LE CIRQUE TAURIN RASSEMBLE SES ARTISTES
Je croyais avoir tout vu sur la dégénérescence de la fiesta, je l’ai écrit ici maintes fois, mais je suis à chaque jour un peu plus surpris de voir à quel point la corrida circus me désole en se déshonorant.
Je croyais avoir tout vu sur la dégénérescence de la fiesta, je l’ai écrit ici maintes fois, mais je suis à chaque jour un peu plus surpris de voir à quel point la corrida circus me désole en se déshonorant.
Depuis toujours ici nous parlons de tout ce qui concerne les choses qui se rapportent à la tauromachie., parce que nous savons, et les faits le démontrent jour après jour, que seul chacun de nous ne peut rien, parce qu’ils – les taurinos - ont décidé d’en finir avec la corrida authentique. Avec cette fête rigoureusement intègre que nous ont transmis nos prédécesseurs et qui n’existe plus, mis à part dans quelques petites arènes françaises, mais surtout pas dans celles que gèrent les marchands de brouillard et les empresas taurins premiers ennemis de la corrida.
Cette année, on a pu constater plusieurs évènements qui corroborent ce que nous avons toujours affirmé – « nous », les aficionados (note du traducteur) : ceux qui se sont constitués en G10, c'est-à-dire les artisans apôtres du toreo décaféiné, les éleveurs tricheurs avec leur organisation destinée à couvrir leur fraude, les empresas ayant déjà leur propre « amicale ». Mais de plus, aujourd’hui, deux d’entre eux qui s’arrachaient les yeux il y a peu, viennent de faire la paix et de se réunir pour réduire un peu plus la corrida en une mascarade.(voir les arènes de las Ventas, à MADRID, que CASAS partage dorénavant avec d'autres affairistes partisans de la corrida "moderne" ). Ce qui prouve une nouvelle fois que ce sont les empresas qui sont les principaux responsables de la crise qui affecte la fiesta brava.
Il y a très longtemps que nous répétons que les uniques arènes qui garantissent encore à la corrida un peu de sa dignité sont celles qui sont gérées par un groupe d’aficionados, c'est-à-dire un comité, une commission, qui donne un avis déterminant dans le choix des cartels.
L’unique moyen de sauver la corrida est un contrôle rigoureux assuré par les aficionados. C’est si vrai que dans la plupart des arènes régies par une commission d’aficionados, les pressions que tentent d’imposer les taurinos font que même si l’intégrité risque de ne pas être parfaitement respectée, en définitive ce sont ces groupes d’aficionados qui décident quel type de corrida choisir pour leur arène.
Il y a très longtemps que nous répétons que les uniques arènes qui garantissent encore à la corrida un peu de sa dignité sont celles qui sont gérées par un groupe d’aficionados, c'est-à-dire un comité, une commission, qui donne un avis déterminant dans le choix des cartels.
L’unique moyen de sauver la corrida est un contrôle rigoureux assuré par les aficionados. C’est si vrai que dans la plupart des arènes régies par une commission d’aficionados, les pressions que tentent d’imposer les taurinos font que même si l’intégrité risque de ne pas être parfaitement respectée, en définitive ce sont ces groupes d’aficionados qui décident quel type de corrida choisir pour leur arène.
Malgré les manœuvres du monde taurin appuyé par les groupes satellites à ses ordres, les aficionados militants ne baissent ni les bras ni la voix, que ce soit contre les figuritas ou des empresas. Mais nous ne sommes divisés par rien , sinon les distances, ce qui ne nous empêche pas d’appuyer les actions des uns et des autres pour tenter de mettre un terme à cette saloperie de tricherie organisée par ceux qui en vivent.
Mais sûr que la mascarade ne s’arrêtera pas comme çà. Car avec le net, les touiters et facebuques, beaucoup de prétendus aficionados dociles se retrouvent unis, amis, solidaires, et complices des tricheurs dans 99% des cas, la préoccupation des gogos étant surtout d'éviter de parler des choses qui fachent le mundillo - la fiesta propre, par exemple - mais de continuer à lécher le cul des tueurs de la fiesta, de les laisser combiner leurs magouilles en paix, d' accepter sans réagir combines, fraude, et tricheries, de continuer à disserter pour ne rien changer, de faire les beaux sans faire de vagues.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est honnête, tout le monde il est gentil. Ces agneaux dociles posent parfois une question, savoir par exemple ce que nous aimons, mais ils continuent de ne rien voir, de tout accepter, si bien que la mascarade de la corrida-circus n’est pas prête de s’achever.
Écrit et publié par TONI "EL CHOFRE" le 28 Novembre 2011
Traduit - le plus fidèlement possible, dans l'esprit- par Pedrito.