Soviétique qui a payé le plus lourd tribut avec 25 millions de
victimes <sup>(3</sup></span></b>!<span style="font-size: small;"><b> Le total de morts pour les Etats-Unis s’élève à
418 500 et pour la France à 567 600. </b></span>Mais quelle aurait été la position
des USA, si Hitler, ne leur avait pas déclaré la guerre après le
bombardement de Pearl Harbour par les japonais en 1941 <sup>(4)</sup> ? Les américains, à ce moment, n’avaient aucun intérêt à une guerre avec l’Allemagne <sup>(5-6)</sup>.</p>
<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">Récemment un média américain a annoncé que c’était les troupes
américaines qui avaient libéré Auschwitz, avant de s’excuser de son
erreur.</span></b> Mais que restera-t-il de la vérité historique dans 30 ans ? Il
n’y a qu’à voir comment est présenté « le pacte germano-soviétique », et
comment nous avons passé aux oubliettes les accords de Munich, signés
entre Hitler et les britanniques, mais aussi entre Hitler et le
gouvernement français.<b><span style="font-size: medium;"> L’on a oublié que la Pologne s’était entendue
avec Hitler pour récupérer une partie de la Tchécoslovaquie.</span></b> Il est
également mensonger, et manipulateur, de faire croire que les
communistes français ne se seraient engagés dans la résistance qu’après
l’entrée en guerre de l’Union soviétique <sup>(7)</sup>. Bientôt l’on va
nous faire croire que c’est Staline qui a déclenché la guerre. <span style="font-size: large;"><b>L’Union
Européenne qui veut assimiler nazisme et communisme <sup>(8)</sup> est en train de réécrire l’histoire. Réécrire l’histoire <sup>(8)</sup> c’est l’un des préceptes fondamentaux des régimes totalitaires …</b></span><b> </b></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://2ccr.unblog.fr/2024/03/15/comment-on-reecrit-lhistoire/" rel="nofollow" target="_blank">http://2ccr.unblog.fr/2024/03/15/comment-on-reecrit-lhistoire/</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Ref ;</p>
<p style="text-align: justify;">(1) Les crises.fr., le 08/05/2019 « L’enseignement de l’ignorance :
Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne
en 1945 ? ». (3) Wikipédia, « Pertes humaines pendant la Seconde Guerre
mondiale ». (4) Par ce geste Hitler espérait que les japonais,
« reconnaissants », aideraient l’Allemagne de se sortir du bourbier
russe en ouvrant un nouveau front à l’est de la Russie, mais le Japon ne
le fit pas, poursuivant plutôt sa politique expansionniste en Chine et
en Asie du Sud-est. (2) Regarder « Le Mythe de la bonne guerre » de
Jacques Pauwels sur You Tube (5). De 1933 à la fin de la guerre, l’ère
hitlérienne fut un « paradis » pour les industriels allemands et
américains. Les filiales allemandes des banques Morgan et Chase, de même
que Standard Oil, Ford, GM Opel, ITT, IBM, etc., réalisèrent des
profits colossaux, résultant de commandes d’Etat inépuisables et d’une
surexploitation inouïe des travailleurs, déportés inclus. Le Monde
Diplomatique d’Aout 2013, page 26. Lire également « Big business avec
Hitler », de Jacques Pauwels aux éditions Aden. (6) Ptb.be,
le27/09/2019 : « Quand le Parlement européen vote une résolution
dangereuse qui réécrit l’histoire ». (7) Café Marxiste sur Youtube, le
07/01/02024 : « Léon LandiniI, résistant communiste répond à Michel
Onfray (ainsi qu’à Macron et Ruffin) (8) Je vous conseille les livres et
les conférences que vous trouverez sur YouTube d’Annie Lacroix-Riz,
historienne, agrégée d’histoire, docteur-ès-Lettres.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-90770352481893277152024-03-16T12:46:00.003+01:002024-03-16T12:46:32.383+01:00<p><br />
</p><div class="alignright"></div>
<div class="post" id="post-8720">
<h2><a href="http://2ccr.unblog.fr/2024/03/16/il-y-a-dix-ans-la-crimee-retrouvait-la-russie/" rel="bookmark" title="Lien Permanent vers Il y a dix ans la Crimée retrouvait la Russie"><span style="font-size: x-large;">Il y a dix ans la Crimée retrouvait la Russie</span></a></h2>
<p class="date">Posté par <a href="http://2ccr.unblog.fr/">2ccr</a> le 16 mars 2024 Conscience Citoyenne et responsable<br /></p>
<div class="entrytext"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">L’un
des événements les plus marquants de la Russie moderne sont les 20
jours du premier semestre 2014, le « Printemps de Crimée ». Tout a
commencé le 27 février, en réponse au coup d’État organisé en Ukraine
par des nationalistes radicaux à Kiev. Le Conseil suprême de la
République de Crimée a annoncé un référendum sur le territoire de la
péninsule. Les Criméens ont été invités à voter pour la réunification
avec la Fédération de Russie. Le vote, censé changer à jamais le sort de
la Crimée, a été décidé pour le 16 mars. Lors du référendum, plus de 96
pour cent des habitants de la péninsule étaient favorables à l’adhésion
à la Russie. Ses résultats ont été annoncés dès le lendemain. C’est le
17 mars que les dirigeants de la péninsule ont officiellement déclaré
leur indépendance de l’Ukraine, puis le Conseil suprême de la république
s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’accepter la
Crimée dans la Fédération de Russie. Le lendemain, le 18 mars, les
dirigeants de Crimée signaient un accord correspondant avec Moscou, deux
nouvelles régions sont ainsi apparues : la République de Crimée et la
ville fédérale de Sébastopol. Par la suite, <span id="more-8720"></span>le pont de Crimée a été construit pour relier la péninsule au « continent » via le détroit de Kertch.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Depuis
2014, cette date est considérée comme un jour férié et est célébrée
chaque année comme le Jour de la réunification de la Crimée avec la
Russie, et le 16 mars a commencé à être célébré comme le Jour du
référendum de Crimée de 2014.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En
fait, la Crimée a fait pendant des siècles, mentalement et
culturellement, partie intégrante du monde russe. Lors de la dislocation
de l’URSS, un référendum est organisé en Crimée le 12 février 1991 sur
la question de savoir si cette république entend redevenir une
République socialiste soviétique autonome de l’URSS : le résultat en est
sans équivoque avec 94,3% de « oui » et 81,37% de participation. La
RSSA de Crimée est pourtant dissoute le 26 février 1992 et reçoit la
qualification de République autonome. On oublie, du côté de Kiev, que
c’est d’une décision personnelle de Nikita Khrouchtchev, en 1954, qu’est
résulté le rattachement de la Crimée à l’Ukraine. Deux ans plus tard,
un nouveau référendum est organisé par la République autonome de Crimée
portant sur son éventuel rattachement à la Fédération de Russie. Une
fois encore, le résultat en est sans équivoque ave 96,6 % de « oui ». Le
caractère majoritaire du vote est indéniable. Pourtant, le gouvernement
ukrainien dénie aux Criméens le droit de disposer d’eux-mêmes alors
qu’il le reconnait aux Bosniens ou aux Kosovars. Le président de la
Serbie, Aleksandar Vucic, ne s’est pas fait faute de dénoncer
l’hypocrisie de l‘Occident à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU
en septembre 2023.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Jusqu’en
2014, les États-Unis envisageaient sérieusement Sébastopol comme leur
nouvelle base navale afin d’établir un contrôle total sur la mer Noire,
et d’en expulser la Russie. Lorsque la péninsule faisait partie de
l’Ukraine, des navires américains faisaient escale dans les ports de
Crimée, mais les protestations actives des Criméens n’avaient pas permis
à l’armée américaine de s’y installer.</span></p>
<p>Ref :</p>
<p>CF2R, mars 2024 : « Ukraine : les enjeux cachés d’une guerre prévisible »</p>
<p>Top War, le 16/03/2024 : « Le 16 mars est le jour du référendum en Crimée en 2014 »</p>
<p>Le Monde, le 15/03/2014 : « D’un simple décret, Khrouchtchev fit don de la Crimée à l’Ukraine en 1954 »</p>
<div class="partage_container"><a class="partage-google count-icon" href="https://plus.google.com/share?app=110&url=http://2ccr.unblog.fr/2024/03/16/il-y-a-dix-ans-la-crimee-retrouvait-la-russie/" target="_blank"><br /></a></div></div></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-84057902738184261632024-03-16T12:39:00.005+01:002024-03-16T12:39:50.979+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">Du déclin de l’occident, un mode de pensée incapable de concevoir l’autre… en passant par la “gauche”…</h1> <div class="entry-meta-container" style="text-align: left;">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date" style="text-align: justify;">16 mars 2024</li></ul></div>
<div class=" fb_reset" id="fb-root" style="text-align: justify;"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<p style="text-align: justify;">Voici ce que l’on peut recevoir comme courriel et que je vous
économise en général . Si aujourd’hui exceptionnellement j’ai décidé de
publier ce genre de chose c’est dans un souci pédagogique par rapport au
“consensus” qui est en train de s’établir sur un mode de pensée qui
interdit toute issue concrète. Hier j’ai reçu un commentaire sous le
titre <em>“la question juive ou pourquoi l’antisémitisme est de rigueur</em>“,
de la part d’un certain Charlie Ducasse et vous aurez en prime en fin
cette prose que je supprime en général. Cette fois il m’a paru
intéressant de tenter un lien entre la manière dont s’est répandu en
Europe à la fois chez les intellectuels et dans le grand public ce qui
va bien au-delà du retour de l’antisémitisme, c’est le même mode de
fonctionnement mais il est question de l’incapacité européenne à penser
le monde en train de naitre. Il s’avère que Charlie Ducasse place ses
éructations sous le patronage de Nietzsche, et j’étais en train de lire
un très court livre (83 pages) de Aymeric Monville chez Delga : <em>Misère du nietzschéisme de gauche (de Georges Bataille à Michel Onfray). </em>Par
parenthèse ce type de livre très court est une formule d’avenir qui se
concilie avec les moments d’attente… Ne vous en privez pas, il est
roboratif. </p>
<p style="text-align: justify;">Aymeric Monville démonte les thèses qui veulent que sa sœur soit la
responsable de la manière dont Nietzsche et le nazisme (l’antisémitisme
en particulier) ont été confondus, la sœur aurait plutôt édulcoré les
thèses et il démontre à quel point ceux qui ont prétendu s’inspirer de
cette pensée ont tous glissé vers l’extrême-droite.</p>
<p style="text-align: justify;">il s’interroge : “<em>Comment un penseur antirationaliste, apologiste
de la domination et de la violence, de l’écrasement des faibles, de
l’aristocratie, antiféministe et même antisémite a pu devenir une des
grandes références de l’intelligentsia française de gauche.</em> » Et il
n’est pas le seul à avoir été réhabilité par une gauche qui était
d’abord souvent anticommuniste ou se prétendant “antistaliniste”. Il
montre comment Nietzsche a opéré un retour par la gauche qui a fait de
lui “le penseur européen” mais ce retour autorise le consensus
irrationaliste, individualiste et anticommuniste, de la « gauche morale »
à la réaction. Ce travail sur la “gauche” a été “total”. </p>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image size-large"><img alt="" class="wp-image-49144" height="400" src="https://histoireetsociete.com/wp-content/uploads/2024/03/AAY0hWa-54-682x1024.jpg" width="266" /></figure></div>
<p style="text-align: justify;">Et c’est en ce sens qu’il est intéressant de publier cet adepte des
réseaux sociaux, ce Charlie Ducasse qui n’est pas un intellectuel mais
un de ces individus qui exhibent la signification politique d’un tel
engouement parce que cette dérive des “intellectuels” qui se surajoute à
d’autres comme les nouveaux philosophes, la manière dont a été pris
d’assaut la forteresse ouvrière et comment le pilonnage
politicomédiatique, celui des pseudos experts et “éditorialistes”
autoproclamés de la presse, de la télévision fait jonction avec ces
idéologues pour détruire au sein de la gauche le matérialisme des
Lumières et <em>in fine</em> l’ensemble de la philosophie issue du marxisme et du mouvement ouvrier.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce qui est intéressant chez ce Charlie Ducasse c’est le salmigondis qu’il place sous le parrainage de Nietzsche.</p>
<p style="text-align: justify;">En se proclamant Nietzschéen (et des tas d’autres du même acabit) cet
individu dont il existe des tas de clones qu’en général je supprime,
revendique l’antisémitisme comme le <em>nec plus ultra</em> de la pensée
occidentale et on pourrait partir de là pour dire le désagrément que
j’éprouve : Oui c’est vrai qu’avoir subi depuis l’enfance cette chose-là
vous rend sensible au fait qu’en ce moment l’antisémite le plus
imbécile reprend du service mais ce qui me préoccupe c’est à quel point
il y a là un mode de pensée plus général, plus polymorphe. Jadis réservé
à la droite, aux réactionnaires, l’antisémitisme est désormais plus
largement partagé et cela illustre ce que nous analysons par ailleurs :
la manière dont la diabolisation fait partie de la crise des
“universels” de l’occident, avec un brouillage des lignes qui veut que
l’incapacité colonialiste à penser l’autre aille désormais jusqu’à
l’adhésion de tous, de fait à l’apocalypse nucléaire. Les juifs n’en
sont pas exempts, il suffit de voir un Glucksmann. Dans un tel
brouillage des lignes, où chacun est invité à adhérer à un mode de
pensée qui ressemble à l’antisémitisme millénaire… On pourrait même dire
que ce n’est pas l’antisémitisme qui renaît, mais plutôt le mode de
pensée qu’il consacrait et sa contagion. Ce qui disparait c’est le
matérialisme des Lumières et <em>in fine</em> l’ensemble de la
philosophie issue du marxisme et du mouvement ouvrier. Comme si sa
disparition était le produit de l’incapacité des Lumières et du marxisme
occidental à demeurer offensif dans le monde occidental d’abord
capitaliste et colonialiste. </p>
<p style="text-align: justify;">Comment s’étonner que dans une telle résurgence, des gens éprouvent à
nouveau la haine viscérale du juif et la déversent tout en prétendant
militer à vos côtés, des gauchistes, des membres du PCF qui utilisent ce
qui se passe à Gaza pour alimenter cette obsession maladive avec des
croquis qui ne cessent de se référer au “juif” depuis le rabbin jusqu’à
l’analogie systématique avec Auschwitz… Alors que comme le prouve le
texte du dit Charlie Ducasse cet antisémitisme était contradictoire avec
le marxisme et l’on peut dire effectivement que son retour en force n’a
eu lieu que dans la mutation de la gauche. Cette haine du “juif” a une
origine européenne. Le monde arabe ne la pratiquait pas quelles que
soient les périodes de fanatisme et d’exclusion il n’était jamais
question du “juif” plutôt que du chrétien, celui-ci était le “cousin”.
