mardi 3 mai 2022


Médias et libertés : Pablo Hasél donne son opinion sur l’OTAN PROTECTEUR

ENCORE UNE FOIS, L’OTAN; Pablo Hasél, on s’en souvient est un militant communiste qui est actuellement en prison en ESPAGNE non pour ce qu’il a fait mais seulement pour ce qu’il a dit. Ce qu’il écrit ici concernant l’UKRAINE est incontournable et si l’on peut enfermer quelqu’un qui tient de tels propos, beaucoup d’entre nous sont menacés comme l’est ASSANGE pour avoir démonté les fauteurs de guerre. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Comment nos médias arrivent-ils à faire du régime ukrainien le défenseur de la démocratie est un mystère, comment ce régime qui depuis plus de dix ans envoie dans le Donbass des hordes sous symboles nazis mais dirigés, entraînés par l’OTAN et les USA massacrer son peuple peuple? On peut même lire une ode à l’unité des forces politiques autour de ZELENSKI en paraissant ignorer que celui-ci non content de mettre hors la loi et emprisonner les communistes a interdit dernièrement 11 partis politiques d’opposition. Zelenski, président d’un régime qui assassine et emprisonne des journalistes, recevra le « Prix des médias pour la liberté » allemand. Le fascisme occidental récompense sa créature, continuateur du génocide perpétré par le régime ukronazi contre le Donbass depuis 8 ans. En février 2021, Zelenski a fermé plusieurs chaînes de télévision. En mars, il a imposé une diffusion unique et interdit 11 partis politiques. Le régime avait déjà interdit le parti communiste ukrainien depuis des années, alors que le soutien au parti communiste était important. Pour exterminer les antifascistes, le régime ukronazi a utilisé la mise hors la loi, la torture, les emprisonnements massifs, les assassinats. Le journaliste Lira qui avait dénoncé le régime ukronazi a disparu. Un autre communicateur a été tué par les nazis du régime. Beaucoup d’autres ont été emprisonnés. La nazification de l’Ukraine et le soutien – ouvert – de l’Occident aux nazis annoncent des temps encore plus sinistres. À moins d’élever la voix, ils vont nous broyer comme ils tentent de broyer Assange et Pablo Hasel, on ne peut pas comprendre le vote d’opposition d’extrême-droite sans référence à la manière dont la gauche défend l’oppression de l’OTAN, de la CIA et les politiques de répression que cela engendre. C’est pour cela que l’on publie ici en contrepoint de la propagande que nous subissons jour après jour, cette intervention de PABLO HASEL (note de DB)

https://www.revistarambla.com/pablo-hasel-en-ucrania-los-nazis-campan-a-sus-anchas-ejerciendo-actos-criminales/

Beaucoup de prisonniers m’ont parlé de leur peur que la Russie nous attaque militairement. C’est une préoccupation partagée par la population à la suite de la sale guerre de désinformation. Ce bombardement constant de manipulations bien planifiées vise à blanchir l’OTAN et l’UE, ainsi qu’à détourner l’attention de ceux qui sont directement responsables de notre manque de droits et de libertés. 

Si la Russie est perçue comme une grande puissance qui aspire à nous envahir et à nous raser, il est beaucoup plus facile pour l’OTAN d’être vue comme notre protecteur. 

L’ancien ministre des Affaires étrangères du PP, Josep Piqué, est intervenu en ce sens en notant que le soutien populaire à l’OTAN avait augmenté. À tel point que le terrorisme médiatique a conduit de nombreuses personnes à appeler à une intervention plus directe de l’OTAN en Ukraine. De la même manière ceux qui sont censés s’opposer à la guerre, en fait nous conduisent vers une troisième guerre mondiale comme le tueur à gages de l’OTAN, Zelenski.

Alors que la Russie, comme elle l’a dit et le démontre, mène cette opération pour l’empêcher. Il convient de rappeler que l’Ukraine avait l’intention d’installer des armes nucléaires à la frontière de la Russie avec l’OTAN, ce qui pourrait anéantir les villes russes en quelques minutes. Un saut qualitatif dans l’expansionnisme et l’encerclement militaire menaçant, que la Russie a enduré pendant des années avec une énorme patience tandis que l’impérialisme ignorait ses avertissements répétés. Connaissant le bilan et le modus operandi de l’OTAN, il va de soi qu’ils voient leur sécurité en grave danger.

Il suffit de regarder une carte avec toutes les nombreuses bases militaires des États-Unis et de l’OTAN pour s’assurer de la véracité du harcèlement. Comme il suffit de jeter un coup d’œil à la très longue liste des États massacrés par ces génocidaires pour être clair sur qui constitue une menace. Ce n’est pas la Russie qui s’engage dans des guerres impérialistes de pillage partout dans le monde. Les États-Unis à eux seuls sont présents dans près de 300 installations militaires à travers le monde, sans compter les installations clandestines. Aucun des États de l’OTAN ne permettrait à la Russie de faire ce qu’elle fait depuis des années à ses frontières, reniant son engagement de ne pas interférer dans les anciennes républiques soviétiques. Comme personne ne resterait les bras croisés si quiconque venait le menacer et l’agresser constamment à la porte de sa maison. 

Ceux qui condamnent l’autodéfense légitime de la Russie face à l’OTAN, disent que nous devons donc laisser libre cours à l’OTAN pour étendre et détruire des pays comme la Libye – dévastée en 2011 avec le soutien de tant de médias – sans que personne n’intervienne pour l’arrêter.

Cette position – celle de ceux qui condamnent également l’autodéfense ici contre la violence de l’État espagnol – part généralement de « Vous ne pouvez pas soutenir la Russie parce que Poutine est… ». 

Comme si parce que Poutine ne serait pas exemplaire, toute la Russie devait se laisser attaquer par l’OTAN. Hussein en Irak était-il le modèle le plus exemplaire ? Et bien que l’agression impérialiste ait été condamnée et que la légitimité de l’autodéfense irakienne ait été reconnue, sans être le moins du monde aidée militairement par ceux qui arment les fascistes ukrainiens et leurs collaborateurs.

Bien sûr, nous, communistes, ne ressentons pas une grande sympathie pour Poutine, qui a contribué à la destruction de l’URSS et ne s’est pas opposé au capitalisme. Mais parmi tout ce qui peut lui être reproché, il n’y a pas la défense de la Russie contre l’OTAN. Le fait aussi qu’il souhaite que l’Ukraine cesse de massacrer les républiques du Donbass, où elles ont assassiné, avec l’aide des États-Unis et de l’UE, plus de 14 000 civils en 8 ans et ont attaqué des fournitures d’eau, de nourriture et d’aide humanitaire. Pendant ce temps, la Russie facilite les couloirs humanitaires que l’État ukrainien rejette. Même en violation des accords de paix de Minsk. Les manifestations les plus puissantes de soutien à la Russie ont eu lieu à juste titre en Serbie et en Syrie, parce qu’ils connaissent trop bien les bombes de l’impérialisme. En 1999, l’OTAN – dirigée par Solana du PSOE – a massacré les Serbes et, au cours des dernières années, les djihadistes ont été soutenus pour prendre le contrôle de la Syrie, ce que les Russes ont aidé à éviter.

