Dans un article délirant du journal Le Monde, qui depuis longtemps n’est plus un journal digne de ce nom, le Donbass Insider à
travers la personne de Christelle Néant est présenté comme un organe
d’influence toxique et de désinformation, en tentant par ailleurs de
faire passer la petite agence fondée en 2018, comme inondée d’argent,
avec « des liens avec Moscou qui restent flous ».
Pour
se faire, Benoît Vitkine n’a pas osé écrire lui-même l’article,
envoyant un stagiaire et pigiste du nom de Maxime Pernet, tout frais
moulu depuis 2 mois dans le quotidien national français. Entre
mensonges, désinformations, menaces à peine déguisées, Le Monde dévisse en se vautrant littéralement dans une basse propagande que Goebbels lui-même n’aurait pas désavoué.
Ce
qui est intéressant au-delà du contenu pitoyable de l’article, c’est le
signe que nous faisons peur et que nous dérangeons depuis longtemps,
leur long travail de manipulations informationnelles au sujet du Donbass
et bien sûr de la Russie.
Ne pouvant nous faire taire, Le Monde tente
l’intimidation, et de manière grossière et cynique, de nous faire
passer pour d’abominables croquemitaines, aux poches débordants d’argent
du Kremlin et ayant fait de la noble et juste cause que nous défendons,
un business lucratif pas loin de l’escroquerie.
Encore
un pas et bientôt ces « journalistes » appelleront à nous faire jeter
en prison, et sont fiers qu’en France, une seule opinion soit tolérée
dans les médias. Pour eux, tout ce qui n’entre pas dans la ligne
officielle est de la propagande russe ou chinoise.
Stagiaires et pigistes, faire allégeance pour devenir un nouveau chien de garde.
Tout cela est connu depuis longtemps, notamment par le travail du journaliste Serge Halimi,
qui à l’époque en 1995, condamnait la pensée unique et le formatage des
journalistes pour en faire de bons petits soldats défenseurs du
système.
Ces
jeunes chiens de garde entrent dans les médias par la petite porte,
comme Maxime Pernet. Issus d’écoles de journalisme, de l’université ou
de grandes écoles comme Sciences Po, ils doivent courber l’échine
pendant de longues années. La plupart du temps leur parcours passe
d’abord par des médias régionaux, en charge « de la rubrique des chiens
écrasés » ou de couvertures locales. Les salaires sont encore modestes,
mais ils sont tenus par la future carrière à effectuer.
Ils
resteront pour beaucoup très longtemps comme stagiaires, puis comme
pigistes, payés à la tâche, avant d’atteindre après 10 ou 15 ans, la
bonne place confortable de journaliste, qui donne droit aux avantages
fiscaux (ce qui est déjà hallucinant dans un pays libre), et bien sûr à
la fameuse carte. Sans carte de journaliste vous n’êtes rien, seulement
un pion en attente d’une promotion.
Le
système fonctionne ainsi pour permettre de vérifier l’allégeance des
plus jeunes. Leurs articles ne sont pas libres, ce sont des commandes
des rédactions. L’incroyable Paul Gogo,
l’un des pires manipulateur sur le Donbass et la Russie, souvent
hystérique et pratiquant la diffamation et l’insulte est l’un des cas
école.
Désormais correspondant à la Libre Belgique,
il aura fait le « sale boulot » pendant des années et avoua même en se
plaignant, que dans son parcours de petit soldat, nombre de ses premiers
articles avaient été refusés par les rédactions pour lesquelles il
travaillait. Il aura pourtant eu la chance de voir le tout début de
l’insurrection dans le Donbass, mais se sera bien gardé de raconter la
vérité, se complaisant même comme Stéphane Siohan, à se compromettre
avec le parti néonazi du Pravy Sektor.
Pire encore, Siohan est un collaborateur régulier d’une officine de propagande ukrainienne financée par les Américains, l’Ukrainian Crisis Media Center, où il intervient régulièrement.
Comme
pour Gogo, l’argent américain n’a pas d’odeur et il se trouve mieux
dans leur poche. Paul Gogo à l’époque « apprenti propagandiste » ira
même jusqu’à appeler la France à livrer de l’aide humanitaire… à l’armée
ukrainienne qui massacrait les Russes du Donbass, c’était en 2015 dans
les lignes du journal Libération.