Si L’Amérique latine comme toutes les terres chrétiennes est la proie
d’un antisémitisme violent, il n’y a pas cette recherche maladive du
juif qui caractérise l’Europe… </p>
<p style="text-align: justify;">C’est pourquoi au-delà de l’antisémitisme <em>stricto sensu</em> ce
qui m’intéresse c’est la manière dont le mode de fonctionnement de
l’antisémitisme européen est en train d’être exporté comme d’autres
vestiges du colonialisme, et surtout devient la mouture de la pensée
occidentale en plein déclin ce qui est dans le fond revendiqué naïvement
par Charlie Ducasse. </p>
<p style="text-align: justify;">Il a une certaine perspicacité sur le fait que son obsession serait
désormais l’universel européen tout entier. Le déclin du mode occidental
c’est d’être passé de la négation de l’autre à la diabolisation de
toute différence politique et même culturelle. Il y a – il suffit de
lire ce texte de Charlie Ducasse pour le percevoir – une sorte de
panique, une soif de “citations”, de références qui tient lieu de
démonstration. C’est pathétique et le sentiment dominant qu’inspire ce
genre de texte, quelle que soit d’ailleurs l’obsession autour de
laquelle il creuse son charnier, est une profonde tristesse face à un
tel mode de raisonnement totalement disloqué mais qui tient sur la seule
existence supposée de ce qui est le “mal”, ce qu’il suffirait
d’extirper pour que tout aille mieux. </p>
<p style="text-align: justify;">A la complexité du réel qu’est un mode de production, des formations
sociales, on substitue une cause et une seule qui devient à la fois
l’obsession et son mode de soulagement, le cas Poutine ou la sinophobie
fonctionne sur le mode de l’antisémitisme… C’est exactement le mode de
fonctionnement analysé par ailleurs justement à propos de l’Ukraine sur
le plan politique et qui tend aujourd’hui à justifier y compris d’aller à
propos de l’Ukraine jusqu’à l’affrontement nucléaire, comme d’ailleurs
la manière de penser l’immigration comme une islamisation et de ne voir
pour justifier l’injustifiable de ce qui se passe à Gaza que ce qui se
serait passé le 7 octobre… Cette manière de tout ramener à une seule
cause, à éliminer la pensée dialectique ne concerne pas que les seuls
antisémites, cet appauvrissement se barde de “citations” souvent
tronquées, d’accumulations de références, le tout s’économisant la
démonstration. S’économiser la preuve est d’ailleurs le grand avantage
de l’antisémitisme (c’est la faute aux juifs et aux cyclistes, pourquoi
les cyclistes?) mais cette volonté d’économiser la preuve est devenue le
mode de pensée dominant. </p>
<p style="text-align: justify;">On peut lutter contre des idées fausses mais il est de plus en plus
difficile d’affronter cette déchéance, qui à des degrés divers est
devenue le mode de pensée français, il ne s’agit plus de la haine
irrationnelle des “juifs” mais bien d’un recours systématique à la
diabolisation imbécile, inculte, qui interdit la recherche de solutions
concrètes… Le poids du consensus est devenu tel qu’il interdit le
moindre raisonnement qui ne commence pas par dire à quel point il adhère
au narratif ce qui rend totalement impossible une intervention
populaire, une adhésion à des solutions qui ne soient pas la guerre. </p>
<p style="text-align: justify;">Je dois dire que ces derniers jours, il m’est difficile vu le
contexte politique, d’alimenter histoireetsociete et de conserver ce qui
me permet de continuer à éprouver une inlassable curiosité pour tout ce
que l’humanité, la vie, la lecture, les longues ballades apportent… Il
fallait que je vous dise ce qui peut rendre ce week end un peu moins
copieux, la nécessité d’un peu de distance. </p>
<p style="text-align: justify;">Le véritable problème est que ce qui était le meilleur rempart face à
ces dérives, l’existence d’un parti communiste plongeant ses racines
dans l’intervention de la classe ouvrière et des couches populaires est
en train d’être pris dans le piège de l’électoralisme, de l’absence de
formation, la destruction de l’organisation, l’incapacité de fait à
résister et si ce piège se referme sur lui sur une question aussi
gravissime que la guerre ou la paix, les tentatives des intellectuels
seront étouffées. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La question juive ou l’antisémitisme de rigueur…</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>De Voltaire à Céline, en passant par Proudhon, les plus grands
penseurs Français ont toujours été antisémites… Une raison s’impose… Je
me contenterai de l’aborder en une analyse toute superficielle (à fleur
de nerfs, Nietzsche será mon fil d’Ariane), laissant le soin aux
lecteurs interessés de creuser la question, ou leur tombe…</em><br /><em>Voltaire,
incarnation de la reaction face à la révolution bourgeoise, dernière
tentative de sauver ce qui fit la grandeur de la France avant le
“contra-social”, ce fils de Ninon de l’Enclos, impuissant, stérile, une
merveille du raffinement de l’Esprit… À part Candide on ne l’étudie
guère plus au Lycée…<br />Céline, ce brave médecin du bon peuple, le plus
Grand écrivain du XXème siècle, le seul Dostoievski Français…
curieusement (à la folie, pas du tout) ces textes les plus antisémites
(l’école des cadavres et bagatelles) sont ceux qui nous éclairent le
plus sur les courants d’air courrent en guerre actuels (allez y lire
vous même si vous ne voulez pas me croire), il a été tellement diabolisé
qu’on ne le mentionne même pas au Lycée et les intellectuels de gauche
(encore moins gauchistes) en ont tellement peur qu’ils l’on offert en
cadeau à l’extrême droite, je n’insisterai donc pas…</em><br /><em>Proudhon
enfin, et cela vous va (si bien) Madame Bleitrash… Je ne sais d’où
vient cette idée de qualifier le petit père de l’anarchisme de “petit
bourgeois”… En fait je ne le sais que trop bien, c’est la jalousie
maladive (juive en somme) de Marx pour un esprit bien plus innovant que
le sien… lisont un instant qu’est ce que la propriété? (le vol de la
plus-value exponentielle de la force ouvrière) Pour comprendre à quel
point son analyse dépasse le Marxisme… Marx à été imposé par la ruse
dans la science sociale tout comme Einstein dans les sciences physiques
ou Freud en psychologie… Voyons rapidement la célèbre phrase de Marx sur
Hegel (chez qui, soit dit au passage, il pille toute sa philosophie)
“quand J’ai connu Hegel, il marchait sur la tête, Je l’ai remis sur ces
pieds”… Pour de pas m’étaler (comme la confiture) sur la fin de la
société si vile et de l’Histoire, je citerai (encore) Nietzsche: “il
faut aprendre à marcher sur la tête (Rosch) mais levez donc moi plus
haut encore ces jambes!”, mais tout de même, pour amputer le système
hégélien à sa moitié, il faut être un vrai fils de pute…</em><br /><em>Enfin
pour ma défense (impersonelle), j’apprendrai aux lecteurs que “Ducasse”
(Ducassé pour être exact) est un patronyme pour les habitants du ghetto
juif (Ciboure) de Saint Jean de Luz…</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>À bon entendeur, comme disait Bakounine, l’Esprit qui anime Proudhon est le même qui anime Montaigne…</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Carlos Ducasse du Nicaragua (le país le plus appauvri au Monde
après Haiti et dont personne de pense du bien malgré l’exemple de nos
sacrifices).</em></p>
<p style="text-align: justify;">“Le <em>peuple Juif, le plus singulier de l’Histoire de l’Humanité,
est le seul qui placé face à la question existentielle de l’être et du
non-être, choisit l’être à tout prix” (Nietsky, Juif Polonais)</em></p>
<div style="text-align: justify;"><a href="mailto:charlie.ducasse@gmail.com">charlie.ducasse@gmail.com</a><br /><a href="https://histoireetsociete.com/wp-admin/edit-comments.php?s=186.77.207.100&mode=detail">186.77.207.1</a></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-25738787402169344512024-03-16T12:29:00.000+01:002024-03-16T12:29:41.009+01:00<p> </p><h1 class="entry-title" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;">LA DIABOLISATION DE LA RUSSIE SAPE L'UNIVERSALISME OCCIDENTAL </span></h1> <div class="entry-meta-container" style="text-align: left;">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">16 mars 2024</span></li></ul></div>
<div class="pf-content">
<h4 style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un cadre manichéen a empêché une analyse significative de la guerre
en Ukraine, garantissant que d’autres guerres évitables éclatent à
l’avenir. Voici un article intelligent et qui dit non seulement ce qui
décrédibilise “l’occident libéral” sa droite comme sa gauche, mais ne
laisse en son sein pas d’espace pour penser autrement qu’en légitimité
des guerres au nom de “la démocratie” et des catégories élaborées autour
de ce concept favorable au seul occident. </span><span style="font-size: large;">La “gauche” il suffit
d’étudier le cas Glucksmann est à l’avant poste, mais il parait de plus
en plus difficile de croire en un PCF. Ces PC profondément marqués par
l’eurocommunisme ont été dans l’incapacité de penser l’URSS autrement
que selon les catégories libérales, et cela est vrai aussi de la Chine..