 C’est un autre exemple de la façon dont il est totalement déplacé de mettre la Russie et l’OTAN sur le même plan.

En Syrie, l’impérialisme a utilisé des méthodes de propagande très similaires à celles développées en Ukraine avec des montages de toutes sortes. La simulation de massacres contre des civils est l’un des principaux axes de discrédit. Ce que les djihadistes ont commis en Syrie (affectueusement appelés « rebelles syriens » par les médias) et l’État ukrainien s’est retourné violemment même contre sa propre population antifasciste. La farce est si effrontée que Zelenski lui-même a affirmé que les hôpitaux de Marioupol avaient été vidés, se contredisant plus tard en accusant la Russie d’avoir attaqué la maternité qui ne servait déjà que de base au bataillon nazi Azov. Dans leur montage théâtral, ils n’ont même pas pris la peine de simuler les dizaines de cadavres de femmes et de bébés qu’ils prétendaient accumuler. Un tel canular n’a pas été remis en question par les médias qui soutiennent la fermeture des médias qui démantèlent ces canulars et offrent, avec des preuves, une version beaucoup plus objective. Ils ne diront pas que si la Russie avait l’intention de commettre un génocide de civils – que l’Ukraine ne laisse souvent pas échapper – ils auraient déjà rasé tout le pays avec leur capacité militaire. Le gouvernement ukrainien utilise le même schéma que lors du coup d’État de Maïdan, lorsque les fascistes ont tiré sur des gens de leur propre côté pour réchauffer l’atmosphère et justifier le coup d’État américano-européen. Ils utilisent des civils comme boucliers humains et blâment les Russes pour les conséquences de leurs actes. S’ils voulaient la paix, ils s’engageraient à cesser les menaces à la sécurité de la Russie avec l’OTAN, ils cesseraient de massacrer le Donbass et de prétendre faire de même avec la Crimée.

Le mensonge compulsif des médias de l’impérialisme est si scandaleux que même le colonel de l’armée espagnole, Pedro Baños, a dénoncé avec indignation à la télévision qu’il n’y a pas de liberté d’expression pour être en désaccord et remettre en question le récit officiel. Il l’a qualifiée de « fausse démocratie », même s’il s’oppose à l’opération russe et a servi l’OTAN. Il a également déclaré que « la propagande ukrainienne provient du manuel du renseignement américain » et que « Borrell n’a rien de progressiste ». Logiquement, pour nier la véracité de telles campagnes, il n’est pas réapparu à la télévision pour parler du sujet. Les leçons habituelles de la démocratie du régime espagnol à d’autres États, maintenant la Russie, sont au niveau de l’hypocrisie de ceux qui accueillent des réfugiés ukrainiens tout en rejetant ou en maltraitant ceux qui viennent d’autres endroits pillés par l’Europe. Lorsque les bombes ciblent intentionnellement des civils comme en Palestine, en Libye, en Syrie, etc., il n’y a pas de campagnes d’aide massives parce que ce n’est pas dicté par les médias. Ces médias dont il est urgent de se souvenir pour tant de gens qui les croient encore, se sont avérés tromper dans toute question politique parce qu’ils sont des mercenaires de l’oligarchie. Oui, ceux qui ne parlent que des oligarques russes montrant leur luxe comme si ceux d’ici ne vivaient pas dans le corps d’un roi à nos dépens. Ils défendent leurs intérêts et manipuleront tout ce qui leur fait tort comme ils l’ont récemment fait contre la lutte ouvrière à Cadix.

Ils font un effort particulier pour ridiculiser la dénazification, niant les preuves vérifiables qu’en Ukraine les nazis sont libres de commettre des actes criminels. Cela vaut également pour l’armée et la police. Leur plus grand argument est que Zelenski est juif. Comme s’il n’y avait pas eu de Juifs qui aient collaboré avec les nazis à travers l’histoire ! C’est une absurdité, comme de dire qu’Obama n’a pas nui à l’Afrique et à la population afro-américaine des États-Unis parce qu’il est noir. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, mais son agression contre la Libye africaine, entre autres, a reçu le prix Nobel de la paix grâce aux mêmes personnes qui peignent, comme un héros Zelenski. Après le coup d’État de Maïdan en 2014, le fils de son collègue Joe Biden était à la tête du secteur du gaz naturel en Ukraine. Aujourd’hui, les États-Unis vendent du gaz 40% plus cher que la Russie à l’Europe. Des clés qui sont cachées dans leurs émissions spéciales de télévision constantes, comme que Zelenski a nommé Maxim Martchenko, commandant du bataillon nazi Aidar, gouverneur d’Odessa. Ou que même les eurodéputés ont dénoncé que le capitaine nazi de l’armée espagnole, Antonio Meroño, exerce comme chef du Bureau du renseignement de l’OTAN. Ni qu’un député ukrainien ait dénoncé la découverte de vidéos de viols de mineurs et de bébés par le bataillon nazi ukrainien <<Tornado>>. La liste des atrocités est interminable. Avec l’ajout du dangereux programme militaire biologique que le ministère russe de la Défense a déclaré avoir découvert en Ukraine, financé par les États-Unis. Connaître le contexte des Yankees, savoir douter…

L’envoi d’armes du gouvernement espagnol – qui a resserré les rangs avec PP, VOX et Cie une fois de plus – n’est pas surprenant, sachant comment ils fournissent des armes à l’Arabie saoudite pour commettre un véritable génocide contre le Yémen. Il y a déjà plus de 377 000 personnes assassinées sans que les médias ne pointent du doigt les coupables. Yolanda Diaz et ses sbires ont une fois de plus montré qu’ils sont des hommes de main de l’OTAN. Le « progressisme » de l’armement des fascistes. Aucune trace de solidarité avec les milliers d’antifascistes tués, agressés, disparus, interdits et emprisonnés en Ukraine. Ils ne leur donneront pas une voix pour défendre l’opération russe, ni ne parleront de crimes comme les 50 qui ont été brûlés vifs par les nazis dans la maison des syndicats d’Odessa. Ceux-ci, qui parlent tant des « canulars de l’extrême droite », ne démantèleront pas l’erreur selon laquelle la Russie a envahi la Crimée. Cela a été décidé avec un référendum démocratique son annexion et dans lequel 95% du peuple a voté pour! Quelle « agression impérialiste ». Ils n’expliqueront pas non plus que les républiques de Donetsk et de Lougansk ont également massivement décidé de ne plus faire partie de l’Ukraine. Le respect du droit à l’autodétermination par le gouvernement espagnol est ce qu’il est. Ils ressentent plus d’affinités avec l’État ukrainien qui persécute la langue russe qu’avec les républiques qui se défendent des attaques nazies. Ni dans le Donbass ni en Crimée, la Russie n’a imposé la rupture avec l’Ukraine qui a pour héros national le nazi Stepan Bandera. Actuellement, l’Ukraine continue d’assassiner dans les républiques sans que tant de médias ne s’en fassent l’écho. Pour couronner le tout, le gouvernement blâme la Russie pour l’inflation sévère qui sévit depuis longtemps. Bien sûr, parce que les oligarques ici sont de petits saints et ne profitent pas de la hausse des prix. Si quelqu’un proteste depuis le palais de la Moncloa, il est accusé de servir Poutine. La chose à faire pour les ”démocrates” est de se joindre à la russophobie qui fait que les magasins russes sont attaqués. Ils ont déjà un autre joker à lancer pour tenter de retarder les révoltes contre leurs politiques de misère.

