dimanche 1 octobre 2023

Les autorités chinoises ont décidé que la médecine devait être gratuite, comme en URSS, par Dmitri Kapoustine

Si la propagande occidentale met en avant toutes les difficultés de la Chine sans même considérer le ridicule qu’il y a à dénoncer les difficultés chinoises alors que la situation se dégrade de jour en jour dans des pays qui continuent à piller le monde entier, elle ne dit pas l’extraordinaire développement chinois. Celui dans la recherche, l’éducation et plus inconnu encore la santé. Ici des Russes disent leur regret de l’URSS et rétablissent les faits sur la manière dont depuis le COVID malgré le ralentissement de l’économie, la Chine a mis en place un système de soin gratuit couvrant la totalité de la population. Ce fait sera certainement une découverte pour le lecteur français puisqu’il n’existe pas aujourd’hui une seule presse – et surtout pas l’Humanité sous la direction au plan international du très “otanesque” Kamenka – pour dire de tels faits. Il est vrai que grâce à vous histoire et société a un nombre grandissant de lecteurs qui sont aussi des diffuseurs. (note de danielle Bleitrach, traduction de danielle Bleitrach)

https://svpressa.ru/health/article/388376/

Les Russes se voient malheureusement peu à peu privés d’un tel avantage

Illustration : Cfoto/Keystone Press Agency/Global Look Press

Cela en surprendra plus d’un, mais la Chine n’avait pas d’assurance maladie universelle. Comme, par exemple, en Russie. Xi Jinping a promis de fournir à tous les Chinois des polices d’assurance médicale, et aujourd’hui la couverture dépasse déjà 95 % de la population. Alors qu’en Russie, les services médicaux payants sont de plus en plus nombreux, la Chine s’efforce d’obtenir ce que nous avions sous l’URSS, à savoir une médecine gratuite.

Elle a commencé à réformer son système d’assurance médicale bien avant la pandémie de Covid. Cependant, c’est elle qui a précipité la réforme, appelée “De cœur à cœur”. Elle est devenue l’une des réformes les plus importantes et les plus coûteuses en Chine depuis Mao Zedong. En même temps, les étrangers en savent très peu sur le sujet : l’extension de la sécurité sociale ne fait pas la Une de l’actualité.

En revanche, les journalistes chinois écrivent beaucoup sur les politiques médicales. Dans toutes les provinces, tous les districts et tous les comtés, les employés du Bureau de l’assurance médicale remettent des polices d’assurance fraîches aux villageois. Ils leur expliquent comment les utiliser. Pour les Chinois âgés qui n’ont jamais connu l’assurance maladie universelle, tout cela est un mystère. Ils ne peuvent tout simplement pas comprendre ce qui est absolument familier aux Russes : comment il est possible de recevoir un traitement gratuit dans n’importe quelle clinique publique.

Chen, médecin aux pieds nus, a bouleversé l’ensemble du système de santé chinois

Chen Zhu, éminent scientifique hématologue qui a pris la tête du ministère de la santé en 2007, est à l’origine de la réforme médicale chinoise. Il a commencé sa carrière médicale dans les dernières années de la vie de Mao Zedong. Le futur ministre était un médecin rural. En Chine, on les appelait les “médecins aux pieds nus”, car les médecins pauvres se rendaient à pied dans les villages reculés pour soigner les gens – il n’y avait même pas de cliniques externes.

Chen Zhu a étudié à Shanghai, puis à Paris. Il a donc pu comparer le système médical de sa Chine natale et celui de l’Occident. D’ailleurs, pour ses réalisations exceptionnelles, le ministre chinois de la santé a reçu la plus haute distinction française : la Légion d’honneur.

Xiao Qinglong, membre de l’Académie américaine des sciences, estime que la réforme médicale de Chen Zhu est un succès. Dans une interview accordée à l’Economic Observer de Chine, le professeur a déclaré que la couverture à 95 % de l’assurance médicale est considérée comme très élevée selon les critères internationaux. En effet, il y a toujours une partie de la population qui est difficile à couvrir. Même à Taïwan, seuls 98 % des résidents ont une police d’assurance. Pour inscrire les autres, il faut aller dans la forêt ou la montagne le soir et trouver des chasseurs et des rōnin [samouraïs errants], plaisante le professeur Hsiao.

Dans la plupart des pays développés (à l’exception peut-être des États-Unis), le gouvernement joue un rôle prépondérant dans les soins de santé. La Chine a adopté le même modèle. Les finances publiques et les cotisations sont les principales sources de financement du système d’assurance maladie.

La Chine a mis en place un système d’assurance maladie à payeur unique, qui est l’un des meilleurs systèmes reconnus au niveau international, déclare le professeur Xiao.

La Chine a également fini par mettre en œuvre les principes formulés par Nikolai Semachko [médecin à l’origine du système de santé soviétique] au niveau local, avec des soins de santé primaires (au niveau des cliniques ambulatoires) axés sur la prévention. L’ensemble du flux de patients est réparti entre des centres médicaux de différents niveaux, en fonction de la gravité et de la complexité des maladies.

