samedi 26 septembre 2015

NON: FAFA N'ÉTAIT PAS "BOURRÉ"

A JEAN PIERRE, grand aficionado de Picardie, et MIREILLE
Aux amis qui font circuler, des bobards, souvent, que dorénavant je me refuse de "faire suivre"
A todos, avec mes excuses, mais aussi amitié, affection, respect.

Récemment, j'ai reçu dans ma boîte mails une vidéo, comme on en voit tant qui circulent sur le net, dont certaines nous font parfois sourire, elles sont un lien d'amitié, entre celui qui envoie et celui qui reçoit, un moment de bonne humeur, le temps de les lire, parfois de "faire suivre", selon l'humeur, avant l'atterrissage obligé dans la corbeille.
Celle ci montrait notre FABIUS national installé devant un micro, prêt à prendre la parole. Puis le visage s'est assombri, les paupières devenaient lourdes, comme celles d'un homme qui avait beaucoup bu. Inquiétude des proches, moment d'hésitations, conciliabules, au bout d'un moment "Fafa" a été conduit loin de la caméra, avec beaucoup de soin. Dignement. Fin de la vidéo. Et moi, j'ai fait suivre, à quelques adresses, persuadé de la véracité.
Voici le texte qui accompagnait les images, in extenso:


"Quelle équipe !!!!!!!!
Regardez notre ministre Fabius !!

La honte !!

Les médias ont parlé d'un malaise... Il était tout simplement bourré
Et çà représente la France !!"

Fin du commentaire.
Je voudrais simplement connaitre le Q.I. de l'auteur ou des auteurs de cette ordure. Quelle tristesse, quelle pauvreté d'esprit !!!
Qu'on me comprenne bien: ni lui, FABIUS, ni un autre, de droite et-ou de gauche, aucun politicien ne m'attire, encore moins ne m'émeut. Comme beaucoup d'autres, je me suis senti trahi depuis trop longtemps, par tous, et avant tout par ceux en qui j'avais mis mon engagement et mes espoirs, je ne pourrais en préférer un à d'autres. Et je les rends tous, responsables de la montée de ce FN, qu'ils prétendent combattre, mais d'abord en premier j'en veux à mes anciens camarades, inféodés à la gauche bobo, sans compter le premier responsable de tous:  MITTERRAND, avec le brevet de respectabilité qu'il délivra à LE PEN, pour mieux battre la droite.

Tous!!

Ceci est une chose.

Autre chose est l'entreprise de déstabilisation menée par les manipulateurs de l'ombre, souvent au service de ceux à qui  profitent les troubles et les inquiétudes croissantes des citoyens, les populistes, qui, dans l'ombre et l'anonymat, exploitent les espoirs déçus des gens, de tous les gens, même ceux qui croient échapper à ces campagnes de propagande sordide, orchestrées dans le seul but d'attiser les haines, pour servir les appétits de ceux qui tirent les ficelles, les cagoulards qui écrient et publient bobards et mensonges pour mieux nous rouler dans la farine . De droite ou de gauche, tous y trempent.
Et ce, dans tous les domaines. Y compris le domaine taurin. Certains savent de quoi je parle....

Évidemment, je le "confesse", je suis bien naïf, j'aurais du me méfier, flairer l'entourloupe....Mais pourquoi se méfier, quand chaque jour apporte son "scoop" plus sensationnel que celui de la veille, le plus souvent des vidéos salées de pipoles ou d'anonymes en quête de célébrité se succèdent sur la toile sans l'ombre d'une retenue, ni d'aucun signe qui nous mette en garde.... Qui a aujourd'hui idée de ce peut être la morale? A quoi pourrait-elle servir, puisqu'il n'y a plus de tabou. Des nus, des sexes, des culs, comme s'il en pleuvait, des orgies pampelonaises  ou barcelonnaises, en veux-tu en voilà, - ne parlons pas des sites pornos à portée de tous, enfants compris - des ivrognes enfin, rien n'est tabou, tout s'expose, gesticule, se met en scène, devant les caméras, tout est filmé scrupuleusement, dans le moindre détail de provocation pour être vu par des millions d'internautes. Alors, un de plus ou de moins, Fafa, ou un autre, qui aurait bu plus que de raison, on finit par ne plus être ni choqué, ni étonné, l'éthylisme est devenu un phénomène de société. De mode. Par exemple, les filles, autrefois plus prudes qu'aujourd'hui mais surtout que l'on voyait beaucoup plus sobres, en privé ou en public, s'affichent aujourd'hui aussi alcoolisées que les gars, avec canettes, verres et bouteilles,  dans des tenues souvent plus que débridées, dans les fêtes, dans la rue, elles se saoulent sans retenue, sans complexe....Donc"Fafa" aurait bien  pu être filmé "bourré, comme prétendait le commentaire...Où était le problème?

Le problème, justement, c'est que FABIUS était victime d'un malaise vagal, chose que savait pertinemment celui qui le traite comme un ivrogne.  Mais que nous, qui recevons un mail parmi d'autres, ne voyons pas toujours venir. Et  le ministre des Af. Étrangères n'était pas bourré, mais malade. La méprisable intention  de lui nuire, bassement, le mépriser, le salir, dans l'anonymat le plus lâche, est la seule motivation de l'auteur. Motivation crapuleuse, donc condamnable. Qui me conduit: 1°: à publier cette mise au point, qui sera connue j'espère par celles et ceux à qui j'ai maladroitement adressé cette saloperie, ce dont je ne suis pas fier, 2°: à décider de jeter dorénavant à la corbeille tous, absolument TOUS, les torchons généralement présentés comme des documents authentiques, plus vrais que vrais, qui aboutiront dans ma boîte. Parce qu'ils sont très souvent trafiqués. Parce que ces campagnes peu ragoûtantes de dénigrement systématique, qui salissent gratuitement des gens quels qu'ils soient, dans le seul but de nuire, de déstabiliser des citoyens inquiets et crédules, sans conscience civique et citoyenne, devraient être sévèrement punies: elles entretiennent un climat détestable, dangereux, qui mène la France et les Français dans l' impasse de la haine et de la guerre.
Et à mon humble avis,  tous les partis, tous, manqueraient de balais, si chacun d'eux devait nettoyer devant sa porte  pour entreprendre  le grand nettoyage.
TOUS !

