On vit une époque formidable....Absolument "formidable"! Cela saute aux yeux, chacun peut le mesurer chaque jour. Il suffit d'ouvrir le journal pour découvrir des faits divers et des infos plus ahurissants ou plus tristes les uns que les autres. Des crimes abjects, sur fond d'alcool, de drogues, de plus en plus souvent.... Des violences, en grand nombre, en ville, sur les routes, de jour comme de nuit, beaucoup de gens s'octroient les droits les plus excessifs, les plus injustifiés, provocations, incivilités, insultes, menaces, sans aucun respect pour les droits d'autrui qui sont en principe les mêmes pour tous les citoyens. Ne parlons pas de la multiplication des dépôts sauvages de toutes sortes d'ordures qui défigurent les paysages les plus beaux et polluent notre environnement déjà bien malade.
Des gens qui se croient tout permis!
Tout ? Oui, tout ! Et qui donnent une bien triste image de notre démocratie. Comme ces élections nous en donnent encore un lamentable exemple.
Car il y a aussi le lot quotidien du mal être provoqué par la politique d'un gouvernement qui frappe les foyers modestes et favorise la spéculation et l'enrichissement des plus riches. Et qui nous a fait subir durant ces derniers mois un matraquage insupportable, avec ses sondages fabriqués pour nous abrutir, nous dégoûter de la chose publique.
Mais çà ne suffisait pas, et venons en au fait qui justifie ce coup de gueule: Un journal a demandé à Fabien ROUSSEL, candidat présenté par le PC, son sentiment sur ce premier tour de l'élection présidentielle. Et une question était:
" Une partie de ces électeurs dépités et de la gauche vous tient pour responsable de cette disqualification. Que répondez-vous ?"
Et ROUSSEL répond posément, par des chiffres....et donne son sentiment....à lire sur l'Huma.
Mais là n'est pas le but de mon propos. Le but de mon propos, mon sentiment, mon inquiétude, mon incompréhension, c'est pourquoi le public de Mélenchon le soir de l'élection s'est déchainé contre le candidat citoyen ROUSSEL, présenté le plus naturellement du monde par une organisation politique française, comme c'est de tradition dans toutes les élections, dans une République démocratique.
Pourquoi seul le candidat Mélenchon aurait-il le droit, et lui seul, de se présenter, et les autres ayant juste celui d'obéir à ses prétentions, de s'écraser, sous peine d'être livré à la vindicte d'une plèbe politiquement inculte, sectaire, violente à l'extrême, jusqu'à refuser que s'exprime un autre courant d'idée que celui de son mentor, héritier de Mitterrand, le liquidateur de la gauche?
Ces "justiciers" du diable ont-ils reproché à LO, au NPA, à Lassalle, leurs candidatures? Des électeurs "dépités"? Dépités, ou fascisés?
Si tous les Français dépités se laissaient aller à de tels comportements....Où irait-on? Jusqu'où, les violences? On a entendu notamment brailler, dimanche soir, chez Mélenchon:
"Mélenchon, président, Roussel à la poubelle!"
Grandiose! Un haut niveau de conscience civique et politique....Voilà des gens qui n'ont rien à envier aux fachos qu'ils prétendent combattre. Et c'est avec de tels arguments qu'ils comptent séduire les Français qui n'ont pas voté pour leur chef?
Non! ROUSSEL n'est pas responsable de la situation de la gauche actuelle, ni surtout pas des résultats de ce scrutin. Quand on veut faire une union populaire, il faut associer des partenaires à ses projets, non pas leur imposer son diktat. Le moindre couillon doit pouvoir le comprendre. Sinon, il est de mauvaise foi, et Mélenchon devrait mieux choisir ses fans.
Par contre, ces irresponsables qui croient pouvoir imposer leur candidat sans discernement, tout en supprimant ceux qui ne leur plaisent pas, qu'ils ne comptent pas sur moi pour les suivre: il faudra qu'ils mettent de l'eau dans le vin de leurs prétentions.