La russophobie a un fardeau de ressentiment pour la révolution russe qui a conquis tant d’années de socialisme. Par conséquent, même si la Russie n’est plus socialiste, ils saisissent toutes les occasions de déverser plus d’ordures anticommunistes. Les États-Unis et leurs alliés soutenaient déjà les nazis ukrainiens pour combattre l’URSS il y a plusieurs décennies. Stepan Bandera a travaillé pour les services de renseignement britanniques avant d’être exécuté par le KGB en 1959. Que l’État espagnol ne soit pas horrifié par les massacres des nazis auxquels il envoie des armes est prévisible lorsque, même après la mort de Franco, il a accueilli des criminels de guerre nazis, continue à rendre hommage à la Division bleue qui a combattu à leurs côtés, que son armée, sa police et ses tribunaux sont remplis de fascistes, etc. Le chef militaire de l’Allemagne nazie, Le général Heusinger a ensuite été président du Comité militaire de l’OTAN, le plus haut rang de la branche militaire de l’organisation. Inutile d’en dire plus? Une fois de plus, l’OTAN a provoqué un conflit de guerre pour ses intérêts économiques et géostratégiques, il faut le répéter. Ne pas se concentrer sur leur culpabilité contribue au blanchiment qu’ils recherchent. La dénonciation sans équivoque de l’impérialisme, les pires ennemis de l’humanité, est une question de minimums urgents. Le sommet de l’OTAN, qui aura lieu à Madrid cet été, est l’occasion d’approfondir les campagnes qui expliquent pourquoi nous devons quitter l’Union européenne et l’OTAN. Les troupes espagnoles déployées dans de nombreux pays – encerclant également la Russie bien avant sa réaction militaire – en plus d’exercer un rôle méprisable, représentent un gaspillage de plusieurs millions de dollars que le gouvernement a augmenté et a l’intention d’augmenter encore plus. Ainsi, la barbarie impérialiste n’attaque pas seulement d’autres peuples, elle saigne aussi les nôtres économiquement sans investir ces millions dans la santé, le logement, l’éducation, etc. Une chose qui, si elle est rendue publique, en contrant le terrorisme de désinformation, augmentera le rejet de l’OTAN et de l’UE.

20 mars 2022.
Pablo Hasél,
prisonnier politique communiste.


 


Espionnage de l’OSCE : Marioupol nous livre des révélations sur la mission secrète des ” observateurs “.

La vérité sur les crimes de l’AFU dans le Donbass a été dissimulée pendant huit ans. Quelle que soit l’opinion que l’on a sur l’opération spéciale russe, si l’espace démocratique de nos médias et de nos “élites” ne se retrécissait pas dangereusement nous conviendrons de la différence de traitement sur ce qui s’est passé depuis 2014 en Ukraine et dans le Donbass avec le pilonnage subi aujourd’hui. Le rideau de fumée pseudo-humanitaire autour de MARIOUPOL et ce que l’on découvre est destiné à cela. Est masqué la complicité des pseudos enquêtes internationales dans le crime perpétré contre la population du Donbass. Les combattants du Donbass nous avisaient de la partialité et de l’inertie de la mission de surveillance de l’OSCE, on découvre qu’ils renseignaient les troupes néo-nazies agissant sur ordre de l’OTAN. (notede danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/332554/

28 avril 08:10 Svetlana Gomzikova

La vérité sur les crimes de l’AFU dans le Donbass a été dissimulée pendant huit ans.

Lors de la libération de Marioupol, les combattants de la milice populaire de la DNR ont mis la main sur des documents fascinants sur les activités de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE, qui contiennent des preuves irréfutables de la complicité de l’organisation avec le régime de Kiev.

Le personnel de la mission, rappelons-le, a commencé son travail en Ukraine en 2014 à la demande de Kiev. Ils étaient censés “surveiller de manière impartiale et objective la situation” dans le Donbass et “faciliter le dialogue entre toutes les parties au conflit”. En réalité, cependant, les activités de l’OSCE se sont révélées loin d’être neutres.

Ce qui, d’ailleurs, n’est plus un secret depuis longtemps. D’abord et avant tout, pour les habitants des républiques populaires, qui, au cours de ces huit années, n’ont jamais attendu ni “impartialité” ni “objectivité” de la part de ses émissaires. Ces personnes ont simplement fermé les yeux et fait la sourde oreille aux crimes de la partie ukrainienne. Et les preuves présentées n’ont pas été prises en compte.

En outre, comme cela a été récemment révélé, tout un réseau d’espionnage opérait sous l’égide de l’OSCE, dont les agents travaillaient en étroite collaboration avec les services de renseignement militaires ukrainiens et les agences de renseignement occidentales. Et depuis le début de l’opération militaire spéciale, ils fournissent aux néonazis de Kiev des renseignements sur les mouvements des troupes russes et des unités de la DNR et de la LNR.

Plusieurs observateurs de la mission de surveillance ont récemment été arrêtés pour avoir transmis des données secrètes à des agences de renseignement étrangères. Selon le chef de la DNR, Denis Pouchiline, une procédure pénale pour espionnage a été ouverte contre eux.

Ce fait a fortement irrité le président actuel de l’OSCE, le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, qui a jugé ces actions “inacceptables” et a exigé la libération de son personnel. Et a également provoqué l’extrême indignation de l’ambassadeur américain auprès de l’organisation Michael Carpenter – le même ancien conseiller du président Joe Biden qui, en 2020, a activement attisé les troubles au Belarus. Il a déclaré que les accusations d’espionnage par le personnel de la mission de l’OSCE en Ukraine étaient fausses.

Eh bien, à cet égard, les archives découvertes à Marioupol, comme le dit la chaîne Operative Reporting Telegram, sont un trésor de preuves. Il contient les rapports de terrain des observateurs européens depuis 2014. Il contient des données sur tous les crimes de guerre de l’AFU, que le personnel de l’OSCE n’a pas inclus dans les rapports officiels.

De plus, les auteurs de la chaîne “Eurochisation” ont ajouté un autre détail important à ces informations. Un entrepôt d’obus de mortier de fabrication italienne a été découvert dans le garage d’un immeuble du boulevard Primorsky à Marioupol, où se trouvaient les bureaux de l’organisation. Et, à en juger par les marquages sur les caisses, elles ont été emballées pour être livrées par voie maritime pas plus tard que le 11 mars 2022.

Il s’avère que la mission internationale n’espionnait pas seulement les forces armées ukrainiennes, mais leur fournissait également des armes.

“Il est pour le moins étrange qu’une organisation de surveillance fournisse des armes à l’une des parties au conflit. L’agitation malsaine autour du personnel de l’OSCE capturé par les forces armées de la DNR et les articles de dénigrement des médias occidentaux deviennent compréhensibles”, résument les auteurs de la chaîne.