Pour exprimer à JEAN PIERRE qui lit mon modeste blog, depuis sa Picardie lointaine, ma respectueuse gratitude, je me permets de publier ici son message d'humanité, d'amitié, de respect, et de sagesse, totalement à l'opposé de la folie et de la débilité des malades et des lâches planqués derrière leurs claviers qui répandent  leur  mal être et leur folie à travers les réseaux  dits sociaux.

"Bonjour cher Pedrito,

Je suis désolé de voir qu'un de vos correspondants, dont vous relayez malheureusement le message débile, puisse ainsi railler le malaise d'un homme qui visiblement n'est pas "tout simplement bourré" comme il ose l'écrire ci-dessous.

A cet individu je luis souhaite de ne jamais faire de malaise vagal, conséquence de la fatigue, du stress, et comme l'a dit Fafa lui-même d'un problème de grippe qu'il avait à ce moment. Point n'est besoin d'être médecin pour constater sur cette vidéo que le comportement de Fafa n'a strictement rien à voir avec le comportement d'un mec bourré comme ceux que l'on rencontre malheureusement si souvent dans nos ferias.

Même Le Figaro, qui ne porte pas spécialement Fafa dans son cœur ne relaye pas une telle info !

Le respect dans ce monde de plus en plus fou et débile est une denrée de plus en plus rare.

Je terminerai ce coup de gueule en rappelant un mot célèbre d'Albert Einstein : "Je ne connais dans ce monde que deux choses infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais pour l'Univers, je n'ai pas encore acquis toutes les certitudes." Merci Monsieur Einstein ! Vous aviez vu juste...

Cordialement et avec respect !"

Merci de m'avoir ouvert les yeux: je ne pouvais pas garder pour moi ces quelques mots d'un sage.
A mon tour, cordialement et avec respect, à  vous et à votre épouse, nous gardons de vous le meilleur souvenir.
Pedrito

vendredi 25 septembre 2015

LA RELIGION ANIMALISTE: CELLE DES INTERDITS

 SOUS COUVERT D'ANIMALISME: UN MONDE D'INTERDITS

En 1952, les mots  animaliste, animalisme, ne figurent pas dans le petit Larousse Illustré
Définitions Web: L'animalisme est une éthologie étude des moeurs qui défend le droit des animaux d'une façon qui dépasse une simple considération écologique, c'est-à-dire considérer les animaux en tant qu'individus. Comme des être humains. ..http://fr.wikipedia.org/wiki/Animalis
Aujourd'hui, le terme animaliste s'est répandu à une vitesse grand V . Propagé par des écolos plus préoccupés de ratissage électoral que d'écologie. Il figure dans tous les écrits et discours de l'homme écolo  "moderne" plus prompt à défendre insensément l'animal que de se préoccuper des salades et des fruits empoisonnés par les pesticides. Et les adeptes de cette nouvelle mode sont d'autant plus actifs, organisés en véritables commandos, qu'ils sont peu nombreux. Comme pour mieux affirmer leur combat  de piètres Don Quichotte contre les moulins de La Mancha, les moulins ici étant les traditions humaines que d'obscurs lobbies veulent interdire, parce que nous vivons un monde d'interdits, décidés par des politiciens et des terrorristes.

Les animalistes campent autour des arènes pour agresser, insulter, vilipender, les aficionados, avec une violence inouïe, pour ensuite se poser en victimes, lorsqu'ils récoltent un peu de la violence qu'ils ont semé. Ces gens-là sont sûrs de leur bon droit, celui de mener un pauvre combat  au  service de la cause animale: interdire la corrida, interdire la chasse, - tiens, tiens, on ne les voit jamais autour des chasses à courre ...!!!- , interdire de manger de  la viande, du poisson, interdire de gaver les oies, les canards. Les musulmans et les juifs interdisent le porc.....Les animalistes végétariens et végétaliens interdisent, eux, de consommer tout ce qui a trait à l'animal, toute sorte de viande, poisson, oeuf, ils sont par conséquent plus intolérants encore que les premiers nommés, les intégristes musulmans qui veulent assujettir à leur folie criminelle le monde libre, et qui lapident les femmes, les voleurs, les impies, les non musulmans, les homos, ils emprisonnent, ils torturent, ils massacrent, pour obéir à leur imbuvable dieu, les autres, les animalistes, jettent de semblables interdits, tout aussi répugnants, sous le prétexte primaire de s'opposer à la souffrance des animaux, qu'ils comparent aux humains, et à qui ils attribuent des sentiments et   des "droits", et qu'ils mettent donc sur le même pied d'égalité que l'humain.
Que savent-ils de la nature, ces prétendus défenseurs des animaux? De ses lois millénaires, dont l'humain depuis toujours s'est inspiré et s'inspire, dont il s'est  depuis toujours nourri, physiquement et intellectuellement, depuis que la vie habite notre planète? De ces lois naturelles comprises entre la naissance et la mort, dont les animaux n'ont que faire, eux qui naissent, croissent et meurent, dans le seul cadre fixé par la terre mère, en n'obéissant pendant leur existence, qu'elle soit brève ou longue, selon leur espèce, qu'à leur instinct naturel.