« Évidemment, ils se sont goinfrés comme des porcs ». « Ils », McKinsey. Le propos est « entendu de la bouche d’un homme au cœur du système ». On ne sait pas qui est l’homme. Mais on sait qui rapporte ses propos. C’est Jean-Dominique Merchet, éditorialiste bizarre, entendre : reconnu par la corporation « éditorialiste »
quoique faisant souvent écart à sa ligne d’uniforme imbécillité. Ici la
qualité du rapporteur rend plus difficile d’évacuer pour complotisme la
véracité du propos rapporté — comme le ferait le premier Gilles Le
Gendre venu ou le spécialiste du complotisme de France Inter. On tiendra
donc pour raisonnablement assuré que : oui, comme des porcs.
On
le tiendra d’autant plus que la porcherie McKinsey n’est en fait qu’une
réalisation particulière de la porcherie générale qui a pour nom
présentable « capitalisme néolibéral ».
Le capitalisme néolibéral est cette forme d’organisation de la société
qui a pour effet de la mettre entièrement à disposition de la jouissance
d’une poignée de porcs — rassemblés sous le nom présentable de « le capital ».
Ici
cependant, les choses deviennent un peu plus compliquées, notamment
sous le rapport de ce qui se joue entre l’État et le capital. La vision
usuelle du simple libéralisme plaçait les deux dans un rapport
d’antagonisme : l’État fait prévaloir ses logiques propres qui ne sont
pas nécessairement celles du capital, parfois lui sont contradictoires —
l’État institutionnalise, réglemente, légifère même, bref contrarie.
Le capital rêve sa disparition. Le néolibéralisme est une proposition
autrement subtile dans laquelle le capital ne parvient pas à ses fins contre l’État mais par ses voies mêmes. La société est mise à disposition par l’État qui s’est mis à disposition. Et dans la porcherie, ça jouit très fort.
Sujets de la Firme
Vient
tout de même un moment où l’on s’interroge. Parler d’un rapport, s’il
est nouveau, entre l’État et le capital suppose (logiquement) deux
entités distinctes. Mais que penser quand la mise à disposition tourne à
l’interpénétration et que, celle-ci franchissant un seuil critique, on
finit par ne plus savoir qui est quoi ?
Quand
un banquier d’affaire devient président, quand les mêmes personnages
naviguent indifféremment des postes de pouvoir économiques aux postes de
pouvoir politiques, quand par suite les conflits d’intérêts se
répandent comme le mildiou ou le phylloxera, et désormais quand des
cabinets de consulting prennent en main les politiques publiques : État ? Capital ? Étapital ? Ultra-néolibéralisme ? Les mots commencent à manquer.
Les
mots peut-être, mais pas les petits noms. On connaît celui de McKinsey :
la Firme. La Firme c’est aussi le petit nom que s’est complaisamment
donné le quarteron de têtes à claques en chaussures pointues qui a
entouré Macron en 2017. La coïncidence évidemment ne doit rien au
hasard. Dans l’indistinction générale, c’est aussi le même imaginaire
d’une pauvreté affligeante qui circule d’un bord et de l’autre. En
réalité c’est un peu davantage. « La Firme » est, sinon le nouveau nom, du moins le nouvel état rêvé pour la société. Expérimentée d’abord dans des communautés d’élite, la forme « Firme » est envisagée pour la communauté tout entière.
On a pu entendre des analyses s’attarder sur le « vide » du discours de Macron, voire son « absence d’idéologie ». Ce sont des diagnostics aussi faux que dangereux. Le hurlement du « projeeeet »
était grotesque mais n’était pas vide de contenus. Aucun de ceux-ci
n’étant présentable, il importait évidemment de les recouvrir avec des
mots qui ne disent rien — mais la logomachie est une seconde nature pour
les chaussures pointues qui sortent de Sciences Po ou de HEC. Or il y a
un projet : faire de nous des sujets de la Firme.
Télécharger
l’appli MonPsy en cas de détresse, écrire des lettres de motivation par
dizaines pour émerger de Parcoursup, se faire flasher le QR code pour
le moindre mouvement, s’habituer à parler à des robots : voilà comment
vivront les sujets de la Firme. Dans les interstices où ils ne sont pas à disposition.
Les deux voies du capital
On
connaissait la forme classique de la mise à disposition du capital :
l’exploitation comme salarié. Le néolibéralisme en aura ajouté une
autre, au moins aussi violente : la démolition comme usager. Il ne faut
pas s’y tromper : la démolition n’est qu’une autre forme de la mise à
disposition — en fait son préalable.