Ce refus d’analyse joint encore aujourd’hui au manque total de courage,
l’opportunisme électoral les condamne à dériver jusqu’à l’acceptation
de fait d’une guerre nucléaire plutôt que d’avoir l’intelligence de
défendre la confrontation des systèmes politiques qui caractérisent
l’actuelle mondialisation.</span><span style="font-size: medium;"> Ce consensus “atlantiste” dans la
diabolisation est aujourd’hui à l’œuvre autour de la folie de Macron et
les rares objections de détail ne remettant pas en cause le fond décrit
ici. Cet occident est incapable non seulement de penser les causes des
conflits autrement que dans “la diabolisation” et de penser donc la
paix, mais ce que n’analyse pas l’article c’est à quel point “la
diabolisation” s’appuie sur les divisions et les haines : (antiislamisme
et antisémitisme sont des frères jumeaux), mais de plus en plus les
campagnes de dénonciation prennent le pas sur le “droit”. (note et
traduction de Danielle Bleitrach) Histoire et Société <br /></span></h4>
<p><strong>Par <a href="https://asiatimes.com/author/henry-hopwood-phillips/">HENRY HOPWOOD-PHILLIPS</a></strong>15 MARS 2024</p>
<ul><li><br /></li></ul>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" height="266" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2024/03/Vladimir-Putin-Russia-.jpg?fit=1200%2C797&ssl=1" width="400" /><figcaption>Vladimir Poutine est un fouet commode pour les commentateurs occidentaux. Image : X Capture d’écran</figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;"><em>« [Il y a] la possibilité que l’Ukraine se divise en deux, une
séparation dont les facteurs culturels laisseraient présager qu’elle
pourrait être plus violente que celle de la Tchécoslovaquie mais
beaucoup moins sanglante que celle de la Yougoslavie. » </em>– Samuel Huntington, « Choc des civilisations <em>»</em> (1996).<br /><br />Le
drame de l’ouverture de la guerre en Ukraine, impliquant des tirs de
drones, des convois ressemblant à des fourmis et des plans si secrets
que la plupart des commandants russes ont reçu des ordres seulement 24
heures avant l’invasion, a eu tendance à faire dérailler une analyse
significative.</p>
<p style="text-align: justify;">Plutôt que de concentrer leurs efforts sur l’examen des motivations
de Moscou et d’une série de conflits qui seraient imbriqués, les
commentateurs ont préféré la tâche plus prestigieuse de prévoir les
résultats et les calendriers.<br /><br />En la personne du président
Vladimir Poutine, l’Occident a trouvé un bouc émissaire qui a uni la
gauche et la droite, cette dernière se débarrassant des chaînes du
pacifisme et du relativisme, et la première se délectant de l’identité
réactionnaire de l’adversaire. Définir les préoccupations de sécurité
russes comme autre chose que des sophismes entrainait le risque d’être
considéré comme faisant non seulement partie d’une cinquième colonne,
mais aussi comme une dupe.</p>
<p style="text-align: justify;">À cette époque grisante, il y avait une catharsis tangible visant à esquiver les questions entourant le <em>casus belli</em> et
à se concentrer sur l’essai de matériel et de tactiques militaires. En
bref, célébrer la destruction – une option qui n’est pas disponible
contre des opposants moins politiquement acceptables.<br /><br />Plus de
deux ans plus tard, des récits moins désinvoltes ont peut-être été mis
en avant, mais la diabolisation de la Russie persiste – bien qu’elle
soit enracinée précisément dans le solipsisme qui a canalisé des
intérêts divergents dans un affrontement d’armes en premier lieu ; un
conflit qui a permis à Moscou d’annexer quatre régions, soit environ un
cinquième de l’Ukraine.<br /><br />Ce narratif s’appuie également sur
plusieurs récits historiques qui ont perdu de leur contact avec la
réalité. Les fantasmes incluent l’idée que la guerre froide s’est
terminée par la soumission totale de Moscou plutôt que par une implosion
échelonnée dans laquelle seuls des éléments idéologiquement hostiles se
sont avérés capables de discipliner les kleptocrates.</p>
<p style="text-align: justify;">Et l’idée que la paix, le commerce et la mondialisation étaient les
cadeaux d’une corne d’abondance libérale qui deviendrait virale, une
affirmation difficile à concilier avec la montée de puissances non
libérales telles que la Chine, la Russie, l’Iran et l’Inde.<br /><br />De
tels discours complaisants laissent également l’Occident terriblement
mal préparé aux changements de cap de la part des dirigeants non
libéraux. En mars 2024, par exemple, le Premier ministre hongrois Viktor
Orban a révélé la position du candidat à la présidentielle Donald Trump
sur le conflit, en déclarant qu’il « ne donnera pas un centime dans la
guerre entre l’Ukraine et la Russie, c’est pourquoi la guerre prendra
fin ».<br /><br />Dans un tel environnement, il est clair que l’Occident
sait ce qu’il soutient : l’Ukraine est un pays libre et les institutions
occidentales ont le droit de rassembler tous les pays qui souhaitent
souscrire à leur idéologie. Peu de gens en Occident, cependant, sont
sûrs de ce que l’opposition représente, si ce n’est une variété de
jardin de l’impérialisme de l’Étoile de la Mort.<br /><br />Il est rare, par
exemple, de trouver beaucoup de gens qui se préoccupent du fait que la
neutralité a été inscrite dans la déclaration de souveraineté de
l’Ukraine de 1990 et la constitution de 1996, toutes deux répudiées lors
de la volte-face de Kiev en 2019. Une poignée d’entre eux se soucient
de rappeler que la pensée basée sur les blocs a été fondamentale pour la
sécurité collective de l’Europe pendant la majeure partie de son
histoire.</p>
<p style="text-align: justify;">Formalisé dans la période d’après-guerre sous le nom de principe d’«
indivisibilité », qui stipule que la « sécurité d’une nation » est
considérée comme « inséparable des autres pays de sa région », il a été
inscrit dans l’Acte final d’Helsinki, la Charte de Paris et
d’innombrables autres textes, et récemment promu par la Chine dans le
cadre de son Initiative de sécurité mondiale (GSI).<br /><br />Au cœur du
conflit se trouve un fait essentiel : la Russie a été exclue d’un
Occident politique en expansion, qui n’était pas disposé à compromettre
ses ambitions hégémoniques tout en restant vulnérable à l’érosion
progressive de ses appendices. Les tentatives de Moscou de rejoindre
l’Occident selon ses propres conditions ont été systématiquement
repoussées, notamment en 2000-2001 lorsque Poutine a lancé l’idée que la
Russie rejoigne l’OTAN.<br /><br />En bref, Moscou est confronté à un pacte
de défense dont elle est exclue, alors qu’un cadre de sécurité
collective qui l’inclut est absent, provoquant une vague de craintes
enracinées dans la campagne de bombardement de 78 jours de l’OTAN contre
la Serbie en 1999 et son implication en Afghanistan, en Irak et en
Libye. Pour Poutine, cela suggère que, loin d’entrer dans une nouvelle
ère éclairée, les ordres de sécurité restent hégémoniques.<br /><br />Son
prédécesseur, le président Eltsine, avait averti en 1994 que
l’élargissement de l’OTAN entraînerait la perspective d’une « paix
froide » caractérisée par la méfiance et la peur. L’activisme de l’OTAN
en Serbie, qui a culminé avec le sommet de Bucarest (2008), la
déclaration selon laquelle la Géorgie et l’Ukraine deviendraient
membres, a indiqué que l’OTAN visait à envelopper Moscou.</p>
<p style="text-align: justify;">Si le <em>Blizhnee Zarubezhe</em> (Proche étranger) de la Russie
venait à disparaître dans une masse d’États satellites occidentaux, il
ne faudrait pas longtemps pour que le Kremlin soit noyé par une vague de
changements de valeurs discréditant son pouvoir. Plus concrètement, il y
avait aussi le risque que des actifs majeurs tels que la base navale de
Sébastopol, qui abrite la flotte de la mer Noire, tombent entre les
mains de mandataires américains.<br /><br />De plus, il n’est pas certain
qu’un large consensus sous-tende la position hostile de Kiev à l’égard
de la Russie. Jusqu’en 2014, un fort électorat préférait des liens plus
étroits avec Moscou et aujourd’hui, la guerre totale a fatigué même ses
plus fervents partisans.</p>
<p style="text-align: justify;">Pourtant, les élites ukrainiennes ont approfondi la dérussification,
supprimant la langue russe dans la vie civique par exemple, et encouragé
les États-Unis et le Royaume-Uni à transformer les forces armées
ukrainiennes, ce qui a amené Poutine à se plaindre en 2022 que le pays
avait été converti en une « tête de pont » hostile. La perspective d’une
répudiation de l’Ukraine de son statut non nucléaire, évoquée par le
président Volodymyr Zelensky lors de la Conférence de Munich sur la
sécurité 2022, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.</p>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" class="wp-image-757232" height="266" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2024/02/Biden-Zelensky-US-Ukraine-CNN-Screengrab.jpg?resize=780%2C519&ssl=1" width="400" /><figcaption>Le
président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Joe
Biden partagent un moment privé. Image : Capture d’écran X / CNN</figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;">Une vérité démodée est que les petites nations sur le paillasson des
hégémons sont rarement autorisées à contester les agendas de ces
derniers. Il y a une raison pour laquelle la dernière fois que l’Irlande
a été en mesure d’organiser des offensives à grande échelle contre la
Grande-Bretagne, c’était à l’âge des ténèbres ; pourquoi le Cambodge et
le Laos sont essentiellement des États clients ; pourquoi l’Amérique a
pu détacher le Texas du Mexique en toute impunité.</p>
<p style="text-align: justify;">En Amérique du Sud, la doctrine Monroe de Washington n’a fait que
rendre explicite ce que les grandes puissances gardaient généralement
implicite, et pourtant Cuba a tenté de la défier pour être confrontée à
la perspective d’un holocauste nucléaire.<br /><br />Tenant le haut du pavé
géopolitique, l’Occident peut se permettre de rejeter des mécanismes
plus anciens tels que les « sphères d’influence » et des objectifs tels
que « l’équilibre des pouvoirs » comme des reliques, le genre de pensée
qui n’a récolté que des guerres mondiales.</p>
<p style="text-align: justify;">La Russie, cependant, considère l’abandon de ces concepts comme une
tentative de convertir la victoire en impérialisme idéologique, une
escalade qui n’est pas sans rappeler le <em>développement</em> ottoman dans lequel un ennemi n’était pas seulement vaincu, mais forcé de ressembler à l’ancien adversaire.<br /><br />L’absence
d’un cadre capable de résoudre des logiques ou des idéologies d’ordre
inférieur est palpable dans de telles circonstances, non seulement
intellectuellement – ce qui est ironique étant donné l’obsession des
universitaires occidentaux pour le respect et la compréhension de <em>l’autre</em> –
mais aussi systématiquement dans le sens où la seule partie
véritablement coercitive de l’appareil international, le Conseil de
sécurité de l’ONU, est soumise à des vétos paralysants.<br /><br />Les
fausses représentations de la Russie peuvent augmenter les chiffres des
sondages à court terme, mais elles aident rarement à résoudre les
guerres. L’accusation la plus populaire d’impérialisme n’est guère un
modèle explicatif engageant pour les actions russes.</p>
<p style="text-align: justify;">Il n’y a aucune preuve de plans d’invasion de la Moldavie, de la
Pologne ou des républiques baltes. La Russie est déjà le plus grand pays
du monde et peut à peine gouverner son territoire actuel – des faits
aggravés par des souvenirs pénibles d’avoir tenté de diriger un bloc
d’Europe de l’Est rebelle.<br /><br />Il est beaucoup plus probable que le
souhait de l’Ukraine de se débarrasser de l’influence néocoloniale
implique une « dérussification » systémique, que Moscou trouve
géopolitiquement troublante et émotionnellement insultante, notamment en
raison du rôle formateur de Kiev dans l’histoire russe qui, selon
Poutine, la rend « inaliénable ».</p>
<p style="text-align: justify;">De nombreuses nations sont polycentriques avec des patries qui ne
sont pas particulièrement proches des capitales contemporaines. Pour
faire preuve d’empathie, imaginez l’impact psychologique d’une entrée
dans l’orbite d’une puissance étrangère, d’une patrie franque autour de
Reims s’écartant d’un alignement avec le Bassin de Paris ou le Triangle
de Weimar, ou de la réponse de Washington à une tentative britannique de
s’allier avec la Russie. Madrid, en fait, s’est arrêté juste avant la
guerre pour maintenir Barcelone et son arrière-pays liés à une union.<br /><br />Avec
le recul, le triomphalisme de l’Occident a détaché la Russie de la
prétention d’être une puissance occidentale – un alignement dont les
racines remontent au règne de Pierre le Grand – l’encourageant à
s’identifier à un Orient renaissant qui rejette la politique des blocs
et insiste sur l’égalité souveraine de ses membres.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Orient, en substance, adhère à l’internationalisme souverain que
l’ONU a célébré immédiatement après la Seconde Guerre mondiale. Son
soutien à ce mode de relations aplati est une réaction à une légère
augmentation de la volonté politique de l’Occident d’imposer des valeurs
universelles – en multipliant les interventions si nécessaire – sous la
rubrique des droits de l’homme.<br /><br />Bien que ces idéaux semblent
acceptables dans l’abstrait, l’Occident est souvent accusé de
s’approprier des idéaux pour poursuivre des ambitions géopolitiques plus
larges, générant deux poids, deux mesures dans une application
partielle et sélective.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon ce point de vue, l’Occident a délégitimé – ou du moins créé une
hiérarchie – d’autres systèmes de valeurs à un point tel que les
puissances montantes peuvent souhaiter risquer la guerre plutôt que de
se soumettre à l’intimidation morale et à la condamnation qui
accompagnent le non-respect des scripts occidentaux, ce qui signifie que
le système actuel risque d’aggraver plutôt que d’entraver les conflits
mondiaux.<br /><br />La perception de la menace par la Russie a peut-être
été exagérée, mais ce qui compte en diplomatie, c’est la façon dont un
protagoniste voit le monde et non la façon dont l’Occident <em>voudrait</em> qu’il
le voie. Les principaux acteurs occidentaux savaient que l’entrée de
l’Ukraine dans l’OTAN – formulée comme un objectif dans l’amendement
constitutionnel de 2019 – serait la plus épaisse des lignes rouges pour
Moscou, un défi direct à ses intérêts, mais elle est restée prête à
plier jusqu’au dernier Ukrainien.<br /><br />Il y a de fortes raisons de
penser que la démocratie vaut la peine d’être défendue par les armes,
quelles que soient ses décisions erronées, mais de tels arguments de
moralité tombent à plat lorsqu’ils risquent d’induire des guerres
mondiales ou des menaces nucléaires. Bien que les normes internationales
aient sans aucun doute été compromises, elles ont sans doute été
transgressées, ni plus ni moins que les décisions américaines d’envahir
le Vietnam ou l’Irak.<br /><br />Dans le passé, de telles déclarations
auraient été considérées comme anodines, mais aujourd’hui – à l’apogée
du monopole idéologique du libéralisme – elles sont signalées comme du
haw-hawisme. Avec le recul, la guerre froide a inculqué à l’Occident une
humilité épistémique qui s’est évaporée depuis longtemps.</p>
<p style="text-align: justify;">Les prémisses politiques deviennent des normes juridiques, qui sont
finalement traitées comme des lois naturelles, obligeant les nations qui
n’ont pas réussi à se développer de la même manière à déduire leur
statut de subordination.<br /><br />Le résultat n’a pas seulement été une
