mercredi 18 décembre 2013

DES ILLUSIONS QUI DURENT



                              D’AUTRES  STATISTIQUES : ÉDIFIANTES, CELLES-LÀ !

 « EL JULI, la figura, a toréé 40 corridas en 2013. QUARANTE !
A quelques rares exceptions près, les animaux qu’il a lidiés étaient des toros de pacotille.
Voici des chiffres, chacun doit tirer ses conclusions
-          12 corridas et un toro de Garcigrande/Domingo Hernandez, ce qui représente 31,25% des élevages qu’il a lidiés
-          6 corridas de Victoriano del Rio ( à Séville, après sa cogida, il n’en a estoqué aucun), ce qui représente 12,50% du total
-          5 corridas et un toro de Daniel Ruiz, 13,75%
-          3 corridas et un toro de JPD plus une autre de Cuvillo, soit 8,75% pour chacune
-          3 corridas d’El Pilar, 7,5%
-          2 corridas de Fuente Ymbro, 5%
-          1 corrida et 1 toro de Zalduendo, 3,75%
-          1 corrida avec les fers de Torrealta, Santiago Domecq, Joselito, et Capea, 2,5% chacune
-          1 toro de Vellosino
Sur  QUATRE VINGT-  toros estoqués,  SOIXANTE DIX HUIT provenaient d’origine Juan Pedro Domecq, les deux derniers de Murube, ce qui signifie 97,5% Domecq contre 2,5 %  de Murube, mais ce qui signifie également que sur 13 élevages lidiés, 12 proviennent de la même origine. Ou encore que 75,6% du bétail que le Juli a estoqué provient de 5 ganaderias : Garcigrande, Victoriano del Rio, Daniel Ruiz, Juan Pedro Domecq et Nuñez del Cuvillo, provenant de la même branche que se sont partagés les reproducteurs, reproduisant les mêmes qualités et défauts, malgré quelques légères variantes.
Ainsi va la fiesta, cramponnée contre vents et marées aux multiples échecs, pendant que disparaissent les uns après les autres de nombreux encastes
Une figura devrait toréer n’importe quel type d’encaste, les plus dures comme les animaux débiles qui mangent la muleta, mais jamais aucun matador  vedette d’antan  n’avait osé faire ce que se permettent les figuras d’aujourd’hui.  
Les « figuras » d’aujourd’hui nous prennent pour considèrent comme inutiles, nous prennent pour des gogos, alors que c’est nous qui les faisons vivre.
Par ce texte, en exposant mon point de vue, je sais d’avance que je n’obtiendrai rien, au moins, je veux que certains sachent et m’entendent.
Afin que de vraies figuras viennent et se mettent à toréer de vrais toros. »
Fin de texte de Daniel Pérez- Blog Torosenandorra 2-

Ces quelques statistiques me paraissent valoir un discours.
Le texte vient d’être publié par un aficionado espagnol, alors que feu le G10 réduit à un G5 tout aussi prétentieux vient de s’adresser publiquement à l’empresa Pagès, de Séville, pour l’informer que ses cinq petits matamores refusent désormais de figurer aux cartels de la Feria d’Avril.
Une affaire de gros sous.
L’empresa avance l’argument qui suit : la crise économique qui frappe l’Espagne a pour conséquence une baisse de fréquentation des arènes de la Maestranza, par conséquent, Pagès se voit contrainte de baisser les cachets des figuras. Mais celles-ci prétextent un « manque de respect » du à leur classe, ce qui évidemment soulève en Espagne un vent de fronde contre les prétentions des cinq lascars gavés de fric, et qui n’en ont jamais assez, et qui, ne connaissent pas la crise, bien au chaud sur leur matelas financier, alors que la plupart de leurs exploits taurins se déroulent devant des animaux issus du mono encaste, noblissimes jusqu’à la débilité.
D’où la publication de ce texte opportun, qui selon moi met un peu plus en évidence le mal profond qui ronge ce monde taurin : la tempête que ces toreros ont eux-mêmes provoqué par leurs folles exigences, a beau secouer le « titanic » de la fiesta brava, ils continuent de snober ceux qui tentent de leur faire entendre raison, de mépriser le public, les éleveurs, tout ce qui les entoure et les fait vivre.
Sûrs de leur bon droit, imbus d’orgueil, avides de fortune, ils n’ont aucune aficion, seule compte et commande leur addiction  au fric.
Partout, sur les blogs du pays voisin, ils reçoivent la volée de bois vert qu’ils méritent : « prétentieux, boudeurs, tricheurs, honteux, qu’ils s’en aillent, et ne reviennent pas, petits privilégiés mal élevés, capricieux », voilà comment de nombreux blogs qualifient les cinq ennemis de l’intérieur. Mais je ne suis pas sûr que les 5 tout petits soient prêts à reconnaître qu’ils se sont trompés. Et fassent amende honorable. Impossible, improbable. Le fric…. D’autant que malgré tout, quelques blogs pour touristes et toreristes, ainsi que les empresas qui font finalement marche arrière face aux enfants gâtés, - les espagnols écrivent partout que l’empresa a baissé son pantalon, comme il fallait s’y attendre,-  continuent ici et là malgré tout, de mettre tout leur talent à  ripoliner les aspects les plus détestables de  la pseudo corrida, -  il y en a tant !- alors que les aficionados en combattent les travers, tricheries et  magouilles. Les aficionados qui, eux, vivent leur passion sans en tirer profit, - au contraire, elle leur coûte cher -,alors que  la plupart des gens qui  animent ces blogs lame-culos vivent de leur commerce.
Et continuent de laisser croire à Juli, Talavante, Manzanarès, Morante, Perera, le petit groupe de "figuras" spécialisé dans le medio toro qui a succédé au G10, qu’ils peuvent tout exiger, tout se permettre, même les plus honteuses saletés : leur laisser croire enfin qu’on les attend partout, dans toutes les plazas où triomphe la tauromachie truquée, comme les nouveaux rois mages de la nativité.
 
 Champion du "julipié" et du destoreo  tricheurs: le Juli
 
Commentaire d'un aficionado espagnol sur le Juli, quitte à fâcher les inconditionnels de "l'artiste": on dirait un faucheur ( un SEGADOR!!)