Le
titre depuis a été discrètement changé, car j’avais tiré à boulets
rouges sur le bonhomme, qui depuis enrage comme un furieux ! Il aura
cherché à se venger en usant des services de quelques amis de journaux
internets torchons, eux aussi financés par de l’argent américain, comme Slate ou encore Street Press.
Dans
ces lignes j’étais devenu un « mercenaire », j’aurais fui le Donbass
poursuivi pour les méfaits que j’aurais soit-disant commis autour de
Donetsk et serait évidemment « un facho ». De la pure invention sortie
de son cerveau passablement dérangé, et étayé de boues tirées de trolls
toujours actifs sur les réseaux sociaux.
Ce
serait amusant, si par ailleurs ce personnage, n’avait pas été médaillé
et félicité pour son « travail » en Ukraine, par sa ville natale de
Saint-Lo. Le dernier a avoir reçu cette médaille était un résistant de
1944… qui combattit lui les nazis. Lui par contre aura fréquenté de près
les néonazis du Pravy Sektor dont il nie depuis toujours la nature.
Après avoir interviewé une survivante de tortures par
des sbires de cette organisation, je vous assure, que cela laisse un
goût de scandale et d’amertume. Ils auront depuis 2014, presque tous,
déshonoré leur profession, au point de se compromettre avec des
assassins.
Travailler dans le Donbass pour avoir la légitimité… de transformer la vérité.
L’immense
majorité de ces journalistes sont venus dans le Donbass au début de la
guerre (2014-2015). La plus grande partie n’a toutefois pas fait le
travail, au point de rapidement déformer la vérité, voire même de
l’inventer.
Certains comme Pierre Sautreuil, alors pigiste à l’Obs, qui déclarait lui-même « n’avoir pas de remords à user du mensonge face aux dictatures »,
ne sont plus là pour informer, mais bien pour changer la vérité, en
respectant une ligne déjà définie. Si par ailleurs la Russie était
vraiment une dictature, la simple vérité suffirait à être énoncée pour
la combattre. Ils ont presque tous franchis cette ligne rouge. Pierre
Sautreuil est lui aussi mouillé avec l’Ukrainian Crisis Media Center, pur produit de Sciences Po, et poussa son avantage au maximum, recouvert de prix prestigieux et désormais journaliste à La Croix.
Ce qu’il ne dit pas c’est qu’il fut expulsé de la République de Lougansk… pour espionnage.
Il
est certain que quelques-uns d’entre eux sont en effet des agents des
services français, bien pratiques pour fureter à droite ou à gauche.
Parmi les champions de la désinformation, citons également Elena Volochine, journaliste pour France 24,
qui en 2016 en profita lors d’un cours séjour, pour faire un montage
audio éhonté et bidon, afin de créer une réalité alternative.
Découpant
une conversation, elle réussit à recréer une nouvelle version, complet
tissu de mensonges. Manque de chance pour elle, Christelle Néant était
alors présente et avait assisté à la supercherie. Je pourrais continuer
ainsi longtemps, mais il vaut le coup de raconter une petite anecdote
sur Benoît Vitkine, du journal Le Monde.
En 2016, je fus contacté par un journaliste français de Le Monde, Olivier Faye,
en charge de l’observation de l’extrême-droite. A l’époque je tentais
de faire venir dans le Donbass des personnalités politiques françaises,
de tous les partis, et j’essayais de les approcher au sens large, de
l’extrême-gauche à l’extrême-droite sans exception. Gilbert Collard, le
fameux avocat fut tenté de venir à Donetsk (il ne vînt jamais), et c’est
ainsi que Faye me demanda mon aide pour venir dans le Donbass et suivre
cette délégation.
Je
ne fermais pas la porte, en lui annonçant que l’extrême-droite
ukrainienne, ici, il pouvait en apprendre beaucoup, notamment en venant
avec moi à la rencontre des survivants des massacres des bataillons de
représailles, ou des torturés des prisons politiques d’Ukraine, sans
parler des victimes des compagnies du Pravy Sektor.
Il
ne dit pas non, et le temps passa ainsi, jusqu’à un petit message
d’Olivier Faye, m’indiquant qu’il ne viendrait pas mais serait remplacé
par… Benoît Vitkine.