Seul l'homme est humain, doué de raison, de sa propre raison, même si chaque humain ne partage pas la même raison que son semblable, le reste, l'amour immodéré, déplacé, malsain, la préférence même de certains êtres pour des animaux, comme il cela se répand dans nos sociétés dites avancées, modernes, occidentales ou autres, la dévotion due notamment à certains animaux de compagnie mieux traités que des enfants, et qui confine à l'idolâtrie n'est que discours ou philosophie sur de faux problèmes, des discours qui évacuent la vérité naturelle: on nait pour mourir, humains et animaux, sans que  nul ne puisse l'oublier et inverser les rôles, par exemple professer le prétexte fallacieux que l'on peut se passer de viande pour vivre, ou celui ridicule que "mon chien est mon semblable", donc il a des droits, comme l'être humain, alors que des  milliards d'humains dans le monde n'ont aucun droit que celui de subir, souffrir, de la malnutrition, de la maladie, du despotisme sanguinaire des dictateurs politiques ou religieux.

Lorsque j'étais enfant, en période de guerre, et même plus tard, dans les années 50/60, chez nous, comme dans de nombreux foyers pauvres comme  le nôtre, nourrir quatre enfants avec un salaire de misère était pour les parents une gageure chaque jour renouvelée. Pour acheter de temps en temps un peu de viande, notre mère vendait le gibier que notre père chasseur ramenait de sa chasse: perdreaux, cailles, bécasses, lièvres, nous permettaient de goûter de temps en temps aux coustellous du boucher voisin. Ceci est notre culture, tout au moins la mienne, et rien ni personne ne m'en changera.

Aujourd'hui, l'animalisme est en passe de devenir une nouvelle religion. Pour certains extrémistes, le pas a été  franchi. Depuis longtemps ! La raison n'est plus, ce sont les émotions exacerbées par ce fanatisme nouveau, cet animalisme quasiment religieux, qui tiennent lieu de raison. Et celui qui est habité par sa foi animaliste suit aveuglément son combat  qu'il croit évidemment juste pour ne se consacrer qu'à l'animal jugé  martyre. Ni autocritique, ni début de réflexion, ni remise en cause de ses certitudes, ni essai de comprendre celui qui ne partage pas son aveuglement. Nous sommes au coeur d'une croisade des temps modernes, attisée et financée par des intérêts médiatiques, relayée par des politiciens de tout bord en quête de suffrages, affairistes cupides et politiciens manipulant dangereusement des ignorants fanatisés, qui veulent donner un sens à leur vie, sans se poser de questions autres que la vie et la mort des taureaux, des veaux, des truites et des crabes, ou le destin des canards gras. Depuis longtemps, les politiciens ont tué leur idéal, s'ils en avaient un, les animalistes se raccrochent donc à ceux qui gueulent le plus fort: les  populistes qui n'ont de la mort qu'une vision recroquevillée.

Et ces êtres dangereux entrainent avec eux leurs propres enfants, jusqu'à les enchainer au milieu des arènes, les mettre carrément en grand danger, en faire surtout dès leur plus jeune âge des hors la loi, pour, du moins le croient ils, culpabiliser les publics venus pacifiquement assister à un spectacle totalement reconnu et autorisé par la loi.

J'emprunte ici à un texte relevé sur un blog espagnol : quelques lignes qui me semblent traduire ce que revendiquent et éprouvent  les animalistes qui s'expriment sur ces réseaux dits sociaux, où la lapidation- virtuelle, (en attendant mieux, car ailleurs, chez les intégristes islamistes, c'est avec des pierres, que l'on tue,  mais ici, avec des mots, la folie haineuse est la même,)  est chose courante contre les humains coupables de n'être pas animalistes,  réseaux dits sociaux où la sagesse m'interdit de pénétrer, je laisse cela à plus jeune. Ou plus motivé.

"L' exhibitionnisme pathologique de sa  propre bonté envers son animal caractérise la propension de se tourner vers la violence aveugle des prosélytismes religieux contre ceux qui réfutent leurs dogmes. Comme par hasard, c'est aujourd'hui le langage des islamistes les plus sanguinaires. .....Les animalistes végétariens et végétaliens, convertis à leur nouvelle religion, ne recherchent que la compagnie de leurs semblables, pour avoir sans cesse leur appui, et partager leurs recettes et conseils divers, également partager et réciter leur credo: faire souffrir un animal c'est très mal, nous n'avons- C'EST LEUR DISCOURS -  aucun droit de domination, ni sur un humain, ni sur un animal, respecter le code de conduite selon lequel n'utiliser que du linge synthétique, refuser des invitations à des grillades, des images ou videos sur des animaux maltraités....Sur les commentaires des réseaux sociaux, ivresse compassionnelle pour les animaux, chats et toutous, monologue où l'on se complait dans une douleur morbide, les plaintes incessantes évoquent surtout un moteur qui tourne à vide."
Curieusement, les animalistes prétendent entr'autres règles morales, cest ce qui est dit ci-dessus-  n'avoir aucun droit de domination, ni sur les humains, ni sur les animaux. Pourtant ils s'arrogent le droit de venir jusqu'aux portes des arènes pour insulter les aficionados, les abreuver de leurs menaces et invectives imbéciles, telles "La mort n'est pas un spectacle", alors que la corrida est un spectacle légal, autorisé par la LOI FRANÇAISE, y vient qui veut, celui à qui çà déplait n'est surtout pas obligé d'y venir, qui plus est, seulement pour troubler l'ordre public. On ne le répètera jamais assez: manifester, chacun en a le droit. Provoquer des citoyens qui vivent dans la légalité, dans le respect des lois, contrairement aux voyous qui veulent les en empêcher: NON!!!
Mille fois NON!!!

jeudi 24 septembre 2015

UNE INVENTION FRANÇAISE: LE PETO.