Venezuela : Le vrai prix du pétrole vénézuélien pour les États-Unis
Pasqualina CURCIO
Pour
quelle raison éthique le Venezuela devrait-il maintenant fournir du
pétrole aux États-Unis et à ses complices en ce moment difficile pour
eux ?
Lancer une bouée de sauvetage aux États-Unis « en lui
fournissant » du pétrole mais surtout en lui tendant la main après tous
les dégâts que, sans justification, ils nous ont faits – écrit
l’économiste bolivarienne Pasqualina Curcio – a un prix très élevé,
beaucoup plus élevé que les 300 $ étasuniens le baril que certains
prévoient. Aujourd’hui le prix de notre pétrole pour les Yankees est
infini.
Pour
quelle raison éthique le Venezuela devrait-il maintenant fournir du
pétrole aux États-Unis et à ses complices en ce moment difficile pour
eux ?
Lancer une bouée de sauvetage aux États-Unis « en lui
fournissant » du pétrole mais surtout en lui tendant la main après tous
les dégâts que, sans justification, ils nous ont faits – écrit
l’économiste bolivarienne Pasqualina Curcio – a un prix très élevé,
beaucoup plus élevé que les 300 $ étasuniens le baril que certains
prévoient. Aujourd’hui le prix de notre pétrole pour les Yankees est
infini.
• Après neuf ans d’incessantes et inhumaines agressions
contre le peuple vénézuélien, l’application de mesures coercitives,
unilatérales, illégales qui ont provoqué des pertes économiques de
l’ordre de 258 000 000 000 de dollars entre 2016 et 2020, ce qui
équivaut à l’importation d’aliments et de médicaments pendant 60 ans ;
•
Après avoir retenu 6 000 000 000 de dollars à la banque internationale
en empêchant, entre autres choses, des enfants de notre patrie d’être
opérés ;
• Après une attaque systématique contre PDVSA qui a
provoqué une baisse de 80% de notre production pétrolière qui est passée
de 2 800 000 barils par jour en 2013 à 568 000 barils par jour en 2021,
une diminution de 93% de nos revenus d’exportation qui sont passés de
93 000 000 000 de dollars étasuniens en 2012 à 7000 millions en 2020 ;
•
Après une attaque criminelle contre le Bolivar qui a provoqué sa baisse
de 274.249.422.632.694% depuis 2012 et s’est terminée un hyper
inflation et en détérioration des conditions de vie de tout un peuple ;
•
Après avoir planifié des pénuries de nourriture et de médicaments
programmées qui ont provoqué de longues queues et affecté la
tranquillité de tous les foyers vénézuéliens, après avoir financé des
épisodes de violence grâce à des agents politiques de l’opposition la
plus extrémiste lors desquels des rues ont été barrées, des Vénézuéliens
ont été brûlés vifs et des Garimbas ont été montées ;
• Après
avoir soutenu le président anticonstitutionnel autoproclamé Guaidó en
tant que président « intérimaire » de la République, après nous avoir
volé CITGO, ce qui a impliqué une perte de 11 000 000 000 de dollars par
an et de 7000 millions d’actifs ;
• Après avoir laissé le pays
entier dans l’obscurité grâce à un sabotage du système électrique, après
toutes les tentatives pour nous isoler du monde grâce à des menaces,
après avoir engagé des mercenaires pour nous envahir par nos côtes ;
•
Après toutes les actions de génocide contre notre peuple, la
Maison-Blanche, la gueule enfarinée, cyniquement, envoie deux
porte-parole à Miraflores.
Combien coûte le brut vénézuélien pour les USA ?
Ils
sont venus « nous demander » de leur fournir du pétrole – du moins,
c’est ce qu’ils disent. Pour ceux qui ont encore des doutes, nous ne
sommes pas n’importe quel pays, nous sommes le joyau de la couronne,
nous sommes la première réserve de pétrole et d’or du monde et nous
sommes dans une position stratégique et privilégié sur la planète.
Il
est très intéressant que cette visite ait été publique, notoire, avec
des caméras, des lumières, des réflecteurs et de puissants
amplificateurs pour que littéralement, le monde entier le sache et pour
que le message que les Yankees sont en train de « se rapprocher » des
Vénézuéliens voyage rapidement de l’Occident à l’Orient.