Ce
triste sire était en effet dans l’impossibilité, comme beaucoup de ses
amis de recevoir une accréditation dans le Donbass. Ayant tellement
menti et insulté, à la fois le Donbass, comme la Russie, sans aucune
objectivité, personne ici ne voulait poursuivre le travail avec de tels
propagandistes. Je répondis la chose suivante : « Benoît
Vitkine ? C’est le pire du caniveau français du journalisme, jamais je
n’aiderai une personne pareille à venir faire sa désinformation et à
utiliser la légitimité de sa présence ici, pour étayer ces propos
mensongers ». Je n’entendis plus jamais parler d’Olivier Faye…
Je
suis personnellement heureux d’avoir aidé à leur barrer le passage, car
ces journalistes n’usent en fait que de duplicité, vous flattent pour
mieux vous tromper, vous mentent pour mieux ensuite rentrer en France et
écrire absolument n’importe quoi, pourvu que ce soit dans la ligne de
la rédaction (et pour toucher bien sûr des bonnes et biens grasses
piges, et quelques médailles supplémentaires).
Le journal Le Monde a peur du Donbass Insider.
L’article du Monde révèle
toutefois un fait intéressant… ils ont peur de nous désormais. Nous les
avons combattus (et pas que ce journal), avec acharnement et nous
étions une gêne, tout au plus. Lorsque nous avons failli mourir sous les
bombardements ukrainiens le 4 juin dernier, aucun média n’a évoqué ce
fait.
Par
contre, notre travail est maintenant plus que dérangeant et ils
s’inquiètent désormais énormément. Après 8 ans de cette guerre, et 7 ans
de notre présence sans discontinuer dans le Donbass, ils ont finalement
évoqué notre action… C’est une nouveauté qui en dit long, notamment par
la citation, de ce qu’ils croient être l’arme absolue pour nous faire
taire : l’Institut for Strategic Dialogue.
Cet
Institut en principe indépendant, a été créé à Londres en 2006, par le
baron Georges Weidenfeld (1919-2016), Autrichien et grosse huile des
sphères mondiales, chroniqueur pour la presse britannique depuis son
émigration en Grande-Bretagne (1938). Couverts d’honneur, éditeur,
membre de la chambre des Lords (1976), il fut à l’origine d’un club
d’hommes puissants, The Club of Three dans les années 90, regroupant des personnalités de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne.
Le
but de cette organisation n’est pas la philanthropie, mais bien la
politique, en créant un réseautage dans le monde entier pour « travailler à déjouer les menaces à long terme contre la paix entre les nations et les communautés ».
C’est une sorte de pendant du club Le Siècle, travaillant en étroite collaboration avec Google pour traquer par exemple « l’extrémisme ».
Parmi les membres du conseil d’administration citons Roland Berger
(1937-), à la tête d’un cabinet de conseil en stratégie à
l’international (1967), fort d’un réseau de 2 400 consultants dans le
monde et brassant pas moins de 900 millions d’euros (2012). Mais aussi
Adair Turner (1955-), membre de la chambre des Lords (2005), qui est
aussi un banquier et un homme d’affaires de premier plan, ou encore
Helena Kennedy (1950-), aussi membre de la chambre des Lords (1997), et
le général britannique Charles Guthrie (1938-), couvert de médailles,
pair du Royaume-Uni (2001) et membre de la chambre des Lords.
Du
beau monde comme on le voit, et qui prouve aussi que dans les plus
hautes sphères, en France comme dans beaucoup de pays d’Occident, des
hommes et femmes de pouvoir, cherchent à juguler l’information et à
écraser toutes les formes de contestations, d’imposer une censure qui ne
peut désormais que monter en puissance. Nous faire taire… comme Le Monde, ils voudraient bien.
C’est
le signe ici, que l’Europe Occidentale a passé une étape, notamment sur
la liberté d’expression. Ils n’en veulent plus c’est certain. Pour nous
diffamer, Maxime Pernet indique donc que nous brasserions beaucoup
d’argent. Les vidéos ou streaming des 12 personnes dénoncées dans cette
article, seraient en capacité de faire tomber dans notre poche de 20 à
700 euros.