JACQUES HEYRAL: L'INVENTEUR DU PETO, QUI PROTÈGE LE CHEVAL.


Il semblerait que c'est lors d'une corrida en France que pour la première fois apparut le peto, ou carapaçon, ce plastron qui protège les chevaux des picadors. Cela se passait au 19 ° siècle, dans la région de NÎMES, et la pratique se répandit ensuite en ESPAGNE. L'inventeur s'appelait Jacques HEYRAL, aujourd'hui son arrière petit-fils a repris le flambeau, et son écurie de chevaux de picadors est connue de tous les aficionados.
Il s'agissait au début d'un outil très modeste, que son inventeur ne cessa d'améliorer, en fonction de l'ndroit des blessures infligées par les taureaux à ses chevaux, jusqu'à ce que cette protection devienne l'imposant carapaçon que l'on connait aujourd'hui. Un exemplaire datant des années 1920 est conservé dans la propriété familiale des HEYRAL, ainsi que l'attestent divers écrits et documents figurant dans différentes arènes, telles que BÉZIERS, NÎMES, et d'autres plazas de moindre importance, mais tous sont la preuve de l'exactitude du fait que l'auteur de cette innovation est bien Jacques HEYRAL.

A tel point que, dès qu'ils testèrent son efficacité, les picadors espagnols qui venaient officier en FRANCE apprécièrent rapidement la différence: piquer avec le peto posé sur le cheval diminuait notablement le risque du métier, et ils en furent si satisfaits, que le duc de VERAGUA, informé, commanda rapidement un exemplaire de cette nouveauté à Jacques HEYRAL. Et selon la déclaration de Philippe, l'actuel propriétaire de l'écurie, le duc organisa dans sa propriété une tienta, à laquelle assistait le général  Primo de RIVERA. Le général donna immédiatement des instructions rendant obligatoire l'usage du peto, décision historique qui devait profondément modifier dès ce jour la tauromachie.


 Et c'est un autre Français propriétaire d'une écurie de chevaux, Alain BONIJOL, qui a marqué une étape importante dans l'évolution du peto. Dans le milieu des années 90, il fabriqua une protection pesant environ 30 kilos, homologuée par le Ministère Espagnol de l'Intérieur, et constituée d'un matériau plus résistant et plus léger, un tissus anti-balles appelé kevlar. BONIJOL assurait que la moyenne des chevaux blessés au cours d'une saison totalisant environ 70 corridas, était tombé de 10 à seulement 2 !

L'ESPAGNE évidemment ne pouvait rester insensible à ces améliorations, et depuis maintenant 12 ans, l'écurie de SÉVILLE et celle de VALENCIA - NAVARRO - utilisent ce matériau pour fabriquer leur carapaçon. Quand au dernier peto, que Alain BONIJOL a mis au point, il ne pèse pas plus de vingt kilos, Il est probable que c'est grâce à lui que les autres "cuadras" de chevaux réalisent d'excellentes prestations dans les arènes où elles opèrent.


C'est ainsi que les picadors d'aujourd'hui utilisent à moindre risque cette  invention française que leurs prédécesseurs espagnols du XIX °siècle qualifiaient à leur retour tràs los montes d'invention magnifique: le "peto", grâce auquel les chevaux ne meurent jamais plus - ou presque, sauf très rare accident - dans une arène.
Source: Antonio ARÉVALPublié par José CISNEROS
                                                                                                               BLOG: De Catafalco y de Oro
Traduit par Pedrito















lundi 21 septembre 2015

ENHORABUENA Y MUCHISIMAS GRACIAS A LOS Hnos GRANIER

A VIC, LES NOVILLOS  DES FRÈRES GRANIER 
N'ONT PAS FAIT REGRETTER LA DÉFECTION DES "HOYO DE LA GITANA"

Annoncés depuis quelques mois pour cette novillada de Septembre, les HOYO DE LA GITANA n'étaient pas présents comme prévu ce dimanche 20 aux arènes Joseph FOURNIOL. Et ils sont repartis à SALAMANCA sans être lidiés. 
Pourquoi? 
J'ai cherché sur le site du CTV les raisons précises de ce changement de dernière minute, puisque c'est à notre arrivée à VIC vers 15H ce dimanche de la St Mathieu, que nous avons su que le lot initial était refusé. Mais je n'ai rien trouvé. Pourtant, on nous a annoncé avant le paseo qu'un communiqué avait été publié sur internet, sans que je ne puisse en trouver trace. Je n'ai donc pour ma part rien appris, aucune détail ni précision sur cette défection peu banale. C'est par le bouche à oreille d'amis aficionados que dès notre arrivée à VIC, il nous a été dit que "les toros ne tenaient pas debout"!! ...Mystère!! J'aurais supporté une explication un peu plus détaillée, que celle qui nous a été distillée dans le bruit avant le paseo, mais ici aussi et même ici SURTOUT,  comme presque partout, c'est dans les callejons, là où on ne paye pas, là où se bousculent en trop grand nombre les "invités", les parasites, les pseudo pros du flash et de la reseña officielle  et tous les lameculos indésirables du système, c'est LÀ qu'on sait précisément TOUT, en détail, et qu'on donne le ton de la claque et des indultos de merde, tandis que ceux qui payent, dans les gradins, ceux qu'on insulte et qu'on veut faire taire, depuis les callejons ou près de nous depuis les tendidos, par gogos interposés souvent haineux au service conscient ou inconscient des magouilleurs et des truands, ceux-là ne savent rien ou presque rien, des bribes.
Payez, taisez vous, nous faisons le reste!! 
J'exagère ? Allons donc !! Si peu !! 