monoculture à l’intérieur et de l’orgueil à l’étranger, mais aussi une
naïveté mieux résumée par l’espoir que la guerre puisse être interdite,
ou que les trois anciennes civilisations de l’Eurasie – la Chine, la
Russie et l’Iran – soient vouées à disparaître dans un ordre libéral
sans limites. Le fanatisme est tel que lorsque les événements s’écartent
des théories, les premières sont dénigrées plutôt que les secondes
révisées.<br /><br />Derrière des idéaux mièvres se cache la vanité selon
laquelle le monde partage une trajectoire occidentale ; que la
rationalité telle qu’elle est conçue par les Occidentaux est conçue et
déployée à l’identique par d’autres ; qu’il s’agit d’un principe
unificateur. Pourtant, la rationalité sous-tend plusieurs systèmes
politiques – autoritaires, communistes, hybrides, etc. – qui sont tous
capables d’exercer ou d’imposer des versions très différentes de la
réalité.<br /><br />L’Occident est actuellement pris entre deux chaises,
échouant soit à commencer la construction d’un État mondial – avec les
compromis politiques qu’un tel projet impliquerait – soit à se retirer
dans un libéralisme de clocher qui reconnaît ses idéaux comme
historiquement et géographiquement contingents.</p>
<p style="text-align: justify;">Au lieu de cela, il se trouve dans un <em>no man’s land</em> dans
lequel les institutions mondiales, dans la mesure où elles existent,
rejettent l’hégémonie occidentale même lorsqu’elles l’utilisent, ce qui
rend l’utilisation de la puissance de feu militaire très attrayante pour
les puissances émergentes qui n’ont pas les mêmes ressources de <em>soft power</em> à exploiter.<br /><br />Au
cœur du conflit ukrainien se trouve une tension sur la façon dont la
politique est conçue. Les Russes souscrivent à un ordre ancien dans
lequel la <em>res publica</em> naît de la volonté d’un peuple de tuer ou
de mourir à sa place. L’acte de prendre des vies ou de les donner –
d’où l’importance du sacrifice dans la plupart des États à un stade
précoce – identifie une communauté : le peuple et ses mythes sont dans
une certaine mesure l’œuf et la poule de la souveraineté.</p>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" class="wp-image-560429" height="255" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2020/11/Armenia-Azerbaijan-Nagorno-Karabakh-Russia-e1605327606305.jpg?resize=780%2C497&ssl=1" width="400" /><figcaption>Deux soldats attachent un drapeau sur un véhicule militaire russe. Photo : Handout / Ministère russe de la Défense</figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;">À la base, il s’appuie ouvertement sur la violence comme outil
coercitif. L’Occident est passé de cet ordre à un ordre plus pacifique –
qui dépend de formes de coercition beaucoup moins violentes – dans la
période d’après-guerre, arguant de manière excentrique que les
conceptions conventionnelles du pouvoir étaient obsolètes après la
dévastation des deux guerres mondiales et la partition du conflit qui a
suivi.<br /><br />Il l’a fait en remplaçant les restrictions explicites de la foi chrétienne par ses modèles souples comme le « <em>Weltburgerbund »</em> de
Kant et l’appel de Habermas à un ordre cosmopolite qui établissait un
régime de « gouvernance mondiale sans gouvernement mondial » – des
changements de registre qui rendaient les normes occidentales plus
faciles à exporter sans inviter les accusations d’impérialisme.</p>
<p style="text-align: justify;">Plutôt que de se livrer à un jugement sur le cadre le plus vrai ou le
plus moralement louable, il convient de souligner que l’Occident perd
son avantage moral s’il se montre plus disposé à risquer une guerre
nucléaire que d’établir un cadre qui reconnaisse la validité des
préoccupations qui découlent de différents systèmes politiques.<br /><br />S’il
reste possible de se demander si les cultures post-chrétiennes des
démocraties occidentales peuvent servir de paradigmes pour le reste du
monde, une image réaliste de la résolution des conflits doit concevoir
une diversité d’ordres sociopolitiques en termes de pluralité
méta-éthique ou méta-politique si l’on veut redécouvrir les résolutions à
la pointe d’un stylo plutôt qu’à la pointe d’un fusil.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Henry Hopwood-Phillips est le fondateur de Daotong Strategy (DS),
un cabinet de conseil politique basé à Singapour. Il a contribué à
plusieurs magazines, dont American Affairs, Spectator et The Critic dans
le passé</em></p><br /></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-43157513720816400792024-03-16T12:21:00.004+01:002024-03-16T12:21:49.671+01:00<p> </p><h1>Le spectre d’une défaite militaire en Ukraine</h1>
<div class="barre_art rs_skip rs_preserve" id="barre_h">
<div class="topbar" style="background-color: white; left: 10.85px; padding: 0px; position: static; top: 0px; z-index: 1;">
<div class="social">
<div class="socLeft">
<span class="auteurs">
<small>par</small> <span class="vcard author"><a class="url fn spip_in" href="https://www.agoravox.fr/auteur/dr-salem-alketbi">Dr. salem alketbi</a></span>
<small><a href="http://www.salemalketbi.com/fr/" style="color: #777777;" title="Dr. salem alketbi">(son site)</a></small>
</span>
<br />
<span class="date">
jeudi 14 mars 2024
</span>
</div><br /><div class="rs_skip" id="signaler_art" style="float: right; padding: 3px; width: 130px;">
<form action="/tribune-libre/article/le-spectre-d-une-defaite-militaire-253627" method="post" style="display: inline;">
</form></div></div></div></div><div class="rs_skip" id="signaler_art" style="float: right; padding: 3px; width: 130px;"><form action="/tribune-libre/article/le-spectre-d-une-defaite-militaire-253627" method="post" style="display: inline;">
</form>
</div>
<p style="text-align: left;"><span class="spip_document_275510 spip_documents spip_documents_center"><a class="noborder" href="https://www.agoravox.fr/IMG/jpg/Le-spectre-d-une-defaite-militaire-en-Ukraine.jpg" rel="nofollow" target="_blank" type="image/jpeg"><img alt="JPEG" class="spip_logos" height="439" src="https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH439/Le-spectre-d-une-defaite-militaire-en-Ukraine-f25b6-9444d.jpg" style="height: 439px; width: 620px;" width="620" /></a></span></p>
<p style="text-align: justify;">Personne n’aurait pu imaginer que l’Ukraine se retrouverait dans la
situation actuelle, où elle a perdu sa place dans les priorités
occidentales et où son sort ne préoccupe plus les cercles politiques
occidentaux, du moins pas comme au début de la crise.</p>
<p style="text-align: justify;">Cela n’est cependant pas surprenant, car les priorités changent et
l’attention de l’opinion publique et des cercles politiques se déplace
en fonction de l’évolution et des conséquences des événements. Il en va
de même pour l’attention des médias, qui évoluent rapidement.</p>
<p style="text-align: justify;">Lors de la récente conférence de Munich sur la sécurité, il est
apparu clairement que l’Ukraine n’a aucune perspective positive dans sa
guerre contre la Russie et que, par conséquent, les projecteurs sur
cette guerre sont en train de s’éteindre.</p>
<p style="text-align: justify;">L’événement le plus marquant de la guerre en Ukraine est le retrait
de l’armée ukrainienne de la ville d’Avdiivka, l’une des villes
stratégiquement importantes de l’est de l’Ukraine, qui est tombée
complètement aux mains des forces russes.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce qui est frappant dans ce retrait, c’est que, selon les médias, il a
dégénéré en déroute un jour avant que le commandant en chef des forces
armées ukrainiennes, Oleksandr Syrskyi, n’ordonne l’évacuation de la
ville. Cela laisse présager des indicateurs négatifs pour la situation
de l’armée ukrainienne sur le terrain.</p>
<p style="text-align: justify;">La situation sur le terrain montre également que l’armée ukrainienne
souffre depuis des mois d’un manque de munitions et d’équipements et que
le moral des troupes s’est dégradé, ce qui a conduit à une stagnation
puis à une détérioration de la situation en faveur de l’armée russe.</p>
<p style="text-align: justify;">L’armée russe est passée de la défense des territoires qu’elle
contrôlait à l’attaque, essayant de conquérir de nouveaux territoires
ukrainiens ou de reprendre ce que l’armée ukrainienne contrôlait
auparavant.</p>
<p style="text-align: justify;">Cela signifie que le cours des opérations sur le terrain a changé en
faveur de l’armée russe, ce qui explique les déclarations des
responsables ukrainiens selon lesquelles leur armée est confrontée à des
conditions difficiles sur le terrain. Au niveau politique, le ministre
ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a clairement indiqué
que les autorités ukrainiennes n’ont pas l’intention de reconnaître leur
défaite et de céder les territoires qu’elles considèrent comme les
leurs au nom du rétablissement de la paix dans le pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Il est intéressant de noter que la partie ukrainienne mentionne la
capitulation, mais sous la forme d’un rejet et d’une dénonciation, ce
qui laisse entrevoir la situation précaire de l’armée ukrainienne sur le
champ de bataille. Cela a incité le représentant permanent de la Russie
auprès des Nations Unies, Vasily Nebensya, à déclarer au Conseil de
sécurité qu’il était encore possible de préserver l’Ukraine en tant
qu’État, mais que pour ce faire, elle devait devenir neutre et cesser de
représenter une menace pour la Russie.</p>
<p style="text-align: justify;">Il semble également que la situation de l’armée ukrainienne ne
préoccupe plus les Américains, qui cherchent plutôt un moyen de sauver
la face ou un bouc émissaire pour expliquer ce qui s’est passé en
Ukraine. Le président Biden a expliqué que la récente défaite des forces
ukrainiennes à Avdiivka s’expliquait par le retard pris par le Congrès
dans l’approbation de l’important contrat d’armement que son
administration avait proposé pour soutenir la capacité des forces
ukrainiennes à poursuivre le combat et à défendre leurs positions. La
Maison-Blanche tente donc de faire porter la responsabilité de l’échec
en Ukraine au GOP plutôt qu’au président Biden, alors que le soutien à
l’Ukraine existe depuis environ deux ans et n’a diminué qu’au cours des
derniers mois, en particulier depuis le déclenchement de la guerre à
Gaza.</p>
<p style="text-align: justify;">De toute évidence, l’administration Biden cherche à assumer le moins
possible la responsabilité de l’échec attendu en Ukraine et à œuvrer à
la poursuite des combats, ne serait-ce que dans un cadre défensif et
tactique, en empêchant l’armée ukrainienne de s’effondrer avant la fin
de l’élection présidentielle américaine. Après tout, la Maison Blanche
est consciente de l’impact catastrophique qu’aurait une défaite en
Ukraine sur les espoirs électoraux du président Biden.</p>
<p style="text-align: justify;">L’échec militaire en Ukraine pourrait avoir des répercussions sur le
président Biden, qui a subi une série de revers tout au long de son
mandat, du retrait humiliant de l’armée américaine d’Afghanistan à la
gestion ratée de la crise de Gaza, en passant par l’enlisement de
plusieurs dossiers, au premier rang desquels l’Ukraine, l’Iran, la
dissuasion de la milice Houthi et le déclin de l’influence américaine
dans plusieurs régions du monde, notamment en Irak, où les forces
américaines ont été attaquées plusieurs fois d’affilée.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, l’Ukraine est devenue un point de discorde entre démocrates et
républicains américains, et le dernier recours est d’acquérir des
missiles ATACM américains de longue portée (300 km) pour tenter de
stopper l’attaque russe et de remonter le moral de l’armée ukrainienne.</p><div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: medium;">Cependant, la décision de la Maison Blanche d’envoyer ces missiles à
l’Ukraine pourrait être le dernier clou dans le cercueil des chances
d’élection de Biden en novembre prochain, étant donné la réaction
furieuse de la Russie, surtout si l’Ukraine attaque des zones situées au
fin fond de la Russie avec ces missiles. Biden veut donc que l’armée
ukrainienne continue à se battre, non pas pour gagner ou même pour
défendre le territoire qu’elle contrôle, mais pour empêcher la
capitulation et l’effondrement du terrain, ce qui signifierait une
défaite militaire dont Biden paierait certainement le prix.</span></b></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-49223998934134963002024-03-15T23:49:00.003+01:002024-03-15T23:49:49.284+01:00IL ÉTAIT UNE FOIS.... LA FRANCE<p> </p><header>
<h2 class="title" id="single">
Il était une fois …. la France </h2> </header>
<div class="post-meta">
<span class="post-meta-author">
Par <a href="https://arretsurinfo.ch/authors/michel-raimbaud/">Michel Raimbaud</a></span>
<br />
<span class="post-meta-date"><span class="post-meta-actual-date"><br /></span></span></div><div class="wp-caption aligncenter" id="attachment_87324" style="width: 610px;"><a href="https://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2021/03/michel-rimbaud.jpg" rel="lightbox"><img alt="" aria-describedby="caption-attachment-87324" class="size-full wp-image-87324" height="351" src="https://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2021/03/michel-rimbaud.jpg" width="600" /></a><p class="wp-caption-text" id="caption-attachment-87324" style="text-align: left;"><span style="font-size: 8pt;">Michel Raimbaud, Ancien ambassadeur de France</span></p></div>
<p style="text-align: justify;">Il fut un temps, naguère, où la France avait une politique arabe, une
politique africaine, une politique d’indépendance nationale, fondée
notamment sur son statut de puissance nucléaire, une politique de
grandeur, disait-on en ricanant parfois, mais on en était fier : De
Gaulle était soucieux du rang de la France. Sans rien renier, il
proposait une sorte de troisième voie, un non-alignement en ces temps de
guerre froide. Il était capable de reconnaitre la Chine Populaire,
premier occidental à oser le faire, de prononcer le discours de
Phnom-Penh aux portes du Vietnam où sévissait l’Amérique. Il parlait de
la Russie, des « Soviets », ou de la Chine avec respect. Et il
décolonisait… C’était De Gaulle.</p>
<p style="text-align: justify;">Un demi-siècle s’est écoulé. Notre pays est chassé d’Afrique, pays
après pays, au fil des discours mal ajustés et paternalistes, des
interventions militaires ratées, des abus reprochés aux entreprises
expatriées, etc…</p>
<p style="text-align: justify;">Par contre, l’actualité a mis en évidence le tropisme « israélien »
effusif et exclusif des élites, ignorant le génocide, les images atroces
venant de Gaza, les déclarations infamantes et déshumanisantes, la
volonté d’exterminer et de déposséder les Palestiniens de leur terre,
une posture qui contraste de manière flagrante avec la vigueur de la
solidarité de la population en faveur de la cause palestinienne. Il n’y a
d’ailleurs plus vraiment de politique arabe cohérente, excepté à
l’égard de quelques émirats abrahamiques .</p>
<p style="text-align: justify;">Les partenaires de l’Union Européenne peuvent par contre enregistrer
comme une divine surprise l’ouverture d’esprit de la France en marche
qui semble réceptive à l’idée sacrilège de les faire profiter de sa
puissance nucléaire. Dans son grand élan européiste, ne paraît-elle pas
parfois plus portée qu’il ne faudrait à faire de même quant notre
précieux statut de membre permanent du Conseil de Sécurité, obtenu à
l’arraché lors de la création de l’ONU. <span style="font-size: medium;"><b>En résumé, la « grande nation »
est complètement « revenue au bercail atlantique », comme disait M.
