jeudi 24 septembre 2020

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Rappel historique: Le 9 janvier 1986, sous Mitterrand président socialiste, son premier ministre, le non moins socialiste Laurent Fabius, promulguait la loi de "rénovation" de la fonction publique hospitalière. En clair, cela prévoyait qu'un fonctionnaire de l'hôpital public serait licencié si son poste était supprimé. Mais la lutte des personnels avait empêché que le gouvernement socialiste prenne les décrets nécessaires pour l'application de la loi.

1998: bis repetita. Cette fois, c'est Lionel Jospin, premier ministre socialiste, à la tête d'un gouvernement de la gauche plurielle, qui revient à la charge en essayant de promulguer un décret. Mais là aussi, la lutte des personnels de santé fait reculer le gouvernement dit de gauche.

Mais en bons commis du capital, droite et Parti socialiste au pouvoir ont enchaîné la fermeture de lits publics, de maternité, d'hôpitaux de proximité, etc, etc. Sans oublier la création des Agences régionales de santé, promulguée par madame Bachelot, ministre de droite de la Santé, structure comptable pour accélérer la mainmise du privé sur la Santé publique.

Et puis, avant la pandémie du coronavirus, il y eut la révolte des personnels de l'hôpital public contre "Ma santé 2022" présentée par Agnès Buzyn, ministre de Macron. Laquelle fut remplacée par l'ex-socialiste Olivier Véran qui, sous Hollande président, pilotait le Comité de réforme du mode de financement des établissements de santé en 2016. Déjà tout un programme!

Ensuite, il y eut le dit "Ségur de la santé", avalisé par FO, CFDT et UNSA, qui ne change en rien à la casse de l'Hôpital public. Et ce 3 septembre, ledit ministre de la Santé promulgue le décret pour faire appliquer la loi du socialiste Fabius pondue en 1998. En pleine crise sanitaire. Mais comme quoi, lorsqu'on gère les profits du capital au lieu de l'intérêt public, à être de droite ou de gôche, et cela avec la bénédiction de l'UE du capital.

Contacté, par Libération, le ministère de la Santé «déplore qu’un dispositif plus protecteur pour les agents hospitaliers fasse l’objet d’un détournement et de contre-vérités (...). Parmi ses objectifs : mettre fin à la possibilité de licencier un fonctionnaire hospitalier lorsque son emploi est supprimé»

Sans blââgue! Et il est toujours question de suppression de poste en pleine crise sanitaire! Et si ledit agent de la fonction publique hospitalière venait à refuser une mutation d'office?

En tout cas, le capital ne s'avance toujours pas masqué pour ravager la Santé publique. La Santé publique mais partout aussi ailleurs.

Pour finir, si j'ose dire, cette capture d'écran:

Macron autorise le licenciement des soignants pour accélérer  la casse de l'Hôpital public

LES ÉLECTEURS , CES CONS ....


“La plupart des gens sont des cons, au moins 80 %” : le président du Loir-et-Cher se lâche devant sa majorité

  1. / Mercredi 23 septembre 2020 à 12:22 43
Nicolas Perruchot. © Vincent Loison/SIPA

Le président centriste du conseil départemental Nicolas Perruchot s'en est donné à coeur joie pour moquer les électeurs à qui il doit sa place.

L'ancien maire de Blois a donné un drôle de discours aux élus de sa majorité le lundi 7 septembre. En effet, selon une information rapportée par Le Canard Enchaîné, il a tout bonnement insulté les électeurs auprès des élus de sa majorité réunis en commission permanente.

« Je le dis souvent, n'oubliez pas qu'on s'adresse à des CE1 ou des CE2 »

Nicolas Perruchot commence par donner un conseil pour reconquérir le cœur des électeurs tout en condescendance : « La plupart des gens, ne l'oubliez jamais quand vous allez refaire campagne, la plupart des gens, pardonnez-moi, sont cons. Une très grande majorité » tacle-t-il. Il y va même de sa statistique, puisqu'il estime la bêtise des électeurs à « au moins 80% par canton ». Selon Le Canard, il poursuit en se moquant de leur crédulité sur les réseaux sociaux pour illustrer la stupidité des habitants de leurs cantons : « La première connerie qui sort sur Twitter ou sur Facebook pour expliquer que le vaccin vous donne le sang violet, il y a des gens qui vont la croire, y compris dans vos cantons. (...) On est face à des gens qui sont stupides, hein ! », rappelle-t-il, au cas où l'information ne serait pas passée du côté des élus de sa majorité. Le centriste ne manque pas de faire ses recommandations où les électeurs passent tout bonnement de stupides à infantilisés : « Nous avons, nous, une information qu'il faut essayer de donner de la manière la plus simple ou simpliste possible. Moi, je le dis souvent, n'oubliez pas qu'on s'adresse à des CE1 ou des CE2, quoi... », rapporte Le Canard Enchaîné. Interrogé par le palmipède, Nicolas Perruchot réfute « tout propos particulier »... avant d'ajouter qu'il va porter plainte contre X « pour atteinte à la vie privée et espionnage ». Celui qui estime que les réunions de la majorité départementales doivent rester « privées » conclut sa réponse au Canard sur un parallèle ahurissant : « J'étais très jeune à l'époque, mais ça me rappelle l'affaire du Watergate ! ». Les électeurs des cantons du Loir-et-Cher apprécieront.

 Note de Pedrito

Si les électeurs sont des cons, les élus  comme ce "centriste" Perruchot qui sont choisis par des cons et donc  les représentent sont donc des super-cons, plus encore que le commun de leurs électeurs, d'humbles citoyens qu'on se permet d'insulter tout en sollicitant leurs voix à qui on fait croire que voter est un devoir CIVIQUE, - donc, pour ces élus sans scrupules, un devoir juste digne de cons - ces citoyens méprisés par des connards de politiciens..... Citoyens abusés qui, réflexion faite, auraient mieux fait de jouer à la pétanque ou faire une rando en campagne par exemple plutôt que de voter pour des salopards beaucoup  plus cons que la moyenne, en quelque sorte une élite des cons qui, là est le malheur, ont ensuite des pouvoirs que leur ont confiés ceux qui les traitent de cons. Pour en faire quoi? La réponse est dans la bouche de ces cons....En abuser pour nous prendre pour des cons!! Et c'est là, grâce au vote "démocratique", que ces canailles super-cons - ici, un centriste ami de Bayrou,- se considèrent plus malins que ceux qui les ont élus !

Aux urnes, amis et camarades, pour faire le grand ménage, mais pas pour garder ces dangereux cons, ces suppôts d'un système à bout de souffle ! Le grand changement auquel aspirent des milliards d'êtres humains. Je sais, ce sera long, le temps que le Parti Communiste redevienne le parti des travailleurs. Mais y a-t-il une autre solution sérieuse, tout remettre en cause, planifier et partager plus humainement les biens et les richesses, si l'on veut sauver la planète dont les milliardaires capitalistes pillent les ressources?

Conserver vivable ce monde malade, alors que de partout l'orage gronde?