L’OSCE est actuellement interdite d’opération sur le territoire des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Son personnel a reçu l’ordre de quitter le Donbass avant le 30 avril.

La seule question qui se pose est la suivante : n’était-il pas clair dès le départ pour qui cette organisation travaillait ?

– Naturellement, toutes les structures occidentales similaires – prétendument de surveillance, prétendument de droits de l’homme, prétendument de régulation – ne sont pas neutres”, a commenté la directrice adjointe du Centre d’évaluations géopolitiques, l’analyste politique Nataliya Makeyeva. – Ils travaillent uniquement dans leur propre intérêt et pour atteindre leurs objectifs tactiques et stratégiques.

Par ailleurs, la Russie est probablement le dernier État au monde à essayer de respecter les règles fondées sur le droit international et l’existence des institutions existantes. Apparemment, c’est la raison pour laquelle il ne serait venu à l’idée de personne à l’époque de perquisitionner, disons à Donetsk, les fonctionnaires de l’OSCE qui y travaillaient et qui avaient la réputation d’être des observateurs aveugles et sourds-muets.

Mais ici, tu vois, si tu n’es pas attrapé, tu n’es pas un voleur. À propos, la mission de la Croix-Rouge internationale en LNR a été interdite, car elle a également été prise en flagrant délit d’espionnage pour les forces armées ukrainiennes.

C’est-à-dire que toutes les structures de ce type, où qu’elles apparaissent et sous n’importe quel prétexte merveilleux et plausible, travaillent dans l’intérêt de l’Occident. Et donc, contre la Russie.

J’ai l’impression qu’il s’agit d’un secret de Polichinelle.

Mais là encore, vous ne pouvez pas vous permettre d’agir, comme on dit, “sans ménagement”. Faire irruption chez ces observateurs et procéder à une fouille sans aucune excuse raisonnable est une chose qui est généralement imaginée par les médias occidentaux, qui accusent nos services de sécurité, ainsi que les services de sécurité des républiques populaires, d’être injustement sévères.

Nous ne pouvions tout simplement pas prêter le flanc à de telles accusations. Et, très probablement, le personnel de l’OSCE travaillait à sa façon de manière tout à fait professionnelle. Il faut comprendre que c’est un ennemi, mais un ennemi bien préparé et rusé. Et ils n’ont pas donné de raison formelle. Eh bien, à l’exception du fait que ces soi-disant observateurs étaient toujours les derniers à se rendre aux événements les plus évidents. Ou ne pas s’y rendre pas du tout.

“SP : – Comme dans le cas de Vladimir Dmitriev d’Aleksandrovka ?

– Oui, nous connaissons tous l’histoire de la mort du petit Vladik, âgé de cinq ans, tué par un engin explosif largué par un drone de l’AFU. Personne de l’OSCE n’est venu documenter la mort de l’enfant ce jour-là. Ils sont venus plus tard, mais le fait qu’il s’agissait d’un drone ukrainien n’était pas indiqué dans le rapport.

Un autre exemple de l’inaction du personnel de la mission est l’histoire de l’observateur de la JCCC, Andrey Kosiak. L’officier, qui est un citoyen russe, était en service lorsqu’il a été enlevé par un groupe ukrainien de subversion et de reconnaissance. Ils l’ont enlevé à la vue du personnel de l’OSCE dont les véhicules se trouvaient tout près de l’endroit où il avait été capturé.

Ils ont également tout nié dans leurs rapports, alors qu’ils étaient eux-mêmes témoins. En d’autres termes, les “camarades” sont extrêmement partiaux.

En fait, j’ai entendu plus d’une fois des militaires dire qu’ils faisaient de l’espionnage. Pour être honnête, cela pouvait passer pour une figure de style, car il était impossible de les prendre la main dans le sac.

C’est comme un escroc dont tout le monde sait qu’il est un escroc, dont on sait parfaitement ce qu’il fait, mais qu’on ne peut pas prendre en flagrant délit.

“SP : – Mais maintenant on peut dire qu’ils ont été pris en flagrant délit. Je veux parler des découvertes à Marioupol…

– Parfaitement. Et j’espère que cela ouvrira les yeux de beaucoup de gens sur la véritable essence de diverses institutions occidentales. Aujourd’hui, même l’ONU, qui a été créée après la conférence de Yalta afin de maintenir et de renforcer la paix et la sécurité internationales, a, dans l’ensemble, cessé de remplir sa fonction. Dans une large mesure, elle agit désormais contre la Russie et dans l’intérêt de l’Occident.

Il en va de même pour la Croix-Rouge internationale, qui est impliquée dans toutes sortes d’activités, y compris l’espionnage. Maintenant, ces choses sont connues du monde entier y compris au sujet de l’OSCE.

Il me semble qu’il est très important de diffuser cela non seulement au public russe, mais aussi au public occidental. Pour que ceux qui ont encore des illusions sur les institutions juridiques occidentales en aient le moins possible.

“SP : – Ces documents devaient-ils être rendus publics ?

– Ils devraient probablement être examinés en premier lieu par les employés concernés des services de sécurité. Les nôtres et ceux des républiques du Donbass. Une équipe de personnel qualifié sera en mesure d’évaluer assez rapidement l’importance de ces archives. Et si ces documents peuvent être rendus publics sans problème, je pense qu’ils doivent absolument être mis à la disposition du grand public.

Mais encore une fois, il devrait y avoir un principe d’or – ne pas faire de mal, dans tous les cas.

L’essentiel, me semble-t-il, est que ces informations puissent devenir des preuves directes et irréfutables des crimes de masse du régime ukrainien lors du procès qui ne manquera pas d’avoir lieu. J’ai moi-même assisté récemment à la création d’un tribunal public international chargé d’enquêter sur les actions des nationalistes ukrainiens à la Chambre publique de la Fédération de Russie. Il a été initié par Maxim Grigoriev, qui s’est rendu à Marioupol pendant plusieurs semaines, interrogeant les gens, enregistrant leurs histoires sur vidéo. Il a recueilli de nombreux témoignages sur les crimes des nazis ukrainiens, qui étaient tout simplement révoltants et difficiles à comprendre.

Les documents trouvés par les combattants de la DNR, je pense, devraient s’ajouter à la base de preuves de ce tribunal. Le format dans lequel il se déroulera est une autre question. Ce n’est probablement pas le bon moment pour nommer le lieu de rencontre, que ce soit Moscou, Donetsk, Lougansk, Marioupol. Ou encore en Crimée. Nous verrons bien. Mais nous organiserons un tribunal pour les criminels nazis, leurs complices et leurs collaborateurs – il n’y a aucun doute là-dessus.



 

Selon l'accord signé entre La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts et Génération.S (demain avec le Parti Socialiste), « La France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique ».

Avec une telle formulation, à quoi bon pourrait être utile un Jean-Luc Mélenchon premier ministre ? À rien, car il ne pourrait alors rien faire de son programme, en tout cas rien qui concerne l'économie ou la géopolitique.

La hiérarchie des normes est clairement fixée.

La messe est dite. Au moins Tsipras avait pris le pouvoir avant de trahir...

Car c'est bien de trahison dont il s'agit là.