Le
message de la rencontre à Miraflores est arrivé en temps réel en Russie,
le pays contre lequel la Maison-Blanche a intensifié sa guerre
économique dans le cadre du conflit en Ukraine, évidemment provoqué à
l’origine par l’attitude hostile des Yankees grâce à leur bras armé,
l’OTAN, et avec le soutien de la toujours soumise Europe. Elle a
appliqué des mesures coercitives unilatérales et par conséquent
illégales, l’a exclue du système financier Swift de la réserve fédérale,
a cherché à l’isoler de la communauté internationale et elle lui a
bloqué ses médias. Des actions qui, entre autres choses, ont provoqué
non seulement une riposte du Kremlin mais une grave crise de l’énergie
et du commerce qui se répercute sur tous les coins de la planète.
La
Russie est le second plus important producteur de pétrole du monde. Sur
les presque 70 000 000 de barils de brut par jour qui sont produits en
2020 :
La Russie en a produit 9 500 000,
Les États-Unis en ont produit 11 200 000 sur les 18 400 000 qu’ils consomment,
L’Europe a produit 3 000 000 des 13 000 000 qu’elle consomme,
La Chine a produit 3 800 000 des 13 200 000 dont elle a besoin tous les jours.
Les États-Unis importent 5 800 000 barils de brut par jour, 31% de ce qu’ils consomment
L’Europe importe 10 400 000 (80% de sa consommation) ; la Chine 10 800 000 (82%).
La Russie n’importe pas de brut mais exporte 4 600 000 de barils par jour (données de l’OPEP).
Le
principal partenaire commercial de la Russie n’est pas les États-Unis,
ce n’est pas elle qui, principalement, lui fournit du combustible. Les
exportations totales de la Russie (pétrolières et non pétrolières , sont
destinés :
13% à la Chine,
10,5% aux Pays-Bas,
6,57% à l’Allemagne,
5,09% à la Biélorussie,
4,9% à la Turquie (données de WITS)
Mais
l’une des préoccupations des États-Unis, en plus de la nécessité
d’envoyer en Orient un éventuel message de rapprochement envers le
Venezuela, est l’impact inflationniste qu’aura l’augmentation des prix
du pétrole et de l’énergie électrique suite au confit en Ukraine. Une
inflation qui, même occasionnée par un choc de l’offre dû à
l’augmentation du prix du pétrole provoquera quand même une chute de la
production, c’est-à-dire une stagflation, ce qui, aux États-Unis et en
Europe, est très dangereux dans le cadre du mécontentement de leurs
peuples qui se manifeste de plus en plus et avec de plus en plus de
force.
La photo des porte-parole du département d’État assis à
Miraflores est arrivée aussi en quelques millièmes de secondes en Chine,
principal concurrent des États-Unis depuis qu’en mars 2018, ce pays lui
a déclaré la guerre commerciale.
Les États-Unis doivent être en
grande difficulté dans ce conflit mondial pour être venus au Venezuela
« nous demander » une bouée de sauvetage et en même temps envoyer un
message à l’autre bout du monde.
Dans le domaine économique
•
Ils ont la dette la plus élevée du monde (30 000 000 de dollars
étasuniens ) qui ne peut être honorée s’ils ne volent pas tout l’or
qu’il y a sur la planète et leurs réserves internationales ne couvrent
même pas 2% de cette dette ;
• Depuis des années 70, ils dépendent
commercialement de la Chine, principal détenteur de leurs dettes et
pays dont,même pendant la pandémie, la production n’a pas baissé ;
•
Ils ont à peine assez de réserves internationales pour 2,1 mois
d’importations alors que la Chine en a pour 14,8 mois et la Russie pour
16,6 mois (Banque mondiale).
• Dans le domaine de l’énergie, les
États-Unis n’ont que 6 ans de réserves de pétrole (OPEP) alors que la
Russie en a pour environ 61 ans et nous pour 2000 ans.
• Dans le domaine militaire, La Russie les surpasse depuis longtemps.
• Dans le domaine technologique, la Chine la devance.
Lancer
une bouée de sauvetage aux États-Unis « en lui fournissant » du pétrole
mais surtout en lui tendant la main après tous les dégâts que, sans
justification, ils nous ont faits a un prix très élevé, beaucoup plus
élevé que les 300 $ étasuniens le baril que certains prévoient.