Plus la pathologie est grave, plus le niveau du centre médical où elle doit être traitée est élevé. C’est une idée très simple, que même un écolier russe comprend : il ne se rendra pas dans un institut de recherche moscovite avec une rage de dents. Mais en Chine, jusqu’à récemment, les villageois analphabètes souffrant d’une quelconque maladie se rendaient dans les principales cliniques des capitales de leurs provinces.

33 000 fraudeurs attrapés et lourdement sanctionnés – pour stopper les escroqueries

Selon le professeur Xiao, les réformateurs ont également réussi à vaincre le lobby pharmaceutique. Le faible coût des services médicaux était compensé par le coût élevé des médicaments, qui étaient souvent hors de portée des patients ordinaires.

Les gouverneurs de province ont fait pression pour que les médicaments produits sur leur territoire soient inclus dans la “liste des médicaments essentiels” nationale. Les réformateurs ont vaincu la corruption, explique le professeur Xiao : par exemple, les cliniques ont harmonisé les procédures d’achat de médicaments afin que les prix ne s’envolent pas.

Bien sûr, tout n’est pas parfait. De nombreux problèmes doivent être résolus. Tout d’abord, la corruption des médecins-chefs et des médecins ordinaires. Malheureusement, en raison de leurs bas salaires, ils préfèrent ne pas partir dans les cliniques privées (comme cela s’est produit en Russie), mais escroquer les patients dans les cliniques d’État.

À la demande du nouveau ministre de la santé Li Bin (qui a non seulement remplacé Chen Zhu, mais aussi fusionné le ministère de la santé avec la commission nationale du planning familial), des inspections massives ont été menées dans les provinces. Tous les cas de collusion entre médecins et patients pour profiter du nouveau système d’assurance maladie ont été démasqués.

Des licenciements massifs de professionnels de la santé (y compris des médecins en chef corrompus) ont eu lieu et 11 milliards de yuans ont été restitués à l’État.

Après cette “purge” exemplaire, le système d’assurance maladie chinois a commencé à fonctionner sans faille. Bien sûr, de nombreux problèmes subsistent. Mais l’essentiel est que la réforme se déroule déjà bien et que les aspérités soient faciles à éliminer.

 

 
jean-luc blog histoire et société

La déliquescence de l’armée Ukrainienne n’est plus un secret pour personne. La moribonde est en soins intensifs, sous perfusion de liquide occidental, avec une alimentation parentérale faite de chars et de missiles, et ventilée par les renseignements de l’OTAN.
Les médecins Folamour à son chevet sont plus que sceptiques sur ses possibilités de sortir de ce marasme et s’apprêtent à la débrancher. La Pologne annonce qu’elle garde désormais ses armes. Le congrès des Etats-Unis vient de bloquer la perfusion.
Malheureusement, il n’y a pas là de quoi se réjouir. Cet effondrement prévisible n’annonce pas la paix. L’empire états-unien continue d’être guidé par sa contrainte N°1 : le maintien de son hégémonie. Et Danielle a bien raison de s’inquiéter que nous soyons entrainés dans la guerre tout court.
La Pologne bout d’impatience de passer sur le cadavre de l’Ukraine pour aller défendre ‘la démocratie’ occidentale. Son impatience est attisée par l’administration Biden qui, si elle ne peut plus faire tourner sa planche à dollars pour financer l’Ukraine, le fait sans vergogne pour armer la Pologne, en finançant ses achats militaires démesurés des 12 derniers mois.
Mais… la Pologne??? c’est l’OTAN, non? Une entrée en guerre d’un pays de la mésalliance est-il possible sans y entrainer ses petits camarades?
Petits camarades qui n’attendent d’ailleurs pas. Les bottes otanesques sont déjà sur le terrain, polonaises, britanniques, états-uniennes et même françaises. Hush, Hush, n’en dites rien à personne! Et puis zut, on se lâche. Hier, de retour de Kiev, le ministre de la défense britannique Grant Schapps (retenez son nom, on va en entendre parler) a rendu le fait public dans un long interview avec The Telegraph :
https://www.businessinsider.com/british-troops-in-ukraine-training-efforts-uk-defense-minister-2023-9?r=US&IR=T .
La grande (?) Bretagne va envoyer des troupes sur le terrain. Des instructeurs, bien entendu. Pour agiter les bras bientôt rigides du cadavre militaire ukrainien?
Un Royaume Uni (?) qui sera d’ailleurs au premier plan de la création d’usine d’armements directement à l’arrière du front. BAE y est déjà. et Schapps cite les noms de ceux qui devront suivre… or else.
L’épisode de la guerre de l’Ukraine se termine. Nous assistons maintenant au glissement plus très progressif vers ce que ce blog et d’autres ont prédit depuis longtemps : l’élargissement du conflit à une agression directe de l’OTAN contre la Russie. La propagande otanesque a joué son rôle à merveille. Pas une âme qui ose s’opposer à l’entrée en guerre.