mardi 18 février 2020

IGNOBLES MANIPULATIONS MÉDIATIQUES PAR LES OPPOSANTS AU VÉNÉZUELA

Dans la nébuleuse d’informations sur la situation actuelle au Venezuela, de grossières manipulations médiatiques tentent de légitimer le discours de l’opposition qui dénonce la torture et la répression sanglante du gouvernement. Cette cyber-attaque est surtout un moyen de décrédibiliser le Venezuela au niveau international et de chauffer les esprits des partisans de l’opposition afin de générer une situation d’ingouvernabilité à l’instar des évènements actuels en Ukraine.
Rappelons que le Venezuela est le cinquième pays au monde qui se sert le plus de Twitter (17) . Ce réseau social, abondamment utilisé dans les autoproclamées "Révolutions" arabes, est devenu une arme de premier choix dans la déstabilisation du gouvernement bolivarien. Ainsi, des photos de répressions et de tortures, reflétant des réalités étrangères, sont envoyées massivement aux jeunes vénézuéliens leur faisant croire que les scènes se déroulent dans leur pays (18) . De retweet en retweet en passant par de nombreux hastags, un nombre non négligeable de jeunes opposants à la Révolution est ainsi manipulé.
Sur la photo suivante nous pouvons voir comment une
manifestation à Sao Paulo devient une manifestation à Caracas
Sur la photo ci dessous une image aérienne d’un pèlerinage
religieux se transforme en une manifestation massive de
l’opposition qui n’a pourtant jamais eu lieu
Les étudiants chiliens doivent sauter au plafond en voyant
leurs camarades utilisés par l´extrême droite vénézuélienne
Un cas de torture dans le royaume d´Espagne
devient un argument pour la droite vénézuélienne
Qui se doutait que les policiers égyptiens
réprimaient des citoyens vénézuéliens ?
Rien n´arrête le cynisme de l´opposition. Les morts du conflit syrien
sont transférés au Venezuela dans la ville de Maracay
Même le pauvre Loukanikos, icône animale de la
révolte grecque, n’est pas épargné. Que fait la SPA
Le camp bolivarien doit donc une fois de plus faire face aux tentatives de déstabilisation de la contrerévolution au moment précis où le gouvernement prend des mesures radicales pour lutter contre la guerre économique et contre l’insécurité.
Même si le Peuple, l’armée et la police défendent les institutions démocratiques, la vigilance est de mise. Face à la désinformation des entreprises privées de communication, la solidarité internationale est plus que jamais de vigueur afin de déjouer la propagande médiatique contre la Révolution Bolivarienne. A un an de la disparition physique du Comandante Chávez, son Peuple est bien décidé à perpétuer son héritage révolutionnaire.
Romain MIGUS
»» https://www.romainmigus.info/2014/02/venezuela-coup-de-projecteur-sur-les.html

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Et sa première déclaration est: "Je lancerai dans les prochains jours une enquête nationale pour consulter les hospitaliers - directeur, médecins, infirmiers, brancardiers - pour tenter de saisir en détail le sens de leur engagement auprès du public et les raisons du mal-être qu'ils disent ressentir depuis un certain nombre d'années désormais."
Ben oui, il provient de la société civile. Il ne pige rien à la crise qui touche la santé publique en France. Il n'est que praticien hospitalier en neurologie au CHU de Grenoble. Il n'a été que président de l'Association des assistants des hôpitaux de Grenoble, porte-parole de l'Intersyndicat national des internes des hôpitaux et conseiller titulaire à l'Ordre départemental des médecins de l'Isère.
Comme il débarque à l'insu de son plein gré dans un milieu qu'il méconnaissait absolument, il va lancer un machin chose national sur le mal-être du personnel hospitalier. Lorsqu'il fut député socialiste de François Hollande, à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, il suivit particulièrement les dossiers relatifs à la santé publique.
En décembre 2013, il publia un rapport sur l'emploi médical temporaire à l'hôpital public dans lequel il a tiré la sonnette d'alarme en lien avec une attractivité hospitalière de très bas niveau. Enfin, toujours étiqueté socialiste, Marisol Touraine, ministre socialiste de la Santé, en 2016, le chargea de piloter le comité de réforme du mode de financement des établissements de santé.
Maintenant, après avoir endossé la casaque de député macroniste, il est ministre de la Santé et des Solidarités(sic). En remplacement de dame Agnès Buzyn, choisie pour défendre la politique des riches et du capital à l'élection municipale de Paris. Et ce très gentil toubib de marcher sur l'eau pour sauver la capitale de la France, si l'on en croit le Parisien qui l'encense en sa Une.
Ben moi, je préfère ce dessin pris sur fb:
Après la débandade de qui vous savez à Paris, Olivier Véran a été promu ministre de la Santé par l'Elysée
Et pour en revenir à Olivier Véran, son digne successeur au ministère de la Santé, avant de lancer votre Très Grande Enquête nationale sur le mal-être dans la santé publique, que faisiez-vous, docteur, au temps chaud ?