Aujourd’hui le prix de notre pétrole pour les Yankees est infini.
Nous,
les Vénézuéliens, sommes un peuple de paix, nous avons toujours plaidé
pour le respect du droit international, pour l’autodétermination des
peuples et pour le dialogue respectueux pour résoudre les conflits. Nous
sommes contre les guerres, mais il y a des choses qui sont inestimables
pour les Vénézuéliens et qui font que le prix de notre pétrole pour les
Yankees augmente, nous parlons de nos principes qui ne sont négociables
en aucune circonstance :
1) La dignité de ne pas s’agenouiller
devant ceux qui, pendant presque 10 ans, sans aucun motif ni aucune
raison, nous ont déclaré une guerre non conventionnelle criminelle et
génocide ;
2) La loyauté, le fait de ne pas trahir ceux qui, dans
des moments très durs pour le peuple vénézuélien, nous ont tendu la main
et de les remercier. Certains d’entre eux sont de l’autre côté du
monde, en Orient ;
3) La justice, une condition indispensable pour la paix.
Pasqualina CURCIO
Une grand-mère ukrainienne portant un drapeau rouge est devenue une héroïne en Russie
je me sens si proche de cette vieille femme, pour vivre comme elle
dans ces temps où votre âge devient l’argument suprême de
disqualification par de jeunes et moins jeunes veaux, de toutes
obédiences mais de fait par ceux qui adoptent le fascisme ordinaire
contre les faibles. Je vis, nous vivons et sommes plus nombreux qu’on
l’imagine à subir cela, les moqueries qui accueillent sa volonté de
parler des combats les plus purs, les plus honnêtes, les plus
désintéressés qui se puissent imaginer. Elle est, nous sommes celles et
ceux qui n’ont jamais et encore aujourd’hui réclamé rien pour eux mêmes,
les communistes. Cette vieille femme et moi allons mourir bientôt mais
nous restons celles qui refusons l’abomination et portons l’espoir de
combats séculaires de la justice contre le fascisme, tentons jusqu’au
bout de refuser le mensonge et sincèrement je vous souhaite à tous
pareille conscience dans la vieillesse. Ceux qui osent rire de cette
ultime humanité sont de pauvres gens qui vont vers leur propre malheur.
Ils n’éviteront pas, s’ils ont de la chance, ni la vieillesse, ni la
fragilité de l’être qui s’efface. Mais ce que leurs choix auront détruit
en eux leur interdiront la paix et la dignité de la vieille femme et je
les plains parce que leur vieillesse sera alors une vraie tragédie,
l’enfer qu’ils auront eux mêmes construit. (note de Danielle Bleitrach
traduction de Marianne Dunlop)
Une vieille habitante d’un village ukrainien, devenue célèbre en
Russie après une vidéo avec un drapeau rouge, a été peinte par des
artistes à Yekaterinburg.
Des artistes de rue à Yekaterinburg ont
peint la grand-mère sur l’un des murs d’un bâtiment. La femme est
représentée avec un drapeau dans les mains et une ombre derrière elle,
rappelant le monument “La mère patrie nous appelle”.
Rappelons qu’il y a quelques jours, une vidéo de soldats ukrainiens
se moquant d’une retraitée qui les avait pris pour des militaires russes
a été publiée en ligne.
Une femme est sortie pour saluer les militaires en portant la
bannière rouge de la victoire dans ses mains. Elle a déclaré que les
militaires russes étaient “attendus” et qu’elle “priait pour eux”.
Lorsqu’un soldat ukrainien lui a proposé de la nourriture, la retraitée a
d’abord refusé, disant que les militaires en avaient davantage besoin,
mais elle a tout de même été persuadée de prendre un sac de conserves.
La bannière a ensuite été piétinée par les militaires, et la retraité a alors rendu la nourriture aux soldats.
“…Ils voulaient se moquer des personnes âgées ukrainiennes, et de
manière inattendue, ils ont réalisé la vidéo la plus démonstrative
possible”, note la chaîne télégraphique Fighterbomber.