Le programme de la France Insoumise en 2017 qui a porté Mélenchon à 20% et qui, selon la plupart des militants FI et de l'Union populaire (la plupart de bonne foi selon moi) n'avait en rien changé en 2022, commençait par une introduction écrite par Jean-Luc Mélenchon : "Les traités européens nous retirent TOUTE liberté d'action. Devant la décomposition de l'Union européenne et ses brutalités croissantes contre la démocratie, devant son obstination à opposer entre eux les salariés des pays membres en refusant toute harmonisation sociale et fiscale, et contre ses propensions belliqueuses, TOUT COMMENCE par la reconquête de notre indépendance. Cette Europe-là, soit on la change (Plan A), soit on doit la quitter (Plan B). Et c'est par là, QUE TOUT COMMENCERA".

Dès lors, aujourd'hui, on peut considérer que c'est par là que tout va s'arrêter et cet immense mouvement populaire derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon va s'achever dans le marigot des petites compromissions électoralistes de cette gauche qui a tout trahi, à commencer par le peuple et le socialisme.

Il y a quatre ans, je quittais la France Insoumise, malgré y avoir passé 9 ans, y avoir milité tant et tant, participé à ce qu'aura été le grand mirage du Plan A/Plan B, pour les bonnes raisons, en dénonçant la trahison du programme de l'Avenir en Commun, l'abandon de la lutte radicale conte l'Union européenne, les compromissions avec la gauche et le wokisme naissant.

Ici pour ceux que cela intéresse : https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/pourquoi-je-quitte-la-france-insoumise-djordje-kuzmanovic

Malgré la tristesse de cette dérive, je suis heureux de ne pas m'être trompé et de continuer à porter le seul combat qui vaille.

Georges Kuzmanovic

Président de « République souveraine »

 


EN MACRONIE,  JOURNALISTE VERBALISÉE PENDANT SON TRAVAIL

L'intégralité du discours de François Hollande

Mon adversaire, c'est le monde de la finance » disait-il ! – Le Blog de  Denis Garnier

 

À propos du terme de « GAUCHE » 

 

Par Gilles Casanova

Pour des gens comme moi qui ont commencé leur vie politique à la fin des années 1960, le terme de gauche veut dire quelque chose non seulement d'un point de vue historique, mais d'un point de vue d'expérience et peut-être aussi de sentiment, il se rattache à un espoir, régulièrement déçu, mais pas intégralement au point de lui préférer la droite.

Il se rattache pour moi, qui suis issu des catégories populaires, à cette idée de l’émancipation des travailleurs, cette idée qu'un autre monde est possible dans lequel ce ne soit pas la finance qui fasse la loi mais l'intérêt des humains, de tous les humains, quel que soit leur niveau d'instruction, de richesse, leur origine sociale ou ethnique.

Mais pour quelqu'un qui a la trentaine aujourd'hui, qu'est-ce que c'est la gauche ?

– Des gens qui trahissent leur mandat : élus pour « Changer la vie », ils échangent le mandat en 1983 pour « Construire l'Europe » ;

– Des menteurs : « Mon ennemi c'est la finance » ;

– Des corrompus : Cahuzac et quelques autres ;

– Des ennemis des travailleurs des salariés : La loi El Khomri contre le Code du Travail ;

– Ceux qui cherchent à tout prix à faire baisser le prix du travail en important le plus possible de main-d'œuvre étrangère qui aura suffisamment souffert dans le processus de migration pour accepter de faire n'importe quoi à n'importe quel prix et ne jamais se syndiquer ou protester ;

 Des vendus : les dirigeants syndicaux qui appellent à voter Macron et vous appellent aussi, de temps en temps, à perdre une journée de salaire pour bien vous apprendre pourquoi vous n’allez pas gagner contre le « tout à l'actionnaire ».

– Des roublards : ils font une campagne de premier tour contre Macron, puis ils vous disent à 20h01 le dimanche que vous devez surtout battre Marine Le Pen et donc faire élire Macron ;

Dans ces conditions, lorsque je dis que « je suis de gauche » qu'est-ce que peuvent penser de moi les moins de 50 ans ?

Je ne souhaite vraiment plus être assimilé à cela.

Moi je suis resté du côté des travailleurs et des catégories populaires, du côté de ceux qui créent la richesse et qui bien souvent n’en profitent pas beaucoup.

Moi j'essaye de vivre avec mon temps, et de ne pas regarder l’Histoire dans le rétroviseur.

De ne pas être comme ces vaillants pacifistes qui après avoir lutté courageusement contre la guerre de 14-18, n'avaient pas vu, en juin 1940 que la question posée n'était plus la même, et qu’en se battant pour « la paix à tout prix » et pour l’Armistice du 17 juin, derrière Pétain, ils allaient devenir le fer de lance de la Collaboration avec le nazisme, exactement comme le sont tous les « antifascistes » d’aujourd’hui, ceux qui voient l’ennemi mortel dans la figure de Marine Le Pen et de son parti.

Je ne suis pas un révolutionnaire, je pense que les révolutions, à de rares exceptions près, mangent leurs enfants, et installent un système qui est rarement un progrès pour le peuple.

Mais je pense qu'il existe des réformes possibles, qui ont la capacité de rassembler la Nation, en permettant – comme cela a été le cas entre 1945 et 1983 – de faire que si les riches continuent à s'enrichir, les moins riches s’enrichissent plus vite qu’eux, c'est-à-dire que les inégalités diminuent, que la Sécurité sociale, l’assurance chômage, et tout ce qui a été construit sur les bases du programme du Conseil national de la Résistance soit développé pour arriver à une société plus équilibrée, plus harmonieuse, plus humaine.

C'était une folie d'imaginer ce que Marx – génial analyste de notre société par ailleurs – pensait : que l’on pourrait retirer la contradiction de la société humaine, et faire une société sans État, sans institutions, où le bonheur serait spontanément et naturellement distribué comme au paradis terrestre, mais ici et maintenant. Cette utopie simplificatrice n’a mené qu’à des dictatures ou des tragédies.

En revanche ce n'est pas une folie d'imaginer que l'on pourrait se détourner de l'abîme totalitaire vers lequel nous entraîne le capitalisme par la baisse tendancielle du taux de profit qui demande d'exploiter toujours plus pour maintenir les dividendes, ce n'est pas une folie d'imaginer que l'on pourrait se tourner vers l'utilisation de toutes les innovations technologiques de notre ère numérique pour faire une société où il fasse simplement bon vivre pour tout le monde…

Je pense donc qu'il est maintenant totalement illusoire de vouloir « rassembler la gauche ». Rassemblée, elle l’est, dans l’opprobre qu’elle suscite chez les catégories populaires, elle le sera probablement aux législatives, dans un échec programmé – et mérité –.

Ce qu'il faut c’est rassembler la Résistance.

 

Les sanctions occidentales et les contre sanctions russes  ont eu d'étranges effets sur l'économie mondiale.

Le prix du charbon augmente

La demande de charbon en Europe a considérablement augmenté, entraînant une hausse des prix du charbon. L'Europe  orientale essaie de fournir à ses centrales l'énergie produite par le charbon. On peut parler d'alternative au gaz russe, mais le développement des réserves et l'achat massif de charbon provoquent la hausse des prix . En même temps l'Europe annonce des mesures pour le climat à l'inverse de cette réalité.