Sarkozy.</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">Toute référence à l’intérêt national, à la défense nationale a disparu. Ce qui semble ne choquer personne dans le <em>mainstream</em>
français. </span></b>Le Président ne fait pas mystère de son rêve de promouvoir
une Europe de la défense et, au nom d’une identité collective fantôme,
de franchir le pas vers une Europe fédérale dont il se verrait bien le
chef de guerre, prenant la succession d’Ursula, l’usurpatrice. Cette
liaison successorale semble prendre la relève du « couple
franco-allemand », lequel a apparemment mal vieilli.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Président actuel aime bien le vieux Joe : il suffit de contempler
les deux chefs d’Etat en entretien (probablement sur Gaza ), un cornet
de glace à la main ! En tout état de cause, ils ne cachent pas leur
complicité sur les deux dossiers majeurs du moment, l’Ukraine et ce
qu’ils appellent la guerre Israël-Hamas.</p>
<p style="text-align: justify;">Il est dans l’air du temps de faire beaucoup de zèle avec Zelensky,
présenté comme un phare de la démocratie. Le 16 février 2024, Emmanuel
Macron a signé avec le héros un accord de coopération, avant de recevoir
à l’Elysée les chefs d’Etat et/ou de gouvernement de 21 pays
occidentaux, 17 européens ainsi que le Canada, les Etats-Unis, le
Royaume-Uni et la Suède. Ses déclarations surréalistes ont fait
sensation : « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne
puisse pas gagner cette guerre ». Ou encore : « Je n’écarte pas la
possibilité d’envoyer des troupes militaires en Ukraine », suggérant de
« créer une coalition pour les frappes dans la profondeur et donc les
missiles et bombes de moyenne et longue portée ».</p>
<p style="text-align: justify;">Pour ceux qui n’auraient pas compris ce jargon, l’occupant de
l’Elysée a précisé : car « la défaite de la Russie est indispensable à
la sécurité et à la stabilité en Europe ». Certes, a-t-il concédé, « il
n’y a pas de consensus à ce stade, mais en dynamique, rien ne doit être
exclu »…</p>
<p style="text-align: justify;">On ne sait pas si c’était voulu, mais il est sûr que, par ses
déclarations intempestives sur « la menace russe », il a mis la France
en position périlleuse, au-devant de la scène, ce qu’à Dieu ne plaise?</p>
<p style="text-align: justify;">C’est étrange. On aurait pu penser à l’inverse qu’il n’y a pas de
sécurité possible ou de stabilité envisageable sans la participation
active de la Russie. C’était le principe couramment admis jusqu’ici. La
Russie est et restera notre voisine. Il suffit de regarder la carte et
de constater la place qu’y occupe le plus vaste pays de la planète (plus
de 17 millions de km2, 150 millions d’habitants, sa première puissance
militaire, y compris nucléaire, sans doute devenue (depuis la guerre en
Ukraine) la première puissance économique de l’Europe.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Pas un mot sur une perspective de paix, de négociation, de recherche
d’une solution. Nos « élites » évoquent avec désinvolture la menace de
guerre nucléaire, comme si c’était une fatalité. C’est pourtant le
moment ou jamais de tout faire pour éviter la catastrophe…</b></span></p>
<p style="text-align: justify;">Le monde de la guerre froide était certes marqué par la coexistence
de deux blocs adverses voire ennemis, mais ces derniers avaient
conscience de partager la même planète. Ils étaient d’accord sur le fait
qu’ils devaient régler les conflits selon des critères convenus d’un
commun accord et selon le droit international, dans le cadre de l’ONU.
Tel n’est plus le cas en 2024, dès lors que la planète est clairement
divisée en deux « mondes » de plus en plus hostiles : l’Occident
collectif » qui compte pour 10% de la population mondiale et le « Sud
global » tricontinental (Eurasie, Afrique, Amérique Latine) qui a
vocation à rassembler les 90% restants. La société internationale va
finir par se séparer en deux camps dans tous les domaines, si ce n’est
déjà fait, y compris pour les Jeux Olympiques et l’Eurovision….Entre les
deux, les canaux de la diplomatie (la nôtre a été en quelque sorte
démantelée) paraissent d’ores et déjà rompus, ce qui est préoccupant.<b><span style="font-size: medium;"> En
outre, le langage guerrier semble bien dérisoire, surtout lorsqu’il
oppose directement des pays dont le potentiel est de plus en plus
déséquilibré, militairement et économiquement, l’un très « suiviste »
dans un bloc en perte de vitesse et l’autre à la tête d’un ensemble
multipolaire en pleine expansion.</span></b></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>L’Ukraine est loin de la France. L’Ukraine n’est pas notre pays et la
guerre d’Ukraine n’est pas notre guerre. Qui pourrait avoir envie
d’envoyer nos jeunes mourir pour Zelensky ?</b></span></p>
<p style="text-align: justify;">Paraît-il que « nous ne pouvons pas accepter l’hypothèse d’une
victoire de Vladimir Poutine qui représenterait la fin de la démocratie
ukrainienne, mais aussi la défaite stratégique, militaire, politique et
morale de l’Occident ». C’est Manuel Valls qui a parlé. Laissons ce
revenant, qui a épousé et abandonné tant de causes, régler le dilemme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="https://arretsurinfo.ch/authors/michel-raimbaud/">Michel Raimbaud</a></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;"><em>Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, ancien directeur
de l’Ofpra, conférencier, essayiste. Auteur de plusieurs ouvrages,
notamment : Le Soudan dans tous ses états. Tempête sur le Grand
Moyen-Orient. Les Guerres de Syrie. Syrie: Guerre globale: fin de partie
?</em> <em>(livre collectif)</em></span></b></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Source: <a href="https://arretsurinfo.ch/il-etait-une-fois-la-france/">Arretsurinfo.ch</a></em></p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-11414784587838904452024-03-15T23:41:00.001+01:002024-03-15T23:41:19.044+01:00<p> </p><div class="cartouche clearfix">
<h1 class="surlignable">Sans le savoir, et malgré lui, Orwel avait prédit notre société</h1>
<p class="info-publi"><abbr class="published" title="2024-03-15T17:48:29Z">vendredi 15 mars 2024</abbr><span class="auteurs">
par Francis Arzalier (ANC)</span></p>
</div>
<img alt="" class="spip_logo spip_logos" height="180" src="https://ancommunistes.fr/local/cache-vignettes/L135xH180/arton6246-ab2bc.jpg?1710525077" width="135" />
<div class="chapo surlignable" style="text-align: justify;"><p>Chaque jour nous apporte, si on
veut bien les lire, des preuves supplémentaires du système de
manipulation des esprits dans lequel nous ont installé les pouvoirs
successifs, dont les pantins qui les incarnent avec plus ou moins de
brio, Sarkozy, Hollande, Valls, Macron, Attal et quelques autres, sont
les visages divers d’une même réalité, le Capitalisme occidental dans sa
phase de pourriture, décomposition politique, morale, idéologique. Et
cette pourriture fleurit sur une emprise par des technologies de plus en
plus incontrôlables par l’essentiel des citoyens, par des « progrès »
claironnés, qui nous enlèvent chaque jour un peu plus la maîtrise de nos
actes, et de nos pensées.</p></div>
<div class="texte surlignable clearfix" style="text-align: justify;"><p>Ce matin encore la
messagerie informatique était encombrée de quatre e-mail prétendant
émaner de notre banque, exigeant le retour immédiat de coordonnées
personnelles, ce qui permettrait à l’anonyme bien informé de vider le
compte bancaire.</p>
<p>Hier, plusieurs appels téléphoniques d’un même numéro 04…,
sollicitant une même demande, et qui revient imperturbablement, bien
qu’on en ai demandé l’interdiction promise.</p>
<p>Avant-hier, un e-mail menaçant signé de la Gendarmerie, nous intiment nommément de répondre à des poursuites pour pédophilie.</p>
<p> Mieux encore, car cela n’est pas le fait seulement
d’escrocs manipulant fort bien l’informatique, métrant par effraction
nos vies privées, qui ne le sont plus guère.</p>
<p>Il y a quelques jours, ma compagne quotidienne, qui n’a plus guère le
loisir d’aller « faire les magasins « comme autrefois, a consulté sur
l’ordinateur les robes de saison proposées à l’achat par une entreprise
française bien connue de commandes en ligne, déjà utilisée par nous en
livraison à domicile. Elle n’avait à l’occasion que consulté le
catalogue, sans aucunement commander, et sans laisser le moindre nom ni
adresse. À sa grande surprise, quelques heures après, nous recevions sur
notre ordinateur une proposition d’achat des vêtements susdits, avec
une proposition de prix réduits.</p>
<p>Qu’en conclure, sinon que les « experts commerciaux » de l’entreprise
concernée ont les moyens d’enregistrer les coordonnées d’un client
potentiel qui n’a fait aucune démarche d’achat, mais simplement consulté
un catalogue !<br class="autobr" />
Balivernes, diront les naïfs, qui ne voient pas cette armée
d’informaticiens, au service des entreprises commerciales, mais aussi
des administrations d’´État, des officines d’information et d’idéologie,
qui savent tout chaque fois qu’ils le veulent, le domicile et les
coordonnés téléphoniques et informatiques, l’âge et l’état de santé, qui
se les échangent contre paiement pour en tirer quelques profits et
modeler nos désirs et nos choix</p>
<h3 class="spip"> Le meilleur des mondes, disait Orwell en 1948</h3>
<p> <span style="font-size: medium;"><b>Le roman d’anticipation « 1984 » écrit par Georges Orwell
en pleine guerre froide annonçait une société cauchemardesque organisée
par « le Parti » (suivez mon regard !) contrôlant le langage et la
pensée des citoyens. 36 ans plus tard dans un mode « consensuel », les
dirigeants y avaient même réussi à convaincre leur peuple soumis à
utiliser une « novlangue », ramassis de dogmes absurdes et irrationnels,
comme <i>« l’obéissance, c’est la liberté ! » </i> ou <i>« la richesse des uns c’est la prospérité de tous ! »</i>.</b></span></p>
<p> Le pire est que cette fiction, pensée par son auteur comme
anti soviétique, n’a jamais décrit une réalité du « Socialisme réel »,
qui réussit si peu à endoctriner « ses » citoyens, que son effondrement
en 1990 s’est déroulé sans opposition majeure de ceux qui étaient
supposés être au pouvoir, ouvriers et prolétaires.</p>
<p> Ironie grinçante de l’histoire, il semble bien que la
prédiction maléfique d’Orwell soit en voie de réalisation dans nos pays
capitalistes occidentaux, et notamment notre Nation française, de plus
en plus asservie à l’idéologie de sa bourgeoisie possédante et
dirigeante, notamment grâce au poids plus écrasant chaque jour d’une
«<span style="font-size: medium;"><b> technologie de communication » envahissante.</b></span> Tous les ingrédients du
cauchemar d’Orwell se déploient sous les yeux de ceux qui voient encore,
notamment la novlangue, pratiquée par la foule des « journalistes » et
« experts » de nos télévisions et réseaux sociaux, mais aussi par les
publicitaires et la plupart des « intellectuels » des beaux quartiers,
quand ce n’est pas par les rappeurs des quartiers populaires en quête de
notoriété.</p>
<p>Les « Éléments de langage »de cette novlangue libérale valent bien ceux inventés par Orwell, comme <i><b><span style="font-size: medium;">« Nous sommes une démocratie grâce à la liberté de posséder ». </span></b></i></p>
<p> <span style="font-size: medium;"><b>Et les préposés de CNEWS, qui ont fabriqué le raciste
Zemmour et continuent de déployer ses thèmes favoris (« insécurité due
aux migrants musulmans et à leurs descendants, laxisme des lois
françaises à leur encontre ») persistent à diffuser ces « vérités »
nauséabondes, chauffant à blanc des millions de pauvres diables qui
subissent le capitalisme, et s’en consolent en attribuant ses méfaits
aux boucs émissaires que les médias leur désignent. Car leur mission
quasi-exclusive dans notre « meilleur des mondes » est d’empêcher la
conscience de classe, en la détournant en haine et peur irrationnelle.</b></span></p>
<h3 class="spip"> La novlangue macronienne</h3>
<p> Notre génération macronienne de politiciens ressasse sa
novlangue tous les jours sur les écrans, mais elle s’est
particulièrement illustrée à l’occasion du texte sur l’aide à l’Ukraine
discutée à l’Assemblée nationale, sans que cela ait d’ailleurs aucune
influence sur la décision déjà prise d’une aide militaire de 3 milliards
d’euros aux nationalistes ukrainiens contre la Russie. <br class="autobr" />