Énorme déception donc, pour celles et ceux qui, comme moi et d'autres, se passionnent pour le "TORO", véritable garant de la survie de la fiesta BRAVA, et non pour les couleurs des habits de lumière, pour les bas roses,  et les petites figuras qui les portent. On attendait ces toros après plus de 10 ans d'absence, depuis les mémorables tardes vicoises des années 2004, 2005, 2006, ces HOYO DE LA GITANA d'origine Santa Coloma, Buendia, Pérez Tabernero, qui paissent à Tamamès, SALAMANCA. Appréciés et aimés du monde aficionado, certains avaient accompli les 500 kilomètres qui les séparent de VIC avec l'espoir de revoir combattre ce fer d'une bravoure légendaire.....Pour apprendre brutalement que la belle promise leur faisait faux bond, sans trop d'explications....
Sollicités en dernière minute par des organisateurs qui n'avaient d'autre choix que de parer au plus pressé, c'est-à-dire trouver dans l'urgence un lot digne de VIC, les frères GRANIER nous ont présenté un lot de novillos qu'ils gardaient semble-t-il pour une corrida à St MARTIN DE CRAU, en 2016. Un lot irréprochable, magnifique de présentation. Ce qui nous fait dire que nous avons eu beaucoup de chance de voir sortir ce lot ici, pour ce dimanche vicois. Nous avons vu des novillos -toros, solides, encastés, como le gustan a los aficionados. Difficiles, parfois, pour des novilleros très verts, comme c'est souvent le cas. C'est justement là pour nous l'intérêt. Aburrimiento inconnu. Passion entretenue, sans faiblir, d'un bout à l'autre de la tarde. Après la novillada, comme j'allais saluer et remercier les ganaderos, tellement ils le méritent, je leur fis part de l'inquiétude qui fut la mienne, en apprenant la défection des novillos charros. Inquiétude  dissipée dès que je sus qui les remplacerait. Et j'ajoutais, sans rire, aux deux frères GRANIER: " Si l'on m'avait annoncé des Jalabert en remplacement, je déchirais mon billet et je rentrais à la maison, heureusement, vous êtes  venus, vous êtes là, et nous avons passé deux grandes heures de toros grâce à vous et votre aficion", ce qui ne manqua pas de les faire savourer un plaisir mérité. Ceux qui me connaissent savent bien que je ne bluffais pas, je serais parti, j'ai un immense respect pour les gens de la terre,  humbles et valeureux, tels ces éleveurs modestes mais pétris de courage et d'honneur, dans GRANIER, il y a grain, grana, grenier, tout çà dit bien ce que çà veut dire, rien à voir avec les petits parvenus qui sont nés avec une cuillère d'argent entre les lèvres, qui ne connaissent de la vie que les poches bien garnies dès les premiers caprices,  qui n'ont connu aucune privation, ce qui leur laisse croire qu'ils appartiennent à leur élite, car s'ils nous croisent ils nous prennent de haut, même si l'on pèse 40 ans de plus que leur infâme prétention.
Nous avons donc assisté à une véritable tarde de toros, encastée, solide, sans jamais, JAMAIS, nous ennuyer une seule seconde, du moins pour ce qui concerne les quadrupèdes eux-mêmes, les garçons, eux, ont fait ce qu'ils ont pu, ils ont dû s'accrocher, ferme, sans réussir à se hisser au niveau de leurs opposants:  ils ont été dominés, par des novillos difficiles, trop ardus pour leur bagage modeste.

Au total, les 6 novillos ont pris 21 piques, 3 piques pour la moitié d'entre eux, 4 piques pour les trois autres. Mais, comme toujours, 21 piques crapuleuses, pour affaiblir, démolir, anéantir parfois, des piques malgré tout prises en mettant en suerte de plus en plus loin, jusqu'à 25 mètres pour les dernières, mais surtout, SURTOUT, même s'ils n'ont pas toujours poussé en braves, tous les GRANIER sont arrivés à la mort "boca cerrada". TOUS ! La caste, incontestable!

Le premier novillo a poussé trois fois la cavalerie, pour des piques traseras, puis devint vite tardo, dangereux. Manuel VANEGAS s'est jeté dans les cornes pour une entière un peu plate. Le quatrième se fit longtemps prier avant de se décider à embestir. Cites croissés en débuts de séries, puis toreo parallèle. Peu de charge. Entière tombée. Oreille.

Après sa prestation héroïque Parentissoise, devant le magnifique novillo encasté TOSTADINO, des "Maños", on attendait avec beaucoup d'espoir Guillermo VALENCIA: las! Nous en fûmes pour la seconde déception du jour. Nous n'avions pas devant nous le même novillero, l'alchimie taurine faisait faux bond à nos espoirs. De format modeste, son premier GRANIER, un cardeno obscuro, pousse trois fois au cheval, seul, sans y être invité par le piquero, puis repart à nouveau de 25 mètres pour une autre embestida. Pique brisée! Faenita de la main droite sans vouloir ou pouvoir se croiser. Essai avec la main gauche, vite abandonné. Entière au troisième essai, le novillo lutte longuement en brave contre la mort, avant de se coucher.
Quatre charges également contre la cavalerie, avec le joli quinto bueno, avec du trapio, du morillo,  piques traseras, puis dans l'épaule, le voyou de service ne se gêne pas malgré les protestations de quelques irréductibles, que les gogos et lameculos des callejons s'acharnent à qualifier d'intégristes, ou talibans, rien que çà!!, il faudrait se taire et cautionner toutes les saloperies qui vident les arènes....Ben voyons! Pourquoi se gêner? Pourquoi ne pas continuer à tuer la corrida, en esquintant les suertes, en bafouant, en se moquant des fondamentaux, puisque les "spectateurs" gogos non seulement, approuvent en se taisant, mais de plus interpellent , insultent et menacent ceux qui osent protester? Si la corrida est condamnée, si la FIESTA BRAVA devient un peu partout une parodie, si les gradins sont clairsemés, de plus en plus, çà n'est surtout pas la faute des taurinos, des figuras, ni de ceux qui les laissent magouiller, c'est, bien sûr, la faute des aficionados qui protestent....
Et Guillermo, qui nous avait permis de rêver à beaucoup mieux, torée lui aussi sur le passage, un animal qui me parait être à ce moment-là le plus toréable de la tarde. Le garçon ne peut lier deux passes, sans parvenir à intéresser le GRANIER qui promène son regard ailleurs que vers la muleta. Après chaque passe, le Colombien  se replace sur le chemin qu'a choisi le novillo. Puis une épée entière dans le morillo, et quelques secondes suffisent, pour que l'animal tombe comme foudroyé. 