L'Inde et la Chine réagissent différemment

 La société indienne qui craint les sanctions US  Tata Steel cessera d'importer du charbon russe.  Pourtant l'Inde souffre de pénurie de charbon. . Fin mars 2022, le ministre indien de l'industrie sidérurgique Ramchandra Prasad Singh a déclaré que l'Inde prévoyait de doubler l'approvisionnement en charbon russe du pays, car il s'agit d'une ressource importante utilisée dans l'industrie sidérurgique indienne. On a du mal à suivre.

La Chine s'appuiera très probablement sur le gaz russe au lieu du charbon devenu trop cher. Gazprom a signalé une augmentation des approvisionnements en gaz vers la Chine et une diminution des approvisionnements vers les pays non membres de la CEI.

La moitié des centrales électriques du Pakistan   fonctionnent au charbon. Elles sont arrêtées  et  les Pakistanais ont  commencé à importer du charbon d'Afghanistan !

Ce qui est certain c'est que dans une économie mondialisée  une décision peut avoir  des conséquences  non prévues.   Les pays émergents le supportent mal. Et l'occident recevra en pleine figure  la hausse des prix provoquée par les sanctions.

 blog pcf littoral

 
MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

2021-2027: chronique d’une austérité programmée

Tribune

Par Frédéric Farah Blog Marianne

A écouter les déclarations de l’exécutif, à lire les rapports rendus au pouvoir, le retour de la rigueur budgétaire se profile. Même à quelques mois des élections.

La fin du confinement, des couvre-feu successifs ont placé les français dans une situation d’étrange attente. L’été à venir sera-t il à l’image du précédent, une pause avant un nouveau tour de vis à la rentrée ? Des élections se sont aussi tenues et ont rappelé une évidence si présente depuis la décennie 1980, celle de l’éloignement des citoyens du pouvoir. Au milieu de ce temps flottant et d’une vie politique largement vidée de toute substance, l’après crise économique se prépare même si les conséquences de la pandémie ne sont pas encore derrière nous. L’après pandémie prend tranquillement la forme de l’austérité.

Différents éléments l’indiquent et mis bout à bout donnent à la voir de manière indiscutable : le rapport Arthuis sur l’avenir des finances publiques, les déclarations des représentants de la majorité indiquant la fin « du quoi qu’il en coûte », le rapport de la Cour des comptes, la réforme de l’assurance chômage et surtout le programme de stabilisation 2021-2027 envoyé à l’Union européenne au printemps. Ce document, dont toutes les citations qui suivent sont extraites, est souvent peu évoqué dans la presse. Il ne fait pourtant pas de mystère sur la politique économique à conduire comme les suggère les morceaux suivants.

Transformations structurelles

« La situation nécessite de soutenir la croissance potentielle, notamment par le plan de relance, et de maîtriser l’évolution des dépenses publiques, en contenant leur progression à +0,7 % par an en volume entre 2022 et 2027 (…). Ce rythme, qu’il convient d’inscrire dans la durée, est ambitieux. Il suppose de réitérer les résultats atteints en 2018 et 2019 à la faveur de transformations structurelles de politiques publiques ciblées, avec un taux de croissance annuel moyen sous-jacent de 0,7 % sur les deux années, soit moins que la moyenne de 1,0 % par an réalisée sur la période 2012-2017, ou que la moyenne de 1,4 % sur la période 2007-2012. »

Le rythme de progression de la dépense publique sera le plus faible au regard des périodes précédentes. La violence du choc économique à prévoir risque de rendre impossible toute sortie de crise. Des réformes dites structurelles sont attendues de la part des Etats pour accompagner ce mouvement. La sphère sociale est visée.

Efficacité de la dépense publique

« Cette stratégie doit reposer sur la poursuite des réformes structurelles favorables à l’activité, ainsi que l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique. Les réformes structurelles ont concerné des pans importants de la dépense depuis 2017 : formation professionnelle, logement, audiovisuel public, ferroviaire, indemnisation du chômage, accompagnement des plus éloignés de l’emploi. »

Cette novlangue européenne requiert une traduction. Les réformes structurelles sont le maitre mot de la stratégie de croissance européenne depuis les années 1990. En résumé, le champ de la protection sociale, le marché du travail, et le marché des biens et services doivent être placés sous le signe de la concurrence, de la flexibilité. Le social est aussi perçu comme un poids à réduire et les mécanismes de marché sont encouragés.

L’effort que la France propose de réaliser va se faire sur la sphère sociale et particulièrement sur les retraites, l’assurance maladie, et l’assurance chômage.

Transformation du système de santé

« Les administrations de sécurité sociale, qui représentent la moitié de la dépense publique, devront également participer à la modération des dépenses, avec la poursuite de la transformation du système de santé, engagée avec le Ségur de la santé, et au-delà des facteurs exceptionnels liés à la crise »

L’assurance chômage sera source d’économies « Les prestations d’assurance chômage diminueraient en 2021 (-9,3%), dans un contexte de rebond de l’activité permettant une réduction progressive des dépenses d’activité partielle à 3,7 Md€ en 2021. Les dispositions de la réforme de l'assurance chômage concernant le calcul de l’indemnisation et le salaire journalier de référence entrent en vigueur le 1er juillet 2021. »

Le gouvernement indique simplement la modification  du calcul de l’indemnisation du salaire journalier de référence sans autre explication. Le gouvernement entend clairement que ces nouvelles modalités vont entrainer une baisse du montant distribué. L’addition de la crise sera encore une fois de plus payé par les plus vulnérables.

Système universel de retraite

« Concernant le système de retraite, un projet de réforme vers un système universel de retraite a été présenté au Parlement mais il a été suspendu avec la crise sanitaire en mars 2020. Le diagnostic sous-jacent à la préparation de ce projet de réforme demeure, et a même été renforcé par la crise sanitaire : le système actuel de retraite est trop fragmenté et porteur d’inégalités (comme en témoigne l’impact de la crise sur les indépendants) ; il n’incite pas assez à l’emploi des seniors, alors que la France pâtit d’un taux d’emploi des seniors parmi les plus faibles des pays avancés, ce qui freine la prospérité collective du pays ; enfin, la soutenabilité financière du système n’est pas assurée avec les paramètres actuels »

Le Conseil d’orientation des retraites pourtant dans son dernier rapport de juin 2021 affirme le contraire et n’indique pas de menace sur l’équilibre financier des retraites.

La crise pandémique n’a rien changé des orientations idéologiques qui prévalaient. La logique déflationniste est toujours à l’œuvre. Il serait possible d’ajouter bon nombre d’éléments présents dans le programme de stabilisation qui requerraient de longs développements sur la transformation de la fonction publique, le recours excessif à l’externalisation, la pression sur les personnels, la propagation des techniques du nouveau management public dont toute la nocivité a été perçue lors de la pandémie.

La sortie de crise laisse entrevoir le retour à l’austérité qui sera une nouvelle fois assumée par les plus vulnérables. La lutte des classes vous dis-je.

 

LA VICTOIRE DU DESPOTE ?