Macron et Attal se sont tout de même illustrés par quelques aphorismes ineptes :</p>
<p><strong>« Défendre la Démocratie » exige que nous alimentions en
armes par milliards les xénophobes Bandéristes ukrainiens et les
Colonialistes racistes israéliens, qui ont déjà à leur actif plus de 30
000 morts palestiniens et projettent d’en faire un million par la faim
et la soif. </strong></p>
<p><span style="font-size: medium;"><b>Attal ajoute après son maître élyséen la possibilité d’engager
soldats et force nucléaire dans ce qui serait le début d’une guerre
mondiale, et clame que « Ne pas le faire est de la lâcheté ! </b></span>».<br class="autobr" />
Et pour faire bon poids, ils affirment leur humanisme en parachutant aux
affamés de Gaza et Rafah quelques caisses se sacs de riz, entre deux
obus !…</p>
<p> À l’Assemblée, les élus PCF et LFI ont sauvé leur honneur
politique en rejetant ce discours criminel, que PS et Verts ont
approuvé. L’abstention hypocrite du RN a permis à cette folie belliciste
de recueillir une majorité. Lors des prochaines élections européennes,
les citoyens français qui persistent à rêver de paix négociée en Ukraine
et en Palestine sauront ainsi pour qui ne pas voter, même si le choix
d’un bulletin est de plus en plus difficile, dans cette submersion
manipulatrice.</p>
<p> Et en ce 13 mars, le bouquet dans l’irrationnel novlangue : <br class="autobr" />
<b><span style="font-size: medium;">Quelques dizaines d’étudiants osent occuper un amphi de Sciences Po,
comme cela s’est fait avec parfois avec moins de raisons en 1968, pour
dénoncer les crimes israéliens à Gaza. Le soir même, toutes les chaines
télé, d’Yves Calvi à ses collègues de la 5, parfois pourtant plus
mesurés, lancent la meute en affirmant :<i> « Antisémites, ils sont antisémites ! »</i>. Et, l’un des préposés de service n’hésite pas d’énoncer <i>"une Université française, notamment Paris I, gangrenée par l’antisémitisme "</i></span></b> !</p>
<p> Et le 14, le monarque Macron qui se voudrait un chef de
guerre, et n’a réussi qu’à se faire expulser piteusement du Sahel, en a
rajouté une louche en clamant sa novlangue : <span style="font-size: medium;"><strong>« pour obtenir la
paix, il faut obtenir la défaite de la Russie, ne pas en fournir les
moyens à l’Ukraine est lâcheté et faiblesse »</strong></span>.</p>
<p><span style="font-size: large;"><b>Et cette ahurissante diatribe a donné libre cours à une vague
déferlante de haine belliciste irrationnelle, par la meute de
« journalistes » et « spécialistes » de toute obédience partisane, et de
pensée formatée.</b></span></p>
<p>Tout en se répandant sur les « fake-News » lancés depuis Moscou……</p>
<p> <strong> <i><span style="font-size: large;">Réveille-toi, Orwell, ils sont devenus fous !</span></i> </strong></p></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://ancommunistes.fr/spip.php?article6245" rel="noindex, follow"> </a><a href="https://ancommunistes.fr/spip.php?article6247" rel="noindex, follow"> </a></div>
pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-30668621109927719162024-03-15T23:31:00.002+01:002024-03-15T23:31:42.873+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">La Chine et les Etats-Unis se disputent l’âme cybernétique de la Thaïlande</h1> <div class="entry-meta-container" style="text-align: left;">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a></li><li class="meta-date">15 mars 2024</li></ul></div>
<div class=" fb_reset" id="fb-root" style="text-align: justify;"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<h4 style="text-align: justify;">Les États-Unis intègrent désormais la cybersécurité dans les
exercices conjoints annuels Cobra Gold, tandis que Huawei travaille main
dans la main avec les autorités thaïlandaises pour contrecarrer les
cybermenaces, ou comment Huwaei détricote ce que le gouvernement US
s’emploie à créer contre la Chine. Hier nous avons vu comment la Chine
utilisait ses liens avec des entreprises en Asie, et même au Mexique,
pour de fait poursuivre un commerce directement et officiellement
“prohibé”. <span style="font-size: large;">Insensiblement, pas à pas, un monde différent se développe.
Il est évident que les subtilités de la politique d’endiguement de la
Chine peuvent échapper à notre crétinisme politico-médiatique. </span>Trop
compliqué diront ces gens-là, à la seule différence près que leurs
contorsions qui ne se conforment qu’aux diktats des médias sont encore
plus inaudibles. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoire et
société) </h4>
<p><strong>Par <a href="https://asiatimes.com/author/richard-s-ehrlich/">RICHARD S EHRLICH</a></strong> 13 MARS 2024</p>
<ul><li><br /></li></ul>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" height="269" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2024/03/US-Thailand-Cobra-Gold-2024.jpg?fit=1200%2C806&ssl=1" width="400" /><figcaption>Un
marine américain et un soldat thaïlandais échangent leurs coordonnées
avant un assaut amphibie Cobra Gold sur la plage de Hat Yao, en
Thaïlande, le 1er mars 2024. Photo : X Capture d’écran / Stars and
Stripes) </figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;">BANGKOK – Washington a étendu son emprise jusqu’aux satellites de
Bangkok et à la cybersécurité, les États-Unis formant pour la première
fois l’armée thaïlandaise à la « connaissance de la situation spatiale »
lors des wargames Cobra Gold qui viennent de s’achever.</p>
<p style="text-align: justify;">Le chinois Huawei, quant à lui, s’est associé à l’Agence nationale de
cybersécurité (NCSA) thaïlandaise, qui est responsable de la lutte
contre les « cybermenaces » contre les infrastructures critiques de ce
pays d’Asie du Sud-Est et d’autres cibles vulnérables.</p>
<p style="text-align: justify;">Cobra Gold est le plus grand exercice militaire multinational annuel
des États-Unis en Asie et comprend une formation aux techniques de
combat, à l’armement, à la survie et à d’autres exercices sur le
territoire thaïlandais, dans les airs et dans le golfe de Thaïlande.</p>
<p style="text-align: justify;">Près de 10 000 soldats, principalement des États-Unis et de
Thaïlande, ont rejoint les forces d’une trentaine de pays du 27 février
au 10 mars pour y participer. Les principales équipes de guerre de cette
année comprenaient les États-Unis, la Thaïlande, la Corée du Sud,
Singapour, la Malaisie, le Japon et l’Indonésie.</p>
<p style="text-align: justify;">Le chef des forces de défense thaïlandaises, le général Chalermpol
Srisawat, qui a récemment pris sa retraite, a permis « l’intégration de
la cybersécurité et de la connaissance de la situation spatiale dans
l’exercice [Cobra Gold] », a déclaré un communiqué du Commandement
indo-pacifique (PACOM).</p>
<p style="text-align: justify;">La connaissance de la situation spatiale (SSA) comprend la
surveillance des objets dans l’espace et la prédiction de leurs
mouvements afin de prévenir les collisions, les attaques et d’autres
dangers.</p>
<p style="text-align: justify;">Le département de la Défense des États-Unis utilise ce pouvoir pour
potentiellement défendre et attaquer dans l’espace, et positionner,
réparer et récupérer des satellites et d’autres objets.</p>
<p style="text-align: justify;">Le département américain du Commerce, quant à lui, partage les
données de l’ASS avec les entreprises commerciales qui ont besoin de
protéger leurs télécommunications et autres satellites.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Commandement spatial américain a déclaré qu’il développait et
contrecarrait des satellites capables d’étendre des bras robotiques pour
capturer des satellites rivaux, zapper des objets spatiaux avec des
lasers et disperser les attaques en libérant un nombre écrasant de
drones leurres et de satellites fictifs pour déconcerter les
adversaires.</p>
<p style="text-align: justify;">« Les Chinois ont testé le bras robotique et démontré qu’il peut
déplacer un satellite mort dans et hors de l’orbite géosynchrone ou
GEO », selon le général de l’armée James Dickinson, chef du Commandement
spatial américain.</p>
<p style="text-align: justify;">NBC a déclaré en décembre que les responsables de la défense étaient
conscients que « ces dernières semaines, la Chine a testé avec succès
l’équivalent d’un ravitailleur en carburant pour satellites, une
innovation révolutionnaire qui permettrait à Pékin de prolonger la durée
de vie des satellites qui, autrement, expireraient pour avoir manqué de
carburant ».</p>
<p style="text-align: justify;">« Si une guerre éclatait entre les États-Unis et la Chine, elle
commencerait probablement dans l’espace », ont déclaré des experts,
selon NBC.</p>
<p style="text-align: justify;">Le commandant du PACOM, l’amiral John Aquilino, a décerné la médaille
de la Légion du mérite des États-Unis, grade de commandeur, au général
Chalermpol à Bangkok le 18 janvier pour sa collaboration avec le
Pentagone dans l’expansion de Cobra Gold.</p>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" class="wp-image-759839" height="267" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2024/03/US-Cybersecurity-Cobra-Gold.jpg?resize=780%2C520&ssl=1" width="400" /><figcaption>Des
Marines américains et des membres de l’armée de l’air américaine
discutent de cyberopérations défensives pendant le champ de tir
cybernétique dans le cadre de l’exercice Cobra Gold au quartier général
de la Royal Thai Air Force à Bangkok, au Royaume de Thaïlande, le 20
février 2019. Photo : Corps des Marines des États-Unis / Sergent
d’état-major Matthew J. Bragg</figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;">Cobra Gold 2024 a également mis à jour ses leçons précédentes en
matière de cybersécurité et de guerre pour refléter les nouveaux
développements en matière de logiciels malveillants, de virus, de
piratage et d’autres menaces internationales en ligne.</p>
<p style="text-align: justify;">L’année dernière, le Cobra Gold en Thaïlande, un allié des États-Unis
non membre de l’OTAN, comprenait un « exercice cybernétique
d’introduction pour un centre de coordination des forces spatiales
combinées », a rapporté le site Web de l’armée américaine.</p>
<p style="text-align: justify;">« Les participants se sont répartis en équipes par pays et se sont
préparés à défendre les cyberactifs grâce à l’évaluation des menaces, à
l’élaboration et à la mise en œuvre de plans de réponse aux incidents et
au partage des connaissances entre les équipes », a-t-il déclaré.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces exercices préliminaires ont commencé en 2023, « l’année
inaugurale intégrant le domaine spatial dans Cobra Gold », a déclaré le
site de l’armée.</p>
<p style="text-align: justify;">« Ces activités ont renforcé notre compréhension commune de ce qui
constitue des activités spatiales sûres et responsables, et de la
manière de contribuer à un environnement spatial plus stable en
réduisant le risque d’erreur de calcul », a déclaré le
lieutenant-colonel de l’US Air Force Chad Briggs, coordinateur des
exercices spatiaux et commandant du détachement 1 de la Garde nationale
aérienne d’Hawaï.</p>
<p style="text-align: justify;">Les équipes de Cobra Gold 2023 ont suggéré d’accroître la coopération
entre les centres d’opérations spatiales des États-Unis, du Japon et de
la Thaïlande.</p>
<p style="text-align: justify;">En décembre, la société chinoise Huawei Technology, rivale de
Washington dans une cyberguerre froide de suspicion et de sanctions,
s’est associée à l’Agence nationale de cybersécurité (NCSA) de Thaïlande
et a remporté le prix du Premier ministre : Prix d’excellence en
cybersécurité de la Thaïlande 2023.</p>
<p style="text-align: justify;">« En tant que partenaires, la NCSA et Huawei Thaïlande conviennent
que nous devons… atteindre ces objectifs, ce qui se traduira par une
norme de cybersécurité encore plus stricte pour le pays et davantage de
talents numériques pour répondre aux demandes du côté industriel », a
déclaré le secrétaire général de la NCSA, le maréchal de l’air Amorn
Chomchoey, lors de l’événement.</p>
<p style="text-align: justify;">« C’est pourquoi la NCSA s’associe à Huawei pour élever les normes de
cybersécurité dans tous les secteurs de la Thaïlande », a déclaré
Amorn.</p>
<p style="text-align: justify;">La NCSA a été créée il y a cinq ans pour se concentrer sur « les
attaques de cybersécurité telles que le déni de service et les