Note du traducteur : dans le dialogue, qui n’est pas traduit
intégralement, la femme dit que ce drapeau c’est celui avec lequel ses
parents avaient combattu…
A un France insoumise qui dépasse les bornes par danielle Bleitrach : regardez l’avenir si faire se peut…
vOTRE niveau de frustration n’excuse pas tout… Il y a autre chose et
ce n’est pas le meilleur… L’anticommunisme est une impasse… Il faut
construire et en attendant faire face aux échéances, reprenez-vous…
A UN france insoumise qui fait pipi par terre et se roule dedans en
criant tout cela c’est la faute à Roussel, je dis le fond de ma pensée
sur les réseaux sociaux, il y a lui mais le ton a été donné par d’autres
:
vous êtes vraiment un anticommuniste de première, pourquoi ne pas
adresser vos récriminations d’enfant gâté à vos frères en trotskisme de
votre chef, Arthaud et Poutou , pourquoi ne pas les adresser à votre
soeur en social démocratie Hidalgo, ou encore à la grande tige de jadot
votre frère en refus de l’indépendance nucléaire et le quinoa pour tous,
non vous vous excitez sur le parti communiste.
Vous montrez votre véritable visage celui de Mitterrand que votre
grand homme n’a pas renié celui dont l’œuvre historique est de détruire
le parti communiste mais comme le disait Sartre quelque part un
anticommuniste est un chien. Ce qui est injurieux pour cette bête.
Malheureusement cette tendance n’est pas simple dérapage et elle
témoigne de l’incapacité dont vous faites preuve de faire autre chose
que siphonner les voix des autres forces de gauche sans gagner votre
pari qui était celui avec un mouvement qui irait au-delà de la gauche et
de la droite -comme MACRON- et décrocherait les déçus de la politique.
Votre problème est là , il est le votre comme celui de la gauche, ne
rien construire mais se présenter en fonction des institutions de la V e
comme le vote contre et pas “pour”.
ce vote utile, qui comme le note dans l’hebdomadaire MARIANNE, Louis Nadau
que stigmatisait Jean-Luc Mélenchon lui-même, alors qu’il s’appuyait
sur les communistes dont l’appareil était tombée aux mains des
liquidateurs :« Le vote utile est une camisole de force. Il
culpabilise les électeurs : s’ils ne votent pas bien, c’est-à-dire pour
les deux principaux partis, c’est Madame Le Pen qui va passer », déclarait-il en 2012 dans Sud Ouest.
Peut-on reprocher aux électeurs de voter pour leurs idées ? Malgré
leurs nombreux points d’accord, on ne peut ignorer les différences –
nucléaire, industrie, universalisme – entre Fabien Roussel et Jean-Luc
Mélenchon. La candidature indépendante du premier après les alliances de
2012 et 2017 ne vient pas de nulle part, et reflète le tournant
stratégique pris par LFI après 2017. Si ces divergences sont si minimes
qu’Adrien Quatennens veut bien le dire aujourd’hui, pourquoi Jean-Luc
Mélenchon, pourtant en position de force, n’a-t-il pas pris l’initiative
de les dépasser ? Au lieu de ça, le leader insoumis a choisi d’adopter
la posture qu’il dénonçait hier, toujours dans Sud Ouest : « Les socialistes ont choisi une ligne consistant à dire : “Nous avons un projet, c’est à prendre ou à laisser.” Ce n’est pas en la contraignant que l’on rassemblera la gauche. »
Dix ans plus tard, il pourrait s’appliquer cette critique. Le
devrait-il ? Probablement pas : Jean-Luc Mélenchon a justement ravivé la
flamme de la gauche en assumant sa radicalité et en refusant, au moins
en partie, le compromis sur ses idées. Il serait aujourd’hui malvenu de
le reprocher à d’autres. Les électeurs l’auraient-ils autant suivi s’il
avait accepté de passer un accord de gouvernement mollasson avec EELV,
malgré les inclinaisons européistes et sociales-démocrates du parti de
Yannick Jadot ?
Fallait-il rallier celui qui s’était de plus en plus éloigné d’une
gauche républicaine, laïque, souveraine et qui désormais par pur
opportunisme se retrouvait avec des soutiens comme celui de Ségolène
Royal ?