Joaquim GALDOS "hérite" d'un joli negro cardeno, qui prend deux putanas rations traseras, puis la troisième dans l'épaule. Consignes certainement prodiguées par le novillero au piquero à ses ordres!  Étonnons nous ensuite que les novillos se réservent et multiplient les défauts! Celui-ci poursuit quand même les peons jusqu'aux planches, - l'un d'eux échappe de peu à la cogida.-, puis il suit la muleta, passes évidemment de profil, sans se croiser, et il fait finalement reculer GALDOS, qui capitule, après quelques muletazos sans aucune prise sur l'animal. Une demi épée. 
Tardo est le 6° novillo, qui charge 4 fois, pour quatre rencontres carioquées et pompées. Puis le novillero fait des passes, dans un destoreo brouillon, sur le recul, pasito detràs, sans sans tenter une seule fois de charger la suerte. Alors que l'animal paraissait  apte à être dominé, pour peu que le poignet conduisant la charge soit sûr, dominateur. Il n'en fut rien. Pinchazo, épée dans le poumon, plusieurs fois le GRANIER s'agenouille et se relève, longuement, il lutte contre la mort, avant de s'effondrer. Aplausos. 

Non! Je n'ai pas regretté l'absence des "Hoyo" défectueux. Le lot des GRANIER dans son ensemble fut très correctement présenté, aucune faiblesse, un peu de bravoure, beaucoup de caste, et donc de piquant.  Malgré quelques carences, pour "servir", "humilier",  intérêt entretenu jusqu'à la dernière seconde, illustré par la mort spectaculaire du sixième, peut-être le meilleur du lot, pour moi. Qui obtint le mouchoir bleu. A la noblesse imbécile, je préfère, et de loin, l'émoi provoqué par la fiereza. Ce fut une novillada digne de VIC, de sa réputation, et de ses - TROP RARES - aficionados exigeants.

Comment ne pas évoquer justement et remercier ces amis de tendidos, rencontrés ici et là, avant ou après la course, autour des arènes, souvent les mêmes, pour évoquer et partager les émotions passées ou à venir, celles dont on rêve, dans notre passion commune pour le TORO ROI. Et à chaque fois, le cercle de ces amis s'élargit un peu plus,  fort heureusement,  même si nous sommes,  aficionados a los toros,    de moins en
moins nombreux sur des gradins de moins en moins garnis, mais à chaque fois, le plaisir est intact, intense, car les valeurs de la FIESTA BRAVA sont notre lien commun: intégrité et respect des suertes, de TOUTE la lidia, en premier la suerte de picar, respect du toro limpio et sauvage, car sans "toro fiero" il n'y a rien de vrai ni de respectable, que du clinquant, du faux, du bidon, des trampas, avec, au bout, la fiesta circo condamnée à disparaître. Clinquant, trampas et bouffonneries, que beaucoup ne perçoivent même pas, organisés, entretenus, jusqu'à finalement ne plus même respecter le public qui est pris, sans qu'il réagisse jamais, que pour le cochon de payant, docile, muet, ignare, dont rêvent les taurinos, clientèle d'arènes sans autre aficion que celle du mouchoir blanc.
Tant pis pour ceux que mon intransigeance choque, parmi des amis que j'ai pu côtoyer, et qui continuent de cautionner, ou "de faire comme si", je considère qu'ils n'ont pas tout à fait les yeux en face des trous: je me refuserai toujours, pour ma part, et jusqu'à la fin, de cautionner les magouilles et tous les arrangements secrets ou non, tout ce qui pour moi conduit la corrida à sa mort, si nous, aficionados, ne réagissons pas avec l'énergie qui nous reste.

Abrazo fuerte à celles et ceux qui rêvent et résistent

N.B.  Amis aficionados, vous me lisez, certes, vous me le dites souvent, mais vous pouvez aussi donner votre opinion, animer la "tertulia",  c'est profitable pour tout le monde, et vous pouvez ensuite signer de la façon qui vous convient. 
Ceux qui pensent se grandir en m'insultant et en éructant leur misérable lâcheté de manière courageusement anonyme, sous le couvert de blogs prétendument "aficionados a los toros", ils peuvent toujours compter  sur la complicité de quelques couleuvres qui se pavanent dans les callejons. 
Ici, ils ne sont ni invités, ni bienvenus. Il ne  manque ni forums ni  sites où peuvent s'épancher les faux-culs de tout poil. Dans le genre, le dénommé  Manolo, entr'autres, mais il n'est pas seul. me comprendra . 




