jeudi 11 décembre 2014

SEULS LES TORTIONNAIRES......

....PEUVENT JUSTIFIER LA TORTURE ET L'ASSASSINAT!



Marine LE PEN justifie la torture. Dans les cas extrêmes, dit-elle pour se refaire une virginité. Normal, pourrait-on dire, cette cruauté fait certainement partie du "patrimoine  génétique" de la famille, puisque son père était un spécialiste de la "gégène", cette torture à l'électricité que l'on faisait passer dans les parties les plus sensibles du corps des victimes, pendant la guerre d'Algérie.
Maurice AUDIN, père de famille de 3 jeunes enfants, professeur de maths à l'université d'ALGER, a été arrêté à son domicile, à ALGER, le 21 juin 1957. A été ensuite déclaré "disparu" par les paras du général Aussaresse qui l'avaient arrêté. En réalité, torturé à mort, puis ses tortionnaires ont fait disparaître son corps, qui n'a jamais été retrouvé
Son crime: il militait au Parti Communiste Algérien pour l'indépendance de l'Algérie
Sinon, si les tortionnaires peuvent avoir des circonstances atténuantes, peut-on justifier les crimes accomplis par les fanatiques qui assassinent aujourd'hui leurs otages occidentaux?


NB: les filles Aussaresses ont depuis, renié leur père, ont voulu changer de nom, la famille toute entière a payé de mille manières le crime de l'assassin en chef. La fille de Maurice AUDIN, Michèle, a refusé la légion d'honneur  que voulait lui remettre Sarkozy, alors qu'il n'avait pas pris la peine de répondre au courrier de Michèle, demandant la réhabilitation de son père. La famille AUDIN ne demande que la vérité. Et ,depuis 57 ans, la torture justifiée par l' État continue de couvrir les mensonges des assassins galonnés.

"ILS" ONT VOLÉ LE FOOTBALL ?


Comment ils nous ont volé le football

La mondialisation racontée par le ballon

On tape dans le ballon depuis la cour de récréation.
Entre les buts de handball, dessinés sur le mur du préau, on s’est esquinté les genoux pour sauver un penalty.
Et le dimanche, qu’il pleuve, qu’il vente, on chausse encore nos crampons dans les vestiaires...
Que s’est-il passé alors ?
C’est le même jeu, un ballon, deux équipes, quatre poteaux, et voilà que ce sport du pauvre brasse des milliards, s’exporte comme un produit, devient la vitrine triomphante, clinquante du capital.
Que s’est-il passé ?
Rien, en fait. Juste que l’argent a envahi toute la société, lentement, depuis trente ans, et que le football en est le miroir grossissant.
C’est une histoire économique que ce sport nous raconte, à sa manière, des années 60 à aujourd’hui, de la libéralisation des ondes à la mondialisation des marques jusqu’aux fonds de pension.
Le ballon, comme un monde en plus petit.
Sous la direction d’Antoine Dumini et François Ruffin,  du Journal "FAKIR"
130 pages Prix : 6 € ! Frais de port : 2€