Non l’attaque en règle que vous menez contre FABIEN ROUSSEL, les cris entendus« Mélenchon président, Roussel à la poubelle ! » Dimanche soir, devant le QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon au Cirque d’hiver, disent un projet anticommuniste d’abord.
j’ai tout compris quand votre grand homme aux élections
présidentielles de 2017 a refusé de se désister devant les élus
communistes, sauf ceux qui faisaient une allégeance comme Marie Georges
Buffet et les siens; Jean Luc Mélenchon a présenté un candidat devant
les “insoumis” les vrais du parti communiste, alors que ce parti avait
payé une part de sa campagne et que les militants s’étaient dépensés
sans compter pour vous faire connaitre dans les quartiers populaires,
pas la moindre reconnaissance, non des insultes : “vous êtes la mort et
le néant”…
Il s’avère que sur des points fondamentaux votre programme n’est pas
le mien sur des points essentiels mais surtout votre “victoire” du
premier tour qui n’a aucune perspective pour le second tour repose
surtout sur la destruction de tout ce qui est organisé.
Alors vous qui avez choisi ce que j’estime un leurre mais qui relève
de votre choix citoyen que je ne vous reproche pas, quand vous faites
avec certains de vos dirigeants un procès aussi injustifié, je suis
convaincue que vous cherchez des prétextes pour récidiver c’est tout,
pour achever le communisme que vous haïssez … Tout en plumant la
volaille…
Vous savez que Roussel s’il n’y avait pas eu le vote dit “utile”
aurait fait un score beaucoup plus élevé et vous espérez simplement lui
coller cette réputation pour que les candidats communistes soient
stigmatisés.
VOUS NE SAVEZ QUE DETRUIRE, RIEN CONSTRUIRE, SEREZ-VOUS UN PETIT
BOURGEOIS PRIS DE RAGE ET VOTRE HAINE UNE FOIS DE PLUS
L’EMPORTERA-T-ELLE SUR LA NECESSITE DE CONSTRUIRE ET DE RESISTER. CE QUI
EST A L’ORDRE DU JOUR.
Il est évident que pour moi communiste ce qui s’impose au premier
chef, c’est la reconstruction d’unparti communiste digne de ce nom ayant
le socialisme pour but, sans lui la gauche est une flaque sans colonne
vertébrale perméable à toutes les idéologies les plus nocives.
Mais je n’ignore pas non plus les échéances immédiates et sur ce
dernier point je voudrais citer une camarade qui a fait le même choix
que le mien, voter Roussel, non sans avoir hésité, elle dit la raison
qui devrait diriger le vote pour les législatives :
Je suis contente de voir qu’il y a au moins un point où j’ai
peut-être été prophétique : on peut faire de Macron un président sans
pouvoir prenant Mélenchon ou Ruffin comme 1er ministre. Maintenant, le
mode de scrutin des Législatives étant ce qu’il est, une “union
populaire” qui ne s’unirait qu’avec elle même aboutirait sans doute au
même résultat qu’à la présidentielle. Incontestable 1ere force de
gauche, capable de minorer voir quasiment faire disparaître les autres,
LFI serait par contre incapable d’arriver à la majorité.Ce qui n’a pas
été possible avant doit l’être maintenant. Le PCF a pris l’initiative de
s’adresser à toutes les autres forces de gauche (y compris le PS, ceux
qui s’y accrochent sans être partis chez Macron constituent une frange
de la gauche). LFI devrait répondre, ou prendre une initiative
comparable, même si cela voudra forcément dire regarder les
circonscriptions une par une, calculette en main, un truc pas très
glamour, dont on ne fait pas une large publicité, mais qui est
inévitable en démocratie…Et même, on peut rêver et ça c’est plus
glamour, discuter d’une plate forme commune des 100 premiers jours d’une
majorité de gauche.Je suis contente d’avoir voté Roussel au 1er tour
des présidentielles, j’aurais été contente de voter Mélenchon au 2e tour
de celles ci, je veux pouvoir voter pour un-e candidat-e d’ union à
gauche aux législatives !
On doit effectivement, chacun à son niveau de conscience éviter le
pire… Nous ne faisons pas tous les mêmes analyses des buts et des
moyens, mais il faut arrêter de nous comporter en simples supporters de
telle ou telle faction, il faut que nous cherchions les voies de la
coopération et non celles de la simple mise en concurrence, quand
celle-ci nous parait possible sans mettre en danger les buts eux-mêmes,
il faut agir et construire, c’est déjà le moyen de dépasser ce à quoi le
capitalisme cannibale de nos êtres autant que de la nature, tente de
nous contraindre.