Photo gracieusement envoyée par Didier "El Grillo": il s'agit du premier novillo de Guillermo VALENCIA, au moment du quatrième contact - sans rechigner - avec la cavalerie: la pique se brise, net!  Deux minutes auparavant, à la troisième rencontre, le piquero s'est retrouvé désarçonné, debout  près du cheval, sans qu'il y ait eu batacazo.



jeudi 17 septembre 2015

LE MONDE ENTIER N'EST QU'UN SEUL PAYS (PROVERBE ITALIEN)

Bonjour,

J’avais évoqué le cas de cette femme courageuse dans ma dernière lettre au président OBAMA, celle de janvier 2015.
J’avais prévu de parler de son histoire lors de la rencontre avec Gerardo et Adriana à la fête de l’Humanité, le 12 septembre, mais je ne l’ai pas fait.
Des comités commencent à se former à Cuba et dans le monde pour demander au gouvernement des Etats-Unis au moins un traitement humain en prison, pour Ana BELEN MONTES. Le moment semblait opportun pour le faire, quand le dialogue a repris entre Cuba et les Etats-unis.Voici un petit texte écrit à partir de ce que j’ai lu sur elle.
Bonne journée.
Jacqueline ROUSSIE



Ana Belén Montés, née en 1957, est fille d’un médecin militaire d’origine portoricaine, qui travaillait au sein de l’armée US.
Après avoir obtenu une licence, puis une maîtrise en relations internationales à l’Université de Virginie, elle est entrée à 28 ans à l’Agence de Renseignement pour la Défense du Pentagone (DIA), où elle devenait, 7 ans plus tard, analyste. Elle a eu quelques temps un emploi fictif à la représentation diplomatique à La Havane, soit disant pour « étudier » les militaires cubains. En 1998, retour dans l’Ile pour cette fois, « observer » le déroulement de la visite du Pape Jean-Paul II.
Cette femme discrète, devenue analyste de première catégorie au Pentagone, spécialiste de Cuba, avait accès à presque toute l’information sur l’Ile dont disposait la communauté du renseignement, en particulier sur les activités militaires cubaines. De par son rang, elle était membre du très secret « groupe de travail inter agences sur Cuba », qui rassemble les principaux analystes des plus hautes agences de renseignements des Etats-Unis, comme la CIA par exemple.
Elle a été arrêtée en septembre 2001, jugée et condamnée à 25 ans de prison en mars 2002 pour espionnage. Elle avait remis à Cuba, sans contre partie financière, l’information lui permettant de connaître les plans d’agression des Etats-Unis contre l’île.
Je laisse la parole à Ana Belén Montés. Voici ce qu’elle a déclaré lors de son plaidoyer au moment de son procès :
« Il existe un proverbe italien qui peut-être, décrit le mieux ce que je crois :
Le monde entier n’est qu’un seul pays. Dans ce pays mondial, le principe d’aimer son prochain comme soi même, est le guide essentiel pour des relations harmonieuses entre tous les pays.
Ce principe implique tolérance et compréhension pour la façon de se comporter envers les autres. Il implique que nous traitions les autres nations comme on aimerait être traité : avec respect et considération. C’est un principe que, malheureusement nous n’avons jamais appliqué à cuba.
Votre honneur, je suis devant vous aujourd'hui pour une activité à laquelle je me suis livrée parce que j'ai obéi à ma conscience plutôt qu'à la loi. Je crois que la politique de notre gouvernement vis-à-vis de Cuba est cruelle et injuste, profondément agressive, et je me suis sentie moralement dans l'obligation d'aider l'île à se défendre contre nos efforts de lui imposer nos valeurs et notre système politique. Nous avons fait preuve d'intolérance et de mépris à l'égard de Cuba depuis plus de 40 ans. Nous n'avons jamais respecté le droit pour Cuba de choisir sa propre voie vers ses propres idéaux d'égalité et de justice. Je ne comprends pas pourquoi nous devons continuer à dicter aux Cubains comment ils doivent choisir leurs dirigeants, qui peuvent ou ne peuvent pas être leurs dirigeants, et quelles sont les lois appropriées pour ce pays. Pourquoi ne pouvons-nous pas laisser Cuba poursuivre son propre chemin, comme le font les Etats-Unis depuis plus de deux cents ans


Ma manière de réagir à notre politique Cubaine a peut-être été moralement condamnable. Peut-être que le droit pour Cuba d'exister libre de toute pression politique ou économique ne justifie pas les informations secrètes que j'ai transmises pour l'aider à se défendre. Je peux seulement dire que j'ai fait ce qui me paraissait être juste pour réparer une grave injustice. 


Mon plus grand désir est de voir des relations amicales s'établir entre les Etats-Unis et Cuba. J'espère que mon cas contribuera d'une certaine manière à encourager notre gouvernement à abandonner sa politique hostile envers Cuba et à collaborer avec la Havane dans un esprit de tolérance, de respect mutuel, de compréhension... »
Ana Belén Montés a été en quelque sorte précurseur des nouvelles relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Elle est la prisonnière 25037-016 de la prison de Carswell, une annexe du FBI de la Station Aérienne de la Marine des Etats-Unis. Elle y est internée dans la section de psychiatrie, bien que ne présentant pas de troubles de ce type. C’est un lieu dangereux pour elle, qui pourrait avoir de graves répercussions sur son état mental.
Ana Belén Montés est sensée recouvrer la liberté en 2027, dans 12 ans. Elle a déjà accompli 13 ans de réclusion. Elle est soumise à un régime d’isolement extrême :
Elle ne peut pas avoir la visite d’amis, uniquement celles de son père et de sa fratrie. Elle est interdite de téléphone, n’a accès a aucun moyen d’information, ni journal, ni revue, ni livre. Elle n’a pas le droit de regarder la télévision et ne peut recevoir de colis. Il lui est même interdit d’avoir le moindre contact avec les autres personnes détenues dans cette prison.
Les autorités pénitentiaires ne donnent aucune information sur sa santé, les traitements médicaux qu’elle reçoit, ni ne justifient le fait qu’elle soit dans un centre destiné aux personnes souffrant de troubles psychiatriques.
Le régime carcéral qu’elle subit n’est pas conforme aux Droits de l’Homme et est beaucoup plus sévère que celui appliqué aux dangereux criminels.
Un essai a été fait de lui écrire. La lettre a été renvoyée à l’expéditeur en recommandé. Le Bureau fédéral des Prisons y précisait qu’elle ne pouvait avoir de contacts qu’avec ses parents les plus proches, étant donné qu’elle était condamnée pour espionnage.
Nous devons aider cette femme courageuse. Nous devons faire connaître son histoire, et développer des campagnes pour que dans la prison où elle endure sa peine, elle puisse au moins avoir un traitement plus humain.