Blog PRCF
 

Mélenchon, l’opium du peuple, le soupir des opprimés... Réponse à Buffet-Peu-Faucillon


« Besoin d’union », « écoutons la population », « rassemblons-nous » ... les formules se succèdent à la direction du PCF pour un accord gauche et écologistes derrière Jean- Luc Mélenchon pour les élections législatives. La formule « élisez-moi premier ministre » a fonctionné médiatiquement et tout est fait pour que des électeurs de gauche croient à un miracle le 12 juin, une gauche majoritaire à l’assemblée.

Mais si cet espoir fou est, comme une religion, "le soupir de la créature opprimée", elle est aussi "l’opium du peuple". Elle lui laisse croire que son bulletin de vote va casser à lui tout seul le mur du système capitaliste auquel il se heurte dans la précarité, les inégalités, le chômage, le recul des services publics. Au lieu de l’aider à comprendre les causes de ses difficultés et les conditions nécessaires de rassemblement majoritaire pour les surmonter, elle l’enferme dans l’illusion d’une bulletin de vote magique, dans l’électoralisme, ce crétinisme parlementaire dénoncé par Marx.

Car tout le monde sait que la gauche n’a jamais été aussi faible en France après le premier tour présidentiel. Les trois gagnants sont dans l’ordre l’extrême-droite, l’abstention, et même cette droite du centre mobilisée avec Macron pour défendre son gouvernement des riches. Le léger progrès de Mélenchon se fait en écrasant le reste de la gauche.

Dans ce contexte, le spectacle des négociations de la gauche depuis plus d’une semaine est terrible et détourne les militants de l’urgence, la bataille contre l’abstention et l’extrême-droite, et même la bataille pour gagner le maximum de députés de gauche face à Macron ! Macron aura beau jeu de dénoncer une coalition de gauche politicienne et électoraliste !

Car tout pousse à un accord purement électoral cachant les profonds désaccords qui divisent la gauche depuis des décennies. Si ces calculs politiciens peuvent satisfaire des directions nationales préoccupées d’abord par les places et les moyens financiers, elles peuvent avoir une conséquence terrible pour des militants engagés sur le terrain, et contribuer à de nouveaux progrès de l’abstention le 12 juin prochain.
- Qui dans le monde du travail peut croire un seul instant que le parti socialiste s’est converti par miracle à la retraite à 60 ans ? à la critique des directives européennes ?
- Qui peut croire que les écologistes se sont convertis par miracle aux nationalisations et au respect du droit de tous à l’énergie, à l’automobile, au logement ? Rappelons que le scénario énergétique défendu par EELV implique pratiquement l’arrêt des constructions de logement !

Le bal des réunions sans fin, des petits mots et des grandes déclarations qui se succèdent est le pire de la politique que la gauche a produit depuis des décennies. Jean-Luc Mélenchon répète qu’il est le gentil qui pourrait faire tout seul mais accepte de discuter avec ceux qu’il traitait de tous les noms il y a quelques semaines, mais il ne veut voir qu’une tête, et refuse tout nouveau député PCF dans les villes communistes, ne conservant que les sortants dont plusieurs sont en pratique déjà associés à la France Insoumise. Il a sa longue expérience des pratiques politiciennes des congrès du parti socialiste.

Mais dans ces "négociations", personne ne veut dire la vérité à notre peuple, aux électeurs du monde du travail et des quartiers populaires qui n’en peuvent plus de Macron, mais qui n’en pouvaient plus de Hollande, et n’en pouvaient plus de Sarkozy... ainsi de suite.

Oui, des électeurs de gauche croient qu’un miracle peut avoir lieu, que le rapport des forces peut se renverser par une seule journée de vote. Mais ceux qui ont l’expérience d’une lutte, d’une action syndicale ou associative, savent à quel point il est difficile d’unir une majorité de notre peuple, de s’organiser pour être capable d’agir efficacement, de se mettre d’accord sur des propositions de rupture. Les discussions de la campagne présidentielle le montrent bien sur l’énergie, les nationalisations, la sécurité sociale, les salaires et les cotisations, la police et la sécurité, l’Europe et le monde. Notre peuple est profondément divisé sur de nombreux sujets et il n’y a pas de majorité populaire pour une politique de transformation.

Dire cela, c’est dire la vérité à notre peuple, ce n’est pas démobilisateur, c’est au contraire faire le pari de l’éducation populaire pour gagner des forces qui ne croient pas au miracle, mais à l’action, à l’organisation, au rassemblement populaire réel.

Dire cela, c’est parler avec franchise aux abstentionnistes, notamment ouvriers, aux invisibles du travail coupés des organisations syndicales ou politiques, aux zones rurales qui regardent avec inquiétude les débats sociétaux des urbains, aux électeurs "fâchés mais pas fachos" qui utilisent le vote d’extrême-droite pour dire leur colère noire.

C’est la condition pour marquer de premiers points les 12 et 19 juin prochain, en gagnant le maximum de députés de gauche, et parmi eux, le maximum de députés communistes pour porter une rupture radicale avec ce capitalisme destructeur, pour faire grandir l’exigence d’une autre société, celle des jours heureux.

 

Ukraine : Comment l’empire américain utilise la propagande pour rendre monstrueuse leur cible

L’impérialisme américain qui partout viole la légalité internationale et les souverainetés pour piller les peuples et leur imposer par la violence sa loi, invente une morale à ses actes. Il crée un “narratif” , une légende de crimes et de monstruosité pour provoquer la haine contre sa cible et dans les faits attribue à son adversaire ses propre crimes alors qu’il ne fait que se défendre. L’Ukraine est un cas de figure et un peuple qui accepte de croire cette propagande ne peut pas être libre. (note et traduction de DANIELLE BLEITRACH pour histoireetsociete)

Posté par INTERNATIONALIST 360° sur 

Rainer SheaLa
bombe atomique n’est pas l’arme la plus puissante que les impérialistes américains aient jamais utilisée. Il y a un outil encore plus puissant qu’il utilise constamment pour infliger de la violence, et cet outil est la propagande. Il ne fait pas que nuire aux personnes qu’il cible, il les transforme en monstres. Des monstres qui sont prêts à tuer leurs semblables au profit du capital américain, et croient qu’ils le font pour une cause juste.

En Ukraine, les impérialistes ont agi ainsi en endoctrinant leur groupe ethnique préféré pour qu’il haïsse les Russes. Ce qui est un projet absurde à première vue, car les « Ukrainiens » ne sont pas vraiment un groupe ethnique distinct des Russes, et « l’Ukraine » n’est pas vraiment une nation séparée de la Russie. L’Ukraine est inextricablement liée à la Russie, avec leur lien qui remonte à des siècles. L’Ukraine est l’endroit où le concept de Russie a été forgé , avec les trois identités des Ukrainiens, des Biélorusses et des Russes ayant pris naissance dans la Rus de Kiev il y a un millénaire. C’est ce qu’indique la conclusion de Serhii Plokhy dans Cambridge University Press : « Il ne fait guère de doute dans mon esprit que le projet de l’ère de Kiev impliquant la construction d’une identité unique a eu un impact profond sur les identités ultérieures de tous les groupes ethniques qui ont constitué l’État de Kiev. » Quelles que soient les différences culturelles entre les deux pays, ils font partie du même arbre généalogique et ils sont relativement jeunes en ce qui concerne les lignées culturelles. Les frontières qui composent l’Ukraine telle que nous la connaissons aujourd’hui sont historiquement récentes et ne reflètent pas cette réalité de la façon dont les Russes en tant que nation sont indigènes aux terres à l’intérieur de ces frontières. Quand Poutine dit que les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple, il a raison.