LA PRÉSIDENTE : MOINS PIRE QUE MACRON?


“La Présidente”, la BD choc qui a anticipé ce que nous vivons


Peu avant l’élection présidentielle de 2017, des auteurs bons chics bons genre avaient publié une bande dessinée qui avait beaucoup plus au petit monde parisiano-médiatique. Ça s’appelait « la présidente », et ça racontait, sur le mode du récit d’anticipation, le déroulement d’un quinquennat de Marine Le Pen. On assistait à une reprise en main des médias, devenant plus soumis à la parole présidentielle – rien à voir avec aujourd’hui où les médias n’ont pas eu besoin d’être repris en main pour être soumis à Macron, ils l’étaient déjà avant. On assistait à une série de grèves, férocement réprimées, avec morts et blessés grave à la clef – est-ce utile d’expliciter le parallèle qu’on peut faire avec l’époque macroniste actuelle ? On y voit ensuite Marine Le Pen de plus en plus isolée, terrée à l’Elysée, entourée par une bande médiocre et incapable de se remettre en question.

La happy end de cette bande dessinée “glaçante” (comme disent les journalistes) en trois tomes ? L’élection d’un ticket Macron-Taubira (ultime rêve bobo) qui ramène démocratie, droits de l’homme et paix sociale.

Bref. Il n’y a que dans la tête des bourgeois et de celles et ceux qui adhèrent à leurs mythes que « ce serait pire avec Le Pen ». Ce serait pire avec Le Pen, mais seulement pour eux : parce qu’ils seraient confrontés à des idées qu’ils réprouvent sur le plan théorique et seraient moralement contraints de répondre. Encore que, l’Histoire montre que toutes les bourgeoisies du monde se sont parfaitement accommodés des tournants fascistes – qu’elles ont souvent provoqués pour se protéger des masses. 

Votre excuse ne tient plus


Mais avec Macron, ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, leurs intérêts bien au chaud, la population tenue en laisse par la répression et la peur, sans pour autant devoir vivre avec. Car c’est à ça qu’on reconnaît un bourgeois : le besoin irrépressible de passer pour quelqu’un de bien, qui a mérité sa place, qui contribue à la bonne marche de l’humanité, et qui respire l’intelligence et la sagesse.

La réalité de notre pays, après deux ans de macronisme, est donc bien la suivante : celles et ceux qui, durant l’entre-deux tours, ont refusé le chantage au « barrage », avaient raison. L’extrème-libéralisme et l’extrème-droite n’ont pas le même style, mais leurs politiques ont les mêmes effets : les dominants sont confortés, à tous niveaux. Les pauvres sont accablés et marginalisés. Les étrangers et les minorités, parce que plus exposés à l’injustice économique et sociale, sont toujours les premières victimes. La police, confortée et protégée, se donne à cœur joie à ses pulsions et ses rancœurs. Les bourgeois, à de rares exceptions, se taisent et approuvent en silence. Ceux qui luttent en chient, parfois en meurent.

Alors non, ça ne serait pas du tout « pire » si nous avions Le Pen plutôt que Macron, ce serait à peine différent. Vous les lâches, vous les indifférents, vous les satisfaits : sachez que cette excuse ne tient plus. Et nous autres, décomplexons-nous : n’ayons plus peur de “faire le jeu du FN” en ne nous alignant pas. Et n’attendons pas le pire pour agir : il est déjà là.