Je ne serai pas aussi catégorique, même si j'ai souvent manifesté contre l'impérialisme yankee, car je ne pense pas que tous les "amerloques" méritent son rugueux qualificatif.
A titre d'exemple personnel, et pour ne parler que de quelqu'un qui m'est familier, mon ami David, né en Californie mais avant tout citoyen du monde, et qui s'est installé dans le Gers depuis quelques années, est le premier à fustiger l'addiction à la guerre de son pays de naissance, cette insatiable boulimie de pouvoir et de domination militaire, avec son mépris des peuples qui luttent pour s'émanciper de l'arrogance et de la soif de domination des puissants, mon ami David est un ami de CUBA, sans concession pour le grand voisin bourreau du peuple cubain, mais les USA ne sont pas les seuls pays impérialistes, hier l'ANGLETERRE, l'ESPAGNE et la FRANCE coloniales, L'URSS expansionniste et totalitaire, l'ALLEMAGNE nazie, aujourd'hui la CHINE, et les lobbies juifs qui soutiennent et arment ISRAËL, pour écraser la PALESTINE, ne furent jamais -pour les premiers - et ne sont pas -pour le dernier nommé - en reste.
Au sujet du capitalisme, et sa jungle impitoyable, où se débat encore et toujours le monde politico financier d'aujourd'hui, voici se déclarait en 1802 Thomas JEFFERSON, troisième Président des États Unis de 1801 à 1809:
"JE PENSE QUE LES INSTITUTIONS BANCAIRES SONT PLUS DANGEREUSES POUR NOS LIBERTÉS QUE DES ARMÉES ENTIÈRES PRÊTES AU COMBAT. SI LE PEUPLE AMÉRICAIN PERMET UN JOUR QUE DES BANQUES PRIVÉES CONTRÔLENT LEUR MONNAIE, LES BANQUES ET TOUTES LES INSTITUTIONS QUI FLEURIRONT AUTOUR DES BANQUES PRIVERONT LES GENS DE TOUTE POSSESSION, D'ABORD PAR L'INFLATION, ENSUITE PAR LA RÉCESSION, JUSQU'AU JOUR OU LEURS ENFANTS SE RÉVEILLERONT, SANS MAISON ET SANS TOIT, SUR LA TERRE QUE LEURS PARENTS ONT CONQUIS."
"JE PENSE QUE LES INSTITUTIONS BANCAIRES SONT PLUS DANGEREUSES POUR NOS LIBERTÉS QUE DES ARMÉES ENTIÈRES PRÊTES AU COMBAT. SI LE PEUPLE AMÉRICAIN PERMET UN JOUR QUE DES BANQUES PRIVÉES CONTRÔLENT LEUR MONNAIE, LES BANQUES ET TOUTES LES INSTITUTIONS QUI FLEURIRONT AUTOUR DES BANQUES PRIVERONT LES GENS DE TOUTE POSSESSION, D'ABORD PAR L'INFLATION, ENSUITE PAR LA RÉCESSION, JUSQU'AU JOUR OU LEURS ENFANTS SE RÉVEILLERONT, SANS MAISON ET SANS TOIT, SUR LA TERRE QUE LEURS PARENTS ONT CONQUIS."
Étonnant, non?
Combien de centaines de milliers d'Américains ont-ils perdu leur toit depuis ces tout derniers mois? Combien se sont retrouvés pauvres? Et chez nous, en EUROPE: qu'est-ce qui nous arrive? Qu'est-ce qui nous attend: appauvrissement, chômage, santé et soins de plus en plus chers et précaires, dette?
Rien n'est simple: et le déluge de bombes qui s'abattit sur le VIET-NÂM dans les années 60/70 ne peut-être imputé à l'ensemble des citoyens des USA, la preuve par MARTIN LUTHER KING, ANGELA DAVIS, LES BLACKS PANTHERS, JANE FONDA, MUHAMMAD ALI, JOAN BAEZ, et tant d'autres américains célèbres.
Mais la preuve surtout que Thomas JEFFERSON était un visionnaire: à sa déclaration, je ne retirerai personnellement, pas un mot, ni une phrase, ni un point, ni une virgule.
Elle me réconcilie avec l'Homme, fut-il américain: car ce pays a connu de sacrés personnages, dignes du plus grand respect. Comme dans toutes les contrées où des hommes et des femmes se dressèrent - et se dressent - contre l'oppression, l'injustice, le crime.
Sans rancune, JLB!