rançongiciels, la fraude en ligne et le cyberbien-être, c’est-à-dire sur
la façon d’identifier la désinformation », a déclaré Amorn.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Bangkok Post a rapporté : « Cette reconnaissance reflète vraiment
les efforts de Huawei pour stimuler l’écosystème numérique du pays afin
de connecter pleinement tout le monde, chaque foyer et chaque
organisation avec une technologie intelligente pour soutenir l’avenir
numérique durable de la Thaïlande. »</p>
<p style="text-align: justify;">En 2022, le secrétaire général de la NCSA de l’époque, Prachya
Chalmwa, a déclaré : « Notre collaboration avec Huawei Thaïlande, un
partenariat public-privé, est essentielle pour établir un cyberespace de
confiance mondial dans le pays. »</p>
<p style="text-align: justify;">Les télécommunications de Huawei en Thaïlande comprennent la
technologie compatible 5G, l’intelligence artificielle (IA) et le cloud
computing.</p>
<p style="text-align: justify;">Huawei, la NCSA et l’Académie thaïlandaise de développement des
compétences numériques ont récemment lancé un cours de formation à la
sécurité du cloud 2024 pour former les Thaïlandais, a déclaré le
directeur de Huawei Thaïlande, Edison Xu.</p>
<div style="text-align: justify;"><figure class="wp-block-image"><img alt="" class="wp-image-680705" height="239" src="https://i0.wp.com/asiatimes.com/wp-content/uploads/2022/01/Huawei-Thailand-5G-Vehicle-Siriraj-Hospital.png?resize=780%2C467&ssl=1" width="400" /><figcaption>Un véhicule Huawei 5G à l’hôpital Siriraj de Bangkok. Image : X Capture d’écran</figcaption></figure></div>
<p style="text-align: justify;">La Chine, quant à elle, enseigne à la Thaïlande les technologies spatiales et les satellites.</p>
<p style="text-align: justify;">La Thaïlande est membre de l’Organisation de coopération spatiale
Asie-Pacifique (APSCO), basée à Pékin, fondée en 2008, aux côtés du
Bangladesh, de l’Iran, de la Mongolie, du Pakistan, du Pérou et de la
Turquie.</p>
<p style="text-align: justify;">Le groupe dit qu’il partage la science, la technologie et les
applications spatiales, y compris des projets sur la recherche lunaire,
la construction de satellites, le lancement, la télédétection et les
télécommunications.</p>
<p style="text-align: justify;">L’APSCO a organisé une « réunion du groupe d’experts » pour les
membres à Bangkok du 11 au 15 décembre pour discuter de diverses
recherches, notamment l’accent mis par la Thaïlande sur le Mékong et une
« estimation du transport des sédiments dans le principal fleuve à
l’aide de techniques de télédétection », a déclaré l’APSCO.</p>
<p style="text-align: justify;">La Chine souhaite également que la Thaïlande et d’autres membres de l’APSCO développent des satellites.</p>
<p style="text-align: justify;">« La constellation conjointe de petits satellites multi-missions
(SMMS) de l’APSCO se compose de trois satellites de télédétection en
orbite fournis par la Chine et de huit nouveaux satellites qui devraient
être développés conjointement par tous les États membres », a-t-il
déclaré.</p>
<p style="text-align: justify;">« En connectant toutes les stations au sol dans les pays
participants, l’efficacité et les avantages du système seront
considérablement multipliés », a déclaré l’APSCO.</p>
<div style="text-align: justify;"><em>Richard S. Ehrlich est un correspondant américain à l’étranger
basé à Bangkok qui fait des reportages en Asie depuis 1978. Extraits de
ses deux nouveaux livres de non-fiction, « Rituals. Tueurs. Guerres. et
le sexe. — Tibet, Inde, Népal, Laos, Vietnam, Afghanistan, Sri Lanka et
New York » et « Tribus apocalyptiques, </em></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-18138926476405434932024-03-15T23:18:00.002+01:002024-03-15T23:22:08.973+01:00LE VÉRITABLE ENNEMI DE LA FRANCE.....<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6DhiGdIUEnM" width="320" youtube-src-id="6DhiGdIUEnM"></iframe> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">....POUTINE ?</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>OU MACRON</b> ???</span><br /></div><br /> <p></p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-16165340986000756022024-03-15T23:14:00.000+01:002024-03-15T23:14:01.459+01:00<p> </p><h1 class="entry-title">Ryabkov
: la Fédération de Russie évalue positivement la proposition de la
Chine sur le non-usage en premier des armes nucléaires</h1> <div class="entry-meta-container">
<ul class="entry-meta"><li class="meta-author"><a class="author-name" href="https://histoireetsociete.com/author/admin5319/" title="admin5319">admin5319</a> histoire et Société<br /></li><li class="meta-date">15 mars 2024</li></ul></div>
<div class=" fb_reset" id="fb-root"><div style="height: 0px; position: absolute; top: -10000px; width: 0px;"><div></div></div></div>
<div class="pf-content">
<p style="text-align: left;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>L’initiative de la Chine visant à conclure un traité sur le
non-recours en premier aux armes nucléaires par les États dotés d’armes
nucléaires est judicieuse et la Russie l’étudie. Le vice-ministre russe
des affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a déclaré aux journalistes.Le
vice-ministre russe des affaires étrangères qualifie l’idée de
raisonnable. Ce que vous ignoreriez toujours en lisant la presse
française … mais n’en déplaise au système de propagande qui désormais ne
laisse aucun espace à la connaissance de ce qui va dans le sens de la
paix.. un autre monde est en train de se construire. (note de danielle
Beitrach traduction de Marianne Dunlop) </b></p>
<p style="text-align: left;">MOSCOU,<br /></p><p style="text-align: justify;"> 12 mars. /L’initiative de la Chine visant à conclure un
traité sur le non-recours en premier aux armes nucléaires par les États
dotés d’armes nucléaires est judicieuse et la Russie l’étudie. Le
vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a déclaré
aux journalistes.</p>
<p style="text-align: justify;">“Nous prêtons attention à cette proposition, nous l’étudions. Pour nous il
est évident que dans des conditions où l’Occident collectif s’est
engagé sur la voie d’une escalade ininterrompue de la situation
internationale générale et ne considère pas les risques qu’un
affrontement armé direct entre puissances nucléaires pourrait entraîner,
les idées de ce type apportent un grain de bon sens”, a souligné le
vice-ministre.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon M. Ryabkov, la position des opposants occidentaux devrait être
clarifiée, à savoir s’ils sont prêts à “considérer sérieusement ce type
d’idées ou non”. “Lors de la récente réunion d’experts au niveau des
hauts fonctionnaires, qui s’est tenue à Riyad, ce sujet particulier n’a
pas été abordé”, a-t-il ajouté.</p>
<p style="text-align: justify;">Fin février, le chef du département du contrôle des armements du ministère chinois des affaires étrangères<br /></p><p style="text-align: justify;">Sun
Xiaobo a déclaré que les pays dotés d’armes nucléaires devraient
d’abord conclure un traité de non-utilisation mutuelle des armes
nucléaires. sur le non-usage mutuel des armes nucléaires.</p>
</div><p style="text-align: left;">Vues : 28</p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-59017333183625647122024-03-15T19:14:00.004+01:002024-03-15T19:14:34.886+01:00<p style="text-align: justify;"> <a class="share-to-social share-to-email color-email" href="https://reseauinternational.net/face-aux-russes-on-est-une-armee-de-majorettes-declare-un-haut-grade/#"><span class="share-title"></span></a></p><div class="single-style1-content single-content clearfix"><div class="thumb-wrap" style="text-align: justify;"><img alt="" class="attachment-blog_classic_thumb size-blog_classic_thumb wp-post-image lazy-loaded" data-lazy-type="image" data-src="https://i0.wp.com/reseauinternational.net/wp-content/uploads/2024/03/1-118.jpg?resize=740%2C431&ssl=1" data-srcset="" height="233" src="https://i0.wp.com/reseauinternational.net/wp-content/uploads/2024/03/1-118.jpg?resize=740%2C431&ssl=1" width="400" /></div><div class="post-content-wrap"><div class="pf-content">
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<p style="text-align: justify;">par <strong>Léo Kersauzie</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Marianne</em> a publié un article intéressant sur l’idée folle de
Emmanuel Macron d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. Le
magazine fait état de plusieurs rapports confidentiels défense à ce
sujet, plus inquiets les uns que les autres.</p>
<p style="text-align: justify;">«<em>Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes</em> <em>!</em>», déclare un haut gradé à la rédaction de <em>Marianne</em>.
En dehors de l’équipe de l’Élysée et des responsables de communication
des ministres, tout le monde est conscient que cette menace de Macron
est insensée.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Une victoire militaire ukrainienne désormais impossible</span></h5>
<p style="text-align: justify;">Que disent les rapports confidentiels défense que <em>Marianne</em> a pu consulter ?</p>
<p style="text-align: justify;">Premier constat : une victoire militaire ukrainienne semble désormais
impossible. Pendant des mois, les chancelleries européennes ont voulu
croire que la contre-offensive de Kiev du printemps 2023, appuyée par du
matériel occidental, allait renvoyer l’armée russe à Moscou. Rédigés
cet automne, les «retex» (retours d’expérience) de l’opération sont
accablants. «<em>Elle s’est progressivement enlisée dans la boue et le sang et ne s’est soldée par aucun gain stratégique</em>», écrit un rapport confidentiel défense sur «<em>l’échec de l’offensive ukrainienne</em>» auquel <em>Marianne </em>a eu accès.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">«La faillite de la planification» du camp occidental</span></h5>
<p style="text-align: justify;">En amont, la planification, imaginée à Kiev et dans les états-majors occidentaux, s’est révélée «<em>désastreuse</em>». «<em>Les
planificateurs pensaient que dès que les premières lignes de défense
russes seraient franchies, l’ensemble du front s’effondrerait (…) Ces
phases préliminaires fondamentales ont été faites sans tenir compte des
forces morales de l’ennemi en défensif : c’est-à-dire la volonté du
soldat russe de s’accrocher au terrain</em>», constate ce rapport évoquant «<em>la faillite de la planification</em>» du camp occidental.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Des soldats ukrainiens sans formation</span></h5>
<p style="text-align: justify;">«<em>Les brigades nouvellement constituées l’ont essentiellement été sur le plan administratif</em>» et les formations n’ont pas duré plus de trois semaines. Faute de cadres et d’un volume de vétérans significatif, ces «<em>soldats de l’an II</em>» ukrainiens ont été lancés à l’assaut «<em>d’une ligne de fortification russe qui s’est avérée inexpugnable</em>».</p>
<p style="text-align: justify;">Sans aucun appui aérien, avec du matériel occidental disparate et moins performant que l’ancien matériel soviétique («<em>vétuste, facile d’entretien, et apte à être utilisé en mode dégradé</em>», mentionne le rapport), les troupes ukrainiennes n’avaient aucun espoir de percer.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">L’armée russe est aujourd’hui la référence «tactique et technique»</span></h5>
<p style="text-align: justify;">Ajoutons «<em>l’archidomination russe dans le domaine du brouillage
électronique pénalisant, côté ukrainien, l’utilisation de drones et les
systèmes de commandement</em>». «<em>L’armée russe est aujourd’hui la référence «tactique et technique» pour penser et mettre en œuvre le mode défensif</em>», écrit le rapport.</p>
<p style="text-align: justify;">Non seulement Moscou dispose d’engins lourds du génie lui ayant permis de construire des ouvrages défensifs («<em>absence presque totale de ce matériel côté ukrainien, et impossibilité des Occidentaux d’en fournir rapidement</em>»)
mais les 1200 km de front, dits ligne Sourokovine (du nom d’un général
russe), ont été minés dans des proportions énormes (7000 km de mines).</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Endurance opérationnelle des Russes</span></h5>
<p style="text-align: justify;">Autre constatation, «<em>les Russes ont aussi su gérer leur troupe de réserve, pour garantir l’endurance opérationnelle</em>».
