jeudi 1 août 2013

BRÈVE SUITE POUR UNE TRISTE FIN DE JOURNÉE ORTHÉZIENNE.

RASO DE PORTILLO : ESPÉRANCES DÉÇUES....PERO : ¿OTRA VEZ SERA?
Depuis les « RASO » de PARENTIS, que j’avais encore sur la rétine, j’attendais évidemment beaucoup de cette tarde Orthézienne. Peut-être même un peu trop ! C’est cela sans doute qui explique la déception. Petite, ou immense, en tout cas déception générale chez les aficionados accourus au PESQUÉ, arène de référence où l’on aime se retrouver. Mais où, ici comme ailleurs, on perçoit de notables évolutions, quand par exemple depuis le callejon des yeux se préoccupent davantage de scruter les gradins où nous osons nous manifester, que de regarder et apprécier ce qui se passe sur le sable. Cette suspicion sur les aficionados pèse de plus en plus. Ici comme à CERET : insupportable !! Qui paye et se bat pour que vive la fiesta brava ? Si ce n’est pas avant tout les aficionados, même et surtout les plus exigeants !!! Surtout pas les parasites qui nous jugent ou nous insultent depuis la contre-piste!!!
Avant qu’il ne prenne la muleta de sa main gauche, ROBLEÑO a déjà droit à la musique (!) Encore un président plus mélomane qu’aficionado....Le toro avait reçu au préalable trois mauvaises piques ratées puis reprises. Ensuite, il s’avère noblote, sans piquant, le torero, pour le toréer, n’a pas à forcer sur le talent qu’il semble d’ailleurs ne plus avoir. Avis et conclusion par épée entière -trasera- de voyou. Le second toro du madrilène paraît faible, il pousse pourtant bien au cheval, deuxième pique vite levée. Panique dans la cuadrilla qui fuit dans tous les sens. Et destoreo en musique, ce qui ne semble pas choquer les inconditionnels du maestro de l’encerrona historique Ceretan. Fuera de cacho et de profil, le madrilène égrène ses passes en rond, applaudi par- entre autres- un voisin plus bas en barrera, qui bouffe ses cacahuètes et n’apprécie pas, il me le dit, avec la bouche pleine, mes commentaires. Toro noble, bouche fermée jusqu’au bajonazo final.
Olé « maestro sin vergüenza », que j’éviterai de revoir.
Morenito de ARANDA accueille son premier opposant avec d’agréables véroniques, bien dessinées.
Le toro pousse trois fois le cheval, sort seul à chaque fois, repart pour une quatrième embestida. Il devient vite distrait, néglige les cites, se rapproche du toril, les passes profilées du torero n’ayant sur lui aucun effet. Golletazo pour conclure.
Le quinto pousse fort dès la première rencontre au cheval, seconde pique plus brève, puis il repart en brave pour la troisième. Puis ARANDA prend sa muleta – il avait dit deux mots à son piquero lorsque celui-ci entra dans l’arène-, pour expédier le cornu ad patrès, on a vite compris qu’il ne veut surtout pas lidier ce toro, ni le voir, on apprendra plus tard que la veille, les cuadrillas ont tout fait pour que l’animal ne sorte pas dans l’arène, se le rejetant de l’une à l’autre. Comportements scandaleux de la toreria du jour! Golletazo au troisième essai, et bronca majuscule au piètre matador. Ce qui déclenchera la critique de l’inénarrable Viard et de ses semblables contre la réaction spontanée du public, alors que ces gens du callejon étaient au courant des manigances et magouilles de la veille. Un beau toro gaspillé contre tout bon sens, mort assassiné par un matador seulement venu pour encaisser le cachet, comme ses deux autres protagonistes qui ne voulurent pas non plus entendre parler de ce vrai toro. Encore une fois avec la complicité des invités du callejon, pour qui les aficionados sont des ignares ou des talibans. Pauvre tauromachie ! Pauvre aficion !
Troisième larron : Oliva SOTO. Mais que faisait-il dans cette galère ? Son premier toro se fait administrer trois piques traseras, brindis ensuite au public. A peine démago....On s’attend à tout, surtout au médiocre, qui ne tardera pas. Séries de la droite en reculant, jusqu’à la fin, conclues d’un bajonazo dans le poumon. Et ce sera pire – si pire il pouvait y avoir – au second : aburrimiento complet. Beaucoup de spectateurs n’attendent pas la fin pour quitter leur siège. Pico et pico, encore et toujours, profil et pas en arrière, toro qui avertit par deux fois le bipède qui ne sait que se découvrir. Cogida évitée de justesse. Trois quarts d’épée. SOTO s’en sort sans une égratignure, mais que cette tauromachie est vide de tout sens, de tout engagement.
Corrida décevante, donc, davantage par les hommes, leurs comportements, leur peu d’engagement si ce n’est l’absence totale, que par le bétail : bien présentés, mais sans jus, ni caste, ils ne semblaient pas présenter de grandes difficultés. Ceux qui les affrontaient ne furent même pas à la hauteur: ni la foi, ni l’envie, surtout pas la technique de la lidia, cette grande absente.
Heureusement, avant cette fadeur, il y eut l’intermède amical du pique nique. A l’ombre, sur le parc de l’église. Avec Alexandre, Benoit, Yohan, Boris, Colette et son Pierre, et tous les amis plus anciens, - au moins vingt aficionados – dont notre maestro Toni «  El Chofre », à se délecter de toutes les spécialités, généreusement apportées par les uns et les autres, et copieusement arrosées de crus divers et gouleyants . Discussions animées, comme on peut l’imaginer, suivies de la leçon de toreo de salon, la pierna « pa ‘lante », maestro.... Que du bonheur !
Gracias a todos, queridos amigos, y un fuerte abrazo. ¡ Que buen rato hemos pasado !
Sin olvidar a Mari Paz DOMINGO, periodista al « PAIS », aficionada de verdad, que acurriò a tierras francesas desde AZPEITIA, con su marido, sus amigos, y su muñeca Marina, y sentados todos - ¡ que casualidad ! - cerca de nosotros, para canjear besitos. ¡ Que suerte tenemos conocerlos todos !
Y hasta pronto, en las plazas donde el toro es rey

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