lundi 14 septembre 2015

LA GRANDE DÉBANDADE DE SANGÜESA EN QUELQUES IMAGES

UNE BANDA MUSICAL QUI A DE LA GUEULE....
RITA VAZ, LA GANADERA, DÉJÀ TENDUE, AVANT LE PASEO
PREMIER VAZ MONTEIRO....
.....BONDISSANT .....ET DÉBUT D'UNE GRANDE PANIQUE
ILS FURENT PRESQUE TOUS EN DÉROUTE, LES TOREROS DE PLATA....
CHACÒN, JUSTE UN PEU AU-DESSUS
IL SE BAGARRA AVEC COURAGE....
A PREUVE, SON ESTOCADE
L'UNE APRÈS L'AUTRE, LES BANDERILLES, MAIS AVEC PEU DE SUCCÈS
IDEM...
LA CAPITULATION DE CORTÈS, QUI NE VOULUT RIEN TENTER....NADA DE NADA. NULLISSIME !
MANSO PARA OTRO MANSO: CESAR VALENCIA
ARTE CULERO.....
.....ARTE.....
.....Y ARTE.....
BATACAZO, MAIS FORTUIT,  ACCIDENTEL: AUCUN TORO N'A POUSSÉ
LA PANIQUE CONTINUELLE AUSSI AVEC LES PALOS
AU SECOND VAZ NON PLUS, CORTÈS NE VOULUT RIEN VOIR, RIEN SAVOIR, SANS AUCUNE HONTE
BRRR!
VALENCIA: A ÉVITER. SIN PENA NI GLORIA
DUBITATIF, VALENCIA,DEVANT LA CAPITULATION DE CORTÈS. MAIS SON TOUR VA VENIR
LES HÉROS DU JOUR: LES CUADRILLAS, NOTAMMENT CELLE DE CORTÈS, ICI, A LA BREGA ET AUX PALOS
LA CUADRILLA HÉROÏQUE DU TRISTE SIRE....
....ET SON PEON VEDETTE, DONT LE REGARD VERS NOUS EN DIT LONG SUR CE QU'IL SUBIT AVEC CORTÈS. CHAPEAU!!! TORERO! TORERO!!

L'ALGUAZIL! IMPOSSIBLE A VOIR DANS LE CALLEJON. PARFAITEMENT INNEFFICACE

EN MARGE DE DEUX BELLES JOURNÉES: RECUERDOS.....

PLAZA DE ALCORISA: INAUGURÉE EN 2002.....
ELLE SURPLOMBE LA VILLE DANS UN DÉCOR NATUREL MAGNIFIQUE
CARLOS,  LE "COUPEUR DE JAMBON", PÈRE DE IRIS
L'"IMPOSANTE" BANDA DE ONZE MUSICIENS
AVANT, OU APRÈS LA TABLE: HEUREUSEMENT, LES BONS MOMENTS, JOIE, PARTAGE
FELIX, GRAND AFICIONADO DE LOGROÑO,  EN COMPAGNIE DE PAULITA, CONVALESCENT DEPUIS SA BLESSURE A AZPEITIA
EL ALGUAZIL QUE "EN" TIENE. CHEZ NOUS, IL Y EN A PAS, DEPUIS QUE LE PÈRE SOLDEVILLA N'EXERCE PLUS
MARCUELLO APPLAUDIT SON NOVILLO: NORMAL....
JOSÉMI, SU PRIMO OCTAVIO, Y UN AMIGO DE LA PEÑA
LA PUERTA PRÈS DES TAQUILLAS

Y LA TARDE DE LOS MAÑOS EN ANDORRA

CHOVER....
ABEL ROBLES.....
CABRERA: FAIRE PASSER.....COMME A L'ÉCOLE....
CABRERA TOUJOURS .....DANS DES TERRAINS INSOLITES
CI-DESSUS, IMAGES QUI EN DISENT LONG, SUR L'ÉTAT DE LA NOVILLERIA,  ET SUR L'AFICIÒN DES PALCOS, NOTAMMENT  POUR LA FRIME, LES VUELTAS, ET LE CIRQUE
QUE C'EST BEAU, CE REGARD VIF, NOIR, D'UN TORO FIERO, LE TORO ROI QUI SE SAIT INVINCIBLE!!!
ABEL ROBLES, EN ÉQUERRE, CULERO, COMME BEAUCOUP!
CABRERA.....SANS SALIR LE TRAJE DE LUCES
LE NOVILLO DE "LOS MAÑOS", DANS TOUTE SA SPLENDEUR....
....ET CELUI-CI: SU MAJESTAD EL TORO DE VISTAHERMOSA
VÉRONIQUE DE CHOVER: LE RESTE, L'ESSENTIEL, NE SUIVRA PAS.
LA CHARGE DU MAÑO, DANS LE STYLE DE LA MAISON....


.....SOUS LE REGARD DU GANADERO. SA MUÑECA DE FILLE  SEMBLE ELLE AUSSI AVOIR LA PLANTA TORERA
TOUTEFOIS, UN BEL ENVOL AUX PALOS DE JESÙS