Selon ce document, Moscou renforce ses unités avant leur usure
complète, mélange les recrues à des troupes aguerries, ménage des
périodes de repos à l’arrière régulières… et «<em>a toujours eu un réservoir de force cohérent pour gérer les imprévus</em>».</p>
<p style="text-align: justify;">On est bien loin de l’idée répandue à l’ouest d’une armée russe envoyant ses troupes à la boucherie sans compter… «<em>À
ce jour, l’état-major ukrainien ne dispose pas d’une masse critique de
forces terrestres aptes à la manœuvre interarmées à l’échelon du corps
d’armée capables de défier leurs homologues russes en vue de percer sa
ligne défensive</em>», conclut ce rapport confidentiel défense, selon lequel «<em>la
plus grave erreur d’analyse et de jugement serait de continuer à
rechercher des solutions exclusivement militaires pour arrêter les
hostilités</em>».</p>
<p style="text-align: justify;">Un gradé français résume : «<em>Il est clair, au vu des forces en présence, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement</em>».</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Armée ukrainienne en déroute</span></h5>
<p style="text-align: justify;">«<em>La combativité des soldats ukrainiens est profondément affectée</em>», mentionne un rapport prospectif sur l’année 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">«<em>Zelensky aurait besoin de 35 000 hommes par mois, il n’en
recrute pas la moitié, alors que Poutine pioche dans un vivier de 30 000
volontaires mensuels</em>», constate un militaire rentré de Kiev.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">400 000 soldats ukrainiens perdus par an</span></h5>
<p style="text-align: justify;">C’est la partie la plus importante de ces informations. Les Russes
éliminent environ 400 000 soldats ukrainiens par an, un rythme qui va
s’accélérer compte tenu de l’affaiblissement qualitative et quantitative
de l’armée ukrainienne.</p>
<p style="text-align: justify;">La rupture du front à Avdiivka est symptomatique. Cette place forte était censée être imprenable.</p>
<p style="text-align: justify;">Maintenant qu’elle est tombée, les Ukrainiens n’ont pas de seconde
ligne défensive et ils doivent en créer une à la hâte, ce qui les pousse
à jeter dans la brèche leurs maigres réserves. Ces unités, engagées à
terrain découvert pour ralentir les Russes, sont rapidement détruites,
mais cela permet de gagner du temps pour reconstituer une ligne en
arrière du front qui recule. Les Ukrainiens sacrifient leurs meilleures
unités dans cette opération et cela se ressentira lors de l’inévitable
offensive russe du printemps ou de l’été.</p>
<p style="text-align: justify;">En matière de matériel, la balance est tout aussi déséquilibrée : l’offensive ratée de 2023 aurait «<em>tactiquement détruit</em>» la moitié des 12 brigades de combat de Kiev.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">L’aide occidentale de moins en moins utile</span></h5>
<p style="text-align: justify;">«<em>L’Occident peut fournir des imprimantes 3D pour fabriquer des
drones ou des munitions rôdeuses, mais ne pourra jamais imprimer des
hommes</em>», constate ce rapport. «<em>Compte tenu de la situation, il a
pu être envisagé de renforcer l’armée ukrainienne, non pas en
combattants, mais avec des forces d’appui, à l’arrière, permettant de
libérer les soldats ukrainiens pour le front</em>», admet un haut gradé, confirmant une «<em>montée en puissance</em>» de militaires occidentaux en civil.</p>
<p style="text-align: justify;">Même si deux wagons américains, vraisemblablement utilisés par la
CIA, sont accrochés au train qui fait la liaison quotidienne entre la
Pologne et Kiev, le camp occidental n’admet qu’à moitié la présence de
forces spéciales en Ukraine. «<em>Outre les Américains, qui ont autorisé le New York Times à visiter un camp de la CIA, il y a pas mal de Britanniques</em>»,
glisse un militaire, qui ne dément pas la présence de forces spéciales
françaises, notamment des nageurs de combat pour des missions de
formation…</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Les bombes planantes russes</span></h5>
<p style="text-align: justify;">Troisième constat : le risque de rupture russe est réel. C’est la
dernière leçon en date du front ukrainien, qui donne des sueurs froides
aux observateurs de l’armée française.</p>
<p style="text-align: justify;">«<em>Les Russes ont changé leur mode opératoire (…) en utilisant pour la première fois à grande échelle des bombes planantes</em>»,
constate ce document. Quand un obus d’artillerie de 155 mm transporte 7
kg d’explosif, la bombe planante en projette entre 200 et 700 kg et
peut donc percer des ouvrages bétonnés de plus de 2 m. Un enfer pour les
défenses ukrainiennes, qui auraient perdu plus de 1000 hommes par jour.</p>
<h5 class="wp-block-heading" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Réducteurs de son</span></h5>
<p style="text-align: justify;">De plus, les Russes utilisent des réducteurs de son sur les armes
légères d’infanterie afin de déjouer les systèmes de détection
acoustique sur le terrain. «<em>La décision de repli des forces armées ukrainiennes a été une surprise</em>», constate ce dernier rapport, soulignant «<em>sa soudaineté et son impréparation</em>», faisant craindre que ce choix ait été «<em>plus subi que décidé par le commandement ukrainien</em>», évoquant un possible début de «<em>débandade</em>».</p>
<p style="text-align: justify;">«<em>Les forces armées ukrainiennes viennent tactiquement de montrer
qu’elles ne possèdent pas les capacités humaines et matérielles (…) pour
tenir un secteur du front qui est soumis à l’effort de l’assaillant</em>», poursuit le document. «<em>L’échec
ukrainien à Avdiivka montre que, malgré l’envoi en urgence d’une
brigade «d’élite» – la 3e brigade d’assaut par air Azov –, Kiev n’est
pas capable de rétablir localement un secteur du front qui s’effondre</em>», s’alarme ce dernier rapport.</p>
<p style="text-align: justify;">Macron ferait bien d’écouter les officiers de son état-major avant de se lancer dans des plans absurdes.</p>
<p>source : <a href="https://www.medias-presse.info/face-aux-russes-on-est-une-armee-de-majorettes-declare-un-haut-grade/187417/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Médias-Presse-Info</a></p></div></div></div>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-23843341103802061892024-03-15T19:07:00.007+01:002024-03-15T19:10:18.129+01:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AsiYdxdewyQ" width="320" youtube-src-id="AsiYdxdewyQ"></iframe></div><br /> <time class="date" datetime="2024-03-15T16:54:51+01:00">15 Mars 2024</time>
<p></p><p class="author">
Publié par <span>El Diablo</span>
</p>
<h1 class="post-title title">
<a class="permalink" href="http://www.communcommune.com/2024/03/macron-veut-la-guerre-decryptage-par-le-seul-depute-de-droite-qui-a-dit-non-le-gaulliste-nicolas-dupont-aignan.html" title="AVERTISSEMENT : Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est progressiste et franchement euro-critique. Il a vocation à nourrir le débat dans un esprit ouvert, or tout sectarisme et tabous....">
MACRON VEUT LA GUERRE ! Décryptage par le seul député de
droite qui a dit NON, le gaulliste Nicolas Dupont-Aignan
</a>
</h1>
<div class="ob-section ob-section-html">
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<p> </p>
</div>
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<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="color: dimgrey;"><span style="font-size: 16px;"><span face="Arial,Helvetica,sans-serif">AVERTISSEMENT
: Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques
et des syndicats - Sa ligne éditoriale est progressiste et franchement
euro-critique. Il a vocation à nourrir le débat dans un esprit ouvert,
or tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté
d'expression, il donne à connaître des points de vue divers, y compris
ceux qu'il ne partage pas forcément.</span></span></span></p>
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<figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px;"> <br /></figure><p> </p><div class="ob-section ob-section-video"><div class="ob-media ob-video"></div></div>
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<figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px;"><img alt="" data-amp-height="942" data-amp-width="672" height="640" src="https://image.over-blog.com/Bk4v9SmJDLRwsvHDpAkyjAUdZto=/filters:no_upscale()/image%2F1449569%2F20240315%2Fob_8f91c7_ukraine-munich-arno-klarsfeld-09-03-20.jpg" width="456" /></figure>
<p> </p>
</div><p> </p>
</div></figure>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8382542953836398789.post-24589300657784168092024-03-15T19:00:00.002+01:002024-03-16T00:00:26.623+01:00SI LE RIDICULE TUAIT.....<p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Jeudi soir, en squattant une nouvelle fois les chaines de télé après avoir choisi deux "spécialistes" de nos merdias chargés d'écouter sans moufter son monologue pour justifier son goût morbide pour la guerre, Macron a accusé Poutine d’être dans une</span><span style="font-size: medium;"> </span><i>«<span style="font-size: x-large;"> <b>dérive répressive et autoritaire »</b></span></i><span style="font-size: x-large;"><b>, et d’avoir <i>« franchi toutes les limites »</i> dans le conflit ukrainien</b>. <i>«</i></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">On croit rêver !!! A psychopathe, psychopathe et demi !!!!!<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Donc Poutine serait dans une "<b>dérive répressive et autoritaire"</b></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Comment qualifier<b> </b>alors<b> </b>le petit monarque qui <b>décide chez nous, en France, et pas en Russie, de tout</b> <b>et</b> <b>tout seul, </b>après que quelques millions de candidats à l'esclavagisme l'ont réélu pour soit disant faire barrage au fascisme - alors qu'il met tout en oeuvre pour installer le RN à la tête du pays !! - et qu'il envoie à tour de bras et à n'importe quelle occasion les CRS frapper et tirer sur les manifestants lassés de ce régime pour milliardaires, et du détricotage de nos lois sociales qu'il poursuit méthodiquement depuis son arrivée au pouvoir toujours avec la complicité de ceux qui l'ont réélu sans aucun état d'âme??</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Qu'est devenu le PC? Une ombre de lui-même..... <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Par contre les manifestants paysans ont eu tous les droits de répandre fumier et lisier sur les bâtiments publics et démolir à tour de bras! pas l'ombre d'un flic pour les contenir, ils ont eu quartier libre, convention secrète entre le patron milliardaire de la FNSEA et Macron.... Deux poids deux mesures. <b>Liberté en vitrine</b> pour la frime mais </span><span style="font-size: small;">égalité en lambeaux!!!!<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Critiquer le monarque est même devenu un crime de lèse majesté durement répréhensible. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Ce petit monsieur s'y connait pourtant en dérive répressive et autoritaire, il y a même longtemps qu'il a franchi les limites de l'indécence.... Sans parler des multiples domaines qui seraient trop long à énumérer pour certains et d'autres plus discrets mais tout aussi choquants où, à la face du monde, il nous couvre de ridicule !!!</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Il y a longtemps que chez nous les limites sont franchies. Si le ridicule tuait, nous aurions bientôt des obsèques nationales. Mais il se trouve encore des partis dits de gauche pour s'accommoder de ce régime qui pourtant sent très fort le brun. Racisme et fascisme se découvrent,.... Irrespirable.....<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;">Esprit de JAURÈS : reviens nous !!!! <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: purple;"><span style="font-size: large;"> </span><b><span style="font-size: x-large;"><i><br /></i></span></b></span></p>pedritohttp://www.blogger.com/profile/04336090276158924413noreply@blogger.com0