samedi 17 septembre 2011

IMAGES DES PRIETO DE LA CAL DE ANDORRA

De ces "MISS" invitées, combien resteront aficionadas?Vinatero, jabonero pour GOMEZOtra pica putana Un quiebro de SANCHEZ Cadré, engagé, spectaculaire: IMANOL ne triche pas avec l'acier Un beau berrendo negro pour ABASOLOBanderillero de ALBERTO GOMEZ au balcon!Profil, quand tu nous tiens...Le second colorao de SÀNCHEZ









Dans l'épaule! Les as de l'esquinterie.... La ganadera aurait fait une "mauvaise" chute. A ses côtés, son fils TomàsSpectaculairement engagée, l'estocade de IMANOL SÀNCHEZTrois oreilles pour IMANOL, - une puis deux -en attendant mieux, le lendemaiDemi arène? Heureusement pour eux! Tendido sombra especial a 15 eurosDavid en grande discussion avec Imanol y compañeros Bocadillos y cerveza para los socios y los amig

DECEPTIONANTES, LOS PRIETO DE LA CAL DE ANDORRA

J’avais choisi les novilladas de «VILLA de ANDORRA », ce deuxième week-end de septembre, non pour y rechercher une aficion torista improbable, moi que révoltent depuis des lustres les pauvres images des spectacles light véhiculées par exemple sur Canal Sur Andalucia par les « Romerito boys », et leurs commentaires pour pensionnaires de centres spécialisés, mais justement pour y redécouvrir autre chose que ce que nous côtoyons ici, avec mes amis de verdad, dans nos arènes sérieuses et désesgarbadisées, pour mesurer ce qui nous différencie, nous, aficionados a los toros, de cette aficion hélas vieillissante de l’Espagne profonde, mais qui ne se prend pas le chou, qui se rend naturellement aux arènes- a los toros – parce que c’est la tradition pour ce monde festif, mais peu exigeant, -peut-être d’avoir trop souffert du poids oppressant du fascisme ?- friand d’oreilles et de rabos, plaza et toros demeurant les symboles culturels viscéraux sans lesquels la fiesta n’aurait aucun sens, bref, me replonger dans mes périples d’antan, renouer le lien avec ce que j’avais connu il y a une trentaine d’années, et qui avait d’ailleurs chassé à tout jamais des tendidos quelques amis qui m’accompagnaient.
Que dire ? Tout d’abord, le contact, merveilleux, fraternel, complice, avec des gens côtoyés le temps d’un apartado ou de la novillada, des gens hospitaliers, généreux, avec qui l’amitié se lie sans délai et sans façon, arrivés après 17 H en trainant la savate, leurs glacières, et leurs parasols, le paseillo démarrera avec 10 minutes de retard, mais c’est la fête, ils partagent leur merienda avec grand coeur, et ces moments-là ne peuvent être que des instants de plaisir partagé et de bonheur. Es tan importante difrutar con gente sincilla y amable. Oui, c’est si important de retrouver le goût des plaisirs simples, avec des gens simples, dans une relation amicale simple, au terme de quatre semaines d’enfer de « festival » - pas pour tout le monde, le festival de MARCIAC, mais finiront-ils par le comprendre, les adictos à la renommée forcenée!!- dans mon village où le bruit ne tarit jamais pendant 19 jours, où le village est confisqué pendant plus d'un mois. Quel bonheur de ressentir cette relation humaine non frelatée par le fric et l'orgueil réunis!!!
La novillada ? Décevante ! Parce que les novillos de PRIETO DE LA CAL étaient faibles, bien présentés, certes, avec des têtes bonitas, comme on le dit dans le jargon des taurinos, mais faibles, malgré le batacazo infligé par le jabonero sorti en premier, (ALBERTO GOMEZ en dessous de son sujet) six piques ou picotazos, avec des novilleros qui ne savent que se profiler pour faire passer un animal qui ne fait que passer faiblement, des PRIETO sans jus, sans poder, sans embestida, sans caste… Étonnons nous après des défilés de telles saloperies que les gens rejettent la pseudo corrida et que les plazas se vident : à peine une demi arène pour cette première tarde, guère plus le lendemain !
Le second jabonero cassa un burladero, ce qu’il paya illico comptant, en s’agenouillant ensuite à deux reprises. Faible et noble, distrait, sans charge. Une entière foudroyante de IMANOL SÀNCHEZ, en se couchant sur le morillo. Oreille.
IVÀN ABASOLO n’est pas à court de culot, faute de bagage: il étouffe un bestiau sans jus ni charge, pico et repico pour toreo profilé, se fait promener pendant de longues minutes, et termine par un desplante, avant une épée tendue dans le dos et ladeada. Le novillo le plus encasté du lot meurt debout.
Le quatrième animal poursuit les banderilleros et les met en danger. Il a poussé fort sous le fer, s’est fait enfermer. Il trébuche, s’affale. GOMEZ torée de salon à reculons, la muleta aveugle le novillo, jambe droite toujours en arrrière, desplante de tricheur, et désarmé final, épée et muleta abandonnées, en estoquant. Que pena !
IMANOL sait déjà toréer les tendidos. Banderilles à cornes passées, puis muleta accrochée, mais le garçon se veut dominateur. Son novillo, presque 4 ans, est noble à souhait. Il est distrait, mais le torero parvient à lui imposer quelques muletazos que le public apprécie. Et puis c’est l’engagement à l’épée, magistral, comme au premier, en basculant sur le morillo, en sortant bousculé, et le novillo mourra debout. Deux pavillons.
Le dernier est un manso qui fuit le cheval. Là aussi, profil et toreo à reculons, à droite comme à gauche. Se croiser ne figure plus au programme de l’art de Cucharès. Le novillo s’arrête en cours de faena, fixe les planches. Passes évidemment avortées. Aucune transmission, aucun dominio. Première épée: entière dans le dos, seconde dans les cartilages. ¡Vaya torero !
La musique ? Omni présente, et bruyante, dès les premiers coups de torchon. Mais elle est comprise dans le prix de l’abono. D’ailleurs, beaucoup avouent qu’ils vont aux toros une ou deux fois l’an. Et ils la réclament : « mùsica !! » Alguazil ? Invisible. Présidence ? Généreuse, excessive, évidemment. Mais c’est la fiesta. Et la fiesta, çà se marque.
A détacher: IMANOL SÀNCHEZ, au-dessus du lot de ses comparses.
Et, je me répète, public très très bon enfant. TRÈS large avec les récompenses qu’il peut régaler. Généreux, pour les toreros, avec le pañuelo, comme pour ses voisins, avec ses cañas et ses bocadillos de jamòn de TERUEL con tomate.
Une expérience, pour une autre aficion, peu exigeante, certes, mais combien attachante….
Muchisimas gracias, amigos aficionados de ANDORRA.


Hemos pasado un buèn rato con buena gente: eso vale todas las corridas de Dax o de Béziers.