La vision du monde que les impérialistes ont imposée aux Ukrainiens dit que cette histoire n’a pas d’importance. Que les Russes ne sont pas seulement étrangers à la notion excluante de ce que le gouvernement ukrainien moderne prétend que « Ukraine » signifie, mais sont des menaces historiques pour la survie du pays. Après que les frontières de l’Ukraine aient été tracées au milieu de la révolution russe, les impérialistes ont commencé à chercher à fabriquer des fissures entre ces deux identités arbitrairement différentes de russe et d’ukrainien. Ils ont dépeint les nuances régionales dans leurs langues et leurs cultures comme un fossé infranchissable, comme un écart fondamental dans les valeurs et le caractère où le groupe ukrainien favorisé par les États-Unis était dépeint comme supérieur. C’est ainsi qu’a commencé la campagne de balkanisation de la Russie, fondée sur l’idée que l’Ukraine ne fait pas partie de la Russie.

Cela dépendait de la fabrication d’une histoire d’atrocité, où la Russie était accusée de commettre un génocide contre les Ukrainiens. Après la famine de 1932 – qui faisait partie d’un cycle historique de famines qui, par la suite, a été brisé par la collectivisation agricole de Staline – les propagandistes nazis ont inventé un récit de Staline ayant délibérément cherché à affamer les Ukrainiens. Même si en réalité ce sont les koulaks petits-bourgeois qui avaient créé la famine en réagissant à la lutte des classes en détruisant la nourriture par pure cupidité, une faille supposée amorphe dans la politique de collectivisation de Staline a été désignée comme la cause. Le mensonge a été repris par William Randolph Hearst, le magnat des médias américains qui avait joué un rôle déterminant dans la fabrication du consentement pour les premiers projets impérialistes mondiaux de Washington au cours des trois décennies précédentes. À partir de là, il est devenu une partie de l’orthodoxie anticommuniste mondiale le fait que les Russes auraient organisé une famine en Ukraine.

Il suffit de regarder les sources derrière ce mensonge pour connaître l’ordre du jour qui le sous-tend : la projection. En plus de l’Allemagne nazie ayant bien sûr été une puissance génocidaire, les États-Unis avaient alors utilisé le sabotage des cultures comme une arme cruciale pour vaincre les peuples autochtones du continent, et ils maintenaient un programme d’eugénisme et de camps de concentration qui inspirerait directement les atrocités d’Hitler. Depuis lors, Washington a continué à utiliser la famine de masse et d’autres crimes de guerre pour soumettre les nations qui lui désobéissent, les sanctions américaines créant actuellement une famine en Afghanistan. Pourtant, la petite bourgeoisie ukrainienne a été désireuse de s’accrocher à ce récit sur la façon dont les communistes sont ceux qui commettent le génocide. Et avec la dissolution de l’Union soviétique, ce récit a évolué en une haine générale envers les Russes, qui fournit le mythe fondateur du projet fasciste ukrainien moderne pour lequel ces koulaks modernes ont agi comme base sociale.

L’« Holodomor » est le grand mensonge qui a servi de fondement à tous les autres mensonges que les dirigeants de Kiev ont imposé après le coup d’État pour justifier leur guerre par procuration contre la Russie : l’idée que Poutine a annexé la Crimée par une certaine poussée impérialiste plutôt que par realpolitik en réponse à l’expansion de l’OTAN ; les crimes de guerre dans tout le Donbass et les conflits ukrainiens plus larges qui ont été imputés à Poutine, mais qui manquent de preuves réelles de la culpabilité russe; le récit selon lequel la Russie est intervenue cette année sans provocation, alors que Kiev prévoyait clairement d’envahir les républiques du Donbass nouvellement indépendantes. (Kiev n’a même pas reconnu leur légitimité, et il avait utilisé une violence extrême pour essayer de les maîtriser à l’avance.) Les gouvernements post-coup d’État se préparent à la campagne de propagande de guerre actuelle à partir de 2014, promouvant agressivement l’Holodomor et d’autres récits antisoviétiques tout en censurant le discours communiste qui contesterait ces mensonges.

Le régime est allé jusqu’à dépeindre les collaborateurs nazis ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale comme des héros qui ont « libéré » l’Ukraine du communisme, et a criminalisé la remise en question de cette perception envers les « pères fondateurs » du pays. Ce qui s’est passé en Ukraine au cours de la dernière décennie est un projet d’édification de la nation, où l’empire américain purge toute trace de l’héritage russe de l’Ukraine et construit une nouvelle « Ukraine » artificielle qui existe dans le vide dans le temps. Les mille dernières années de liens profonds avec la Russie n’existent plus dans cette perspective, la seule chose qui ait jamais existé est « l’Ukraine » telle que les fascistes veulent que nous la comprenions. Avec chaque nouvelle histoire d’atrocité, une autre facette s’ajoute à la mythologie que les nationalistes ukrainiens ont construite autour de la Russie. Et plus il existe une justification pour les atrocités que ces nationalistes eux-mêmes commettent.

Les pogroms, les passages à tabac de dissidents politiques, les fusillades d’individus défavorisés ethniquement ou politiquement, et d’autres actes d’autodéfense ou de violence paramilitaire au sein de l’Ukraine post-coup d’État ne seraient pas possibles sans le gouvernement, ou le récit historique fasciste que le gouvernement met en avant. La structure politique et militaire de l’Ukraine, infiltrée à tous les niveaux par les néo-nazis, a favorisé un environnement ressemblant de plus en plus à l’Allemagne nazie. Une dystopie dans laquelle l’armée elle-même en est venue à utiliser le slogan « Gloire à l’Ukraine », le cri de ralliement du collaborateur nazi Stepan Bandera. « Il existe des documents montrant que lors des audiences contre le dirigeant de l’OUN, Stepan Bandera, en 1936, ses partisans accompagnaient le slogan ‘Gloire à l’Ukraine’ d’un salut de style fasciste », a déclaré Oleksandr Zaitsev, historien de l’Université catholique ukrainienne de Lviv, lorsque l’armée a commencé à utiliser le slogan en 2018. Même si les médias libéraux occidentaux insistent sur le fait que « Slava Ukraini » est une chose innocente à scander, et que soutenir l’Ukraine dans le conflit est une question moralement simple de soutien à la « souveraineté », la sinistre réalité de la situation devient de plus en plus évidente.

Selon toute vraisemblance, l’Ukraine perdra la guerre et le régime ne sera pas en mesure d’attaquer les républiques de l’Est qui se sont battues avec succès pour se libérer de ce nouveau fascisme. Mais le mythe d’une victimisation russe centenaire des Ukrainiens demeurera, et les impérialistes essaieront de l’utiliser pour favoriser une résurgence néonazie dans le pays. Espérons que le processus de dénazification soit extrêmement approfondi