Absurde car nous n’avons pas de monétisation au Donbass Insider.
Se plaignant du nombre croissant de gens qui nous suivent, ce succès
est dû en grande partie… à tous ces médias et à ces journalistes.
En
ayant refusé de faire le travail de vérité, à force d’ahaner toujours
le même discours de haine vermoulue contre la Russie et le Donbass, les
gens veulent maintenant entendre autre chose. Et beaucoup comprennent
que le son de cloche, qui sonne faux de tous ces médias, n’a absolument
plus d’intérêts. C’est la seule raison pour laquelle ces gens suivent
le Donbass Insider.
Ils veulent la vérité et une alternative dans l’information, une
information contradictoire à celle de l’Ukraine, de l’Occident.
Une France qui tôt ou tard retrouvera sa liberté et souveraineté.
Alors
tous ces journalistes et médias auront beau faire, nous continuerons
jusqu’au bout de nos forces. Il n’est pas vrai que ayons une aisance
financière au Donbass Insider.
Christelle a réussi à tenir la ligne uniquement par la générosité de
particuliers modestes, et elle a dû se séparer d’une traductrice qu’elle
ne pouvait plus payer, il y a déjà longtemps.
Dans le bombardement du 4 juin, elle a aussi perdu sa voiture et une cagnotte organisée par Xavier Moreau,
venu à notre secours, rassemble en ce moment de l’argent pour la
remplacer. Il n’y avait pas de réserves dans l’agence pour en racheter
une autre. Moi-même c’est un réseau d’amis, ils sont un peu plus de 20
personnes qui financent mon travail pour 6 mois. Mon budget total est de
4 500 euros, avec le voyage, le logement, l’abonnement téléphonique et
internet et l’équipement compris dedans.
Une
somme dérisoire, tandis que bien sûr nous avons pas de parachute pour
le futur, pas de cotisation à la retraite, pas d’assurances, pas de
mutuelles, rien.
C’est un travail difficile, dangereux et nous n’avons pas peur de Le Monde,
ou de qui que ce soit. Un procès contre nous en France serait une
véritable chance, qui montrerait par un degré de répression encore plus
fort, que nous sommes persécutés.
C’est
déjà le cas, par des pressions, des menaces de mort ridicules, des
suppressions de compte (Patreon, Twitter, Instagram, Youtube et Facebook
entre autres), qui au contraire de nous décourager nous donnent de la
force pour poursuivre.
Quant
à vous Maxime Pernet, je vous plains sincèrement. Benoît Vitkine vous a
lancé sur ce thème pour que vous fassiez allégeance aux chiens de
garde. Félicitations, votre carrière sera sans doute brillante ! Mais
peut-être que pour un temps, car en France la colère monte contre cette
oppression, cette propagande qui tue ici dans le Donbass, cette iniquité
et injustice.
En France, pour 2022, c’est 116,9 millions d’euros qui seront distribués à des journaux et médias comme Le Monde… donnés par le gouvernement français en piochant dans la poche des contribuables français.
C’est
paraît-il la démocratie et la liberté d’expression, notamment en
interdisant les médias pro-russes dans notre pays. Camille Desmoulins
qui avait vu son journal interdit et brûlé sur ordre de son ancien ami
Maximilien Robespierre, lui répondit que « brûler ce n’était pas répondre ».
Vos censures et vos attaques ne mèneront nulle part, et j’espère vivre
assez vieux pour voir l’effondrement de ce système, dans la liesse
populaire.
De formation historienne, j’affirme et prédis que cela sera… que vous le vouliez où non l’histoire vous jugera.
Quant
à Christelle et moi, nous pourrons être fiers d’avoir combattu pour une
cause noble et juste ainsi que contre des gens comme vous.
Vous
combattre est un honneur, la France Libre est un exemple qui toujours
est dans mon cœur. Vous ne pouvez mesurer la lassitude que vous créez
dans notre pays. Le pays des droits de l’homme et des liberté étranglés,
mais un pays qui saura se souvenir, au-delà des couleurs de peau, des
origines et des confessions religieuses, de la société que vous avez
créée et soutenue.
Ce pays à a fin vous jettera un jour aux égouts de l’histoire. Je vous le dis.
Laurent Brayard pour le Donbass Insider